n° 05915 | Fiche technique | 26180 caractères | 26180 4383 Temps de lecture estimé : 18 mn |
23/03/03 |
Résumé: Le conte de la Belle au bois dormant... et si un simple baiser ne suffisait pas? | ||||
Critères: #humour #pastiche #merveilleux #conte #initiation fh grp fplusag jeunes alliance voir exhib cunnilingu pénétratio | ||||
Auteur : Erotikka (Jeune femme de Montréal qui aime qu'on lui écrive ;)) |
Il était une fois, dans une contrée lointaine, un royaume entier assoupi depuis maintenant cent ans, suite à la réalisation de la malédiction jetée par une méchante sorcière jalouse du bonheur de la Reine lorsque naquit son premier enfant, une fille. Le sortilège prédisait que le jour de son dix-huitième anniversaire, cet enfant allait se piquer le doigt sur un rouet et mourir. Cependant, une fée bienveillante avait réussi à transformer le mauvais sort et, au lieu de mourir, la princesse allait tomber dans un profond sommeil. Tous les gens du royaume, jusqu’au petit paysan allaient s’assoupir aussi dans l’attente du réveil de la Belle. Ce mauvais sort se concrétisa tel que dit, malgré tous les efforts de brûler tous les rouets du royaume. Un seul demeura introuvable… et pourtant, Belle, le jour de ses dix-huit ans s’y piqua le doigt et peu à peu, jusqu’au paysan le plus reculé sur sa terre, tous tombèrent endormis, presque comme morts.
Le temps avait fait son œuvre. Les terres des paysans étaient en friche, les mauvaises herbes avaient envahi les chemins passants, de sorte qu’il était presque difficile au chevalier de se frayer un passage pour poursuivre sa quête. Le jeune homme avait fière allure sur sa monture noire et il avançant le menton bien relevé, déterminé à vérifier la véracité d’une ancienne légende. L’histoire de la Belle au bois dormant n’était plus que rumeur de taverne qui racontait qu’à mille lieues de là, une jeune fille dormait d’un lourd sommeil dans l’attente du baiser d’un beau prince.
Le chevalier n’était peut-être pas prince, mais il était vaillant et n’était pas dénué de charme. Ses longs cheveux châtains lui tombaient sur les épaules et faisaient paraître son visage d’une douceur exquise. Il n’avait pas encore vingt-cinq ans alors son visage était encore lisse, presque celui d’un enfant, ses grands yeux verts exprimaient une curiosité et une joie de vivre toute naturelle pour un jeune de cet âge. Sa soif d’aventures et de découverte l’avait poussé à préparer son cheval et à braver l’inconnu dans l’espoir de trouver cette princesse pour, peut-être, la sortir de sa torpeur et ainsi accéder à des faveurs qui lui permettraient d’acquérir un titre de noblesse. Ainsi pensait-il, du moins.
Il y avait déjà plus de deux heures qu’il avançait péniblement à travers les branchages et les mauvaises herbes lorsque, enfin, il vit un château au loin. ’’Ainsi, la légende disait vrai!’’, pensa-t-il, fort excité à cette idée. Impatient, il poussa son cheval au galop pour atteindre le palais dans les plus brefs délais. Lorsqu’il arriva devant la grande arche de l’entrée du bourg, il vit des gardes qui, étrangement, même s’ils dormaient, étaient restés debout, à peine supportés par la lance qui leur servait d’arme.
Il passa l’entrée, surpris par le spectacle surréaliste que lui offrait le marché public. Des dizaines de personnes, commerçants, paysans, dames de la noblesse, enfants, tous étaient éparpillés un peu partout, terrassés par un sommeil inattendu. Le chevalier se fraya un chemin en évitant soigneusement les corps qui traînaient ça et là. Le silence qui régnait dans cette cité était pesant. Même les oiseaux ne chantaient plus. Un peu effrayé, il se trouva bien vite devant la porte du château. La lourde porte de bois n’était pas verrouillée, comme si l’on attendait sa visite. C’était probablement une fausse impression, et il pensa alors qu’il ne devait pas être le seul à avoir atteint le château depuis tout ce temps.
D’abord hésitant, le jeune homme se mit à fouiller le château dans l’espoir de trouver la princesse. Il lui fallut un bon moment avant de trouver la chambre de la Belle à travers le dédale de pièces et d’escaliers. Enfin, il entra dans une grande pièce et les derniers rayons de soleil illuminaient un immense lit où était allongée une jeune fille aux longs cheveux bouclés blonds. Ses joues étaient délicieusement roses et ses yeux obstinément clos. Son teint pâle la faisait paraître fragile, vulnérable et pourtant, elle semblait si insouciante! Il s’approcha d’elle doucement, sans faire de bruit, comme s’il avait peur de la réveiller. Il s’assit à ses côtés et étira le bras pour caresser son visage. Sa peau était d’une douceur extraordinaire.
Longuement, il la contempla, stupéfait par sa beauté. C’était la vision d’un ange qui se présentait à lui. Il se pencha alors avec lenteur vers elle et se mit à couvrir son visage en entier de plusieurs baisers légers, effleurant de ses lèvres chaudes le front, les paupières fermées, le petit nez retroussé, les joues, le menton avant de s’attarder sur sa bouche bien ronde. La belle respirait toujours aussi profondément, n’avait pas tressailli au contact de ce baiser. Alors, il s’enhardit et glissa sa langue sur ses lèvres avant de la glisser à l’intérieur et de presser doucement pour écarter ses dents sur son passage. Aucune réaction. Le chevalier, déçu, pensa que c’était peut-être parce qu’il n’était pas prince que le sortilège ne se brisait pas.
Néanmoins, il continua de l’admirer et son regard s’attarda sur ses épaules frêles, sa poitrine, son bassin… Le jeune homme sentit le désir monter en lui, une bosse dure se former dans son pantalon qui lui parut soudain trop ajusté. Il y avait déjà trop longtemps qu’il n’avait pas possédé une femme et la Belle devenait irrésistible pour lui.
’’De toute façon, songea-t-il, elle est inconsciente. Elle ne s’en rendra pas compte…’’ Il essayait de justifier l’acte qu’il allait commettre. Il voulait se déculpabiliser de prendre son plaisir d’une jeune fille inconsciente. Doucement, il délaça le corsage de la Belle et écarta le tissu pour découvrir une poitrine menue et d’une blancheur invitante. Les auréoles de ses mamelons étaient d’un rose assez sombre, de la même couleur de ses lèvres en fait. Le chevalier les titilla doucement entre son index et son pouce, les pinçant et les tirant gentiment. À ce contact, ils se durcirent, ce qui l’excita encore plus. Il se pencha alors vers ses seins pour les taquiner de sa langue et en sucer les tétons bien durs. Sa bouche se promena de l’un à l’autre, avide de satisfaire son égoïste plaisir. Il la désirait tellement que ça lui faisait presque mal.
D’une main, il releva le bas de sa robe. La belle ne portait pas de culotte, sa vulve lui était offerte, comme une invitation à la caresser. Délicatement, il glissa son index sur ses lèvres pour découvrir qu’elles étaient moites. Il n’arrivait pas à le croire! La belle, sous son visage toujours aussi impassible et sa respiration tout aussi régulière, était excitée. Décidément, il était trop chanceux. Sa culpabilité s’envola.
Soudainement, il se laissa submerger par son désir, ses doigts se firent insistants, ne se contentaient plus de ses belles lèvres juteuses ou de son bouton d’amour bien gonflé. Ils s’insinuèrent peu à peu dans sa voûte toute chaude. Le tunnel était très serré, ce qui lui fit penser qu’elle n’avait sans doute jamais été déflorée. Même s’il la désirait violemment, cette pensée adoucit le volcan qui brûlait en lui. Il devait se contrôler s’il ne voulait pas brutaliser cette jeune vierge soumise.
Le jeune homme baissa son pantalon. Sa verge était droite et dure, prête à se frayer son chemin dans ce sentier inexploré. Il poussa doucement son sexe contre l’orifice et sentit la résistance céder peu à peu sous la pression. Poussant un râle incontrôlable, il sentit la paroi du fond cogner contre son gland. Alors, il entreprit un va-et-vient, d’abord avec lenteur et sentant l’aisance de son membre glisser avec de plus en plus de facilité, il accéléra la cadence. Le rythme devenait quasi infernal pour lui, il haletait de plaisir, surtout lorsqu’il sentit toute la cyprine s’écouler de ce corps inanimé. Son orgasme explosa et il poussa un grognement guttural de soulagement.
À ce moment, la Belle se réveilla en sursaut, comme si elle manquait d’air. Elle aussi avait eu un orgasme assez puissant pour la sortir de sa torpeur centenaire. Ses joues devinrent rouges. Ne comprenant pas ce qui venait d’arriver, elle jeta un regard inquiet au jeune inconnu qui se pressait contre elle. Celui-ci se releva, fier. Il avait conquis la Belle.
Sur ce, la Reine entra dans la chambre, toute catastrophée. Le corps de sa fille était toujours dénudé et elle fut insultée de voir que le chevalier avait abusé d’elle. Elle se précipita pour la couvrir.
Il se releva prestement, à moitié nu, peu soucieux de son état. La Reine tenta de ne rien laisser paraître de son trouble.
La Reine se sentit honteuse lorsqu’elle réalisa que cet aventurier avait raison. Elle s’inclina poliment et s’excusa. Puis, elle appela ses serviteurs afin qu’ils lui fassent une toilette et le préparent pour le banquet que la Reine organisait en son honneur. Pendant que l’invité se faisait pomponner comme un noble, la Reine s’approcha de sa fille et la serra dans ses bras.
Quel soulagement pour la mère que de voir que sa fille allait bien. C’est avec joie que les deux firent comme leur convive et se préparèrent pour la réception. La Belle resta seule après que sa dame de compagnie eut fait couler un bon bain tiède. Entre ses cuisses, elle sentait une chaleur qu’elle n’avait jamais connue. Elle toucha sa vulve qui était restée humide et se plongea dans l’eau délicieusement rafraîchissante. ’’Que s’est-il passé?’’ se demandait-elle. Elle sentait une sensation de brûlure dans son intimité, pas désagréable du tout, mais tout à fait inconnue pour elle. Elle appuya sa tête sur le rebord de la baignoire et relaxa. Elle se sentait tellement bien! Tout à coup, elle réalisa que ses mains avaient erré sur ses seins et entre ses cuisses. C’était la première fois qu’elle se caressait ainsi.
Malgré sa surprise, ces caresses étaient merveilleuses et lui donnaient des frissons alors elle continua son exploration. Ses mamelons s’étaient durcis et elle se rendit compte qu’un petit bouton entre ses lèvres était tout enflé. L’effleurement de ce bouton la fit gémir. Elle s’aperçut également que sa vulve se dévoilait sous la pression de ses doigts. Que de plaisirs inconnus! L’excitation monta en elle, complètement incontrôlable. Prise d’une frénésie jusqu’alors étrangère, elle se mit à enfoncer son index et son majeur de plus en plus profondément et à utiliser son pouce pour frotter son clitoris. Combinée avec les effleurements de ses seins, elle eut son premier orgasme conscient. Son corps raidi de plaisir, elle resserra les cuisses tellement elle ne s’attendait pas à cette réaction.
Elle se détendit enfin, heureuse et insouciante. Puis, elle appela sa dame de compagnie afin qu’elle l’aide à la parer de ses plus beaux atours. Tout y passa, corset, sous-vêtements de soie, robe de satin d’un tendre bleu, les bijoux les plus scintillants. La Belle allait sans contredit être la plus belle de toutes.
***
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La nuit était tombée depuis un bon moment déjà. La salle de réception était illuminée de mille feux et l’on avait réservé la place d’honneur au chevalier. Tout le monde mangea de bon cœur, affamé comme jamais. Puis, l’on se dirigea vers la salle de bal. La Reine prit place sur son trône et sa fille à sa gauche, sur un petit banc rembourré. Belle put admirer l’invité à sa guise. Il était très grand, assez large d’épaule, mais ce qui la frappa surtout, c’était son regard brillant comme des émeraudes. Il était très beau, son sauveur. Elle se mit à le désirer. Avant d’ouvrir le bal, la Reine se leva pour prendre la parole devant tous les convives.
La Reine s’inclina humblement. Tout comme sa fille, elle avait de longs cheveux blonds bouclés et elle paraissait extrêmement jeune, à peine quelques rides au coin des yeux trahissant son âge véritable. Sa robe de velours vert sombre au large décolleté ne pouvait cacher sa généreuse poitrine et ses belles hanches rondes. Elle était tout à fait désirable. Alexandre observa le trône vide à ses côtés. Le roi était-il absent ou…..? La couche royale allait lui convenir parfaitement dans ce cas. Il s’avança alors, non sans hésitation.
La Reine écarquilla d’abord les yeux d’étonnement, s’attendant à ce que ce visiteur demanda une fortune, un titre… mais certes pas tout un royaume! Elle dut néanmoins s’incliner.
Blême, la Reine cependant demeura l’allure fière, ne voulant pas montrer sa décontenance. Elle offrit un pâle sourire à son audience. Il y avait des chuchotements subtils, les gens étaient inquiets de cette nouvelle. La Reine ne se laissa pas démonter et reprit place sur son siège, tout en invitant les convives à festoyer et à danser.
Les quelques jours qui suivirent furent consacrés à la préparation du mariage. La robe de la Reine était somptueuse. Des pétales de fleurs blanches étaient étalés tout le long du cortège royal. Belle défila la première avant de prendre place sur le premier banc de l’église. Puis, sa mère la suivit. La jeune fille trouvait étrange qu’un si jeune homme marie sa mère. Peut-être était-elle un peu jalouse parce qu’elle aurait préféré qu’il devienne son prince à elle? Elle maudissait ce mariage forcé, se disant que sa mère le faisait par soumission et non par amour. Toutefois, elle se tut puisque c’était peine perdue de convaincre la Reine d’aller à l’encontre de ses principes. Elle tiendrait sa parole, peu importe ce qui lui en coûtait.
La réception qui suivit était tout aussi royale. L’alcool coulait à flot. Le nouveau Roi était attablé aux côtés de la Reine. Celui-ci avait de nouveaux habits faits sur mesure. Alexandre était tout simplement superbe. La Belle ne cessait de l’observer, elle le trouvait si beau! Depuis son arrivée, elle ne cessait de rêver de lui et de se caresser en pensant à lui et à l’extase qu’il aurait pu lui procurer. À cette pensée, elle sentit sa culotte s’humidifier. Subrepticement, elle glissa sa main sous la nappe et se soulagea sans que personne ne s’en rendit compte… du moins le pensait-elle!
Le Roi et la Reine se retirèrent dans leurs appartements. Deux serviteurs les aidèrent à se dévêtir. Ils demeurèrent nus tous deux, la Reine quelque peu intimidée de se retrouver à la merci de la vue de son nouvel époux. Il y avait si longtemps qu’un homme avait posé son regard sur elle! Et pourtant, Alexandre avait le regard brillant de désir. Il souhaitait la posséder tout entière, l’avoir à sa merci, l’entendre le supplier de la faire jouir. Devant cette voluptueuse femme d’expérience, le jeune homme n’hésita point. Il la souleva aisément pour la transporter sur le lit et s’empara sauvagement de sa bouche. La Reine contesta faiblement, mais se laissa emporter par sa fougue. Sentant son pénis en érection contre sa cuisse, elle le saisit dans sa main pour le caresser, sentir la douceur de son gland et de cette peau sensible. Sous sa main experte, il gémit doucement et se cala contre les oreillers pour la laisser faire. La Reine se jeta tête première sur sa verge, affamée de goûter à cette chair jeune et tendre. La passion les submergea et ils firent l’amour sans inhibition. Avec elle, le Roi n’avait pas peur de la prendre par derrière, d’assouvir ses fantasmes. Elle répondait si bien à ses demandes qu’il se permit même une excursion dans son anus. La Reine sursauta, mais se laissa faire avec plaisir.
La nuit durant, on put entendre les cris de jouissance et les gémissements résonner dans tout le corridor. La Belle, dont la chambre était non loin de là, laissa sa porte entrouverte et, seule dans son lit, se masturba furieusement pour soulager son excitation grandissante. Déboussolée, elle se laissa retomber sous ses draps après avoir joui à son tour, se demandant ce qui lui arrivait depuis que ce jeune homme, devenu son beau-père, l’avait réveillée. Elle finit par sombrer dans un sommeil agité.
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Le lendemain matin, dans la couche royale, les nouveaux époux dégustaient quelques fraises tout en continuant leurs petites taquineries sexuelles quand Alexandre commença :
Elle hocha négativement la tête.
Et il en fut ainsi. Le couple discuta des détails de cette fête bien spéciale. En cette chaude journée de fin de printemps, les belles gens de la noblesse se trouvaient rassemblées dans la cour du château. Des bouquets et des pétales de roses avaient été déposés ça et là. Sur le gazon, on avait installé une luxueuse couchette composée de dizaines de coussins et, en des endroits plus discrets, derrière les haies et les arbustes, étaient aménagés des petits nids bien douillets et propices à l’intimité.
Les invités avaient été prévenus du but de cette fête et la plupart avaient accepté avec un plaisir évident. Les demoiselles avaient revêtu des vêtements plus légers, ayant mis de côté corsets et culottes pour ne porter que de simples robes de fine soie à grand décolleté. Quant aux jeunes hommes, ils avaient enfilé leurs culottes les plus moulantes et une chemise blanche aussi légère que les robes des jeunes femmes. Ils étaient tous beaux et belles, mais surtout terriblement sexy.
Belle, qui voyait les valets préparer le jardin, demanda à la Reine pourquoi l’on avait ainsi disposé des coussins. Habituellement, ils sortaient des chaises et des tables pour les réceptions en plein air.
Malgré que la jeune fille trouvait cette nouvelle assez étrange, elle sourit à l’idée de rencontrer des jeunes, se faire de nouveaux amis qui sait?
À cette pensée, Belle rougit de gêne. Elle avait encore cette timidité caractéristique à l’adolescence. Sa mère la conduisit dans sa suite où sa dame de compagnie se tenait prête pour la séance de pomponnage. Après un long bain où chaque partie de son anatomie avait été soigneusement nettoyée, son corps fut ensuite enduit d’une huile aux arômes de fleurs d’oranger. La Belle se laissa masser avec délice. Sa peau dégagea ensuite une douce effluve d’agrume appétissant.
Puis, la dame de compagnie lui brossa les cheveux et les releva lâchement en un chignon d’où s’échappaient plusieurs mèches ondulées. Elle inséra plusieurs petites fleurs dans sa chevelure et glissa un diadème en pierre du Rhin pour finaliser sa coiffure. Comme seul bijou, elle ajouta un collier de plusieurs rangs de perles qui s’ajustait parfaitement à son cou.
Maintenant, il ne restait plus qu’à la vêtir. La dame quitta la pièce et revint avec une robe plutôt diaphane. Elle paraissait faite avec de voile, légère comme la brise de mer. Belle se leva pour l’enfiler, peu sûre du résultat final. Et pourtant, cette robe lui allait comme un gant. La taille ajustée, un large décolleté sur le devant et l’arrière, de courtes manches bouffantes, la robe traînait presque par terre.
« Plaisir… plaisir ! Qu’ont-ils tous à me parler de plaisir? Je ne suis pas malheureuse pourtant! » pensa la Belle, au lieu de quoi elle se contenta de répondre :
Sur ce, elle sourit et quitta la pièce. Encore peu sûre, la Belle hésita à sortir de sa chambre, surtout lorsqu’elle vit que les invités s’installaient peu à peu dans le jardin. Du haut de son balcon, elle pouvait percevoir des éclats de rire et des discussions qui allaient bon train. On cogna à sa porte. C’était Alexandre qui venait la chercher pour la conduire auprès de ses convives. Lorsqu’il la vit, son regard se mit à briller comme des diamants. La belle rougit instinctivement.
Il la prit par le bras et la força à le suivre. Lorsqu’elle apparut devant la petite foule qui l’attendait, elle tâcha de se souvenir des paroles de son beau-père pour lui donner le courage. Ils devaient être une bonne vingtaine en tout, répartis à peu près également. Les jeunes femmes l’admiraient et les hommes, quant à eux, la désiraient. Elle voyait la passion dans leurs yeux pétillants. Même si elle ressentait une gêne la tenailler, elle sentait aussi sa chatte devenir moite, s’exciter devant le spectacle de toutes ces belles personnes autour d’elle.
Alexandre la guida au milieu des coussins et l’incita à s’asseoir, à s’allonger même. Une fois bien installée, il tapa deux fois dans ses mains et tous se mirent à l’entourer et à tournoyer autour d’elle. Au loin, elle entendit une douce musique retentir. Tout avait été orchestré ! Impuissante, elle n’avait qu’à se détendre et à admirer le déroulement des événements. Tour à tour, dans une douce valse, chacun des hommes retira sa chemise pour montrer leur torse musclé par des exercices de fleuret. Les femmes enchaînèrent le mouvement en retirant prestement leur robe.
Les invités continuaient de tournoyer autour d’elle, les femmes complètement nues offrant leur nudité complète sans fausse pudeur aux yeux de Belle. De belles fesses rebondies, des cuisses fines qui faisaient tressauter leurs seins fermes et bien dressés à chaque saut. Elles étaient toutes attirantes, chacune à leur façon.
Les hommes finirent de se dévêtir enfin et elle put admirer l’érection de plusieurs. Les femmes se mirent à les frôler et à former des couples avec eux. Leurs mains s’entremêlèrent, caressant le corps de leur partenaire. À ce moment, un feu ardent s’empara de Belle. Son sexe la démangeait. Elle avait envie de se caresser, de se faire jouir, mais elle n’osait pas. Était-ce un supplice auquel on l’avait convié? Un test où elle devait résister ? Peu sûre, elle ferma les yeux un instant en espérant rêver.
Lorsqu’elle les rouvrit, les couples étaient en train d’échanger des baisers, des fellations, des cunnilingus…. Ils commençaient même à s’allonger autour d’elle. Personne ne semblait avoir de tabous, de limites. Ils se laissaient aller au plaisir. À cette pensée, la Belle se détendit. Elle laissa même une main errer sur ses seins. Excitée, elle se mordit la lèvre inférieure. Les jeunes gens continuaient à se toucher, à se goûter, se délecter de l’odeur de l’autre, sans vraiment se préoccuper d’elle. Du moins, le pensait-elle. Certains hommes avaient commencé à pénétrer leur partenaire de leur queue bien raide. L’excitation se sentait, se palpait même autour d’elle. N’en pouvant plus, elle mit soudain sa main sur sa vulve en feu. Elle pinça doucement son bouton d’amour et le frotta pour le faire durcir jusqu’à ce qu’elle fut sur le bord de jouir.
Un jeune homme, qui l’avait pourtant observé pendant qu’une belle dame lui suçait amoureusement la verge se détacha d’elle pour arrêter la Belle dans son élan.
Imperturbable, l’homme s’agenouilla et écarta ses cuisses. Elle ruisselait comme un fleuve et il s’abreuva de son doux nectar. D’autres se joignirent à eux. Tous se mélangeaient les uns aux autres et bientôt, la Belle ne savaient plus qui faisaient quoi, submergée par l’extase. Par moment, elle voyait bien une femme lui lécher le sein ou l’embrasser, mais cela lui importait peu. Toutes les caresses étaient divines. Des heures durant, la Belle jouit encore et encore, insatiable des mille et un plaisirs que tous lui offraient si généreusement. Lorsque enfin, la fête se termina, la jeune fille s’était assoupie d’épuisement contre les coussins. Alexandre la vit et la prit dans ses bras pour la ramener dans son lit.
Le lendemain matin, Belle s’étira en se disant quel merveilleux rêve elle venait de faire… Dans le lit, elle était complètement nue, mais au pied du lit gisait la robe translucide qu’elle avait portée si gracieusement la veille…