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04/12/02
Résumé:  Hélène doit passer un oral, elle est très tendue
Critères:  fh hplusag inconnu hotel fête intermast fellation cunnilingu pénétratio
Auteur : Bertrand D  (Rêveur solitaire)            Envoi mini-message
L'examen


Dans la chambre d’hôtel, Hélène est allongée sur le lit. En cette fin juin, il fait chaud, lourd et elle n’arrive pas à dormir. Il est dix heures, la nuit vient juste de tomber. Elle est tendue à l’extrême : demain après midi c’est le dernier oral qui décide de son avenir. Il n’y a que trois places, mais si elle réussit, elle aura une bourse et pourra aller poursuivre ses études à l’étranger. Toutefois il faut plancher devant le patron de la fondation, et, à ce qu’il paraît, ce n’est pas un marrant.

Elle est théoriquement prête si ses nerfs ne lâchent pas et qu’elle ne se retrouve pas muette devant les examinateurs, ce qui lui est déjà arrivé. Relax… il faut se détendre et dormir.

Impossible. À bout de patience, elle décide d’aller faire un tour. Elle entend pas très loin les musiques d’une fête foraine, au milieu de la foule elle oubliera ses soucis. Rapidement, elle enfile un polo à même son torse nu, une culotte, une mini jupe et des nu-pieds.


Il fait encore chaud dans la rue, et c’est pire lorsqu’elle entre dans la foule. Des couples avec enfants, des jeunes discutant, des personnes âgées, déambulent, l’ambiance est plutôt calme. Un brouhaha derrière elle, un groupe de garçons passe en chahutant, la bouscule et elle va heurter un homme devant un stand de tir. Sous le choc un coup de carabine part. Il se retourne irrité, aperçoit Hélène qui se redresse et le groupe qui s’éloigne en criant.



Hélène, prête à s’excuser, est prise de court par la remarque de l’inconnu.



Il reprend la carabine, vise une cible qui balance. Elle admire son calme. Il a un physique à l’image de son caractère, grand, costaud, de grandes mains, une assise formidable, probablement un manuel, il est vêtu décontracté, d’un polo, un jean et des baskets.

Le coup part, le forain arrête la cible et siffle admiratif :



Il se retourne vers Hélène et lui demande :



Hélène est interdite devant le comportement de ce vieux. Car il a au moins quarante ans. Mais il faut reconnaître qu’il a du charme, ses yeux verts sous des cheveux noirs mal peignés, rasé de la veille et surtout une petite cicatrice qui va du coin de l’œil droit presque jusqu’à l’oreille. Il a tout d’un aventurier ou d’un hors la loi, ça en est peut-être un.



Hélène, dans son départ précipité a oublié de prendre sa montre. Résignée, elle tend son bras et l’homme lui place son cadeau. Malgré ses battoirs, il fait preuve d’une douceur inattendue, comment peut-il boucler le bracelet ? La prenant par la main, il l’entraîne dans la foule. Elle se sent rassurée par cette poigne ferme mais pas brutale pour autant. Ils cheminent comme un grand frère et sa petite sœur. Elle ne sait plus que faire : le quitter, mais elle est bien avec lui, elle oublie son stress, ou bien rester mais jusqu’à quand, il faut qu’elle se repose.



Elle déteste cela et surtout elle est terrorisée par tous ces artifices, ces cris, ces lumières. Mais elle n’ose pas refuser.



L’intérieur de l’attraction est sombre, des éclairs de toutes couleurs éclairent épisodiquement le chariot dans lequel ils prennent place. Des toiles d’araignées pendent au plafond et surtout devant eux une ouverture, un trou noir. Le convoi s’ébranle et dès l’entrée, un squelette vient se balancer devant eux. Hélène crie, morte de peur, ferme les yeux et plonge la tête dans l’épaule de son compagnon pour ne plus rien voir, se bouche les oreilles pour ne plus entendre. Celui-ci passe la main sur ses épaules et la serre contre lui pour la rassurer. Elle ne bouge plus, elle est bien réfugiée dans ces bras solides contre ce torse puissant. La main masculine glisse et constate l’absence de soutien-gorge ; il en profite pour l’avancer. Il rencontre un sein qu’il juge très convenable. Il caresse, mais très légèrement presque amicalement. Hélène apprécie cette douceur, elle est bien, détendue. Elle ne prête plus attention aux horreurs qui défilent, aux cris strident, hululements sinistres. Elle lève la tête, ouvre les yeux et se trouve devant la tête de son compagnon qui la regarde en souriant gentiment. Elle remonte le long du torse, s’approche du visage, leurs lèvres sont proches. Elle tend la tête afin qu’elle entrent en contact. C’est elle qui attaque de la langue les dents de l’homme, pénètre sa bouche et l’embrasse. D’abord passif, il entre enfin dans le jeu et elle constate vite que c’est un expert.


L’arrêt brutal du chariot les surprend. Ils sortent se tenant par la main. Elle se serre contre lui, il la prend par la taille. Elle arrive tout juste à son épaule, s’appuie contre sa poitrine. Ils marchent un moment, sans un mot, ils ont la tête ailleurs. Hélène espère une suite à ce baiser, mais elle n’ose pas provoquer. Devinant ses pensées, il l’entraîne à l’arrière d’une baraque de loterie et là, sans hâte, il l’embrasse, un baiser comme elle n’en a jamais eu. Elle est aux anges, se colle à lui, frotte sa poitrine contre son torse espère un geste plus sensuel. Elle est prête à tout.



À proximité se trouve un petit hôtel. Ils entrent, le veilleur somnole. Oui, il y a une chambre de libre, c’est quarante euros payables d’avance. L’homme sort deux billets et les pose sur le comptoir. La clé, premier étage à droite.

La chambre est propre, ordinaire, éclairée par les éclairs de la foire. Ils ne ferment pas la fenêtre, n’allument pas de lampe, ils ne sont pas là pour s’admirer. Chacun de son côté se déshabille. Il la regarde et apprécie ce corps jeune, mince et ferme. Elle n’est pas très grande, mais merveilleusement proportionnée. Malgré sa taille fine, elle à des fesses somptueuses et ses seins tiennent bien droits. Hélène admire cet athlète. Ses abdominaux sont impressionnants, sa taille est large, un bûcheron ou un terrassier compte tenu de sa musculature puissante Et surtout un sexe qu’à demi érigé, mais d’une bonne longueur. Dès qu’elle est nue, elle s’étend sur le lit, sans même le défaire. Il s’allonge près d’elle. Il la prend dans ses bras et l’embrasse, commence à lui caresser le bassin, remonte vers la poitrine.



Il la met à plat ventre et lentement entreprend un massage en commençant par les jambes, monte le long des mollets, les cuisses. Ce n’est pas vraiment sensuel, seulement relaxant, et pourtant elle frissonne Il poursuit par les fesses qu’il fait rouler, écarte, glisse vers la ceinture, le dos les épaules et le cou. Les bras repliés sous le visage elle se laisse aller, se sent bien. Les mains redescendent prennent les seins et par derrière les masse calmement mais fermement. Elle se retourne s’offrant de face à cette caresse. Il frictionne la poitrine et sa bouche vient saisir un bourgeon. Ses dents l’agace, sa langue vibre dessus. Une main descend vers le ventre, puis le sexe et le frotte avec le tranchant. Les cuisses se desserrent, s’écartent une légère humidité suint de la source. Les mains d’Hélène se dirigent vers le phallus légèrement tendu. S’il est d’une circonférence normale, sa longueur est supérieure à la moyenne. Elle le prend, le branle doucement, le décalotte et du pouce taquine le méat. Lui, pendant ce temps agace un sein pendant que deux doigts s’insèrent dans son intimité. Le pouce vient s’appuyer sur le bouton et le frotte en tournant.


Soudain il l’abandonne, il s’agenouille et sa tête vient entre les jambes, sa bouche sur le sexe. La langue humecte les lèvres, puis pointue s’enfonce dans le vagin. Un doigt taquine le clitoris. Hélène commence à mouiller. Un, deux puis trois doigts s’introduisent en elle, la bouche remontant au bouton. Léchée, branlée, elle part dans une jouissance formidable.


Ne voulant pas être en reste, elle se retourne, l’attire, vient prendre le sexe qu’elle décalotte, et embrasse. Lui reprend son travail de léchage; les jambes s’écartent encore plus et la langue va du con au cul dans une feuille de rose sensationnelle. Elle essaie de faire pénétrer le maximum de cette lance dans sa bouche, mais c’est à peine la moitié qu’elle peut absorber, la branle avec une main, la fait coulisser des lèvres au gosier, l’humectant de sa salive. Elle taquine les bourses de l’autre main. Elle veut le faire craquer, y met tout son savoir. Elle s’excite à ce jeu d’autant que son ventre est à la fête. À nouveau son vagin est envahi par trois doigts et le pouce bien humecté force sa rondelle et vient se planter jusqu’à la jointure. C’en est trop, c’est elle qui part à nouveau dans son plaisir, le laissant toujours tendu.

Il se redresse et vient s’allonger sur elle. Elle prend le sexe en main, se taquine le bouton puis le met en place. Lentement, il s’enfonce. Elle soulève la tête et en voit disparaître un grand morceau, puis le tout. Elle ne se croyait pas si profonde. Quand il la sent bien chevillée, il se met en branle et la pistonne ressortant presque à chaque fois et replongeant entièrement. Il cesse parfois, reprend la danse. Jamais elle n’a été aussi comblée. Elle resserre ses muscles afin de le faire jouir, mais c’est elle qui se prend au jeu et part la première.



Elle l’enjambe, prend la bite en main, la branle un peu et vient elle-même s’empaler. Et là, repue, elle met toute sa science à le satisfaire. D’abord immobile, elle fait jouer ses muscles internes comme lui a appris un amant. D’une main elle se taquine le bouton. Elle sent la queue qui vibre, alors lentement elle monte et descend, se penche en avant et vient présenter ses seins en offrande à son amant. Il les saisit, les caresse un doigt venant se présenter à la rosette. En descendant elle s’empale dessus. Bientôt il se laisse aller à une jouissance longtemps contenue. Il se vide longuement en elle. Elle en ressent un plaisir différent des précédents, mais aussi intense.


Ils restent couchés l’un sur l’autre un moment, savourant ensemble le plaisir qu’ils ont eu. Puis se lèvent, vont à la douche. Dans la cabine, il la savonne, la caresse d’une manière tendre, comme une mère lavant son enfant. Elle nettoie cette queue qui lui a donné tant de plaisir.

Ils se rhabillent et descendent, posent la clé sur le comptoir sans réveiller le veilleur. Devant la porte il la prend dans ses bras et l’embrasse longuement.



Hélène rentre à l’hôtel et s’endort rapidement. Le matin, vers dix heures elle s’éveille, et se prépare pour l’oral. Chignon, tailleur strict, talons plats, lunettes fines, la parfaite intellectuelle. Seule fantaisie, elle garde la montre offerte hier et qui lui rappellera des souvenirs et la détendront. Un rapide repas léger et elle se retrouve dans la salle où sera fait l’appel des candidats.

Lorsqu’elle est appelée, elle tire une enveloppe parmi une trentaine. Elle prend connaissance de la question à traiter et a vingt minutes pour la préparer. Après ce laps de temps, elle entre dans l’amphi où se déroule l’interrogatoire.

Quelques personnes sur les gradins. Au centre, cinq examinateurs, trois femmes, deux hommes, en tenue stricte en train de noter le candidat précédent et discutant entre eux. Elle s’approche et voit le président. Il ressemble à son amant, version civilisée, avec un costume trois pièces, peigné et rasé de frais, des lunettes, un air distingué, c’est un sosie presque parfait. Il tourne la tête à gauche… ce n’est pas possible, c’est lui avec sa cicatrice, ses grandes mains. Pourvu qu’il ne me reconnaisse pas, on exige des candidats une grande moralité, avec ce qui s’est passé hier !



Sans une parole, elle tend la feuille. Elle a reconnu sa voix, il va lui aussi savoir que c’est elle quand elle parlera !



Cette allusion à son cadeau lui fait comprendre qu’avant même qu’elle parle, il sait qui elle est. Alors perdu pour perdu, autant se lancer à fond et leur montrer que s’ils ne la prennent pas, ce n’est pas parce qu’elle est incapable ou qu’elle aura eu peur.

Elle débite son sujet bien préparé, sans crainte, presque avec désinvolture. Nos verrons bien de quoi demain sera fait, avant de partir que je leur montre de quoi je suis capable.



Le lendemain à onze heures, dans le hall de l’établissement elle s’approche du tableau sans grand illusion. Surprise, elle est prise et même en tête de liste.



Hélène s’est retournée en entendant ce commentaire. Il s’agit d’une examinatrice qui lui avait paru revêche, mais qui se révèle sympathique. Si elle a apprécié, c’est que j’ai dû être bonne.



Plus que tu ne crois et pas pour les raisons auxquelles tu penses, se dit Hélène. Et heureuse, elle va téléphoner à ses parents que c’est gagné.