Une Histoire sur http://revebebe.free.fr/
n° 05708Fiche technique15786 caractères15786
Temps de lecture estimé : 11 mn
13/02/03
Résumé:  Réalisme ? Erotisme ? Ironie ? Allez savoir...
Critères:  fh voir fmast légumes hdanus humour
Auteur : Patrick D            Envoi mini-message
Du réalisme de l'érotisme...


Lors d’une émission de télévision, Jean d’Ormesson déclarait qu’il recevait, par jour, plus de deux cents lettres d’admirateurs. Pour mon dernier texte publié sur ce site, j’ai reçu quatre mails. Cela prouve deux choses, d’une le talent de Jean d’Ormesson est NETTEMENT supérieur au mien, de deux, j’ai NETTEMENT moins de boulot que lui pour dépouiller le courrier. Sur ces quatre mails, trois étaient positifs, j’en remercie d’ailleurs leurs auteurs – ils se reconnaîtront – et le dernier me fustigeait. Je vous passe les détails sur mon manque de style, mon imagination à vomir. Les bons et les mauvais goûts sont dans la nature, mais un point me semblait essentiel, le reproche de mon manque de réalisme. Ce qui, si j’en crois ce correspondant en colère, ne m’inscrivait pas du tout dans le cadre du site ni même dans celui des écrivains d’histoires érotiques.

Ah que j’ai honte ! honte de ne pas moi-même m’en être rendu compte ! Suis-je donc à ce point simplet de ne pas avoir compris que toutes les histoires publiées sont du vécu. Impardonnable, je suis. Penaud, je me suis rabattu sur la télévision et je me suis regardé un épisode de la série « aphrodisia ».

Il était dit que je devais boire la coupe jusqu’à la lie. Saisissez bien mon désarroi : c’était une histoire qui nous est à tous arrivée, si, si, à vous aussi, et elle vous arrive souvent d’ailleurs. C’était l’histoire de votre très belle voisine, vous savez bien, celle qui le soir, en toute innocence, cela va sans dire, dès le départ de son mari qui travaille de nuit, vient se déshabiller devant sa fenêtre, elles le font toutes. Si je prends en compte mes déménagements successifs, je dois en avoir connu au bas mot une cinquantaine de ces voisines, et je ne suis pas homme à me vanter. Mais j’habite en ville, les citadins sont un peu privilégiés sur ce plan-là, il y a beaucoup de vis-à-vis. En toute innocence disais-je, jusqu’à ce fameux soir où d’un regard furtif elle vous aperçoit. Dès lors son jeu devient un peu moins innocent. Notez, je la comprends, vous êtes jeune et beau, nous le sommes tous, plus musclé que Stallone, ça aussi nous le sommes tous, mais malgré tout moins que Schwarzy, n’exagérez pas. Allez, je l’admets, je vous envie un peu. Vous avez des yeux bleus et des cheveux blonds, je dois me contenter des yeux bleus, mes cheveux ayant déjà pris de sérieux reflets argentés.

Le lendemain, à votre grand étonnement, elle vous aborde dans la rue. La voir ainsi vous émeut tant elle est belle, c’est presque banal j’en conviens, toutes les femmes que vous connaissez sont splendides, mais malgré tout vous n’êtes pas blasé et ça vous touche, je le vois bien à votre visage. Elle vous demande, car elle a appris par une autre voisine que vous vous y connaissiez, si par hasard vous pourriez passer chez elle pour réparer un maudit robinet qui fuit mais bien entendu il n’y a aucune obligation, elle comprend si vous n’avez pas le temps, d’ailleurs elle est gênée d’abuser de la sorte et vous seriez si gentil, merci.

Aah, je vous reconnais ! je reconnais votre grand cœur ! je n’en attendais pas moins de vous ! Cela dit, à votre place j’en ferais autant et le soir même de surcroît… tout comme vous, je n’ai jamais pu laisser une femme dans la détresse.

Votre salopette bleue sera la tenue la plus pratique pour travailler, je me range à votre avis. Être nu dessous, quelle bonne idée ! quelle aisance dans les mouvements ! j’en prends bonne note.

Votre boîte à outils à la main, vous sonnez chez elle. La tenue dans laquelle elle vous ouvre ne vous surprend pas mais c’est logique. Sous son déshabillé transparent qui lui descend juste sous les fesses, elle a gardé son porte-jarretelles, son string et son merveilleux soutien-gorge en dentelle. Tenue classique, convenez-en, elles ouvrent toutes la porte dans cette tenue. Cela aussi m’est arrivé et certainement dans une centaine d’occasions. Encore une fois je n’aime pas me vanter, simplement je tiens cette fois à rester réaliste et donc à vous livrer la vérité nue !

D’un regard rapide, motivé uniquement par votre amour de la beauté et non par la lubricité dont à tort les hommes - j’entends bien par là les individus masculins et non l’entièreté des êtres humains - se voient généralement taxés, d’un regard rapide disais-je, vous jugez que sa poitrine doit approcher un nonante B. Ses jambes gainées de bas noirs aux reflets brillants sont longues et finement musclées et in petto vous pensez qu’il doit être agréable à son époux d’y promener les mains.

Je fais une parenthèse car j’en vois qui ricanent. Je maintiens ce que j’ai dit, les femmes sont sexuellement débridées ! Pas nous ! Réfléchissez un instant… si ce n’était pas le cas, la nature les auraient pourvues d’un pénis. Elle s’est bien gardée de le faire, consciente (la nature) qu’elles seraient bien embarrassées par une érection quasi constante due à leur libido surdéveloppée ! CQFD.

Non, non, mon ami, je ne vous oublie pas, je reviens à vous. J’ai été un peu long et j’ai manqué une partie de la scène, mais elle était sans intérêt. Vous êtes déjà dans la cuisine, et vous déballez vos outils. Elle se tient à côté de vous, la tête légèrement penchée, sa chevelure auburn lui tombant sous les épaules et ses yeux d’émeraude fixant votre travail avec attention. Est-il possible que son déshabillé se soit légèrement entrouvert ? Oui, je le crois aussi.

Il ne vous faut pas une éternité pour remarquer qu’en fait de robinet qui coule, il a simplement été mal fermé. Vous voilà tous deux penchés vers ce fameux robinet, côte à côte, elle vous sourit à présent d’un air candide et coquin à la fois. « Oh ! c’est vrai ? ça alors… suis-je maladroite… » Et là enfin, vous réalisez ! Si je puis me permettre, sans volonté de vous humiliez, vous êtes un peu lourd ! C’était quelque peu évident. Aimez-vous le rouge à lèvre aux reflets de diamant dont elle a orné ses lèvres pulpeuses ? C’est beau et sensuel, n’est-ce pas ? Vous lui souriez à votre tour et ses lèvres se posent sur les vôtres. Sa langue vient chercher la vôtre, elles s’entortillent et vos mains lui caressent le dos, descendent vers sa chute de rein. Vous aboutissez sur ses fesses et diable que sa peau est douce ! Le désir vous envahit tout comme elle, ça se voit, vous vous tenez tellement serrés !

Vous êtes synchronisés, ma parole, c’est presque simultanément que vous lui ôtez son déshabillé et qu’elle déboutonne votre salopette. Elle glisse les mains dessous et dénude vos épaules, vos bras. Le haut pendouille sur vos fesses, vous êtes torse nu. Oh oui ! dégrafez son soutien ! pas de marques sur sa peau comme il se doit, les soutiens n’en laissent jamais, c’est bien connu. Allez-y, libérez ces deux seins splendides ! Hum, oui, oui, vous perdez votre œil exercé, nonante C, pas B, vous vous étiez trompé. Vous les massez un instant, excitant du pouce deux tétons durs et frétillants, puis à nouveau vous la serrez dans vos bras. Sa poitrine qui s’écrase sur votre torse, ça vous électrise, hein ? Ah ce qu’elle fait là, je dois avouer que c’est divin, sa langue roule dans votre bouche, en fouille chaque recoin et ses mains se glissent sous votre vêtement, à son tour de vous caresser les fesses, elle y plante les ongles, les griffe, les masse… Mais je vois que vous n’êtes pas en reste, vos mains se baladent de ses fesses à ses bas, la lisière de ses bas… là où la peau est si douce… vous passez un doigt dans la raie de ses fesses, excitez son anus, encore plus loin, sa vulve est humide et chaude, un paradis au climat tropical. QUEL BAISER !

C’est certain vous êtes un homme d’expérience et c’est au moment opportun, celui qu’elle désirait, que vous quittez ses lèvres. Seriez-vous plus doué que moi ? Dans son oreille vous poussez votre langue, puis vous descendez le long de sa nuque, et vous vous emparez d’un téton, vous le mordillez, le sucez, l’enroulez dans votre langue, passez à l’autre… visiblement elle est aux anges, elle contemple votre application et s’humecte les lèvres. Vous descendez encore, vous embrassez son ventre, titillez son nombril. Bonne idée ! donnez lui à sucer ce doigt que vous sortez de son intimité, c’est tellement érotique, je trouve aussi.

Hou ! vous prenez l’élastique de son string entre les dents ! vous le tirez… révélant un pubis auburn comme ses cheveux, entretenu, en triangle… vous descendez encore, votre nez se perd dans ce pubis, elle sent bon, vos narines se trémoussent de bonheur… Ah ce sexe rasé aux lèvres fines que vous apercevez… il vous tarde de poser la bouche sur ce cocon luisant, merveille des merveilles, source de vie et de bonheur… mais ne soyez pas impatient, continuez votre progression avec le string, descendez jusqu’à ses chevilles et libérez-la de cette étreinte. Voilà, elle sera bien plus à l’aise comme ça, d’ailleurs elle pose un pied sur le tabouret qui se trouvait à côté de l’évier, écartant ainsi les jambes et vous révélant plus encore sa caverne d’Ali Baba. Mais non, vous ne rêvez pas, elle y pose la main, SA main, y glisse un doigt, puis deux, écarte ses grandes lèvres, quel beau spectacle elle vous offre là ! A genoux face à elle comme vous l’êtes vous êtes idéalement placé. En fait, vous n’en attendiez pas moins, toutes se masturbent aisément pour notre plus grand plaisir. N’empêche, dans l’amour, même la routine peut s’avérer un plaisir à chaque fois renouvelé. Son clitoris pointe sa petite tête, tel un petit animal qui vient aux nouvelles à l’entrée de son terrier. Elle le taquine de son pouce. Le va-et-vient de ses doigts dans son antre rosit ses joues, vous avez bien vu, mais elle s’arrête et vous donne à son tour ses doigts à sucer. Quel nectar, quel parfum, quel délice ! N’en perdez pas une miette ! Sucez-les, léchez-les, tétez-les, ne vous en privez pas !

Holà, ça vous a visiblement mis en appétit ! Vous agrippez l’arrière de son mollet, embrassez son bas avec ferveur ! et vous remontez… sa cuisse, le contact de sa peau, et enfin, vous pointez votre nez à la porte de son jardin ! Vous y passez la langue, écartez ces lèvres au sourire difforme, et lapez ce jus âcre et doux à la fois, salé et sucré, vous nettoyez l’endroit comme une vraie fée du logis, passant dans les moindres recoins, enfonçant tour à tour votre nez, votre menton, votre langue, suçant son petit bouton, le mordillant, l’excitant, le roulant… Vraiment vous ne ménagez pas votre peine ! Bravo ! J’ouvre une autre parenthèse : il faut bien voir ici l’illustration de ce qu’est la réelle acceptation de l’expression « suspendu à ses lèvres », laquelle est dès lors exclusivement réservée aux hommes et dames bisexuelles ou lesbiennes. Voilà qui est dit, que l’on n’aille plus l’utiliser à tort et à travers !

Ah ! dites donc ! La voilà sur les genoux face à vous, sa main frôle la protubérance formée par votre sexe sous le tissu. Ses yeux se plantent dans les vôtres, elle vous sourit et déboutonne doucement votre braguette. Tel un diable bondissant hors de sa boîte, voici qu’enfin apparaît cet objet du désir qui les fait se pâmer toutes à nos pieds ! Il me semble, mais d’où je me trouve il se peut que les proportions m’apparaissent plus petites que la réalité, que votre engin turgescent (j’adore ce mot, tellement de circonstance, tellement actuel…) est de taille tout à fait moyenne, correcte. Au jugé, je dirais vingt-et-un, vingt-deux centimètres, proportion habituelle, quatre-vingts pour cent d’entre nous sommes pourvus d’un phallus de cette dimension. Quoiqu’il me semble que le mien soit un peu plus court, mais n’allons pas ergoter sur des détails qui finalement n’intéressent pas grand monde, le réalisme peut parfois avoir ses côtés barbants.

Les yeux toujours dans les vôtres, elle parcourt du bout des lèvres toute la longueur de votre hampe et sa main s’empare avec délicatesse de vos deux orphelines. Vous les sentez rouler tandis qu’un de ses doigts vous masse le périnée. Ses lèvres sont remontées jusqu’à votre gland qu’elle couvre à présent de petits baisers délicats, puis elle sort sa langue et en parcourt toute la surface. Elle se fait plus ardente, déjà sa bouche à englouti votre gland, quel bonheur, quelle félicité ! Sa salive est douce et chaude, ses dents vous mordillent avec tendresse, de sa main libre elle vous branle lentement, l’autre vous triture toujours les testicules et ses yeux dans les vôtres… Doucement, délicatement quand il se doit, avec ardeur quand nécessaire, elle vous masturbe, vous engloutit, vous caresse, vous lèche, suce vos noix, vous prend entre ses seins, vous pétrit les fesses, enfonce un doigt dans votre anus… Je n’ai pas de chronomètre mais la scène doit bien durer dix minutes, elle y prend tant de plaisir, comme chacune d’ailleurs, elles sont toutes si douées pour la fellation… surtout les jolies femmes, en tout cas, rares sont celles qui à ce jour ne la pratique pas… bon nombre d’entre elles avalent également, dont votre voisine, mais elle préfère ne pas vous faire jouir, dirait-on. Et c’est vers le frigidaire qu’elle vous entraîne. C’était donc cela qu’elle souhaitait ! Elle vous l’enduit de crème fraîche. Et recommence son travail. À votre tour maintenant ! Elle s’en barbouille les tétons et la chatte. Avec délectation, vous faites place nette, chaque centimètre de peau se voit gratifier de votre ardeur lécheuse. Essayez donc tous les fruits, les légumes… Oh oui ! Une pénétration avec le concombre, très érotique…

Puis les choses s’accélèrent, elle vous couche à même le sol et sur votre verge vient s’empaler. Poussant de petits gémissements, elle mène la danse, s’allonge sur vous, fourre sa langue dans votre bouche, vous donne à sucer un sein, s’étire en arrière, tripatouille vos couilles, se retourne… Vous changez de position… debout, elle appuyée contre le mur, puis vous, la portant et l’enfonçant sur votre dard… Si je puis me permettre, une chose m’étonne… son amie bisexuelle, tout comme elle, elles le sont « presque » toutes, n’est pas présente. Vraiment, je suis étonné qu’elle ne l’ait pas invitée, c’est probablement par manque de temps ou bien un empêchement de la dite amie… vraiment, je suis surpris, dans la réalité pourtant…

Votre voisine, tout comme vous, jouit plusieurs fois bruyamment, à six reprises pour être précis, non, non, ne dites pas plus, vous vous vanteriez… Lors du dernier coït, vous la sodomisez, à sa demande. Enfin tous deux repus, vous vous blottissez dans son divan pour déguster cette excellente bouteille de vin que vous aviez apportée… Tandis que vous la dévisagez, vous songez à votre épouse… Et c’est clair, il faudra que vous lui présentiez cette jeune fille, elle l’adorera aussi, pourvu que son mari soit aussi accueillant qu’elle… que de belles soirées en perspective… Mais n’ayez crainte, il est comme nous tous, vous savez, pas jaloux, prompt à rendre service et adepte des parties carrées.

Quand vous rentrez chez vous, un détail vous turlupine, vous avez omis de lui demander son prénom. Peu importe voyons, vous aurez bien l’occasion de la revoir. Vous voilà rassuré. Et vous vous dites à juste titre que vous avez bien choisi vos études, plombier, finalement, quel beau métier !

Comprenez-vous, amis lecteurs, comprenez-vous bien mon désarroi ? Même les séries érotiques programmées à la télévision ne sont que le reflet d’un quotidien à nous tous commun. Alors, face à ce constat, je fais envers mon correspondant belliqueux, un mea culpa sincère et jure de ne plus écrire que des histoires aux accents de sincérité !

A présent, je vous laisse, ma voisine m’attend, j’ai promis de jeter un œil sur ses fusibles, je suis électricien. Si par hasard vous croisez ma femme, pouvez-vous lui demander de nous rejoindre ? Il me tarde qu’elle m’observe pénétrant cette lumineuse voisine, elle prend tant de plaisir à me voir pénétrer une autre femme, je ne voudrais pas qu’elle manque ça !