n° 06157 | Fiche technique | 13214 caractères | 13214Temps de lecture estimé : 8 mn | 21/04/03 |
Résumé: A Paris, dans la rue, sous une porte cochère, un homme et une femme se rencontre pour la première fois... | ||||
Critères: fh toilettes volupté fellation cunnilingu pénétratio uro | ||||
Auteur : Laure 3 |
Quand je le vois, c’était toujours pour la même raison et toujours selon la même méthode. Nous nous téléphonons trois fois avant de nous donner rendez-vous. Le premier signale la présence, le deuxième fait que l’un de nous rappelle et laisse un message, le troisième nous permet de fixer la date, l’heure et le lieu. Nous nous parlons peu ; nous connaissons de l’autre le prénom, le téléphone portable mais rien d’autre. Je n’ai pas su tout de suite par exemple qu’il avait une vie bien remplie, peuplée d’êtres chers tant il m’était apparu, à bien des égards, étrangement libre de ces gestes, libre de prononcer fortement les mots qui, rapidement, ont eu l’habitude de s’inscrire dans ma boite vocale. Aujourd’hui encore, alors que tout cela appartient au passé, alors que la première rencontre a eu lieu, je m’étonne de ne pas avoir deviné. Mais quoi au juste ? Y avait-il précisément le concernant quelque chose d’important qu’il aurait été utile que je sus ?
C’était la première fois. Nous ne nous étions jamais vus, parlés oui, dits des choses intimes, parfois obscènes mais rien qui puisse laisser penser que nous voulions et pourrions nous rencontrer. Alors, ce soir-là, un soir différent des autres peut-être, un soir où l’on se moque de jeter des rêves aux orties ou alors un moment quand on joue à être pas tout à fait soi-même comme par bravade. C’est lui qui l’a proposé alors j’ai indiqué un chemin et il m’a dit très bien connaître l’endroit, qu’il serait là très vite et qu’il fallait que j’aille à sa rencontre.
J’ai 34 ans, lui est plus jeune. C’est drôle mais au départ, quand je ne l’avais jamais vu, je ne l’avais pas imaginé ainsi. J’attendais un jeune homme plutôt rond, les cheveux raides, massif et pataud. Et puis, lorsque je le vois devant cette porte, il se révèle différent : plus mince, plus grand avec des cheveux bouclés.
Mais, à part ces éléments que je peux aujourd’hui livrer, je ne l’ai pas tout de suite vu. Je n’ai pas eu l’occasion de bien le regarder car il était tard et parce que nous avons été trop vite proches l’un de l’autre.
Une porte cochère dans un quartier de Paris. Nous nous embrassons comme deux affamés. Il me tient le visage entre ses mains. Je caresse sa langue de la mienne et veux toucher son ventre. Je tire les vêtements de son pantalon. Sa peau est ferme, tendue, douce. Je remonte vers le torse, dégage ma tête et lui embrasse le cou, faufile ma langue dans son oreille, murmure que j’ai envie de lui. Il me serre contre le mur, me presse jusqu’à ce que je sente ses os, passe son genou entre mes cuisses et remonte vers mon sexe qu’il comprime grossièrement.
Je l’embrasse encore la bouche très ouverte, il y plonge, dégrafe en même temps les boutons de mon gilet bleu et dégage mes deux seins du soutien-gorge. Il descend, les saisit, joue avec mes mamelons qui ne tardent pas à pointer sous ses lèvres. J’ai chaud, j’écarte les jambes pour qu’il y mette la main.
Il n’y a pas de lumière sous cette porte. Seule celle de la rue me permet de voir les poussettes des enfants et un vélo accroché à la rampe de l’escalier. Tout est flou. Nos baisers ont gonflé mes lèvres, l’air de la ville caresse mes seins et ma position indécente exacerbe mon désir. Je pense à ce que nous sommes entrain de faire ; je nous vois et nous imagine, cela me rend heureuse.
Il souffle contre moi quand j’ouvre son pantalon pour empoigner sa bite. D’abord, j’en apprécie le velouté, la douceur et la finesse de la peau, j’en mesure ensuite la taille et la souplesse. Je m’accroupis devant lui et je regarde cet engin, yeux bien ouverts, avant de le glisser dans ma bouche. Coups de langue sur le gland, aspiration et verge tenue à la base. Elle gonfle sous l’effet de ces pressions alors je la fais coulisser doucement. Je baisse le pantalon qu’il retient de tomber en écartant les jambes. Son manteau nous protège mais je le repousse, agacée, parce que je veux le voir.
Il a baissé les yeux et je sens son regard dévorer mon visage à chaque fois qu’il voit sa pine entrer et sortir. Un tiraillement dans les reins, le début d’un feu d’artifices dans le ventre, je ruisselle. Cette situation m’excite plus que tout. Je joue avec ses bourses, flatte ses fesses et caresse son anus. Mes cheveux qui se sont progressivement échappés de mon chignon me gênent quand ils viennent se coller à ma langue. Il les prend, les tire en arrière et les tient ainsi. Mes joues se creusent. Il me demande de me lever alors je l’abandonne.
Un baiser encore, ma salive qui porte sa saveur, un autre baiser dont l’effet se faufile au creux de mon ventre. Sa bouche, arc parfait. Je bous. Il le sent quand il glisse deux doigts sous ma culotte. Un sourire satisfait :
J’ai chaud et je ressens précisément le poids des vêtements. Il me retourne. Ma joue s’appuie sur le mur un peu lépreux. Il écarte les pans de ma jupe et dégage prestement ma culotte. Il pose la paume de sa main sur mon vagin, remonte vers le clitoris, écarte les lèvres. Je creuse les reins, tends mon cul. À genoux à son tour, il m’embrasse tandis que des cris sourds s’envolent de ma gorge. Des petits baisers rapides sur chacune des fesses, j’appuie les mains sur la surface froide, frotte ma tempe contre le mur. Je regarde mais il a disparu entièrement sous mon manteau noir. Je sens maintenant ses mains qui me malaxent :
Des talons de femme tapent le bitume. Ils se rapprochent et mon cœur se serre un peu, de peur vraiment, mais aussi de l’audace dont nous faisons preuve.
Je sais qu’il s’est relevé parce que je sens immédiatement son souffle chaud glisser dans mon cou. Sa main encore qui précède son sexe palpitant qu’il me fiche d’une seule poussée. Nous restons un instant ainsi, libérés de l’emprise du vice. Un petit moment. Des passants qui discutent, une voiture dont les phares projettent de nouvelles ombres. Tendrement, les mains caressant mes seins gorgés de désir pour lui. Des tétons qui dardent entre ses doigts.
Son corps s’agite derrière moi. Il me tient. Je suis si mouillée que je le sens à peine mais je sais que je vais devenir de plus en plus serrée au fur et à mesure que la jouissance montera.
Alors il s’exécute. Je m’écarte un peu plus et fais le dos rond. Il passe du vagin à l’anus d’abord avec ses doigts et ensuite avec sa bite qu’il insère progressivement. Nous soufflons, parlons en retenant des soupirs plus vifs.
Je souris, hoche la tête.
Je sens mes entrailles touchées en plein cœur. Il passe indifféremment de mes deux trous ouverts et je caresse d’un doigt vengeur mon clitoris qui n’attend que cela. Une contraction. Je me retourne. Je veux le boire, le goûter, avaler ce qu’il va répandre. Alors, je me jette à ses pieds et prends sa queue qui explose à ma figure.
Je ne savais pas qu’il pouvait y en avoir autant par giclées multiples. Une qui atterrit sur ma langue mais une autre sur mon visage tandis que la troisième passe de mes cheveux à mes seins avec la même intensité. J’avale, lèche, suce encore un peu. Et je remonte vers lui la bouche dégoulinante. Une tête posée sur son épaule. Des regards clairs qui s’observent.
Nous sommes maintenant dans la rue. Nous connaissons par cœur ce quartier qui fut - hasard ?- celui de nos enfances. Nous avons faim, soif. Il m’entraîne dans un café ouvert sur la place. Là, nous allons au bar où il s’assoit. Je suis debout, contre son genou. Et puis, bientôt face à lui, le genou tapant mon pubis.
Il sourit, ramène une mèche de mes cheveux derrière mon oreille, boit une gorgée de café et mord dans un sandwich.
Tout doucement, il quitte son siège, me tend la main que je lui donne et m’entraîne dans un escalier raide. C’est totalement idiot cette impression d’être une princesse à son bras mais dans quel royaume m’emmène-t-il ?
Aucun palais mais des toilettes de café qui sentent l’urine, une lumière blanche, glauque qui accentue les cernes et qui dévore la peau.
Une boucle sur son front plus lâche que les autres, son t-shirt qui sort encore de son pantalon bien coupé. Je l’emprisonne pour me donner du courage.
Je rentre dans les toilettes des femmes. Ce sont des toilettes à la Turc où tant bien que mal j’essaie d’éviter les flaques. Je retire ma culotte, la glisse dans ma poche et me félicite d’avoir opter pour des bas-jarretelles. Une jambe de chaque coté, je plie légèrement les genoux mais rien ne vient. Il regarde par l’entrebâillement de la porte. Il sourit encore.
Je ne dis rien. Il entre et me fait face. Il referme la porte, baisse sa braguette dont il sort un membre épais. Il le dirige vers moi. Nous rions un peu.
Il commence et je fais comme lui, les yeux fermés tout d’abord mais vite ouvert de curiosité. Nos jets se touchent et se mélangent. Nous sommes debout. Un jeu qui se termine trop vite. Pas de papier. Tant pis. Je reste comme cela avec ces toutes dernières gouttes qui coulent sur ma jambe.
De voir ceci me plait, m’enchante comme si nous n’avions que cela à partager (ce qui est vrai). J’ai encore envie de lui alors je maintiens la porte pour qu’il ne puisse sortir.
Je me penche vers lui. C’est terriblement sale par-terre et je fais attention de ne pas me risquer à tomber. Je remonte jupe et manteau et les glisse entre mes cuisses.
Sa verge est molle, une goutte d’urine tombe dans ma main et, en le regardant fixement, je la porte à mes lèvres. Il s’enfile dans ma bouche, veut aller loin dans ma gorge et je le sens progressivement gonfler dans ma chaleur buccale.
Quand sa bite est bien raide, je la sors de ma bouche et la prends en main. Caresses alternées de baisers. Je me frotte le visage contre elle, la renifle, la passe sur mes paupières. Je la regarde d’en dessous, la trouve belle et lui demande :
Une nouvelle fois je lui tourne le dos et il ne tarde pas à s’enfoncer en moi. Je sens sa queue gorgée de désir et ma grotte accueillante. Il pousse, j’halète. Il tire un peu les poils de mon pubis, descends sa main pour découvrir mon bouton sur lequel il applique des mouvements circulaires et il me quitte soudain.
Je me retourne, les cuisses ouvertes et voilà qu’il avance sa bouche. Je sens l’odeur du désir qui monte. Sa langue chaude qui s’infiltre dans mes moiteurs. Sa langue qui agace mon bonbon vermillon, qui descend vers mes lèvres pour les pincer légèrement. Je m’assois presque sur son visage, me presse et il lape ma mouille jusqu’à s’en faire un masque. Mon ventre reconnaît les signes avant-coureurs de la jouissance. Mes reins basculent vers son corps mais c’est sur sa pine que je veux m’enfourner alors il se relève, me plaque une nouvelle fois et me pénètre jusqu’à ce que nos jouissances s’expriment.
Mon cœur s’emballe, je tiens sa main contre mon sein et je suce son index pour lui témoigner toute ma félicité.