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n° 05844Fiche technique16662 caractères16662
Temps de lecture estimé : 10 mn
13/03/03
Résumé:  Quelque part dans la corne de l'Afrique, un voyageur solitaire rencontre un berger magnifique
Critères:  fhh couleurs campagne voiture volupté hsoumis fellation anulingus hdanus hsodo
Auteur : Koracor      
Ce jour là, le désert ne l'était pas



Trois jours..

Trois jours que je roule, caillasse, sable, quarante degrés à l’ombre…et pas d’ombre..

Mais ça va… il est seize heures, heure où l’astre solaire, ennemi jusque là, devient complice et sertit de cuivre puis d’or le paysage minéral….

J’ai quitté le goudron pour l’ancienne piste. Non pour raccourcir les délais, j’ai le temps , mais par gourmandise. L’ancienne piste n’est praticable qu’à la saison sèche, ce qui est le cas actuellement, car elle traverse un lac alors asséché. Vingt kilomètres de plat absolu, à traverser à la boussole.

Le 4x4 ronronne à 120 à l’heure, soulevant un somptueux panache de poussière dorée… Sur le lecteur de CD, Frank Zapa fait miauler sa guitare.

Il n’y a que le désert et moi.


Faux !…. Loin devant, semblant flotter sur le lac formé par la réverbération de la chaleur, marche ce qui ressemble à un groupe dense d’individus. Je ne sais s’il avancent dans le même sens que moi ou s’ils viennent vers moi. Trois minutes plus tard, je comprends qu’il s’agit d’un troupeau de chameaux , que je voyais de dos.


Lorsque j’arrive à la hauteur du troupeau, composé d’une dizaine de bêtes, je vois le berger. Dix chameaux, c’est une fortune qu’on ne peut laisser errer sans surveillance.

Il me fait signe, le pouce désignant sa bouche grande ouverte.

Il n’a plus d’eau.

Geste sacré sous ces latitudes. Je m’arrête, soulevant un nuage qui enveloppe aussitôt la voiture avant de retomber. Moteur éteint…. Silence immense.

Je descends du véhicule. Il vient vers moi.

Deux choses me frappent : sa très subtile beauté, et l’impressionnante complicité de son regard. Il est un peu plus jeune que moi, environ vingt-cinq ans, des cheveux bouclés, bleus à force d’être noirs, des dents d’une incroyable blancheur, une peau cannelle et des yeux et des cils de fille.

Il prend ma main qu’il garde dans la sienne, en récitant les salutations d’usage, sans cesser de sourire, de fixer mon regard. Il marche depuis ce matin, pense atteindre son village avant la nuit… ou demain matin.

J’ouvre la hayon arrière et sort la glacière. Deux boites de soda glacé.. nous trinquons

Il avale la boite d’un seul coup…

Je lui en donne une autre. Remerciements… il me promets mille bonheurs et le paradis. Il reprends ma main, geste coutumier ici, entre gens qui s’apprécient. Il malaxe mes doigts , les faisant rouler dans les siens… Je lui explique mon boulot, moitié français, moitié Afar… Il s’appelle Ali.


Il m’écoute sans cesser de sourire, de tripoter mes phalanges.

Soudain, il passe sa main sur mon visage, puis dans mes cheveux…



Je suis blond, les cheveux assez longs. Il est fréquent que les enfants m’arrêtent pour me demander de caresser mes cheveux. Une vielle femme m’a même demandé une fois une mèche pour fabriquer un gri-gri pour aider son petit fils à passer ses examens… Les cheveux de blanc, ça renferme sans doute un peu de leur savoir… Ca marche, le gosse a eu son exam…


Sans cesser de sourire, Ali me dit en pointant son index sur nos poitrines : toi et moi…. Puis il rapproche ses deux index, les frotte l’un contre l’autre… OK ?? et il montre l’intérieur du 4x4…

Mon cœur fait un bond… dans ce pays polygame, où les jeunes filles sont soudées par infibulation à la puberté, les jeunes hommes sont très fréquemment homosexuels, par nécessité. Le comportement d’Ali est donc une démarche hygiénique, sans arrière pensée comme une proposition de copain invitant à prendre un pot. Il n’en reste pas moins que je suis très troublé…je n’ai qu’une seule expérience homosexuelle, à la sauvette, dans un bois de la proche banlieue parisienne, pas vraiment un souvenir romantique…


Ali me trouble, sa féminité, son regard, son sourire… l’occasion est trop belle.

Personne ne m’attend… Pourquoi refuser ?. Carpe diem….

Nous montons dans la voiture, et je roule quelques mètres pour nous mettre à l’abri des éventuels mais peu probables regards, derrière un bloc de rochers. Ali , comme pour lever toute ambiguïté, pose sa main sur la bosse de mon jean , et dans un grand sourire, me dit : il dort, je vais le réveiller…

J’ouvre le hayon, face au vent et au soleil couchant…

Les chameaux se sont regroupés sous un acacia, profitant de l’arrêt et attendant les ordres…

Nous nous déchaussons et Ali défait sa ceinture, à laquelle est accroché son poignard traditionnel. Le siège arrière rabattu, et mon matériel de bivouac nous offrent une couche de princes, face au vent d’ouest…


Je m’allonge et Ali vient se blottir à ma gauche, la tête sur mon épaule.

Il caresse mon visage et répète que je suis beau… trouble en moi…

Sa main se glisse dans l’ouverture de ma chemise et caresse mon sein… Il s’appuie sur son coude et effleure de ses lèvres ma bouche entrouverte … Sa langue, fraîche et sucrée par le soda s’insinue doucement dans ma bouche.

Je lui rend son baiser, avec ce qui ressemble à de la passion. Je suis très troublé…


Il fait mine d’enlever son sarouel, mais je l’arrête : - c’est moi qui vais le faire !

Les hommes, ici portent un pagne enroulé autour de la taille, comme une jupe mi-longue.

J’ai toujours adoré glisser mes mains sous les jupes des filles..

Ma main remonte lentement le long des cuisses d’Ali, douces et fuselées. Il écarte ses jambes pour faciliter la progression. J’atteins ce qui semble être un caleçon ou un boxer, dans l’échancrure duquel je m’insinue… Ali suspend son souffle. J’atteins l’aine, puis rencontre les bourses, à la fois souples et dures… Enfin, ma main trouve son sexe, chaud, de belle taille et déjà dur. Ma langue s’enroule à la sienne. Il caresse ma nuque, les yeux fermés. J’ouvre sa chemise et contemple son torse. Etroit, fin, musclé; je lèche ses seins et mordille ses mamelons. Il geint, mi plaisir, mi douleur.


J’ôte son pagne, le voilà en caleçon, longiligne, jambes superbes, à la fois souple et musclé.

Je le contemple… il me sourit, caressant son sexe a travers son boxer.


De l’autre main, il écarte les pans de me chemise ouverte et pince mes seins, caresse mon torse puis défait ma ceinture.

J’enlève mon jean et reste en caleçon microfibres, qui moule mon érection de façon assez obscène. D’une pression sur le torse, il me fait allonger, s’agenouille entre mes cuisses et commence un lent massage. Mon torse, mes épaules, mon ventre, mes cuisses…ses mains montent le long de mes jambes, jusqu’à l’aine, glissent sous mon caleçon, sur mes hanches, mais évitent mon sexe.

Je n’en peux plus…. Lui me fixe en souriant, et regarde, moqueur, la bosse entre mes cuisses…



Je le supplie : - Caresse-moi, je t’en prie.

Enfin, sa main saisit mon sexe douloureux à travers le tissu. Mon caleçon est taché, mouillé par l’envie.. Il glisse ses deux mains par les jambes et prend tout mon sexe, comme un oiseau apeuré, et se met à me caresser avec recueillement.


Puis, lentement, il fait glisser mon sous-vêtement, libérant ma virilité tendue.

Il regarde en souriant ce pieu palpitant à quelques centimètres de son visage.

Soudain, il s’en saisit et l’engloutit d’un coup au fond de sa gorge… Un cri de surprise et de bonheur m’échappe.

Il suce mon sexe avec une virtuosité de professionnelle, alternant les aspirations, les vibrations de la langue, me plantant entre ses amygdales, ressortant mon membre pour en lécher la base, gobant mes testicules durcis par le désir, léchant le gland, enfonçant la pointe de sa langue dans le méat… Ses mains jouent en même temps avec mes seins, mes boules, et viennent régulièrement faire coulisser le prépuce pour faire jaillir mon gland. Au bord de l’explosion, je l’arrête d’un geste, et l’oblige à s’allonger.



Je baisse son boxer jusqu’au ras du pubis. Son ventre est dur et si plat que les os des hanches saillent. Les poils doux et très sombres de son pubis sortent du caleçon. Mes doigts excitent la pointe de ses seins, ma langue titille son nombril, puis ma bouche descend. Je respire son pubis, puis baisse lentement à mon tour son sous-vêtement.

Son sexe jaillit comme un ressort… long, mince, apparemment très dur, circoncis, comme c’est l’usage ici…. beau. Ses testicules durcis sont plus noirs que sa peau.


Il me fixe, souriant toujours :- il te plait ? –beaucoup ! il est beau !

En fait, je suis un peu désemparé, n’ayant jamais caressé un sexe male circoncis. Ce gland sec et offert me déconcerte…

Je l’enserre dans ma main…. Il ferme les yeux.



Les yeux rieurs, il me rassure : - pas du tout…au contraire, continue…



Il mouille la paume de sa main de salive, et se masturbe comme je le ferais moi-même. Message reçu. Pour plus de commodité, je prends son gland dans ma bouche, l’inonde salive par des va-et-vient baveux. Puis le masturbe avec douceur…



Il me tire vers lui et me fait allonger sur lui, en ouvrant ses cuisses.

Il colle sa bouche sur mes lèvres. Il bouge ses hanches, haletant de désir, et entoure mon bassin de ses cuisses. Nos sexes se frottent, le sien est si dur qu’il me fait presque mal…

Il lève ses bras, saisit le support de l’appui tête du siège avant, puis, comme s’il était attaché par les poignets, me glisse à l’oreille: - sers-toi de moi…

Trouble majeur dans mon homosexualité inexpérimentée.

Je comprends que son érotisme appelle à être dominé, traité comme un jouet..

D’instinct, je me convertis immédiatement en maître dominateur, ce qui fait gonfler d’un cran mon érection.

Je saisis ses mains, les enfile sous l’appui-tête, que je referme comme une guillotine. Il sourit… Je descend en rampant le long de son corps musclé. Je prends ses tétons un à un entre mes dents, les mordant à la limite de la douleur.. Ses yeux se troublent comme ceux d’une vierge palpée par un hussard. J’engloutis au passage son sexe arrogant, en le pompant furieusement. Il exprime un râle de bonheur. C’est confirmé, il aime que ce soit assez viril… bien!…


A genoux entre ses cuisses, je lève sa jambe gauche, et fais passer le pied dans la dragonne du siège arrière gauche, ce qui place mon ami-amant Ali dans une position quasi gynécologique. Je soulève sa jambe droite et la pose sur mon épaule, avant de plonger mon visage entre ses cuisses.



J’abuse de la situation … il est offert comme une jeune fille amoureuse…

Je lèche sa verge centimètre par centimètre, je le masturbe de la main avec un rythme frisant la brutalité, je gobe ses testicules comme des gros grains de raisins, je lèche avec délectation l’espace confidentiel entre ses couilles et son anus, sa vulve virtuelle… je me délecte…

Je suis dans un état d’une totale impudeur, mon sexe vibrant, doté d’une vie propre …


Je me relève, fixe mon amant

Je lui baise les lèvres, lui suce la langue, lui lève très haut les cuisses, et colle, idolâtre, ma bouche sur son anus….

Comme tous les bédouins, et malgré la rareté de l’eau, il est d’une propreté rigoureuse.

Ma raison bascule… je plante ma langue pointue dans son anneau brun, puis lèche a grands coups de langue son sillon, de bas en haut… Ne pouvant libérer ses mains, il m’implore "de l’ouvrir en deux". J’obtempère, écartant ses fesses au maximum, suçant son œil noir.


Lorsqu’il est mouillé de bave, je pointe mon majeur à l’entrée de sa porte des délices et malaxe le sphincter vivant qui palpite et se serre comme un mollusque autonome. Il gémit un "oui" consentant et suppliant .

Fidèle à mon rôle de séducteur-dominateur, j’enfonce lentement tout mon doigt dans son intestin. Je perçois bien les deux étapes de l’anneau serré d’abord puis de la relative distension au delà.

Va-et vient lent d’abord… accéléré.. gémissements approbateurs…je ressorts de lui

Suce deux doigts, replonge, plus brutalement… sensation de viol consenti.

Nous nous fixons, ivres de désir. Echange de sourires complices et de regards troubles :



Sans cesser de violer son intimité, je prends son sexe en main, et suce son gland à un rythme débridé.

Je veux qu’il baise ma bouche et le lui dis.

Pendant que je le sodomise de mes doigts avec fureur, il plante son sexe dans ma gorge, prenant ma tête comme les hanches d’une femme. Ça ne dure que quelques dizaines de secondes…

Je le sens au bord de l’épanouissement, et le stoppe autoritairement, serrant ses bourses avec une affection un peu virile…

Je commence à ma complaire dans mon personnage de mâle dominant.


Je libère ses poignets, l’embrasse sur la bouche avec fougue, et lui demande de se retourner, à plat ventre. L’œil embué, il m’obéit…. Je glisse un sac de couchage sous lui, m’allonge sur son dos, passe ma main sous son ventre, empoigne son sexe, et lui murmure à l’oreille : - maintenant, donne-toi .. Je vais me servir de toi !


Je pioche dans le vide-poche mon flacon d’huile solaire en spray

Il feule comme un animal, et s’offre… En position semi-fléchie sur les genoux, les cuisses très ouvertes, il cambre ses reins de façon magnifiquement impudique.

A genoux derrière lui, j’apprécie le spectacle…


Par gourmandise, je lèche encore sa rosette, en caressant ses testicules, puis asperge son petit trou d’huile. Le passage des deux doigts se révèle dès lors beaucoup plus aisé ; j’en profite pour fouiller avec délices son intimité. Pendant cette intrusion, pour durcir encore mon désir, je me masturbe quelques secondes.

Je plante ensuite mes deux pouces, dos à dos, dans son anus, comme dans un pamplemousse pour en détacher le cotes. "Oui…" souffle t’il, offert.


Puis je pose mon gland gonflé entre mes deux pouces, retire mes doigts, et d’un lent coup de reins, pénètre son intimité… Ooooh Ali….

Ma main, sous son ventre, saisit à nouveau son membre durci, et le caresse avec vigueur, pendant que commence le rite de la possession.

Totalement soumis, il cambre encore ses reins, écarte ses fesses musclées de ses mains. Devenu animal, je possède mon partenaire sans retenue, concentré sur mon plaisir, sans toutefois cesser de le masturber…


Besoin de dominer rencontre envie d’être dominé…..

Je crochète ses hanches, pilonne son cul offert, sans plus de retenue…

Nous haletons, nous gémissons, duo de désir-plaisir / douleur-douceur.

Au bord du paroxysme, j’empoigne ses cheveux bouclés, les tire avec vigueur vers l’arrière, et colle ma bouche sur la sienne, en serrant son sexe tendu.

Glissant sa main entre ses cuisses, il serre convulsivement mes testicules, comme pour en faire jaillir la semence

Derniers coups de reins, derniers va-et-vient de ma main sur sa queue de bois … Il éclabousse les tissus épars, à la seconde même où, avec un soupir rauque d’animal satisfait je me vide dans son ventre…..


Et, dans une totale complicité, dans une union parfaite, nos corps nus habillés de pourpre et d’or par le soleil couchant, nous tombons épuisés dans les bras l’un de l’autre.