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n° 05215Fiche technique20477 caractères20477
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Temps de lecture estimé : 15 mn
22/11/02
corrigé 03/08/09
Résumé:  Le père Alain vend son âme à Lucifer contre les plaisirs de la chair
Critères:  #humour #fantastique fh religion grosseins intermast fellation cunnilingu pénétratio fsodo
Auteur : Roland C  (Roland C.)            Envoi mini-message
La légende de Saint Queutard

Cette histoire se déroule à une époque reculée où les anciens dieux côtoyaient encore les nouveaux et où il n’était pas rare de croiser la Sainte Vierge ou Lucifer au détour d’un chemin. C’était une époque bénie où l’homme vivait encore dans un monde magique dont il était le centre. C’est aussi durant cette période que de nombreux saints vécurent et firent les plus grands miracles pour devenir ensuite les protecteurs des plus humbles. En ces temps-là le monastère de Saint-Frusquin servait à la hiérarchie épiscopale de lieu où l’on plaçait quelque temps ou à vie les éléments perturbateurs du clergé afin de les calmer un peu. La discipline du monastère était très stricte et généralement un simple séjour suffisait à ramener les brebis égarées dans le droit chemin, mais on n’aurait jamais imaginé y trouver un saint.


L’affaire commença de façon fort banale, on avait ordonné à l’un des pensionnaires pénitents du monastère de se rendre au chevet d’une dame de la noblesse pour lui donner l’extrême-onction. Le pensionnaire en question était le père Alain Gavin qui avait été envoyé en pénitence au monastère, pour une durée indéterminée, en raison de mœurs quelque peu dissolues qui lui avaient valu auprès de ses paroissiens le surnom affectueux de père queutard. En dehors de ce léger penchant pour les paysannes bien girondes et peu farouches Gavin était reconnu de tous comme étant un brave homme ce qui le désignait pour cette mission de confiance. Le jour en question le coche de la vieille comtesse Gudland vint donc chercher le bon père pour l’amener au plus tôt au chevet de la brave femme qui était sur le point de rendre son âme à Dieu. Arrivé au château on sait que le père Alain s’acquitta avec tant de talent de sa lourde tâche que la comtesse partit rejoindre son créateur en étant apaisée et que chaque membre de la famille ressentit avec un réel réconfort la présence de l’ecclésiastique. Le temps étant magnifique et le père estimant qu’il avait bien mérité une petite récompense après avoir rempli son office, il décida de rentrer au monastère à pied pour profiter un peu des merveilles de cette période printanière. Le prêtre partit donc à pied et le chemin lui fut si agréable qu’il ne tarda pas à se mettre à siffloter en admirant avec un regard d’enfant la nature qui l’entourait. Que c’était agréable de prendre l’air après être resté enfermé si longtemps ! Quel bonheur de se dégourdir les jambes après avoir passé tant de temps en prière au sein du monastère !


Le père Alain était heureux, mais rapidement il sentit que quelque chose lui manquait pour que son bonheur soit total. En une telle saison c’est bien volontiers et sans remords qu’il aurait volontiers culbuté une belle bougresse, là sur le bord du chemin dans l’herbe. À cette pensée Alain commença à avoir une raideur et sa robe de bure ne tarda pas à s’orner d’une belle bosse à l’entrejambe qui laissait deviner un engin de belle taille. Le désir tenaillait de plus en plus le bonhomme, devenant si irrésistible qu’en l’absence de compagnie féminine il se mit à envisager de remédier au problème par ses propres moyens. Au moment où il lui semblait avoir trouvé un endroit tranquille en marge du chemin pour se livrer aux joies d’une bonne partie de cinq contre un, un homme étrange apparut. Cet inconnu était vraiment un être étrange, il était blond mais son teint était plus hâlé que celui d’un Sarrazin, ses vêtements avaient d’étranges couleurs criardes qui dénotaient un goût vestimentaire douteux. Sa veste et son pantalon faits d’un tissu étrange avaient une couleur rouge pétante, il avait une sorte de chemise en un tissu très fin de couleur rose et autour du cou une espèce de foulard bariolé qui tombait en pointe jusqu’à sa ceinture qui semblait être faite à l’instar des chaussures de peau de lézard. Il tenait un objet en une matière étrange, entrouvert comme un livre, dont il contemplait la partie qui lui faisait face en agitant sa main sur l’autre dans un bruit étrange. Sans regarder Gavin il s’adressa à lui dans un français assez étrange mais compréhensible.



Puis il se mit à parler tout seul.



L’inconnu releva la tête et s’adressa au père Alain dans un langage qui lui était étranger.



L’inconnu remarqua rapidement l’air surpris du prêtre.



Devant l’attitude du prêtre qui ne changeait pas, l’étranger regarda autour de lui et consulta un objet brillant qui ornait son poignet gauche.



À peine ces mots prononcés, l’inconnu se vit entourer d’un nuage de fumée et une puissante odeur de soufre envahit les lieux. Une fois la fumée dissipée, il n’y avait plus de doute sur l’identité de l’homme. L’étrange objet qu’il avait en main était devenu un gigantesque livre sur lequel il écrivait avec une plume de paon. Les vêtements de mauvais goût avaient cédé la place à une superbe tunique noire brodée de motifs en fil d’or représentant les symboles des enfers. La peau de l’inconnu était devenue pourpre, des cornes avaient poussé sur son front et des crocs dans sa bouche, une queue de lion sortait de l’arrière de sa tunique et ses pieds et jambes ressemblaient à des pattes de chèvre. Le père Gavin avait Lucifer en personne devant lui.



Bien qu’un peu surpris, le père Alain ne se démonta pas et resta très calme.



En entendant ces mots, Lucifer fut contrarié. Comment cet avorton de curé pouvait-il oser remettre en cause de la sorte les pouvoirs du prince des ténèbres ? Ce misérable curé allait voir de quoi le plus puissant des démons était capable. Sous les yeux du père Alain, le démon se mit progressivement à changer pour prendre une forme beaucoup plus plaisante et infiniment excitante. Lucifer s’était transformé en une magnifique rouquine incendiaire, en tout cas suffisamment bandante pour que le membre, déjà bien dur de Gavin, ne devienne encore plus rigide. Lucifer au féminin avait de superbes yeux noirs aux reflets d’un pourpre démoniaque qui brillaient d’une lueur complétant le sourire qui donnait un air lubrique au beau visage fin et avenant de la belle succube. Sa poitrine était de fort belle taille et chacun de ses seins désirables remplissait plus que la main d’un honnête homme. Sous ces lourdes et superbes mamelles qui se dressaient fièrement en défiant les lois de la pesanteur se trouvait une taille d’une grande finesse que n’importe quel homme aurait rêvé d’enserrer de ses bras. Cette taille de guêpe s’évasait en un fessier appétissant et généreux aux courbes parfaites. Le sexe était surmonté d’une touffe de poils roux suffisamment discrète pour ne rien laisser ignorer de son anatomie. Le clitoris d’une taille peu commune pendait presque entre les lèvres entrouvertes et déjà humides. Quant aux jambes, quel délice de voir ses belles cuisses bien fermes, mais quel supplice de ne pouvoir y toucher ! Pour ajouter à son charme déjà dévastateur, Lucifer avait une peau laiteuse mise en valeur par une superbe chevelure de boucles rousses qui tombaient sur sa chute de reins.


À la vue de ce spectacle à damner un saint, l’ecclésiastique perdit son calme. Si son esprit tenait à son âme, par contre son sexe raide jusqu’à la douleur lui disait qu’aucun sacrifice n’était trop grand pour pouvoir honorer une telle beauté. Lucifer conscient de son pouvoir de séduction se tenait là dans une pose provocante un contrat dans une main la plume de paon dans l’autre.



Le brave curé commençait à transpirer à grosses gouttes et ne savait plus quoi faire. La damnation n’était pas une perspective réjouissante mais cette rouquine était si désirable, si excitante. Elle était le plus beau spectacle que Gavin avait jamais contemplé. Ses seins étaient si appétissants, ses fesses inspiraient les caresses les plus torrides ; sa bouche, son cul et son con semblaient lancer comme un appel irrésistible pour qu’un sexe masculin vienne les visiter. C’en était trop pour le père Alain, de toute façon ses supérieurs lui avaient au moins promis le purgatoire pour son indiscipline, alors foutu pour foutu autant que cela soit pour une raison valable. D’un pas déterminé, le curé s’avança vers la succube et lui prit le contrat et la plume.



Luciférine, puisqu’il se surnommait ainsi sous cette forme, esquissa un sourire de triomphe.



Gavin planta la plume dans l’un de ses doigts et signa de son sang le contrat qui disparut aussitôt, ainsi que la plume, dans un nuage de soufre. Luciférine rayonnait, c’était une bonne journée : une âme de prêtre plus une partie de jambes en l’air, c’était vraiment une bonne opération.


La succube vint se coller au curé avec un déhanchement lascif et lui porta une main sur la bosse qui apparaissait sur la robe de bure.



Le père Alain ne répondit pas, il se contenta d’approcher ses lèvres de celle du démon femelle pour lui donner un langoureux baiser tout en perdant ses mains dans la chevelure rousse. Pendant que le baiser se prolongeait et que le prêtre goûtait avec plaisir aux lèvres et à la langue de la belle succube, ses mains descendaient sur les fesses rebondies de la rouquine. Le père Alain se mit à caresser avec douceur et fermeté ce postérieur de rêve, il se délectait en sentant les formes rebondies et douces sous ses mains. En prenant son temps, il fit descendre ses lèvres jusqu’à la merveilleuse poitrine de son exquise tentatrice. Il sentait sous ses lèvres des seins merveilleusement volumineux, doux, d’une blancheur immaculée au milieu desquels apparaissaient de gros tétons vermeils durcis par l’excitation. Gavin couvrit les délicieux attributs de baisers brûlants avec une ferveur quasi religieuse, il ne s’arrêta que pour téter et lécher avec dévotion les tétons de cette déesse de la luxure qui s’offrait à lui. Son sexe criait irrésistiblement de le fourrer dans le sexe féminin et dégoulinant pour lequel il avait vendu son âme, mais le prêtre entendait bien prendre son temps et profiter pleinement de ce corps de rêve. Après avoir arraché quelques soupirs de plaisir à Luciférine à force de brûlants hommages à cette poitrine de rêve, Alain fit descendre sa langue le long du ventre de la tentatrice jusqu’à la chaude et humide caverne du plaisir de celle-ci. Arrivé entre les jambes de la succube il marqua un temps d’arrêt pour mieux se régaler de la vue de cet excitant et formidable sexe féminin, ouvert comme une délicate fleur au parfum capiteux. Après avoir satisfait son regard, Alain se mit à lécher avec délicatesse et habileté les lèvres et le clitoris de Luciférine qui répondit par de nouveaux gémissements. Le sexe de la démonesse frémissait sous la caresse orale de sa victime et cela la fit mouiller comme rarement auparavant avec un mortel. Puis les coups de langue et les baisers descendirent le long des blanches jambes de la diablesse, en allant de l’une à l’autre jusqu’à ses pieds.


Luciférine fit se redresser le père Alain avant de se baisser à son tour pour soulever la robe du prêtre et ce qu’elle y découvrit lui fit pousser un « oh » de surprise et de joie. Décidément, ce curé était plein de bonnes surprises qui n’étaient pas mentionnées dans son dossier, non seulement il savait se servir de sa langue, mais en plus il était monté comme un taureau, ce qui promettait un moment agréable. Après avoir admiré l’appétissant engin, Luciférine voulut y goûter et après l’avoir léché, elle l’emboucha avec gourmandise. Jamais Gavin n’avait été sucé de la sorte, la diablesse faisait aller et venir le membre dans sa bouche en le faisant coulisser sur toute sa phénoménale longueur, ce que nulle femme mortelle n’aurait été capable de faire. Tout en suçant avec douceur le gros gourdin, elle faisait jouer sa langue dessus. Le père Alain avait l’impression d’être au paradis. Après avoir pompé sa victime jusqu’aux limites de la jouissance, la démonesse caressa de sa langue les bourses velues et gonflées de l’heureux curé. Tous les sens du père Alain étaient submergés par le plaisir prodigué par les soins de sa maîtresse maléfique, il avait l’impression de n’avoir vécu que pour ce moment et qu’il n’existait que pour connaître les joies du sexe.


En s’allongeant au sol, la succube qui tenait fermement la virilité du curé en main le fit venir à elle. Enfin ! Le moment tant attendu ! Gavin sentait son sexe dur comme l’acier pénétrer dans la chaleureuse et humide intimité de la magnifique tentatrice. Il commença à aller et venir lentement entre ses jambes merveilleuses qu’il caressait avec douceur, puis il accéléra le mouvement pénétrant avec force cette chatte dégoulinante et avide. Paradoxalement, on peut dire que Alain Gavin était aux anges ; il était en train de goûter à des plaisirs que peut de mortels connaissent et, mieux encore, la succube semblait apprécier aussi l’exercice. En effet, lorsqu’il accéléra le rythme de ses élans en léchant les seins de sa partenaire, celle-ci se mit à gémir de plaisir. Il faut dire que malgré son peu d’expérience sexuelle l’ecclésiastique était très habile avec les femmes et faisait un excellent usage du membre énorme dont la nature l’avait doté. Luciférine appréciait beaucoup de se faire pistonner par ce curé au sexe de taureau et commençait déjà à envisager l’usage qu’elle allait faire de sa vigoureuse queue en enfer. Le prêtre continua à faire coulisser sa virilité dans la chatte accueillante en léchant les lourdes mamelles, jusqu’à ce qu’il se dise qu’il était temps de varier les plaisirs.


Alain fit mettre la diablesse à quatre pattes et reprit son travail de ramonage de son sexe de femme en levrette avec une rare énergie. En limant la diablesse, il se rinçait l’œil en observant attentivement ce cul divin qui s’agitait sous son regard à chacun de ses coups de reins. Puis il se mit à caresser ces jolies fesses avant de venir caresser de son index l’anus de sa partenaire. Il caressa le petit trou délicatement avec douceur puis y fit rentrer doucement son doigt au grand plaisir de Luciférine qui gémissait de plus belle. Le futur damné faisait maintenant aller et venir en rythme son doigt et son sexe dans les orifices de la démone et celle-ci n’était pas loin de jouir. C’est au moment où elle allait atteindre l’orgasme que l’homme sortit sa virilité de la chatte béante pour l’entrer son ménagement dans cet anus qu’il doigtait. Sur le coup, la catin démoniaque se sentit frustrée mais cela s’estompa lorsqu’elle sentit le sexe massif aller et venir dans son cul. Le curé s’affairait dans ce blanc derrière avec autant de force que s’il s’était agi d’un vagin bien lubrifié et cela arrachait des petits cris de plaisir à celle qui subissait ses assauts. Arrivé au moment où la salope maléfique gémissait de plus belle et allait atteindre le summum du plaisir anal, Gavin changea à nouveau son sexe de trou. Il revint harceler de ses élans le sexe grand ouvert de la succube en se collant à elle pour venir empoigner ses énormes seins qui balançaient au rythme des va-et-vient de son sexe. Les deux corps étaient trempés de sueur et les amants laissaient échapper tout les deux des gémissements exprimant clairement leur plaisir à copuler. Luciférine approchait à nouveau de l’orgasme et encore une fois le père Alain changea de tactique, il la fit mettre sur le dos et vint à nouveau lui défoncer le derrière avec vigueur. La diablesse commençait à ressentir une certaine frustration : pourquoi cet idiot agissait-il ainsi alors qu’il aurait pu la faire jouir plusieurs fois ? Gavin ne semblait pas être loin de l’orgasme et elle allait se retrouver frustrée. Il était hors de question de saboter une telle partie de jambes en l’air, surtout avec un amant aussi bien membré. Pendant ce temps le père Alain ramonait avec force l’anus dilaté à l’extrême malgré une certaine difficulté à contenir une éjaculation éminente. Il était grand temps pour la démone de prendre les choses en mains. Elle adressa quelques mots entrecoupés de gémissements.



La réponse ne se fit pas attendre.



Sur ces mots il changea à nouveau de trou, la frustrant de l’orgasme anal qui s’annonçait. Alain sentait qu’il avait, si l’on peut dire, le sperme au bout du gland, mais il tenait bon, limant frénétiquement le vagin de la diablesse. De son côté, la frustration submergeait Luciférine, elle voulait jouir et elle jouirait quel qu’en soit le prix ; elle ne tenait plus, ça la démangeait littéralement.



Luciférine sentait l’orgasme proche, il fallait agir ou c’était foutu.



Le contrat apparut avec écrit dessus en grosses lettres rouges : « Annulé ». Le père Alain l’empoigna avec un grand sourire et s’échina de plus belle sur la chatte de la démone qui hurla de plaisir à s’en décrocher la mâchoire sous l’effet de l’orgasme tant attendu. À peine remise de cette jouissance et alors que le brave homme besognait encore sa partenaire, Luciférine, devenue une folle lubrique, fit sortir le gros sexe de son vagin pour l’emboucher à nouveau. Elle se mit à sucer avec frénésie le sexe gluant de sécrétions anales et vaginales, amenant son partenaire à l’éjaculation. La succube avala toute la semence chaude et légèrement amère du curé en s’en délectant comme si c’était la meilleure des boissons. Une fois l’affaire de notre brave curé faite, la diablesse le repoussa et reprit sa forme de diable cornu et c’est un Lucifer honteux de s’être fait avoir qui disparut en essuyant le sperme qui coulait le long de ses lèvres. Gavin était là médusé, épuisé et encore sur le coup du formidable orgasme qu’il venait de ressentir, quand un rire franc et chaleureux venant du ciel se fit entendre.


Lorsque le frère Jacques ouvrit la porte au père Alain, qui était revenu assez tard de sa mission, il resta bouche bée et regarda passer le curé avec un regard ébahi. Le père Alain était bien là, mais sa tête était coiffée d’une auréole de lumière céleste et il émanait de lui toute la lumière divine d’un saint et pourtant il y avait dans l’air comme une odeur de soufre.


Aujourd’hui encore dans les campagnes du fin fond de la France, on conseille à ceux qui ont des problèmes sexuels de prier saint Alain, surnommé saint Queutard, pour leur guérison. On prête d’ailleurs de nombreux miracles à ce saint, notamment en matière de guérison miraculeuse de l’impuissance et de l’éjaculation précoce. Il est vrai que la hiérarchie de l’église préférait que l’on oublie ce saint un peu encombrant, mais le bon sens des fidèles fait qu’il continue à jouir d’une certaine popularité.