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Temps de lecture estimé : 15 mn
02/12/02
Résumé:  Un lendemain de chouille, on est tous un peu dans le coltar, mais peu à peu, l'appétit revient.
Critères:  ffh jeunes couplus copains fellation pénétratio fdanus humour
Auteur : Bouli      

Série : Amour ou baise

Chapitre 03 / 04
Faire l'amour



Le lendemain, nous n’étions plus que cinq: Stéphanie et son copain Thomas, Julia et son chéri Nico, et moi. Les autres étaient partis la veille au soir, pas tous frais, et pas tous fiers. Notamment mon mec, avec qui je m’étais sérieusement engueulée. Il m’avait accusée d’être une affreuse salope qui le trompait avec tout le monde, je lui avais rétorqué les mêmes gentilles insultes, très dignement. Et il était finalement parti en claquant la porte, et en me disant simplement "à plus." Ce qui avait fait que la fin de soirée n’avait pas été très gaie pour moi. Mais après une bonne nuit de sommeil, la fatigue et l’alcool aidant, je me sentais bien requinquée, et n’avais aucun regret. Je me suis levée vers une heure de l’après-midi, et quand j’arrivai dans le salon, il n’y avait que Stéphanie et son chéri. Je les saluai puis leur demandai si notre hôte et son copain dormaient encore.



On entendait en effet l’eau couler dans la salle de bains.



Je les regardai, un peu surprise. "Bah, ils ont bien raison." pensai-je. Mais mes deux interlocuteurs étaient, quant à eux, déjà tout propres, tout beaux, et tout habillés. Je continuai:



Bon, super. Je me retrouvais toute seule avec les deux couples, alors j’espérais très fort qu’ils n’allaient pas se mettre à me faire tenir trop de chandelles. Julia sortit en premier de la salle d’eau, toute belle dans son épais peignoir blanc. Elle me salua, et fila chercher quelques fringues. Puis Nico apparut aussi; lui ne portait qu’un calebut. Il me salua à son tour, et me demanda si j’avais bien dormi. J’acquiesçai. Je fonçai au radar vers la cuisine, où je me servis un grand verre de lait. Je revins au salon, bientôt rejointe par Nico et Julia. On discuta tous ensemble un petit moment, puis je me décidai moi aussi à aller prendre ma douche.



Tout le monde se marra, mais personne ne dit rien, limite baissant les yeux. Finalement, Thomas me répondit:



Et Nico ajouta aussitôt:



On rigola de nouveau. L’intéressée gardait les yeux baissés. Je continuai:




J’y allai donc. Quand je fus toute prête, toute sèche et tout habillée à mon tour, je rejoignis mes amis au salon, et nous discutâmes encore un peu, avant que Julia, en bonne hôte nous propose de nous préparer un petit quelque chose à grignoter. Il était deux heure, et c’était vrai qu’on avait la dalle. Enfin, moi, tout du moins. Les deux garçons décidèrent de se servir tranquillou un petit apéro, sans nous en proposer le moindre. Saloperies de machos, pensai-je. Mais Julia nous invita à venir en prendre un dans la cuisine, pendant qu’elle préparait à bouffer, afin qu’on puisse discuter entre filles. Un peu de tout, un peu de rien. On en vint à parler de nos vacances, qui se profilaient doucement. Steph avait prévu de partir dans le Sud, avec Thomas, et Julia et Nico pensaient aller passer quelques jours en Bretagne. Et moi, j’avais vaguement envisagé un plan avec Sébastien, mais vu comme il était parti, en me claquant la porte au nez, je réalisai que ça allait tomber à l’eau.


On remarqua que pendant qu’on discutait de la sorte, les deux garçons avaient branché la Playstation de Nico, et s’étaient mis à jouer, comme des rustres, sans plus nous prêter la moindre attention. Genre les mecs devant la télé, et les nanas qui vont parler chiffon à la cuisine, en préparant à manger… N’importe quoi ! Enfin… Ce qui fut assez drôle, ce fut d’entendre Stéphanie nous demander discrètement, au fond de la cuisine et la porte fermée, l’air un peu inquiète, ce que l’on pensait de son copain. Julia lui dit sur le ton de la plaisanterie:



Steph se marra et répondit:



Julia approuva ma remarque, puis ajouta:



Je crois que, là, Stéphanie ne sut pas si elle devait se marrer ou se mettre en colère. Moi, je rigolai, pour ma part. Je repensais à tout ce qu’on avait fait hier… J’hésitai un instant, puis finis par lui dire, en faisant un clin d’œil à Julia:



Elle approuva, l’air blasé, tout en se tournant vers notre hôte:



Julia, à son tour, me fit un clin d’œil:



Stéphanie fit semblant de prendre la mouche:



Je riais toujours. Mais elle redevint plus sérieuse:



Elle avait adopté un débit digne de l’Amazone. Julia l’interrompit:



Je sourcillai:



Puis me tournant vers Julia:



Julia me sourit, comme on peut sourire à des compliments. Mais Stéphanie reprit:



Julia haussa les épaules:



Je rompis ce triste débat:



Je fus obligée d’admettre qu’elle avait un peu raison. Je décidai d’aller dans son sens:



Je crois qu’elle ne sut pas trop quoi me répondre…



On finit par passer à table; ce n’était pas un banquet, mais on se ressourça tout de même un peu. Julia expliqua aux garçons que nous étions en train de parler de la différence entre l’amour et le sexe. Nico lui répondit qu’il pensait qu’elle était la preuve vivante de cette différence:



Il marqua un blanc, pour voir la réaction de sa chérie. Elle ne broncha pas (qui ne dit mot consent, se dit-on dans ces cas-là), donc il continua:



Là, elle broncha:



J’intervins, m’adressant à Nico:



Tout le monde rigolait plus ou moins, sauf Julia, qui me regardait, étonnée. Elle me dit alors, avec un air de vieux couple qui s’engueule:



Tout le monde partit d’un grand rire. Thomas finit par dire à Julia:



Elle prit l’air choqué:



Celle-ci répondit, en riant à moitié:



A quoi Thomas répondit:



J’étais pétée de rire, je n’en pouvais plus. Elle lui répondit:



Il ne lui répondit rien, mais s’adressa à Nico:



Mais Julia continua:



Elle faisait la fille hyper énervée, et jouait parfaitement la comédie. Le garçon commençait de se demander si elle plaisantait ou non. Il lui dit:



Tentant de deviner ce qu’il allait dire, je l’interrompis d’une voix bien grasse:



Il se marra:



Julia écoutait attentivement tout ce qui, pour elle, n’était que compliments… Et Thomas enchaîna:



Julia le coupa:



Là, il se trouva légèrement con, je crois. Je pense qu’il réalisa qu’il n’avait jamais supposé, à part dans ses plus chauds fantasmes, que sa nana puisse être une grosse salope. Et les conséquences commençaient à l’inquiéter. Il devait se poser mille questions du genre: est-ce qu’elle m’a trompée souvent ? est-ce qu’elle le fait encore ? ou pire encore: est-ce que je peux avoir un minimum confiance en elle ? Du coup, on ne l’entendit quasiment plus de toute la fin du repas, le pauvre.


Je me disais que peut-être, lui aussi allait faire comme mon mec et foutre le camp d’un seul coup. Il finit même par dire à Stéphanie:



En fait, tout cela mit un peu une mauvaise ambiance, finalement. Alors que c’était parti sur le ton de la plaisanterie. Quand elle eut terminé son assiette, Julia leur dit:



Je me marrais encore. Mais Thomas dit aussitôt à sa chérie:



Il se leva, attendit sa copine, puis ils se dirigèrent vers la chambre d’amis, où ils avaient dormi. Alors on se retrouva à trois à la table, Nico, Julia et moi. On se regardait sans trop comprendre. Je leur dis:



Ils rirent. Puis on resta silencieux, essayant d’entendre quelque chose; soit des cris d’engueulades, soit des cris de jouissance. Mais aucun bruit ne parvenait jusqu’à nous. On s’alluma tous les trois une cigarette. Je continuai:



Mes amis haussèrent les épaules dans un geste d’ignorance. Je continuai, me tournant vers Nico:



Il rigola. On termina nos clopes, toujours essayant de détecter le moindre son. Puis Julia nous dit, en souriant:



Elle l’ignora superbement, et se dirigea à son tour vers le couloir, sans faire de bruit. Je me levai et commençai à débarrasser la table; Nico m’y aida. On ne fit plus du tout attention, et on discuta un peu. Surtout des études, et puis aussi de quelques vieux souvenirs. Quinze bonnes minutes passèrent, et on n’avait plus du tout de nouvelles de nos trois amis. Alors on s’est servi un petit café, dans la cuisine. Mais plus on parlait, plus j’avais envie de lui. Je ne savais pas si lui-aussi avait envie de moi, mais je décidai de tenter ma chance. (En fait j’aime beaucoup faire l’amour juste après manger, je ne sais pas trop pourquoi. C’est un peu bizarre, mais c’est comme une cigarette, j’ai l’impression de plus apprécier après un repas…) Alors je m’approchai de lui, et montai sur la pointe de mes pieds pour déposer tendrement un bisou sur ses lèvres. (Car je ne suis pas bien grande, alors que lui l’est plutôt.) Il ne me repoussa pas bien au contraire, me rendit mon baiser, suivi de plein d’autres.



Il approuva silencieusement d’un sourire. Je sentais son sexe déjà un peu gonflé contre mon ventre, malgré son jean. Il était appuyé, le derrière sur une espèce de plan de travail. Je me hissai comme je pus sur cette petite table, posant un genou de chaque côté de lui, ce qui fit que je fus finalement bien à sa hauteur, et on continua de s’embrasser comme des damnés. J’avais passé mes bras autour de son cou, pour me retenir de tomber. Lui me caressait les cheveux et la nuque, tendrement, comme il devait le faire à Julia. J’étais très excitée par ses caresses. Je me disais aussi que ça faisait bien longtemps que je n’avais pas fait l’amour avec lui. Fait l’amour, oui. Car les dernières fois où l’on avait eu des relations sexuelles ensemble, c’était plutôt assez brutal; c’était vraiment de la baise… Et là, je me disais qu’on allait vraiment faire l’amour, et que ça allait être génial.


Au bout d’un petit instant, mon amant me fit redescendre à terre, et entreprit de me dévêtir doucement. Mon chemisier, tout d’abord, dévoilant mon soutien-gorge, puis ledit soutien-gorge, dévoilant à son tour mes deux petits seins qui pointaient droit vers lui. Avant de continuer, il me caressa doucement la poitrine, quelques secondes. Et puis vint le tour de mon pantalon, qu’il fit glisser à mes pieds d’une main, me caressant toujours de l’autre. Ma culotte eut tôt fait de rejoindre mon fute, à mes pieds, et bien vite, une main se promena le long de mon entrejambes. Je me laissai faire, savourant le plaisir que m’apportaient ses doigts experts. Je me sentais trempée, tout le haut de mes cuisses était même déjà très humide. Il me pénétra d’un doigt, puis de deux, et m’embrassait toujours. Le désir et le plaisir montaient toujours plus fort en moi.


Après quelques instants de ce début de bonheur, je décidai de m’occuper un peu de lui. Je m’agenouillai sur mes fringues qui gisaient à ses pieds, et entrepris de déboutonner son jean. Puis je libérai le monstre qui attendait terré dans son caleçon, je l’empoignai d’une main et l’extirpai hors de son repaire. Mais la chose n’était pas encore prête, seulement à-demi gonflée. J’ouvris tout grand la bouche et en gobai autant que je pus. Je fis aller et venir mes lèvres autour de l’engin, et ma langue virevoltait sans cesse autour de son gland. Je sentais l’objet durcir et s’épaissir dans ma bouche, la remplissant bientôt complètement. À chaque seconde qui passait, je devais libérer un peu de lui, pour ne finalement garder en bouche que son gland maintenant tout dur et quelques centimètres du tronc. Et je branlai alors de mes deux mains ce qui dépassait.


Mais je me sentis bientôt soulevée, et je vins me replacer comme quelques minutes auparavant, agenouillée à sa hauteur. Je me laissai glisser jusqu’à ce que nos sexes soient en contact, et puis, lentement, très lentement il s’immisça en moi. Et je criai lorsque son gland eut franchi le cap de mes lèvres; je hurlai mon bonheur. Je ne cessai de crier qu’après qu’il soit venu buter tout au fond de mon corps, et s’engagea alors un mouvement de va-et-vient dont la fréquence alla en croissant doucement. Et mes cris devinrent de longs et langoureux gémissements de plaisir, d’un plaisir de plus en plus intense. Malgré son épaisseur, la chose glissait parfaitement en moi. Mon partenaire m’amena plusieurs fois à la jouissance extrême, tandis qu’il me défonçait de plus en plus vite, et de plus en plus fort. De temps en temps, je laissai échapper un petit cri de douleur, lorsque son sexe s’enfonçait trop profondément et venait buter fort au fond du mien. Mais la douleur s’effaçait rapidement, tant ce qu’il me donnait était merveilleux.


Soudain je sursautai. Quelqu’un était entré dans la cuisine. C’était Julia.



Ca n’avait pas l’air de beaucoup inquiéter Nico, qui faisait comme si elle n’était pas là, continuant de me limer à cent à l’heure. Il parvint entre deux soupirs à lui dire:



Ne se souciant pas plus que ça de moi, elle se mit à lui parler tranquillou:



En fait, ni lui ni moi ne l’écoutions. Elle avait juste envie de nous emmerder, je crois. Mais pour bien lui montrer qu’on s’en contre-foutait, je hurlai de nouveau à pleine gorge toute ma jouissance, tout mon plaisir. De longs gémissements couvrirent ses paroles. Du coup elle s’approcha de moi et me murmura à l’oreille:



Je l’ignorai toujours, savourant les coups de boutoir de plus en plus rapides de mon partenaire. Mais je sentis soudain deux mains, qui devaient être celles de Julia, qui s’aventuraient sur mon corps, glissant le long de mes reins, jusqu’au bas de mon dos et à mes fesses. Ces douces caresses contrastaient avec la puissance sauvage de Nico, mais n’étaient pas pour me déplaire. Enfin, de là à me faire gueuler… Mais je compris bientôt: je sentis quelques secondes après quelques-uns de ses doigts qui hésitaient à l’entrée de mon anus. Je ne sais pas ce qu’elle s’était mis sur les doigts, peut-être de l’huile ou je ne sais trop quoi, mais ils étaient tout glissants et gras. Et d’un seul coup, bam ! La salope m’enfonça trois doigts dans le cul, et qui rentrèrent tout seuls, bien que je fus déjà fortement dilatée de l’arrière-train, sans doute à cause de ce corps gras dont elle s’était enduit les mains. Toujours est-il que je finis réellement par bien gueuler, comme elle me l’avait promis. Je me concentrais pour essayer de ne sentir que le bien que m’apportait toujours Nico. Puis mon corps finit par s’habituer aux trois nouveaux-venus qui en avaient un peu forcé l’entrée, et ça devint doucement vraiment très bon. Elle me donna son autre main à lécher; j’hésitai, la croyant elle-aussi pleine d’huile, mais non, l’odeur qui s’en dégageait était celle de sa chatte. Je suçai tous ses doigts, l’un après l’autre. J’atteignis l’orgasme encore une fois, avant de sentir Nico qui se raidissait un peu devant moi, se crispant légèrement. Il m’embrassa langoureusement et se mit à gémir plus fort qu’avant. Sa queue s’enfonça au plus profond de moi, et il s’immobilisa soudain. Je sentis alors sa semence chaude qui m’inondait le sexe, quelques jets. Julia continua de doigter mes deux autres trous, jusqu’à ce qu’on soit complètement calmé.


Nico ne bougeait plus, il paraissait presque inanimé; et moi, j’étais épuisée par le bonheur qu’il m’avait procuré. Je léchais encore négligemment la main de ma copine. Elle retira doucement l’autre d’entre mes fesses, puis m’abandonna pour aller se laver les mains. Je faillis tomber lorsqu’elle me lâcha, mais je me ressaisis un peu, me relevai (en essayant de ne pas répandre du sperme partout), ramassai mes habits, et me dirigeai vers la salle d’eaux. C’est en me retournant que je vis que Stéphanie était là aussi, et avait sans doute assisté à toute la fin de nos ébats. Elle me sourit, et dit à Julia:



Nico, émergeant vaguement de sa torpeur, répondit:



Stéphanie approuva:



Je me marrai et les abandonnai pour la salle de bains.