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Temps de lecture estimé : 8 mn
17/02/03
Résumé:  ...tu vas te plaire ici, mon vieux, s'esclaffa Max, les éthiopiens sont très accueillants, et quant aux éthiopiennes...
Critères:  fh couleurs hotel douche intermast fellation
Auteur : Sassandra      

Série : La Perle d'Abeba

Chapitre 01 / 02
La perle éthiopienne


La Perle d’Abeba.1


Une chaleur lourde transformait les rues d’Addis-Abeba en fournaises tremblotantes, l’air chaud qui montait du bitume ramolli semblait stagner en nuages gélatineux, donnant aux rares passants l’air de spectres à la démarche hésitante.

Malgré l’altitude élevée de la capitale éthiopienne, cette fin d’octobre aggravait encore la sécheresse qui régnait depuis plusieurs mois sur les hauts plateaux.


Vautré dans le taxi fatigué qui m’avait amené de l’aéroport, je regardais défiler les eucalyptus bordant l’avenue Winston Churchill, seule note un peu rafraîchissante dans ce paysage dévoré de lumière.

Les hauts bâtiments du lycée franco-éthiopien apparurent sur ma gauche, et le taxi s’arrêta bientôt devant la grille donnant accès à l’établissement.

Après avoir payé le taxi, j’entrepris de réveiller le gardien qui, avachi dans l’ombre bienfaisante de sa guérite, fit semblant de ne comprendre ni le français, ni l’anglais !

Ne parlant pas moi-même l’amharique, la langue officielle du pays, il me fallut attendre l’arrivée d’un élève pour qu’il se décide à décrocher, enfin, le téléphone avertissant le proviseur de mon arrivée.

Basé pour quelques semaines au Soudan ou j’effectuais des recherches sur le comportement des requins, j’avais été invité par un de mes amis enseignant au Lycée Guébré-Mariam d’Addis-Abeba à donner une série de conférences dans cet établissement huppé de la capitale éthiopienne.

Mon ami Max, professeur de lettres et assistant du proviseur, arriva bientôt, accompagné d’un groupe d’élèves qui prirent en main mes quelques bagages et, quelques minutes après, nous nous retrouvions bien au frais dans son bureau.



Je dois dire que les élèves de Max formaient un échantillonnage parfait de la population de ce magnifique pays…du blanc au noir, toutes les nuances de couleur de peau se retrouvaient au sein de cette classe.

Agés pour la plupart de 18 à 20 ans, parlant assez bien le français, ce groupe hétéroclite comportait environ dix filles et six garçons.

La discussion s’engagea rapidement et facilement, les éthiopiens étant fort peu au fait des choses de la mer…en particulier depuis que leur conflit avec leurs voisins érythréens les avaient privés du port de Massaouah, seul accès à la Mer Rouge.

Je remarquais rapidement que deux des filles du groupe semblaient plus délurées que les autres et, lorsque j’abordais le chapitre de la reproduction, des éclats de rire fusèrent sans beaucoup de peine…



De fil en aiguille, la conversation prirent soudain un tour nettement plus libertin.

L’une des deux filles en particulier, je sus plus tard qu’elle s’appelait Senayt, une mince et souple créature à la peau claire et aux yeux de braise, ne me quittait pas des yeux…

Plutôt petite, mais bien proportionnée, on aurait pu lui appliquer le qualificatif de garçonne, poitrine menue et fesses musclées…

Par certains traits de son visage, elle me faisait penser à une amie syrienne.

En fait, elle me confia rapidement être de mère éthiopienne et de père libanais…Je ne m’étais pas trompé de beaucoup !

Le soir tombait rapidement et Max, rompant le charme de ce premier contact, me conseilla d’en remettre la suite au lendemain, au grand dam des participants.



Je ne m’attendais pas à trouver en Ethiopie un hôtel du niveau du Ghion…en fait, comme la majorité des européens, je ne savais pas grand chose d’Addis-Abeba.

Aussi lorsque je fus arrivé dans ma chambre, la fraîcheur de l’air conditionné autant que le luxe de bon goût de la pièce, en fait une petite suite, me surprirent agréablement.

Le groom ayant déposé mes maigres bagages, la jeune femme de chambre qui l’accompagnait m’en fit les honneurs, du mini-bar copieusement garni à la salle de bains équipée d’un jacuzzi !



Ce petit couplet fut accompagné d’une révérence malicieuse qui me permit tout juste d’entrevoir au creux du décolleté de la demoiselle, deux seins bronzés des plus prometteurs !

Je gratifiais la mignonne d’un billet de 100 birrs qu’elle fit lentement disparaître dans le décolleté tentateur, en passant sur ses lèvres charnues une petite langue rose de chatte et me quitta avec une nouvelle œillade qui faillit mettre le feu à la moquette !


Enfin seul !

Six minutes après le départ de la coquine Mercha, je barbotais voluptueusement dans mon jacuzzi privé…les yeux clos, sirotant un gin tonic bien glacé en écoutant le mouvement lent du concerto n°21 de Wolfgang Amadeus…le paradis !

Oublié le voyage chaotique dans le DC3 brinquebalant des Sudan Airlines !

Cinq heures interminables pour parcourir les 1200 km entre Port-Soudan et Addis-Abeba, la chaleur torride du soleil transformant l’aluminium du fuselage en poêle à frire, à peine compensée par les nombreux courants d’air surgissant de tous les coins de l’avion.

Au moment ou mon esprit libéré de son enveloppe charnelle prenait son envol, hésitant du décolleté de Mercha aux yeux coquins de Senayt, trois coups discrets frappés à la porte me firent subitement retomber sur terre !

Dépité, mais pas décidé à sortir du bain de bulles, je criais un « entrez, c’est ouvert » retentissant, réalisant du même coup mon imprudence de n’avoir pas verrouillé ma porte…


Furieux d’avoir été brutalement arraché à d’aussi agréables rêveries, je me tournais vers la porte de communication avec la chambre, m’attendant à voir apparaître le garçon d’étage ou …qui sait, la troublante Mercha.

A ma grande surprise, si la silhouette qui se détacha dans la lumière tamisée des persiennes closes, n’était pas celle de la femme de chambre, elle était incontestablement féminine.

Drapée dans une sorte de sari de soie aux vives couleurs, qui dissimulait son visage, elle se tenait dans l’encadrement de la porte et me regardait, me regardait…

Ce fut d’ailleurs le regard de ces yeux noirs qui m’arracha à mon ébahissement ; bien sur, étais-je bête !



Laissant tomber au sol son sari, Senayt m’apparut en contre jour, son abondante chevelure noire libérée couvrant ses épaules.



Je me rendis soudain compte de la jeunesse de Senayt et des ennuis qui risquaient de me tomber dessus dans un pays comme l’Ethiopie, surpris à poil avec une mineure !



Oubliant d’un seul coup ses craintes, la voilà qui se précipite jusqu’au jacuzzi….


Ouf ! Zeus merci, grâce au rideau de bulles ma virilité reste invisible, et c’est heureux car voici que soudain une onde tellurique se propage dans mon bas-ventre, provoquant là où vous pensez un début de raideur !



Sans me laisser le loisir de répondre, la mutine se saisit de mon verre et le vide d’un seul coup !



Horreur, catastrophe ! Voilà que tout à coup, émoustillé à mon corps défendant par la conversation avec Senayt, la tête rubiconde de mon gland venait de faire son apparition au-dessus de la mousse !


Fascinée, Senayt s’était rapprochée de moi sans que je fasse le moindre geste pour l’arrêter.

Je sentais sa présence dans mon dos, son haleine parfumée au gin tonic me chatouillait le cou, tandis que ce truc continuait à me pousser entre les jambes sans que je puisse rien faire pour l’arrêter !


Un bruit d’étoffe froissée, le choc de chaussures tombant sur le carrelage et…plouf ! D’un seul coup l’éclair d’un corps bronzé qui dégringole dans le jacuzzi, menaçant de le faire déborder avant que le trop-plein n’absorbe la montée du niveau.


Un visage soudain plus grave qui, au ras de l’eau me plante le jais de son regard, deux épaules, un peu maigres qui émergent avant deux seins petits mais adorablement formés avec leurs minuscules pointes brunes érigées comme des clous de girofle.

Je n’ose plus faire un mouvement lorsque… tétanisé, je sens une petite main qui, sous l’eau, s’empare doucement de mon sexe à présent si dur qu’il me fait mal.



Ben voilà autre chose ! Mon vit, joli ! Jamais on ne m’avait fait pareil compliment et je me demandais comment le prendre …

Comment le prendre, c’était une question qu’apparemment Senayt ne s’était pas posée…car elle le tenait bien en main, promenant ses petits doigts tout au long de la hampe, caressant délicatement le frein dont elle avait perçu instinctivement la sensibilité, chaque caresse provoquant un soubresaut de l’ensemble.



Tout en parlant, Senayt s’était agenouillé dans l’eau bouillonnante, je sentais sa main gauche partir à la découverte de mes boules, tandis que la droite s’enhardissait, coulissant autour de ma verge avec une délicatesse que je n’aurais pas imaginée chez une fille à priori inexpérimentée.



Avant de répondre, Senayt, se baissant, promena sur mon gland un bout de langue qui me fit l’effet d’une décharge électrique…

Puis, me regardant droit dans les yeux, elle se pourlécha les lèvres avec gourmandise avant d’ajouter :



A suivre….