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Temps de lecture estimé : 15 mn
15/10/02
Résumé:  Pascal ramasse une femme. Il l'oublie, mais elle non.
Critères:  fh inconnu fellation pénétratio fsodo
Auteur : Bertrand D  (Rêveur solitaire)            Envoi mini-message
Chaton



Pascal rentre de travailler, le gosse lui saute au cou :



Il va jusqu’à la cuisine où Jeanne, sa femme finit de préparer le repas.



Ce n’est pas une surprise, il en attend plusieurs. L’emballage déchiré, il regarde le titre : « Chaton »….

Il ne l’a pas commandé, mais il sait d’où il vient. Inutile de l’ouvrir, il connaît le sujet. Brutalement le passé remonte à sa mémoire. C’était il y a… 12 ans.



Vraiment pas de pot. Le dernier dépannage était coton, il a fallu plus de temps que prévu, résultat du rabiot que son patron ne lui paiera pas..

En plus, hier il est allé voir la « vieille » qui perd de plus en plus la boule. C’est vache, elle a pas toujours été chouette, mais il l’aime bien. À l’âge de 5 ans, la DDAS l’a placé chez elle. Quand il en a eu 18, c’est elle était trop vieille pour rester seule dans cette baraque et lui n’avait rien. Mais depuis 6 mois, quand on l’a trouvée se baladant à poil dans le quartier, il a fallu l’enfermer. Pourvu que le proprio me foute pas dehors !

Et puis ce putain d’orage. Ça tombe comme vache qui pisse, l’essuie-glaces de la BX fait ce qu’il peut, mais la bagnole est pas jeune. Heureusement c’est un diesel et puis elle peut se lever, ce qui est pratique un jour comme aujourd’hui. Mais le plus terrible, c’est qu’on voit pas grand chose.

Merde ! Il est fou ce gamin.

Un grand coup de frein. Il a failli l’écraser. Il l’a touché, mais sans gravité. Il sort en vitesse, le saisit, ça a l’air d’aller.



Ça y est il a trempé la banquette. Pascal attrape un plaid derrière, lui passe et dit :



La voiture repart : position haute car le passage devient délicat. Et ça tombe toujours, éclairs, tonnerre, les fossés sont pleins. Bien prendre le milieu de la route, heureusement, il connaît.



La tête sort du plaid, renifle



Merde, une fille, et jeune, des emmerdes en vue.,



Au bout du chemin boueux, la maison, ou plutôt le cabanon comme l’on dit dans le midi. La voiture recule jusqu’à l’abri en tôle qui résonne sous les trombes d’eau.

Pascal sort, et bondit vers la porte d’entrée. Elle s’ouvre en forçant. Il y a encore l’électricité, c’est étonnant par ce temps là. La fille le suit, inondant le pavé.



Il va dans la cuisine, se frictionnant les cheveux avec un torchon. Il faut préparer quelque chose, il s’agit pas de crever de faim. Boite de sardines, nouilles, fromage, ça ira pour ce soir.

Elle sort en peignoir : il est trois fois trop large, trop long. Il faut dire qu’elle est pas bâtie comme lui.



Il l’emmène dans sa chambre petite mais propre, bourrée de bouquins. Il ouvre le placard, sort une valise et lui dit :



Il retourne à la cuisine. Il l’aurait bien regardée, mais il lui a promis, et surtout il ne veut pas d’ennuis. Deux minutes après elle arrive en polo et jean, pieds nus. Sûr qu’elle n’a pas de soutif ni de culotte.



Elle attaque lentement, mais bientôt elle s’y met sérieusement. Elle racle la boite, et le plat. Heureusement que j’avais bien mangé à midi, pense-t-il.



Ça s’annonce bien ! Je vais la mettre dans la chambre de la vieille.



Bon, elle se décide à être polie.

L’orage reprend de plus belle. Boum ! Plus de jus, le noir complet. Elle pousse un cri.



Il revient avec une antiquité, mais qui éclaire assez bien.

Je te laisse la lampe de poche, j’ai pas envie que tu foutes le feu avec l’autre. Moi je me débrouillerai avec une bougie.



Ça s’améliore. Il la conduit jusqu’au lit puis se retire. Merde, ce soir il pourra pas lire.

Pascal va se coucher, en slip. Il n’a pas sommeil, mais que faire ? D’autant que l’orage redouble, la pluie frappe les vitres. Pourvu que rien ne lâche.

Qu’est-ce que c’est cette fille ? Oh puis il s’en fout, puisque que demain elle se tire. Peu à peu, malgré le bruit assourdissant, il s’endort.

Son bras coincé et endormi, le tire de son sommeil. Le tonnerre est toujours aussi puissant. Bon dieu, mais c’est parce qu’elle est couchée sur son épaule qu’il s’est réveillé. Elle le regarde, les yeux pleins de larmes :



Et elle se serre contre lui. Ce n’est pas du cinéma, elle tremble comme une feuille et sursaute à chaque explosion. Ses bras passés autour de Pascal, sont tendus comme des arcs.



Il veut bien la protéger, mais sentir ce corps nu contre lui ! Les mains de Pascal enserrent les hanches, débordent sur les fesses. Elles sont dures, peut-être crispées à cause de l’orage, mais il doit pas y avoir trop de cellulite ; ses petits seins se frottent contre les siens et lui font un effet terrible! Il essaie de tenir son bassin loin du sien, car il a une trique terrible ! Et elle, inconsciente de l’effet produit, qui se serre de plus en plus. Heureusement le tonnerre baisse d’un ton.



Et elle pivote, son cou venant reposer sur le bras. Mais ses fesses se frottent contre le bassin, et pas moyen de débander. La pluie continue à tomber, le tonnerre a cessé. La fille se détend et s’endort. Pascal lui par contre est bien réveillé. Sa main a tendance a retomber sur les tétons. Tant pis j’y vais. Et il effleure un petit citron vert. Pas de réaction. Sa tête travaille de plus en plus, que faire. Je lui ai promis de ne pas la toucher, mais c’est elle qui est venue dans mes bras ! et il caresse carrément le sein. Sa queue a trouvé un lit dans la vallée des fesses. Il frotte doucement, ça devient terrible. Son autre main se plaque sur le ventre et touche la toison fine.


Pan, c’est parti. Il a joui comme un môme de 15 ans. Son slip est plein de sperme. Il se lève doucement, va à la salle de bain et se douche.



Et il regagne la chambre de la vieille. Le parfum de la fille est des dans les draps. Enfin sur le matin, il s’endort.

D’un coup il bondit : sept heures un quart ! Et il prend le boulot à 8 heures. La lumière est revenue.

Heureusement il s’est douché cette nuit. Un petit morceau de pain et de fromage. Oui, mais la fille ? Pas le temps de la réveiller et de lui expliquer. Je vais lui laisser un mot.


« Je suis en retard, je pars au boulot. Tu trouveras de quoi manger. L’arrêt du bus est à 400 mètres sur le chemin. En partant, tire la porte, elle se ferme toute seule.

Tchao Pascal »


Et il joint un billet de 100 francs pour qu’elle puisse prendre un ticket.

La journée est longue et tout en dépannant les clients, il pense à elle. Il ne connaît même pas son nom, il ne l’a pas baisée, juste une petite masturbation, mais elle n’a rien senti. Enfin elle s’est tirée, il est tranquille.

Oh la vache, il y a de la lumière dans la maison. Elle a laissé allumé ou alors elle n’est pas partie. Pourtant, il ne pleut plus.

Avec anxiété, il pousse la porte, va à la cuisine. Elle est là, en polo et jean, comme la veille.



Le repas se déroule silencieusement, Pascal est en colère, mais en même temps content d’avoir une présence féminine. Après le repas, il lui dit :



Elle sort. Il l’entend tripoter dans son placard, revenir dans sa chambre et s’enfermer. Lui aussi, va prendre un livre. À onze heures, il s’endort, plus aucun bruit à coté.

Le sentiment de gêne de son bras le réveille encore. Elle est encore là, toute nue, réveillée. Il est furax, elle est folle cette fille, elle veut pas qu’il la touche et elle vient se flanquer à poil dans son lit. Il lui dit



Il essaie de se rendormir, mais n’y arrive pas. Tant pis il se retourne. Cette fille lui fait envie. D’ailleurs, il sent qu’elle ne dort pas. Doucement, il pose la main sur la hanche. Elle sursaute et cherche à s’éloigner. Il l’a poursuit de la main.



Il pose à nouveau sa main et elle ne bouge pas. Lentement il caresse le bassin, remonte vers les seins. Sa peau est douce, mais elle a la chair de poule. Elle a peur. Surtout pas la brusquer. Il prend le téton, par petites touches le caresse, puis le bout et le pince doucement. Son autre main passe sous le cou et va vers l’autre citron. Il la sent moins tendue. Pourtant, elle ne bouge pas. Pascal lui murmure à l’oreille :



Et il l’embrasse dans le cou. Une main glisse vers sa fourche. Lentement il la fait pivoter sur le dos. Ses lèvres s’emparent d’un sein. Il mordille doucement. Elle gémit. Sa main a atteint le buisson. Il glisse son index sur la fente et frictionne doucement. Un tout petit bouton est sensible et le bout du doigt l’agace. Les jambes se desserrent, la bouche virevolte d’un sein à l’autre. Les bouts durcissent. Elle se tourne brusquement vers lui, le privant des tétons, et sa bouche vient buter sur la sienne. Sûr, elle n’a jamais embrassé. Avec ses jambes elle enserre la cuisse de Pascal. La main est prise au piège mais continue son travail. Le bourgeon éclot et sort de la fissure. Un peu d’humidité suint de la source. L’index titille toujours et le majeur entre dans la fente, doucement, afin de ne pas blesser. Surprise, il pénètre facilement. Un second doigt vient le rejoindre et tous deux coulissent sans peine dans le vagin. Pourquoi refuse-t-elle que je la touche, puisqu’elle n’est pas pucelle. Elle écarte la main, prend l’épieu et le guide doucement vers ses lèvres intimes. Et brutalement, elle couche Pascal sur le dos, s’empale elle-même sur la bite et reste sans bouger. Celle-ci est entrée facilement dans ce conduit graissé par la cyprine, trop facilement presque pour une femme de cet âge. Elle cramponne son amant et retourne le couple pour se retrouver dessous. Puis elle murmure :



Et lentement il entame la valse, pénétrant bien à fond, ressortant lentement et continue longuement à ce rythme. Mais il est trop bien et sent monter sa sève.



Et il explose dans le corps de sa maîtresse. Celle-ci n’a pas bougé, pas joui, simplement elle a l’air détendue. Il l’embrasse tendrement, fraternellement.



Pascal comprend pourquoi elle se refusait.



Et il se retire, la laissant sur le coté. Elle revient vers lui, l’embrasse sur tout le visage et lui dit :



Et détendue, après un moment elle s’endort. Pascal, dans la pénombre la regarde et la voit bientôt sourire, faisant un beau rêve probablement.

Au jour, il se lève. Il est perplexe, que faire de cette fille. Il commence à s’y attacher et pourtant il sait qu’elle n’est pas pour lui. Quelque chose lui fait sentir qu’elle est différente, pas de son monde.

Avant de partir, il lui laisse un mot :


« Chaton, je vais travailler. Je te laisse de l’argent si tu veux t’acheter des vêtements. Ce soir j’apporterai de quoi manger.

À ce soir Pascal »


La journée s’est traînée. Pascal n’a pas la tête au travail, s’est fait engueuler par son patron. Il languit de rentrer et pourtant craint ces retrouvailles.

La lumière est allumée, elle est là. Elle l’attend dans le couloir et lui saute au cou. Cet accueil lui fait peur, il ne veut pas qu’elle s’attache, pas la garder. Elle a toujours la même tenue, elle n’est pas sortie.

Elle l’entraîne dans la cuisine, éteint l’électricité, deux bougies brûlent sur la table, le couvert est mis.

Lui sort une pizza chaude, un pâté en croûte et une bouteille de vin. Ce n’est pas de la gastronomie, mais il n’est pas spécialiste. Elle sourit en voyant ce menu.



Il commencent le repas, mais elle ne mange pas. Elle est pressée de finir. Tout juste accepte-t-elle avec réticence un verre de vin. À peine a-t-il fini sa dernière bouchée qu’elle l’entraîne vers la chambre. Il ne comprend pas. Elle est frigide et semble pressée de faire l’amour.


À peine entrés, elle lui déboutonne la chemise, la lui retire, léchant les poils de sa poitrine. Lui essaie de la débarrasser de son polo. Elle lui facilite la tâche, se baissant en levant les bras ce qui lui permet de lui ôter et à elle de se trouver à hauteur de sa ceinture. Elle la desserre, le déboutonne, fait tomber son jean, lui quitte son slip. Il se retrouve nu alors qu’elle est torse nu. Elle le pousse sur le lit, et s’empare de sa queue encore flasque. Lui la fait pivoter et en profite pour lui retirer son jean.


Elle s’empare de la bite. Les lèvres léchant, ses dents mordillant, la bête réagit et se dresse. Lui se trouve devant ce con qu’il n’a pas encore vu. Il écarte ces jambes et de la langue entreprend un toilettage. Elle remonte la fente, arrive au bouton. Pendant qu’elle opère, un doigt pénètre dans l’antre déjà humide. Un second doigt vient le rejoindre et tous deux entame un va-et-vient facile.


La queue est sucée avec art, d’abord le gland, puis elle la fait pénétrer dans la bouche et même l’avale au delà de ce qu’il croyait possible. La tête du nœud vient percuter le fond de la gorge. Pendant ce temps les mains caressent les couilles. La fille se fait baiser par la bouche, la queue coulissant entre les lèvres, la langue agaçant le filet au passage.


Pascal est au bord de la jouissance. Il se retire de cet antre infernal, pivote et vient présenter ses hommages d’une façon plus classique. Il pénètre dans le vagin, bien à fond. Elle est sous lui, le regardant dans les yeux, la bouche entrouverte. Il se penche vers elle et leurs langues jouent un ballet amoureux. Le bassin de Pascal s’anime et il baise longuement. Elle est là, en attente. Patiemment il la laboure. Il sent qu’elle participe car sa bite clapote dans ce trou et soudain un cri éclate :



Et elle s’agite, ruisselle, halète longuement. Il continue son travail, attendant pour jouir qu’elle ait pris sont plaisir. Et puis pour lui aussi c’est l’explosion. Ils restent tétanisés quelques instants, puis retombent sur le côté encore unis.



Ils restent cote à cote, chacun plongé dans ses pensées. Pascal se demande que faire. Il ne connaît rien d’elle, même pas son nom. Elle a connu probablement beaucoup d’hommes, peut-être c’est une pute.

Pendant ce temps, elle avance la main et frictionne le torse de son amant. Elle glisse sur les abdominaux et s’empare de la queue. Elle est encore poisseuse et molle. Rien de bien appétissant. Et pourtant elle la taquine, s’approche pour la regarder, puis avance les lèvres, décalotte et suce le gland.

Pascal voit ce manège en soupirant : Il n’est pas un surhomme, certes capable de tirer deux ou trois coups dans la nuit, mais il lui faut le temps. Et pourtant son sexe réagit au traitement, il tressaille, puis devant tant de science se dresse. Elle le branle doucement, salivant au-dessus, grattant les boules en dessous. Et bientôt l’obélisque se dresse.

L’amant veut baiser celle qui l’a excité. Elle lui dit :



Elle l’enjambe, lui tournant le dos et plante le poignard dans la gaine. Les jambes repliées, elle monte et descend doucement, jusqu’à amener la tige au maximum de sa forme. Alors elle s’arrache, recule et pousse la bite lentement dans son cul. Pascal est aux anges. Lui qui n’a jamais réussi à décider une fille à se faire enculer, en voilà une qui le fait toute seule. Il est vrai que compte tenu de la facilité avec laquelle c’est rentré, elle a du déjà en prendre pas mal. Et dans ce boyau étroit, bien serré, il se sent divinement bien. Il sent que par-devant, d’une main elle lui caresse les couilles et de l’autre elle se donne du plaisir.

Le moment est divin, long car Pascal a déjà donné. Mais quand même, la nouveauté de l’acte, la beauté de l’actrice, le bien-être éprouvé le font exploser au fond des entrailles.


Au bout de quelques minutes elle se soulève, se dégage et part se laver.

Il part derrière, mais elle s’est enfermée. Lorsqu’elle sort, il veut lui parler, elle fait chut du doigt. Il se douche et ressort. Elle n’est pas dans la chambre, elle s’est enfermée dans la sienne.


Le réveil a été dur après une nuit aussi agitée. Pascal est bouleversé. Cette fille est une véritable professionnelle et pourtant il s’y attache. Ce soir il lui parlera, la questionnera, lui proposera de rester avec lui et… et puis on verra.

Il lui laisse un mot :


« Chaton

Je t’aime, je t’adore. Je languis d’être à ce soir. J’ai des tas de choses à te dire et surtout mon amour.

Ton Pascal. »


Toute la journée Pascal a échafaudé des projets plus fous les uns que les autres, il a travaillé comme un fou, le patron est content. Il est passé chez un traiteur et a pris un repas tout prêt.

La maison est éteinte, elle n’a du laisser que les bougies. Ça va être la fête. La porte est bouclée, il ouvre avec sa clé.

Pas de bruit. Il va dans la cuisine : elle est propre mais vide. Pas un mot. Les 500 francs qu’il avait laissé pour qu’elle s’habille ont disparu comme elle.




Pascal revient sur terre. Après le repas, pendant que sa femme regarde la télé, il prend le livre : « Chaton ». C’est un exemplaire numéroté avec une dédicace :


« À celui à qui je dois tout, et surtout la vie

Chaton »


À deux heures du matin, il ferme le bouquin. Il a compris.


C’est l’histoire d’un fille qui a été violée très jeune, par son père, personnage important. Elle a tout subi en silence jusqu’au jour où elle l’a vu s’intéresser à sa petite sœur. Alors désespérée, sachant que personne ne la croirait, elle est partie. Pour se suicider. En se jetant sous une voiture. Mais le conducteur a freiné. Et c’est grâce à lui, à sa gentillesse, à sa compréhension qu’elle a repris goût à la vie et s’est battue pour faire punir celui qui l’avait souillée.


Le lendemain sa femme lui dit :