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n° 05021Fiche technique19590 caractères19590
Temps de lecture estimé : 12 mn
16/10/02
Résumé:  Partie d'échecs, partie de fesses
Critères:  fh frousses rousseurs piscine volupté fellation cunnilingu anulingus pénétratio fsodo jeu
Auteur : Fan      Envoi mini-message
Echec et mat



La jeune femme devant moi est assez étrange. Pas vraiment belle selon les canons actuels, définis par les top-modèles, mais certainement plus attirante. Elle est grande, élancée sans être maigre. Dans son jean moulant, pull bleu et écharpe verte, elle fait un peu étudiante en fac, bien qu’elle ait à mon avis dépassé la trentaine. Son visage, constellé de taches de rousseur sous un casque d’un roux presque agressif, s’éclaire de deux gigantesques yeux verts qui m’observent ironiquement.



Tout en traversant le majestueux hall d’entré, qui jouxte le salon d’accueil, je me fais la réflexion que nous avons une curieuse nouvelle recrue. Elle est attirante sous son allure BCBG de petite parisienne branchée, et semble ne pas manquer d’humour. Devant un échiquier, elle doit être nulle, comme la grande majorité des femmes. C’est du reste ce qui explique que nous n’en n’ayons que trois, et maintenant quatre, au sein du club. Je ne suis pas macho, du moins raisonnablement, mais il est de fait que malgré leur aptitude au calcul et au raisonnement intuitif, les femmes n’ont que très rarement laissé leur nom dans les anales du roi des jeux.



Nous arrivons maintenant dans le grand Salon, très cossu, cœur de notre association. C’est ici que nous disputons nos tournois, jouons d’interminables parties ou ne faisons rien d’autre que boire un verre en bonne compagnie. Ce lundi, il n’y a que deux joueurs. Didier et Serge, dont le talent est immense. Laure observe l’échiquier quelques secondes et déclare péremptoirement :



Je m’empresse de procéder aux présentations pour atténuer l’effet désastreux de cette intervention, mais sens clairement que Laure a raté son entrée. Peu importe. J’ai été chargé d’une visite, pas d’un cours de bonnes manières.

Le tour du propriétaire prend fin sur ce léger hiatus. Nous convenons de nous ren-contrer demain en début d’après midi pour une partie amicale.


Mardi matin, Pierre vient à ma rencontre et me dit, sur un ton jubilatoire.



Elle est jolie, j’en conviens, mais pas au point d’user d’un tel qualificatif, surtout de la part d’un homme aussi pondéré que mon oncle. Mon étonnement doit se voir car Pierre s’empresse d’ajouter.



Quelques heures plus tard, je conviens du bien fondé de ce jugement. Malgré mon honorable classement ELO, et le fait que je joue avec les blancs, je suis mat en quarante trois coups sans avoir jamais inquiété mon adversaire. Mais le plus extraordinaire est cette technique de jeu, absolument originale, basée sur le risque, l’agressivité et le gambit. Mon pauvre jeu « positionnel » n’a pas résisté devant un tel talent. Beaucoup plus vexé que je ne le montre, je m’incline courtoisement devant Laure qui me sourit gentiment en me remerciant.



Et vlan ! Mon prestige est au plus bas. Qu’importe, je saisis la balle au bond.



Nous nous quittons bons amis, ma blessure d’orgueil tempérée par la perspective d’un jeudi intéressant.


Jeudi, dés quatorze heures, j’attends Laure rue Botzaris, près de la station du même nom. Elle arrive bientôt en claquettes, dans une jupette écossaise rouge verte, et chemisier blanc. C’est un peu juste pour ce début d’automne, et surtout assez désuet. Laure ne semble pas au top de la mode !

Après une bise amicale, nous prenons la direction de mon appartement qui se situe derrière les studios de la SFP. Nous entrons par la petite porte de mon garage privé qui donne directement sur un ascenseur utilisé uniquement pour le dernier étage…le mien. Cette particularité vient du fait que le reste de l’immeuble appartient à un studio télé qui a installé son propre monte-charge, adapté aux besoins des tournages. Nous arrivons au quatrième et j’ouvre la porte, directement sur le salon avec en face, une grande baie vitrée qui tourne le dos au parc, mais offre une vue saisissante de Paris.

Laure est enfin impressionnée, et ne le cache pas.



Je montre rapidement le reste de mon appartement, en survolant le coin cuisine qui aurait gagné à être mieux rangé, et en marquant un stop plus prononcé sur ma très sexy chambre à coucher, elle aussi ouverte sur Paris. Mon invitée apprécie l’immense terrasse, agrémentée par mon ex épouse de plantes diverses, et ne peut dissimuler sa stupéfaction devant la petite piscine nichée dans les thuyas.



J’aurais mieux fait de ne rien dire. Laure est déjà à moitié nue. Sa jupe et son chemisier sont en vrac, par terre, rapidement rejoints par un soutien-gorge réséda et une culotte très sage, du même ton !



Je n’ai pas le temps de lui dire qu’il n’y guère de fond. Elle ressort déjà en riant.



Et Laure se met à décrire des cercles en plongeant parfois sa tête sous l’eau. Je suis fasciné par le spectacle de ses adorables petites fesses qui tournent sous mes yeux, à moins de trois mètres. Jamais je n’en ai vu de si juvéniles, musclées et pourtant si érotiques. Et en plus, il y en a deux.


Puisqu’elle m’y a autorisé, je m’assoie pour mieux profiter de ce spectacle aussi délicieux qu’inattendu. Laure s’en aperçoit et rit d’un sourire éclatant.



Quand je reviens, Laure est debout, sur le bord de la piscine. J’ai le souffle coupé par sa beauté et j’oublie de lui tendre la serviette éponge qu’elle me prend doucement des mains, pour s’essuyer soigneusement. Ses seins sont plus importants que sa silhouette ne le laissait prévoir. Ils sont serrés et accrochés très haut. Leur aréole, petite et foncée regarde en l’air. Tout le corps de cette superbe jeune femme est parsemé de taches de rousseur. Son pubis, aussi roux que ses cheveux me fait demander bêtement.



Avec délicatesse, je passe la serviette sur ses omoplates, sans oser aller plus bas.



J’obtempère bien volontiers, inquiet malgré tout de ce qui est en train de se passer dans mon pantalon. L’après midi prend une tournure que je n’imaginais pas, et malgré les nombreuses conquêtes qui sont passées ici, je me sens une âme de collégien lors de sa première amourette.



Je ne sais quel côté je préfère tant cette femme est jolie.



Elle se rhabille, presque aussi vite qu’elle avait fait son strip-tease et s’installe devant le magnifique échiquier en ivoire, héritage de ma mère.



J’entre dans la partie et oublie que j’ai en face de moi, la femme la plus désirable jamais rencontrée. Pion du Roi, cavalier de la Reine, fou en immobilisation, petit roque. Je résiste mieux.

Mais ce n’est pas suffisant et petit à petit, la situation m’échappe. À moins que … si je donne ma tour en sacrifice à son fou, ce qui est tout bénéfice pour mon adversaire, je peux ensuite mette échec avec mon cavalier. Compte tenu de sa façon de jouer, elle sera tentée de le prendre plutôt que reculer sur la grande diagonale. Je donne alors mon fou noir, et si elle accepte, elle est mat avec ma Reine.

C’est insensé je le sais car le dernier de ces gambits peut être refusé, laissant à l’adversaire un bénéfice décisif ? Mais qu’importe ! Tant qu’à perdre, que ce soit au moins avec panache.

Laure prend ma tour après avoir longuement hésité.



Puis elle prend mon cavalier, et presque sans réfléchir, emportée dans une logique de gain, accepte le fou en me disant que je suis mauvais perdant.


Effectivement, cela s’apparente à du poker. Laure est échec et mat. Je vois avec une suprême délectation, la stupéfaction envahir le visage de ma partenaire. Elle est KO debout et regarde l’échiquier comme s’il s’agissait d’une méduse.


Ne désirant pas m’attarder sur un succès aussi discutable qu’éphémère, car je sais que mon bluff n’aura pas une nouvelle chance de réussir, je remets à leur place les acteurs de mon triomphe et propose une tasse de thé, sur le ton le plus anodin que je puisse trouver.



Laure me dévisage d’une étrange façon. Il y a moins d’amusement « protectionniste » dans son regard où je perçois maintenant une étincelle d’étonnement admiratif.



Je ne me sens pas véritablement une âme d’aventurier, mais si cela peut lui plaire, pourquoi pas. Je m’empare des mains de ma compagne, qu ’elle ne retire pas et l’attire doucement vers moi. La voici blottie sur ma poitrine, les yeux levés vers moi. Je lis dans son regard, de l’étonnement, et presque une ombre d’inquiétude. Mais je suis maintenant dans un registre que je connais bien, et pose délicatement mes lèvres sur des yeux qui se ferment.


Le lit de ma chambre, qui en a vu bien d’autres, accueille la jeune femme que je viens de porter dans mes bras. Elle est étonnamment lourde ou elle se laisse complètement aller. Je la dépose délicatement, et lentement, lui enlève ses vêtements. Quand elle est nue, dans le discret clair-obscur de cette fin d’après-midi, je lui demande de me déshabiller. Avec application, sans un mot, Laure remonte mon pull sur ma tête. Je n’ai rien dessous. Elle pose ses douces mains tièdes sur mes épaules et caresse lentement ma poitrine. Puis elle fait glisser le zip de mon pantalon sans ceinture et descend doucement le haut de mon caleçon. Je sens alors deux lèvres, d’une douceur exquise, s’emparer de moi. La sensation est telle que je m’empresse d’orienter mon esprit vers ma dernière feuille d’impôts pour ne pas mettre prématurément fin à ce divin moment. L’effet est souverain et rapidement, j’oublie mon redressement fiscal pour me laisser glisser sur le lit et m’abandonner à la bouche experte de ma compagne qui en profite pour retirer le reste de ma mise. C’est bon. C’est vraiment trop bon et ma virilité en est fidèle témoin. Rarement, je ne me suis senti aussi en forme. J’ai l’impression que je pourrais soulever ma partenaire avec un cric de ce calibre. Mais je n’ai guère envie de me limiter à un rôle aussi passif. Lentement, je fais basculer Laure. Son bassin est maintenant à hauteur de mon visage. Je m’enfouis avec délice et impétuosité dans son odorante toison rousse et délicatement ourlée. Elle sent la muscade ou autre épice tropicale. Je frotte mon nez contre ses lèvres avant d’y insérer une langue alerte et curieuse. Je trouve rapidement le petit interrupteur qui allume l’antichambre du bonheur et m’abreuve à sa douce fontaine, dont le débit m’honore. Mes mains ne sont pas inactives et explorent avec passion la face cachée de sa lune. C’est à ce moment qu’un long soupir m’apprend que je peux à mon tour me laisser aller.


Nous sommes nus, sur le lit. Laure lape doucement, avec des manières de chatte, le verre de scotch qu’elle m’avait demandé. Je contempla avec admiration ses formes parfaites, et sens mon désir, tapi pas très loin, se manifester avec indiscrétion.



J’accepte bien volontiers le challenge, lui ôte le verre des mains et en boit une gorgée. Le liquide est glacé, mais cependant brûle la gorge. Doucement, j’en fait couler un peu dans sa bouche, que je découvre pour la première fois. Ses lèvres sont fraîches et humides. Je comprends pourquoi je m’y trouvais si bien et glisse ma langue à la rencontre de la sienne. Elle m’accueille passionnément. Le dialogue, d’abord courtois, s’anime rapidement.

Ses yeux, son adorable petit nez, ses oreilles, son cou sont tour à tour mordillés, léchés, embrassés. Alanguie, Laure me regarde avec tendresse. Elle est si belle que je fais une pause pour contempler ce rêve. Deux adorables seins requièrent ensuite toute mon attention, et je les agace jusqu’à ce que leur propriétaire me demande, d’une voix chavirée, de lui laisser une chance d’aller plus loin. C’est la banderille du taureau. Je me dresse dans la splendeur d’une érection exceptionnelle, et pose mon glaive sur le doux sillon de sa poitrine. Lentement, Laure oscille d’arrière en avant, et observe avec attention le déshabillage que fait l’extrémité de mon sexe à chacun de ses mouvements.



Quelques secondes après, c’est chose faite. Je suis prisonnier d’un fourreau brûlant dont je perçois, autour de moi, la moindre respiration. Le geste devient danse, le souffle symphonie, et le finale union parfaite.


Nous sommes nus, sur le lit. Laure lape doucement, avec des manières de chatte, le verre de scotch qu’elle a repris. Il est vide. Elle le pose et se retourne sur le ventre. Son dos, dans la pénombre du soir, est une invite au repos. J’y pose mon visage, sur le côté, les yeux tournés vers ses fesses sur lesquelles une goutte de sueur se veut grain de rosée. Je la bois comme on déguste un précieux nectar, et part à la recherche d’une sœur éventuelle dans la sombre vallée qui partage les deux merveilleuses hémisphères. Le sillon se contracte, mais ma langue, avec patience et délicatesse en estompe les appréhensions.



Souvent, le désir est sourd. Heureusement le message ne se renouvelle pas, et la dernière citadelle ouvre grandes ses portes. Je pénètre en vainqueur dans le donjon, exquis rempart des dernières craintes. Je l’embrasse, le chérit, le chatouille, et brutalement, m’y plante comme un soudard. Laure pousse un petit cri, gémit et chante enfin. Fiché en elle comme jamais je ne le fus auparavant, je pousse longuement un cri de victoire qui se mêle à celui de sa soumission.


Cette fois-ci nous sommes tous deux « échec et mat. »


Fan