Une Histoire sur http://revebebe.free.fr/
n° 05147Fiche technique16990 caractères16990
Temps de lecture estimé : 11 mn
10/11/02
Résumé:  Récit d'une fellation
Critères:  fh hplusag religion fmast hmast intermast fellation humour
Auteur : Fan      Envoi mini-message
Con fesse ionale



« Ionale », c’est mon prénom. Ou plutôt mon pseudo. Je sais, ça ne ressemble à rien. Mais un pseudo, c’est toujours comme ça. Et celui là me plait.

J’ai décidé de prendre un pseudo car je vais écrire à Revebebe l’histoire d’un pari. Comme tous les paris, il n’est pas forcément très malin, mais je le trouve rigolo.

Je suis athée ; définitivement et irrémédiablement athée. Mais je respecte la foi des autres. Mon histoire n’est pas pour eux et je ne veux pas les choquer. Par contre, s’ils lisent ces lignes, c’est qu’ils se sont un peu écartés des Saintes écritures et dans ce cas, ils seraient mal venus de m’en tenir rigueur. Et puis, si vous trouvez mes propos trop sacrilèges, vous n’êtes pas obligé de les publier. Quoiqu’en définitive, ils ne soient guère profanateurs. Il y a souvent pire dans ce milieu. OK, on y va ?



Ce lundi matin, nous nous retrouvons Josette et moi, comme d’hab sur le chemin de la Mairie. J’y travaille en qualité de « technicienne de surface. » C’est tout ce que j’ai trouvé avec un DEUG de psycho. Jo, de son coté, est caissière à l’épicerie trois cents mètres plus loin. Nous habitons Avignon. Pas dans le Vaucluse, mais en Franche Conté, à quelques kilomètres de St Claude. C’est un petit bourg discret, avec un café-tabac, une école, une mairie, une église, une pharmacie et un médecin. Le confort quoi ! Nous avons même une bibliothèque municipale, ravitaillée par une camionnette qui passe tous les trimestres.

Jo qui est une vraie pipelette, commence à me raconter son week-end. Je l’écoute d’une oreille distraite car c’est toujours la même chose. Elle vivote comme une majorité de femmes, partagée entre deux gosses incontrôlables et un mari qui l’est trop.



Je regarde ma copine avec un air suffisamment étonné pour qu’elle le remarque et ajoute :



On ne connaît pas vraiment les gens. Même moi, sa meilleure copine, je la croyais pratiquante convaincue. Ce qui limitait parfois nos rapports, par crainte de la choquer.



Et nous nous séparons sur ce pari idiot. Car je réalise à quel point j’ai anticipé un improbable succès. Jo a raison. Un curé, c’est pas une bonne drague !


Deux heures plus tard, je tiens la solution.

Je vais me confesser !


Il faut battre le fer quand il est chaud. En sortant de la Mairie, mon ménage terminé, je prends la route inverse. Celle de la petite église, et de ma future excommunion.

Avant de pénétrer dans ce lieu béni, j’ai une petite hésitation. Que suis-je en train de faire ?

Pas grand chose de bien méchant me souffle le malin, perché sur mon épaule.

De toutes manières, les dés sont jetés. Je suis dans la place. Il est trop tard pour faire demi-tour.

Je m’installe discrètement sur le vieux banc de bois sombre, placé devant le confessionnal. Il n’y a pas foule. Seulement la bibliothécaire. La mère soupir ! On l’appelle comme ça car elle gémit du matin au soir, et sans doute du soir au matin. Personne ne sait exactement de quoi elle se plaint. Par contre, tout le monde se méfie de sa langue de vipère. Elle utilise sa position de bibliothécaire bénévole pour ficher les adhérents en fonction de leur lecture. De temps en temps, rien que pour l’emmerder, je prends un livre de Nietzsche et un autre de San Antonio. Je vois bien à sa tête que ça la perturbe. Un jour, j’ai choisi Justine de Sade et les pieds nickelés. La mère soupir n’a pu résister au besoin de me dire que les jeunes filles bien ne lisaient pas ce genre de littérature. J’ai rigolé !

Elle vient de m’apercevoir. La stupéfaction lui ouvre si grande la bouche que je ne peux m’empêcher de sourire devant son air idiot. Elle détourne rapidement la tête.

Madame Dupuis sort de confesse. Celle là ne doit pas avoir grand chose à raconter. C’est une vertueuse. Je regarde la mère soupir s’extraire du banc en poussant des gémissements à réveiller les saints endormis. Si elle raconte vraiment toutes ses petites mesquineries, j’en ai pour une heure à faire la queue.

Et bien non ! Il est cool le nouveau curé. Trois minutes plus tard, la pécheresse ressort, frustrée, et en oublie même de soupirer. Elle n’a pas été condamnée pour faute grave car elle prend directement le chemin de la sortie sans le moindre notre Père ni le plus petit je vous salue Marie.

Je franchis le rideau, pas aussi sure de moi que je le voudrais et m’agenouille tant bien que mal sur le petit prie Dieu. Il fait noir, et l’odeur d’encens donne à ce lieu une atmosphère de mysticisme qui me gène un peu.



Comment il sait que je suis une fille ? Peut être mon parfum. Ou alors il est habitué à l’obscurité. Moi je ne vois rien. C’est un handicap.



Il me casse avec sa maison.



Je prends l’absence de réponse pour un acquiescement et j’enchaîne.



Mais hier soir, j’ai été surprise par ce vieux cochon de Simon. Il m’a faite sursauter car j’ai senti brusquement sa main qui me prenait la fesse.



Et ce vieux porc lubrique, avec ses soixante dix ans passés et son teint de citrouille, m’a carrément mis la main au panier. Je sentais ses doigts fourchus me malaxer la moule, et ma foi, ce n’était pas si désagréable. Je dois être une vraie salope. C’est ce que me dit ma copine quand je lui raconte certaines de mes soirées avec des touristes de l’hôtel.

De son autre main, il me pétrissait les doudounes en respirant comme la vieille forge de Fernand.



Il m’a remonté ma jupe, et s’est aperçu que la voie était libre. J’ai cru qu’il allait faire une fracture de la cocarde !



« Suce salope »


Depuis quelques minutes, il me semblait entendre de curieux bruits derrière l’espèce de moucharabieh qui me séparait du curé. Il respirait plus fort, et je percevais nettement des froissements de tissu. Il vrai que la température élevée de ce mois de juillet incitait au déshabillage. J’avais de mon côté partiellement remonté ma jupe pour ventiler un peu ma foufoune. Evidemment, je me caressais tendrement le troufignon, car c’est une habitude chez moi dès que j’ai une main de libre et la figue accessible.



Et l’odeur ! Là j’ai failli renoncer. Mais je déteste abandonner ce que j’ai entrepris, et surtout je voulais voir si un vieux, ça bande encore !

Pour l’heure, c’était plutôt Sagan ! Bonjour tristesse ! Je venais de dénicher, au fond des décombres, un pauvre morceau de viande molle, dont la forme rappelait vaguement une endive cuite. Il faisait trop sombre pour que je puisse formellement identifier ma trouvaille, mais une certaine expérience de la question me fit aller plus avant. Derrière la pattemouille, il y avait effectivement les roubignoles du vieux. Fripées, poilues, moites et froides. Deux cèpes bouffés par les asticots. La haut, derrière le tiroir caisse, on entendait nettement la motrice BB 2002 ou je ne sais plus combien, chère à mon dab, qui lâchait sa vapeur à un rythme de plus en plus rapide.

Avec douceur car le matos devenait fragile, j’approchai ma bouche du conduit. Il n’y a pas que les petites filles qui se négligent. On se serait cru dans la poissonnerie de madame Truche. Encore que l’exemple est mauvais car son poisson sent plutôt moins fort qu’elle.

A petits coups de langues, je tentai une réanimation sans espoir. Et qu’elle ne fut ma stupéfaction en surprenant un semblant de tressaillement. Encouragée dans ma mission de préservation des espèces en voie de disparition, je collai mes lèvres sur le gland et aspirai lentement tout en interdisant avec ma langue, placée en barrage, l’entrée de ma grotte intime. Pas par sadisme mais parce que je sais que les hommes adorent cette sensation. Le vieux salaud est comme les autres, et je sens sa limace gonfler entre mes lèvres. Vous voyez mon Père, rien que ça devrait me valoir l’absolution. Je tête encore deux ou trois fois, et brusquement, je retire ma langue. Un braiment d’onagre, c’est un gros âne mon Père, m’assure d’une victoire totale. Je tiens dans la bouche une bite mafflue qui ne cesse de grossir. Il n’y a pas à dire, mais le matériel d’avant guerre, c’était de la bonne qualité. Je suis émoustillée, et me paluche à tout va.


Apparemment, je ne suis pas la seule. Le confessionnal est agité de mouvements suspects. Je rigole doucement et reprends mon récit.



La légère battisse témoin de tant de turpitudes est maintenant remuée comme un noyer. (Pourquoi toujours un prunier ?) Je glisse un œil par le bord du rideau. La mère soupir est de retour. La garce ! Je suis certaine qu’elle veut, par le temps écoulé, se faire une idée de l’étendue de mes fautes. Et bien elle va en avoir pour son argent. À défaut de lumière, pour le moment, on a le son. Le jeune curé, toute honte bue, se paluche joyeusement en chantant des cantiques.


Je reprends le Simon où je l’avais laissé. Il est temps que j’envisage une retraite car son canon se prépare à tirer. Je le sens, mon Père, aux tressaillements incontrôlés qui l’animent.

Ma main droite sous ma jupe synchronise les débats. Je suis trempée. C’est divin si je puis me permettre ici une telle expression. Je sens que je vais jouir. C’est le délicieux moment où on ne domine plus rien. La vague arrive. Elle est dans le creux de mes reins. Elle enfle, elle monte. C’est irrésistible. Et brusquement, elle déferle. Et simultanément, je prends tout dans la bouche, ce que je déteste. Je n’ai pas le temps de me reculer…


… Sur mon prie Dieu non plus d’ailleurs. Le karcher du curé est en train de décaper la boiserie. Par les orifices, j’en prends plein les cheveux. Mais il corrige son tir et la salve suivante arrive au but, en plein visage. Je lèche. C’est pas tous les jours qu’on se fait du curé. Il a le même goût que les autres. Peut être une légère pointe de sainteté !!


Il jouit bruyamment, avec gaieté au son d’un psaume, et fait honneur à ma confession.


Je ne sais pas si j’ai eu droit à l’absolution.

Je suis dehors. Le soleil m’éblouit. Je vois devant moi la mère soupir qui court comme une folle. Personne ne la croira. Vous pensez. Dans un Con, Fesse, Ionale !