Une Histoire sur http://revebebe.free.fr/
n° 05167Fiche technique43511 caractères43511
Temps de lecture estimé : 26 mn
13/11/02
Résumé:  Mon premier strip-poker : un "strip-bataille", en fait... Le jour où Mylène s'est rapprochée de moi !
Critères:  fh jeunes copains amour voir exhib strip intermast jeu init
Auteur : LucX  (J'aime les teen-stories)            Envoi mini-message

Série : Strip-poker

Chapitre 01 / 02
Strip-bataille


L’intérêt du strip-poker, c’est l’attente, le suspense, quelques intrigues parallèles : le texte est forcément un peu long… Je le scinde donc en deux. Pour les pressés, sautez-donc à la fin de chacune de ces parties… mais vous y perdrez ! ;-)




C’était Julie qui avait lancé cette phrase d’une voix innocente, du fond de son canapé. L’effet produit sur l’assemblée fut… très intéressant à observer !


Moi, bien sûr, je la connais bien, Julie, et je savais pertinemment qu’elle ne pensait pas un mot de ce qu’elle disait. C’est une jeune fille à l’apparence très délurée, mais, au fond d’elle-même, elle est beaucoup plus sage qu’elle ne veut le laisser croire… allumeuse, même… En fait, son petit plaisir, c’est de lancer des énormités pour voir comment réagit son entourage. Généralement, elle calme le jeu tout de suite après, d’un "je déconne" qui débloque la situation tout en entamant un nouveau sujet de discussion. Oh oui, je la connais bien cette petite chipie et je ne m’étais pas laissé prendre… d’où mon air stoïque et des capacités d’attention intactes…


J’observais donc attentivement les visages de mes camarades, garçons et filles, en souriant légèrement :


Cédric avait les yeux qui lui sortaient du visage, la bouche à demi ouverte et le bras devenu étrangement lourd tout d’un coup : sa main droite, qui tenait son verre, s’abaissait lentement, comme vaincu au bras de fer par une force plus puissante qu’elle. Ses yeux suivaient le même chemin : partis du visage de Julie, ils descendaient maintenant vers son corps, tellement menu et pourtant si féminin… Sûr que si j’avais eu la possibilité de voir à travers les yeux de Cédric, j’aurais pu admirer la petiote dans sa nudité la plus totale !


Joan, quant à lui, avait sursauté mais sans rien laisser paraître. Il orientait juste son regard en oblique vers Julie d’un air mollement intéressé. Son sourire n’était pas facile à déchiffrer car cet air ironique est permanent chez lui. Seul petit détail : le pantalon, du style ample et léger qu’il affectionnait, laissait entrevoir une bosse très révélatrice au niveau de l’entrejambe… D’un geste nonchalant, il avait croisé ses jambes et posé ses poignets sur sa braguette, faisant mine de jouer avec son briquet.


Louison, elle, en avait les larmes aux yeux ! Elle était en train de boire un coca et la "bombe" lancée par Julie l’avait prise au dépourvu : toussant, crachant, s’étouffant à moitié, la petite brune n’en finissait pas de rire. Elle avait posé son verre presque vide sur la tablette du salon et commençait à nettoyer sa fine jupe des dégâts causés par le jet de coke. La longue jupe blanche tâchée de marron nous donnait à contempler le galbe de ses jolies jambes… galbe encore plus visible lorsqu’elle y renversa un demi verre d’eau pour délayer le coca : "N’a-t-on pas idée, aussi, de sortir des trucs pareils au moment où je bois !…"


Et puis il y avait Mylène, mon petit amour secret… Mylène la timide, Mylène la douce, Mylène, chère et tendre à mon cœur… Elle était devenue pivoine, ma petite fleur des champs ! Le front moite, les yeux humides, les lèvres exsangues, la pauvre petite s’efforçait de ne pas bouger, mais tremblait légèrement. Elle avait arrêté de respirer et regardait droit devant elle. Son unique objectif : que personne ne la regarde ! Que personne ne la prenne à témoin, surtout… Elle aurait voulu se faire aussi petite qu’une souris et se recroquevillait tout au fond de son fauteuil. Mouvement qui, lui faisant lever les genoux, me permit enfin de découvrir la petite culotte blanche que sa robe courte avait cachée jusqu’à présent… Hélas, l’éclairage n’était pas suffisant pour que je puisse constater si l’idée d’être déshabillée en public lui avait fait de l’effet à elle aussi… La petite culotte était-elle sèche, archi-sèche ?


Car il faut avouer que l’idée même du strip-poker est assez excitante : un petit jeu érotique à plusieurs, mêlant strip-tease et jeux de hasard, le tout dans une ambiance de suspense insoutenable, chacun observant son jeu avec angoisse… Comme tous ceux de mon entourage, je commençais moi aussi à me sentir troublé. Profitant du silence qui s’était installé, j’imaginais aisément la situation et entrevoyais des images floues à la David Hamilton. Des images de filles se dénudant lentement devant un parterre de jeunes gens à moitié à poils, des images de cartes, de paires, de dames ou de brelans… Et puis la chaleur de la pièce, les cœurs qui battent à l’unisson (à cause des cartes ou des strip-teases eux-mêmes), les petites culottes qui s’abaissent doucement…



Là, c’était Joan qui venait de parler. Et lui, je le connais aussi ! Je peux vous dire qu’il ne ressemble pas à Julie : quand il dit un truc, ce n’est jamais dans le vide ! "Toujours prêt", telle est sa devise…


J’en vins soudain à prendre la proposition très au sérieux ! Mon cœur oublia un battement et une bouffé de chaleur s’abattit sur mon visage. Terminé le stoïcisme : j’en étais au même point que les autres, tremblant, excité, nerveux, attentif… pour tout dire : stressé ! Julie asséna le coup de grâce :



On regardait tous Julie, puis Joan, puis les autres… Chacun se demandant lequel allait se désister, prêt à le suivre dans la foulée. C’était compliqué, parce qu’aucun d’entre nous ne voulait avoir l’air d’un lâche ou d’une mère la pudeur… Impossible de dire non, mais difficile de dire oui tout de suite… Un long silence s’était abattu sur le petit groupe, bientôt comblé par la voix de Joan :



"OK", cela voulait dire "J’accepte de me mettre à poil devant tout le monde"… On ne dit pas ça si facilement ! Les filles regardaient fixement Joan et Cédric. Et là, je suis persuadé que c’était deux mecs nus comme des vers qu’elles voyaient… Cela ne semblait pas les gêner : Cédric s’était levé et Joan faisait tournoyer son briquet entre ses doigts, d’un mouvement calme et répétitif, hypnotisant…



Gros silence dubitatif…



Oh, le gros piège ! Là, impossible de se dérober : si on ne répond pas, c’est qu’on consent ! J’observai Mylène, morte de terreur, Louison qui semblait avoir avalé un crapaud… Bref, que des lâches, tous autant que nous étions… Et moi le premier, d’ailleurs… Le seul garçon, en plus !

Julie conclut à sa manière :



Louison venait de se lever brusquement. L’alibi allait-il suffire à annuler la partie ? Je regardais Mylène qui était aussi perplexe et attentive que moi…



Louison coupa net le discours de Julie :



Là, même nous, les silencieux, on commençait à ricaner légèrement…



Nous avions tous répondu à l’unisson, certains d’une voix forte, d’autres un peu forcés, mais tout le monde avait dit "OK"… Ce "OK" qui ne signifiait pas "oui au Strip-bataille", mais "oui au jeu de Bataille". Pourtant, dans les faits, cela revenait au même. Ce qu’on peut être faible, tout de même, dans certaines situations…


Louison, à présent, semblait prendre la chose très sérieusement. Je m’aperçus ainsi qu’elle n’avait pas menti : que ce n’était pas le fait de se déshabiller qui l’avait gênée mais bien celui de ne pas avoir les mêmes chances que les autres.


Mylène, elle, était pétrifiée. Elle aussi avait dit OK, mais c’était plus un défi personnel qu’un accord véritable… un défi contre sa propre pudeur, un défi contre sa propre timidité : elle devait suivre tous les délires de ses amis pour pouvoir rester parmi eux. Je croisais son regard, inquiet, lui demandant d’un haussement de sourcil si tout allait bien. Elle me répondit par un sourire après avoir longuement inspiré : elle serait brave !


Je ne la trouvais que plus admirable, car mon attitude à moi avait été entièrement calquée sur son propre comportement. En fait, le jeu en lui-même me plaisait énormément et je pensais sincèrement que, nous les mecs, on risque bien moins de chose que les nanas. Je n’ai aucun complexe vis à vis de mon pénis et l’érection évidente qui se dévoilerait à ce moment là ne me gênait nullement : elle prouverait simplement que je suis un mec normal. Les filles, par contre, ont une sexualité plus intériorisée : elles ont plus de pudeur que nous. Sans compter l’image négative de la femme-objet…


Non, si je n’ai pas sauté tout de suite sur l’occasion, comme Cédric ou Joan, c’était pour montrer à Mylène que je n’étais pas un macho de première. Pour me rapprocher d’elle, également : nous étions deux à présent à nous retrouver dans cette galère sans avoir franchement donné notre accord. Bref, que je la respectais… tout en espérant qu’elle me rendrait la pareille un jour bien sûr, d’une manière plus… physique. Après tout, je ne suis pas un saint : juste un ado comme les autres !



La semaine qui a suivi a été extraordinaire. Un mélange de tension, de compteur (J - 4 !), d’espoirs (Vais-je pouvoir sortir avec Mylène ?) et de crainte (et si c’était moi qui me retrouvais à poil ?)… Je devrais faire gaffe à ne pas me mettre aux jeux d’argent, moi, car je risque d’adorer ça !


Pour ne rien gâcher, je me suis rapidement aperçu qu’au bahut, Mylène cherchait souvent ma compagnie. On passait quelques récrés ensembles, je la raccompagnais chez elle une fois, et elle me téléphonait ou m’envoyait des SMS, de temps en temps, pour des raisons futiles. Tout s’annonçait par-fai-te-ment bien !


Le grand jour est enfin arrivé. Ou plutôt la grande nuit…


Julie a tout préparé dans son salon : six coussins disposés en cercle, une lampe allogène, et même une grosse corbeille à linge, dans un coin, "pour y jeter les fringues des perdants". On compte le nombre de vêtements que porte chacun et on supprime deux pulls en trop : ceux de Louison et de Cédric (curieux, ça…). Julie précise que les bijoux, lacets, montres et autres ornements à cheveux ne comptent pas comme vêtements.


Elle explique ensuite qu’elle a simulé plusieurs parties avec un jeu de 54 cartes et six joueurs, et qu’elle en a déduit deux choses : premièrement, qu’il faut trois jeux de cartes pour qu’il n’y ait pas de véritables perdants, l’objectif étant de multiplier les "batailles", et pas que l’un de nous se retrouve sans carte… Deuxièmement, que les "batailles à gages" ne se feront qu’entre cartes égales de même couleur "parce qu’à six, il y a trop de batailles et on aurait moins de suspense".


C’est le moment ! On s’installe confortablement, certains lancent quelques plaisanterie pour détendre l’atmosphère (sans succès) et on mélange les cartes "à la sauvage" au milieu du tapis. Ensuite, Julie bat une dernière fois le gros tas de cartes et les distribue en demandant à chacun de ne pas regarder son jeu, de laisser le paquet par terre, devant lui, et de placer les plis gagnants sous ce paquet.


L’attitude de chacun trahit son degrés de nervosité et je m’en amuse intérieurement : Julie est assise sur ses talons et semble dominer la situation, Joan est carrément couché, nonchalamment appuyé sur un coude, Cédric simplement assis sur ses fesses, les coudes sur les genoux, Louison assise en tailleur et Mylène est posée sur une cuisse, les genoux resserrés. Les filles portent des jupes sauf Mylène qui a choisi un pantalon blanc.


J’observe plus particulièrement ma petite chérie car elle m’intrigue : je ne comprends toujours pas la raison de son attitude, tout à l’heure, juste avant d’entrer chez Julie… Elle paraissait totalement effrayée par quelque chose… Quelque chose de nouveau, me semble t-il… quelque chose qui n’avait pas lieu d’être deux jours auparavant et qui prend aujourd’hui une importance considérable :



Ce qui m’irrite le plus, c’est qu’elle n’a pas été jusqu’à me confier, à moi son meilleur ami, la raison exacte de son trouble.


Le jeu commence enfin. Je ne le raconterai évidemment pas dans le détail. Sachez simplement que Cédric a perdu la première bataille et a du ôter une chaussure puis que j’ai perdu la seconde et en ai fait de même. La première fille à se déchausser a été Mylène, puis ce fut le tour de Joan qui a préféré enlever son sweat sous lequel il porte un tee-shirt sans manches…


Il est assez désagréable de ne pas avoir son jeu sous le nez pendant la partie. Chacun soulève donc une carte de son tas et la scrute rapidement avant de la poser, d’un air de triomphe ou pas, sur le tapis. On reconnaît là les joueurs de poker, qui dissimulent plutôt bien leurs émotions, des autres, notamment Louison qui souffle bruyamment, pleine d’espoir, lorsque sa carte est différente de celles déjà déposées sur le tapis.

Néanmoins, chaque carte a son importance, chaque mouvement est publiquement apprécié, ce qui pimente agréablement la partie… Si seulement on pouvait se fier à autre chose qu’au pur hasard !


La première fille à perdre sa chemise a été, hélas, ma chère Mylène. Elle s’est levée en silence, respectant le protocole énoncé par Julie, s’est placée au milieu du tapis et a entreprit de défaire les boutons de son chemisier. Elle tremble tellement que l’exercice s’avère plus difficile que prévu. Finalement, elle décide de tirer sur sa chemise et de la passer par-dessus la tête. Sifflements admiratifs de Cédric, expression de connaisseur de Joan ("Joliiiii !") et hululement des autres filles qui nous traitent de machos. Son soutien-gorge blanc est rehaussé de petits motifs rouges et de quelques dentelles. Très charmants, je dois dire… Mais aucune transparence ne vient agrémenter une présentation finalement très sage. Elle fait les deux tours réglementaires sur elle-même et se dépêche de retrouver sa place.


Je cherche son regard pour m’assurer que tout va bien, mais elle semble ailleurs, très concentrée sur la partie et sur son tas de carte. Assurément, ce qui la fait flipper doit se trouver plus loin… Peut-être au niveau de la culotte… mais oui ! Elle a ses règles ! Voilà ce qui la gêne ! J’ai enfin compris ! Elle aurait dû nous le dire, quand même : Julie aurait parfaitement compris le problème et aurait peut-être reporté la partie… Oui, plus j’y réfléchis, plus j’en suis convaincu : Mylène a peur que les mecs se moquent de la petite ficelle qui dépassera de son joli minou… Ou pire, même : d’une serviette hygiénique en piteux état… Oui ! Ce doit être ça ! Elle a peur qu’on se moque d’elle parce qu’elle ne met pas de tampon ! Et ceci, parce qu’elle est vierge… ce qui est la tare intégrale pour la plupart des ados de notre âge. C’est évident… Ah ! La pauvre petite… Combien je l’aime d’être si sensible !


Je ne peux m’empêcher de lui caresser l’épaule en la regardant d’un oeil compatissant. Mais sa réaction est vraiment étrange : elle me fixe d’un air totalement affolé ! La panique la reprend ! Elle semble effrayée à l’idée que j’ai pu comprendre l’origine de son trouble. Et moi, je suis au supplice : que puis-je faire de plus pour elle ? Si encore elle avait accepté de s’ouvrir à moi… Pourtant, après un long moment de silence, elle pince les lèvres, fait "non" de la tête et ferme les yeux, perdue dans son désespoir… Comment ça, "non" ? Elle croit que je ne peux pas comprendre ça ? A moins que ce "non" ne signifie : "rien ne pourra me sauver !"…


Pendant ce temps, la partie continue. Seule Julie a gardé son polo. Tous les autres ont perdu leurs "hauts". Joan est même torse-nu, ce qui semble beaucoup plaire à Julie… Quant au soutif de Louison, il s’est avéré très classique : des dentelles blanches aux motifs assez arachnéens pour nous permettre d’admirer de larges mamelons roses par transparence… Le tout sur une poitrine opulente, digne de certaines stars siliconées.


Ca y est ! Le dernier tour de piste s’annonce ! Quelqu’un vient de perdre son avant-dernier vêtement ! Ah ! Il n’en mène pas large ! Il a dû se placer au milieu du groupe et ôter lentement son pantalon, en faisant bien attention de rester digne, même dans la position du héron : un pied en l’air et l’autre en équilibre pour enlever cette fichue jambe de pantalon récalcitrante… J’en sais quelque chose car ce héron ridicule… c’est moi ! Ce qui me fait enrager le plus, c’est que mon choix du slip au lieu d’un caleçon ne s’est pas avéré des plus judicieux : mon sexe est peut-être maintenu par l’élastique, mais sa courbure écarte le tissus par coté, laissant voir mes bijoux de familles sous leur meilleur angle… Mais c’était ça ou laisser dépasser le gland par dessus… J’essaye bien d’en rire devant les autres, mais je n’en mène vraiment pas large ! Ce qui est étrange tout de même : je ne me serais pas cru si prude… Je me pose ensuite rapidement sur mon coussin et m’apprête à continuer la partie : cette carte, là, c’est peut-être mon slip qui se barre !


Ceci dit, en bon joueur de tennis, je n’oublie pas que rien n’est jamais joué d’avance et qu’avant la balle de match, il y a parfois un "tie break" salvateur… Un bon point, pourtant : ma déchéance pourrait permettre à Mylène de s’en sortir sans catastrophe… Elle s’en est d’ailleurs rapidement aperçue et je la sens fébrile à chaque fois que je pose une carte. Moi, ça me rend fier quelque part : je le lui aurais presque filé gratuitement, mon slibard ! Enfin… Disons que si je perdais, j’y verrais au moins cette compensation-là…


A ce moment-là, Julie semble soudain perdre sa chance insolente : elle vient d’ôter tour à tour son pantalon et son soutien-gorge ! Elle se trouve donc dans la même situation que moi : un seul vêtement et c’est perdu. En attendant, ce qui m’intéresse surtout, ce sont ses seins : incroyable que des seins aussi gros puissent tenir aussi bien ! Ronds, fermes, bronzés (je veux dire : sans trace de bronzage), ils pointent fièrement sous le regard non-moins fiérot de sa propriétaire. Comme si ce strip-bataille n’avait servi qu’à ça : permettre à Julie d’exhiber son magnifique pare-choc !


Petit tout d’horizon avant la dernière ligne droite : Joan et Cédric sont encore en pantalon (les veinards), Mylène et Louison ont leurs sous-vêtements deux pièces, et Julie et moi sommes… dans la situation critique que vous savez ! Joan perd alors son futal et fait un véritable spectacle de strip-tease devant les yeux énamourés de Julie. Ces deux-là vont finir la soirée ensemble, j’en donnerais ma main à couper…


Puis c’est le tour de Mylène !


Elle qui commençait à se sentir rassurée, c’est à nouveau un vent de panique ! Elle met un bon moment à s’en remettre sous les lazzis des ses camarades, puis s’élance bravement sur la piste, ôtant lentement, mais sans ostentation, son soutien-gorge aux jolis motifs rouges… Ah ! Les seins de Mylène ! Ils sont… beaux, tout simplement… Petits, timides, mignons à croquer !



Et Mylène se rue sur son coussin, totalement paniquée ! Elle se recroqueville dans son coin et commence à sangloter comme un petit animal acculé…


Le silence qui s’ensuit est presque pénible : tout le monde vient de s’apercevoir de le gêne insoutenable de Mylène. Il faut que je la rassure : je la prends dans mes bras, un peu gêné par notre demi-nudité commune, et suis bientôt récompensé par un sourire mouillé. Quelqu’un lui propose même un mouchoir, extrait d’un pantalon venant lui-même de la corbeille à vêtements perdus… Elle se mouche délicatement (je vous assure qu’elle est belle même quand elle se mouche !) et attend la reprise du jeu en regardant nerveusement de tous les cotés…


Comme un fait exprès, la partie suivante est extrêmement longue. Le hasard s’y connaît en suspense, je vous jure ! Et puis enfin, une bataille a lieu : la dernière…


Entre Julie…


…et moi !


Mon premier réflexe : la culotte de Julie ! Qu’est-ce qui se cache sous le petit tissus bleu ?… Puis le regard de Mylène : un regard complètement rassuré, épanoui, serein… Pour elle, une seule chose compte à présent : ce sera la dernière pli ! Et elle ne sera pas perdante ! Une culotte sera jetée dans la corbeille et ce ne sera pas la sienne ! Il ne peut pas en être autrement !


Je me concentre alors sur mes cartes : une à l’envers (Merde ! C’était un As ! Je l’ai entrevu en la déposant !)… et une carte… à… l’endroit :



Julie n’hésite plus et pose victorieusement la sienne ! Mais…



Elle a blêmi d’un seul coup ! Une nouvelle bataille s’annonce dont elle ne sait si elle en sortira gagnante ! Cette fois-ci, je la laisse poser ses cartes la première :



Autour du tapis, l’excitation est à son comble ! Julie exulte : elle est sûre de gagner ! Les mecs crient leur désappointement et les filles me regardent avec des étincelles au fond de leurs pupilles ! Seule Mylène reste dans son petit nuage personnel. Elle me gratifie néanmoins d’un petit sourire timide, en coin, ce qui calme un peu mes nerfs surmenés…


J’ai DEUX AS ! J’en suis sûr ! DEUX ! Et je sais qu’ils sont rapprochés dans la pile de cartes : presque coup sur coup… Il y a encore une chance pour que je m’en tire sans perdre mon honneur ! Le seul problème, c’est que je ne sais plus si cet As devrait maintenant se retrouver à l’envers ou à l’endroit !


Je respire un grand bol d’air, et décide de ne pas regarder les figures…


Une à l’envers (pas l’As ! pas l’As !…)


Une à l’endroit…


AAAARG !!!! UNE DAME !!!!!


Aux cris de fureur des mecs s’ajoutent les cris de joie des deux filles encore lucides ! Mylène semble pourtant se réveiller : elle me fixe d’un air étonné, se demandant comment elle pourrait me rassurer à son tour… Mais je n’en ai plus besoin : Mylène est sauvée, je suis le centre d’attraction… Autant s’en amuser !


Je me place au centre du jeu, j’attrape les bords de mon slip… et je le baisse vivement en me penchant en avant ! Julie et Louison hurlent des imprécations car elles sont du mauvais coté. Derrière moi, Mylène, doit au contraire avoir une vue imprenable sur… ce que je peux montrer. Mais je me lève rapidement et tournoie trois fois sur moi-même comme un toréador qui vient d’ajuster la pique finale. Enfin, je remercie mon public en m’inclinant de tous les cotés et reprends ma place. C’est là, que je commence à être gêné car je ne sais plus comment me poser sans choquer l’assistance… Mylène rougis de honte chaque fois que son regard tombe sur… mon érection triomphante.



Là, Mylène manque de s’évanouir ! Le rouge de ses joues s’est instantanément transformé en blanc crayeux, livide et blafard ! Nous regardons tous Julie-aux-seins-d’albâtre et nous demandons ce qu’elle veut dire.



Silence dubitatif sur toute l’assemblée. Avons-nous envie de continuer ? Moi, bien sûr, je n’ai plus rien à perdre, mais pour Mylène, c’est autre chose… Quant aux autres… Les garçons semblent partants, Julie enthousiaste (on se demande pourquoi ?) et Louison, désormais complètement dans l’ambiance, va certainement acquiescer.


Sentant le vent tourner dans le mauvais sens, Mylène perd alors totalement les pédales : elle crie "Nooooooooooon !" et sort de la pièce en courant, sous les regards ahuris de l’assemblée.


Bien sûr, je me précipite et la trouve rapidement, en pleurs, sur le lit d’une chambre ouverte. Ce n’est qu’au moment de l’enlacer que je me rends compte de ma nudité, totale cette fois-ci, ce qui est un peu incongru dans une telle situation ! Pourtant, après quelques hésitations, je la serre finalement contre mon épaule en lui tapotant la main, posée sur son genou…


Nous sommes resté un bon moment, comme ça : elle pleurant à chaudes larmes, et moi attendant qu’elle se calme un peu. Et je n’aurais cédé ma place pour rien au monde ! Sa peau est chaude, douce, lisse… Son corps presque entièrement dénudé est collé au mien (qui lui l’est entièrement !)… et sa petite tête est posée sur mon sein compatissant. Ah ! Mylène ! Si tu savais ce que je ressens pour toi… Ceci dit, il ne devrait pas être difficile de s’en apercevoir : il suffit juste de jeter un coup d’œil sur ma virilité, toujours au garde-à-vous… Je m’en avise soudain et tente de l’écarter un peu de ma tendre amie…


Elle s’aperçoit alors du mouvement, ce qui calme un peu son angoisse : on se sent toujours mieux devant le malheur des autres ! J’en profite pour lui écarter quelques mèches et lui caresser les joues, les essuyer un peu… J’en profite également pour lui parler doucement et lui demander si elle veut bien me le dire, à moi, ce qui la tracasse autant, que ça ne sortira pas de cette pièce, que je serai muet comme une tombe, mais qu’il est très important, pour moi comme pour elle, de parler, de ne rien laisser au fond de son cœur où ça fait trop mal… Et cetera, et cetera !


Mylène renifle, s’essuie le nez avec le dos de la main (bon sang ! Où pourrais-je trouver un mouchoir ? Dans ma poche ? J’étouffe un juron en m’apercevant que je viens de toucher ma hanche nue…).

Elle me regarde droit dans les yeux, hésite encore un instant… puis se jette à l’eau :



Il me faut plusieurs secondes pour comprendre… "Rasée" ? "Rasée" ? Mais rasée quoi ? Oups ! La réponse me saute aux yeux au moment où mon regard se porte sur sa petite culotte blanche aux motifs rouges ! Mon sexe manque de gicler d’excitation et mon cœur loupe un battement… Une image lisse et ronde s’impose à mon esprit : un petit abricot tout tendre avec une belle fente au milieu !



Une éclipse dans son sanglot : qu’ai-je dis ? Elle plante son regard mouillé dans mes yeux, y cherchant une confirmation, un espoir… Qu’elle est belle ! A ce moment, elle me fait penser à Isabelle Adjani dans "L’été meurtrier", quand "Pimpon" cherche à rassurer sa nouvelle petite amie après une crise de larmes… Le regard de Mylène change brusquement, devient plus tendre : elle écarte les bras pour m’étreindre à son tour…


Hélas, dans son geste pour m’enlacer, Mylène s’accroche légèrement à mon sexe tendu à l’extrême ! J’inspire vivement, elle s’en aperçoit, baisse les yeux, devient rouge comme une pivoine, prend mon gland entre ses doigts comme pour l’empêcher de tomber, s’aperçoit de son erreur, retire prestement sa mimine et…


…et assiste à un geyser en éruption ! Une giclée, deux giclée… une troisième au moment où je me serre contre son corps si voluptueux, la tête dans son cou… et je ne me calme qu’après l’avoir couchée sur le lit, mon pénis tremblant contre sa cuisse nue…


Un long moment après, je reprends conscience et me rends pleinement compte du ridicule de la situation… Je me relève brusquement, tente d’essuyer les restes de mon… impétuosité sur son corps de déesse et n’y arrive qu’après avoir trouvé des mouchoirs en papier dans le tiroir de la table de nuit… Entre-temps, je me répands en excuses, essaye de fournir des explications inutiles et répète une centaine de fois que je suis désolé.


Elle, elle s’est tut durant tout ce temps, totalement stupéfaite… Au bout d’un moment, elle pouffe brusquement, puis éclate franchement de rire. Mais d’un rire… comme jamais, sans doute, elle n’a ri ! Un peu vexé au début, je ne peux résister à la contagion et m’esclaffe à mon tour, totalement libéré de ma gêne ! Totalement libéré de cette tension insoutenable que nous venons de vivre… Ce fou-rire dure longtemps, alimenté par nos tentatives pour reprendre notre souffle ou pour essayer de dire quelque chose…

Puis nous nous calmons, dans les bras l’un de l’autre.


Je lui essuie ses larmes, des larmes de joie cette fois-ci, puis l’embrasse sur la bouche.


Soudain, Julie nous appelle :



Mylène rougit jusqu’à la racine des cheveux et m’entraîne dans le couloir. Là, elle a un instant d’hésitation et me laisse la guider jusqu’au salon. Tout le monde nous attend, le sourire aux lèvres, chacun assis à sa place, dans la tenue exacte où nous les avons laissés.



Je m’avance alors, tenant toujours la main de Mylène, et dis à l’assemblée :



Je me tourne vers elle et ajoute :



Elle s’avance à son tour et explique :



Stupeur dans l’assistance. Silence total. Les mecs ont la bouche grande ouverte, les filles le sourire jusqu’aux oreilles…


Mylène profite de son avantage pour donner le coup de grâce : elle se baisse, ôte sa petite culotte, la jette dans le panier et se présente devant tout le monde, nue, fière et droite ! Nue, fière et droite, également, est devenue ma verge… On observe longuement "l’objet du délit", puis, à l’exemple de Julie, tout le monde se met à applaudir !


Mylène remercie gracieusement l’assemblée, fait quelques courbettes, puis vient s’asseoir près de moi. Julie tient tout de suite à marquer le coup : elle se lève et fait un petit discours :



Et une deuxième petite culotte s’envole jusque dans la corbeille !


Fou rire de Louison qui se débarrasse également de sa culotte en dentelle, suivie de près par les deux garçons qui exhibent fièrement leur virilité ! Julie met alors un CD de rock et on termine la soirée dans la liesse générale, dansant des trucs dynamiques (pas de slows surtout !) et pillant le frigo de tout ce qu’il pouvait contenir : boissons et nourritures…


Puis Louison déclare qu’elle doit rentrer et se met à chercher ses vêtements dans la corbeille, ce qui fournit une occasion supplémentaire de rires et de jeux…



Deux heures du matin : Mylène est avec moi, dans la rue. On se dirige vers mon scooter, resté sous un arbre, de l’autre côté d’une placette. Elle me tient la main, elle est heureuse, elle m’aime. Je la tiens dans ma main, je suis aux anges, je l’aime. Nul ne dit mot. Moi, je souris intérieurement : sûr que Julie va se faire Joan ! Mylène remarque mon regard tourné vers l’arrière et me demande :



Je m’appuie contre une petite barrière, derrière l’arbre, et accueille Mylène qui vient se blottir dans mes bras. À peine cinq minutes plus tard, le bruit caractéristique d’une "125" se fait entendre et la moto de Joan débouche dans la rue. Il ôte son casque, cadenasse son engin et se dirige vers la maison que nous venons de quitter. Bingo !


J’embrasse le cou de Mylène et lui chuchote :



Elle ne me répond pas et tourne la tête vers l’arrière pour m’embrasser. La main sur son ventre, je lui rends son baiser… Ce baiser entamé alors que nous étions presque à poil (tout à fait, en ce qui me concerne…) et qui a été interrompu par Julie… Pour qu’elle puisse être plus à l’aise et pour la sentir plus fort contre mon corps, j’essaie de la tourner vers moi, mais elle résiste. Elle préfère que je continue à lui caresser le ventre comme je le fais depuis un petit moment… Le ventre, mais aussi les épaules, le cou… les seins, furtivement… Les hanches…


Elle attrape mes mains et les pose contre sa poitrine, puis reprend son baiser langoureux… Je ne me fais pas prier et caresse longuement les tendres globes de Mylène à travers le tissu de son tee-shirt. Ça lui fait un bien fou : elle gémis, par moments, et bombe le torse lorsque je n’appuie pas assez fort… Mais moi, c’est sa peau que je veux caresser ! Je me faufile alors sous le tee-shirt : une main, deux mains… Elle arrête de respirer un instant, puis recommence lorsque je m’attaque au si joli soutien-gorge et à la petite bosse que forment les mamelons dressés. Une respiration un peu plus saccadée, toutefois…


Depuis un moment déjà, je sens qu’elle m’a agrippé les fesses, derrière elle, et qu’elle me serre de plus en plus fort contre elle… Là encore, j’obéis à l’injonction muette et commence à lui caresser les fesses avec mon sexe, redevenu rigide. Elle m’agrippe un peu plus fort, et, tout en me guidant avec ses mains, elle entame un lent mouvement de rotation avec ses hanches…


Hmmmm ! Que c’est bon ! Pour intensifier le plaisir, j’abandonne les seins, un instant et la prends par les hanches. Je peux ainsi la serrer plus fort contre mon sexe… Mylène m’accompagne toujours, de son mouvement lent et gracieux, mais elle remarque rapidement que j’ai abandonné sa poitrine : elle lâche alors mes fesses pour s’insérer entre nous deux… sous son tee-shirt, plus précisément… Une toute petite vibration sèche contre mon torse et je sais que le soutien-gorge est dégrafé :



Et j’empoigne à pleine main les délicieux fruits de sa féminité ! Elle laisse échapper un soupir de satisfaction et me serre plus fort contre son dos. Ainsi encouragé, je joue avec les mamelons, les pince délicatement, trace des arabesques compliquées tout autour de ses petites collines… et m’enhardis une seconde sous la ceinture du pantalon !


Elle s’est figée. Véritable statue de chair chaude sous mes mains audacieuses. Elle attend la suite… Mais moi, je joue le mec pas pressé, caressant longuement l’ensemble de ses flancs, des hanches jusqu’aux épaules, en passant par le nombril et par les clavicules… En passant par les seins aussi, sous le soutien-gorge pendouillant… Ces seins si moelleux et si doux… Pourtant, lorsque je redescends, je me faufile toujours un peu plus loin sous le pantalon blanc… abandonnant à chaque fois mon amie à la limite de son désir…


Mais mon désir à moi devient de plus en plus impérieux. Je n’arrête pas de penser au petit abricot bien lisse qui m’attend là-dessous ! Finalement, je ne peux me retenir plus longtemps : agrippant un sein de ma main gauche, j’enfonce profondément ma main droite dans la faille béante du pantalon… C’est tellement facile : retenant sa respiration depuis un bon moment déjà, Mylène a rentré son ventre, et c’est le long de ce doux toboggan que je glisse sans aucune difficulté !


Je ne m’embarrasse pas de la petite culotte et passe dessous sans vergogne. Ça y est : j’ai atteint son pubis ! Quelle sensation merveilleuse ! Un peu de sueur tapisse les rondeurs glabres de Mylène, donnant un fruit à la texture particulière, très agréable au toucher. Comme un véritable abricot. Si ce n’est la chaleur… Enivré par cette sensation si intense, je m’enfonce toujours plus profondément, le long de la culotte et suis bientôt aspiré par des chairs luisantes de mouille…


De son coté, Mylène tremble comme une feuille. Elle respire avec difficulté et me pince les fesses de plus en plus fort. Au bout d’un moment, elle n’y tient plus et vient poser sa main sur ma main baladeuse, la guidant, la poussant, la bousculant, parfois… Sur mon épaule, sa tête tourne dans tous les sens… Et bientôt, elle laisse échapper un long gémissement qui me chavire le cœur !

Nous sommes restés un bon moment, comme ça… Et puis j’ai doucement ôté ma main, avec regret, pour lui raccrocher le soutien-gorge. Hélas, j’ai beau m’escrimer à essayer de faire passer ce fichu crochet dans le petit anneau, impossible d’y arriver ! Mylène rigole doucement… Enfin, un peu agacé par ma maladresse, elle enlève d’un seule geste soutif et tee-shirt, avant de repasser ce dernier, seul, laissant le soutien-gorge à nos pieds… Je m’en empare avec tendresse et l’enroule autour de ma main…


Puis, je raccompagne Mylène chez elle…



(à suivre…)

LucX