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Temps de lecture estimé : 13 mn
17/05/03
Résumé:  Maintenant que Juliette a décidé d'accomplir sa vengeance, il faut qu'elle en assume toutes les conséquences. Happy end ?
Critères:  fh ff ffh fhhh grp fbi copains fmast fellation pénétratio partouze théatre humour -humour -théâtre
Auteur : Gufti Shank            Envoi mini-message

Série : Roméo et Juliette - Bordéloïde hardcore version

Chapitre 04 / 04
Roméo et Juliette - Bordéloïde hardcore version - acte 4


Les personnages:


Juliette

Cassandra la meilleure amie de Juliette


Roméo

Eloïse la meilleure amie de Roméo

Siriac le meilleur ami de Roméo


Flora une collègue de Roméo

Daphné la soeur de Flora


Roger, Helmut, Boris, Ramon & Mustapha des amis de Juliette



__________________________


Résumé de l’acte 1: Juliette et Roméo se sont rencontrés, vendredi dernier. Ils filent déjà le parfait amour. Dimanche soir, ils ont invité chez eux leurs amis Cassandra, Eloïse et Siriac.


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Résumé de l’acte 2: Cassandra et Siriac filent eux aussi le parfait amour. Mais à tel point qu’ils ont oublié de prévenir Roméo que Juliette avait un empêchement pour le dîner. Celui-ci, ne parvenant pas à la joindre, a cru qu’elle lui avait posé un lapin, et que tout était fini. Le lendemain, Juliette, aidée d’Eloïse, découvre qu’il a passé la nuit chez Flora. Elle tente de s’expliquer avec lui, mais Roméo ne veut rien entendre.


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Résumé de l’acte 3: Juliette est bien décidée à se venger de Roméo, malgré les tentatives pour la raisonner de Cassandra et Siriac. Et avec la complicité d’Eloïse, elle invite chez elle quelques beaux garçons, avec lesquels les deux jeunes femmes ont vraiment l’intention de dépasser toutes les limites.





Acte 4, scène 1: Jeudi 22, 00h10, Le salon de Juliette,


Personne, la pièce est vide



(La porte menant à la chambre de Juliette s’ouvre; Eloïse, nue, entre en titubant et se traîne jusqu’au canapé. On entend toujours des gémissements monter de la pièce voisine.)



Eloïse: Eh ben, j’avais déjà la tête qui tourne, maintenant, en plus, j’ai mal au cul !


(Elle s’allume une cigarette.)


Eloïse: Oh, j’en peux plus, je suis exténuée. Les salauds, ils ont des ressources ! Et Juliette est carrément infatigable.


(Boris et Roger entrent, en caleçon, venant de la chambre de Juliette. Ils referment la porte derrière eux et rejoignent Eloïse sur le canapé.)


Boris: Eh ben, ça va mieux…

Roger: Ouais, une petite pause, ça fait du bien.

Boris: Et toi, Eloïse, ça va ?

Eloïse: Ca va… sauf que j’ai mal au cul.

Roger (rigolant): Comme ça tu te souviendras de nous quelques jours.

Eloïse: J’sais pas comment elle fait, Juliette…

Boris: Tu m’étonnes, elle est insatiable !

Eloïse: Mais je me demande quand même si elle prend vraiment son pied.

Roger: Attends, t’as vu comme elle gueule ???

Eloïse: Oui, mais…

Roger: Mais quoi ?

Eloïse: Non, rien.


(La porte s’ouvre une nouvelle fois, Ramon entre et vient s’asseoir sur une chaise.)


Boris (à Ramon): Alors ?

Ramon: J’ai jamais vu une nana comme ça…

Roger et Boris: C’est clair !

Ramon (à Eloïse): Et toi aussi, d’ailleurs, tu es vraiment une bombe.

Eloïse: J’imagine que c’est un compliment…


(Ramon acquiesce et s’allume une cigarette. La porte s’ouvre encore une fois, et Mustapha entre et rejoint les autres.)


Mustapha: Oh, là, là, là, là !!! J’ai jamais vu ça, c’est la folie ! Quelles salopes !!!

Eloïse (à part): Ca aussi, ce doit être un compliment…

Roger (se levant): Bon, y a plus qu’Helmut. Il va jamais s’en sortir tout seul. Je vais aller lui filer un coup de main…


(Il sort vers la chambre.)


Ramon: Ouah, je sais pas comment il fait, moi je peux plus, là. Vous m’avez vidé, les filles.

Mustapha: Attends, laisse passer un petit moment, histoire de récupérer, et tu verras…


(Un silence.)


Boris: Bon, je crois qu’il reste une place, j’y retourne.


(Sous les applaudissements de Ramon et Mustapha, il se lève et sort en direction de la chambre, d’où l’on peut entendre de nouveau maints gémissements. Ramon vient s’asseoir sur le canapé à côté d’ Eloïse.)


Ramon: Alors, et toi ?

Eloïse: Oui, moi quoi ?


(En guise de réponse, il tente de lui caresser les seins et de l’embrasser. Eloïse le repousse doucement.)


Eloïse: Non, désolée, moi je suis à saturation.

Ramon: C’est vrai ?

Eloïse: Oui, j’en peux plus, j’ai la tête qui tourne, le cul explosé et la mâchoire disloquée, ça suffit.

Ramon: Bon, comme tu voudras.


(Il se lève, et sort à nouveau vers la chambre, bientôt suivi par Mustapha. Un silence.)


Eloïse: Bonne bourre ! J’sais pas comment ils font… Ils ont pris des anabolisants, c’est pas possible !


(Un silence. Elle baille.)


Eloïse: Bon, ben moi, j’ai qu’une envie, c’est de dormir.


(Elle s’allonge en chien de fusil sur le canapé, et ne tarde pas à s’endormir. On entend toujours gémir dans la pièce voisine. Durant quelques minutes, le silence n’est plus troublé que par la respiration régulière d’Eloïse et par ces gémissements. Soudain quelqu’un frappe à la porte d’entrée. Eloïse sursaute.)


Eloïse: Qu’y a-t-il ? Que se passe-t-il ?


(Un silence.)


Eloïse: J’ai dû faire un cauchemar…


(Un silence. Puis, de nouveau, on frappe.)


Eloïse: Non, je n’ai pas rêvé.

La voix de Roméo (derrière la porte d’entrée): Juliette ?

Eloïse (à voix basse): Mon dieu, c’est Roméo !

La voix de Roméo: Ouvre, Juliette, je sais que tu es là.

Eloïse (à voix basse): Euh… C’est à dire qu’elle est occupée, là… (à voix haute): Oui, j’arrive.

La voix de Roméo: Eloïse, c’est toi ? Ouvre-moi.

Eloïse: J’arrive, un instant.


(Eloïse bondit jusqu’à la porte de la chambre et l’ouvre.)


Eloïse (en direction de la chambre): Juliette ! C’est Roméo, je fais quoi, j’ouvre ?

La voix de Juliette (provenant de la chambre): Hmmmblbl bbblllmmm mmmbmmbm !

Eloïse: Parle pas la bouche pleine, j’y comprends rien !

La voix de Juliette: Qu’il aille au diable !

Eloïse: Oh, merde ! Non, je vais lui ouvrir, fermez-la, et magne-toi d’être présentable.


(Eloïse va ouvrir la porte d’entrée. Roméo entre. Il dévisage Eloïse longuement des pieds à la tête.)


Roméo: Eh ben, c’est comme ça que tu accueilles les gens, toi ?


(Eloïse, réalisant soudain qu’elle est nue, tente de cacher sa poitrine et son pubis derrière ses mains.)


Roméo: Laisse tomber, je t’ai déjà vue… Elle est là, Juliette ?

Eloïse: Euh, oui. Elle se reposait, je viens de lui dire que t’étais là, elle arrive.

Roméo: Elle se reposait ?

Eloïse: Oui.

Roméo: Et toi ? Qu’est-ce que tu fous là ? Et à poil, en plus ?

Eloïse: Moi, je dormais, là sur le canapé. J’ai le droit de dormir à poil, que je sache…

Roméo: Mmmouais.


(La porte de la chambre s’ouvre, Juliette entre, nue, de très nombreuses traces de sperme sur la poitrine et sur le visage.)


Eloïse (à part): Eh ben, heureusement que je lui ai demandé d’être présentable…

Roméo: Oh, putain, j’hallucine !

Juliette (cynique): Oui, moi aussi, je suis contente de te voir.

Roméo: Bon, ça y est, t’es contente, tu t’es vengée ?

Juliette: Eh, je te signale que je fais ce que je veux de mon cul, okay ?

Roméo: Bon, on peut discuter un peu, là ?

Juliette: Cinq minutes, je vais me laver.


(Juliette sort, en direction de la salle de bains. Roméo s’assoit sur le canapé, à côté d’Eloïse.)


Roméo: J’hallucine, vous êtes vraiment deux énormes salopes.

Eloïse: Oh du calme, t’as pas de leçon à me donner ! Et puis c’est un peu l’hôpital qui se fout de la charité.


(La porte de la chambre s’ouvre de nouveau. Roger, Boris, Helmut, Ramon et Mustapha entrent, à la queue-leu-leu, et se dirigent vers la porte d’entrée. Roméo rougit de colère à mesure que les garçons passent devant lui. Eloïse se marre.)


Roger: Euh, excusez-nous, on ne fait que passer.

Boris: Oui, on était justement sur le départ.

Helmut: Merci de votre hospitalité.

Ramon: Voilà, voilà. Bonne soirée.

Mustapha: Bien des choses à tous.


(Ils sortent.)


Roméo (explosant): Aaaaahhh !!! La salope !!! J’en reviens pas !!! Quelle connasse !!!

Eloïse: Oh, la ferme ! J’ai mal à la tête, tais-toi.

Roméo: Non, mais attends, tu te rends compte ?

Eloïse: Oui, mais je te signale que rien ne serait arrivé sans tes conneries à toi.


(Un silence.)


Roméo: Oui, tu as raison.


(Un silence.)


Roméo: Tu crois que j’ai encore une chance avec Juliette ?

Eloïse: J’sais pas. Tu verras bien.


(Un silence.)


Eloïse: Mais à mon avis, oui, elle tient encore à toi.

Roméo: Si tu savais ce que j’aimerais que tu aies raison.


(Un silence.)


Roméo: Mais qu’est-ce que je dois lui dire ?

Eloïse: Oh, j’sais pas, démerde-toi, t’es assez grand !


(Juliette entre, drapée d’un peignoir de bain; elle rayonne de beauté. Seuls ses yeux trahissent l’état d’alcoolémie dans lequel elle se trouve.)


Juliette (à Roméo, froidement): Bon, alors, qu’est-ce que tu veux ?

Roméo: Parler.

Juliette (tout en se servant un verre): Je t’écoute.

Eloïse: Je crois que tu devrais arrêter de boire, Juliette.

Roméo: Oui, elle a raison, tu as assez bu. (Il se saisit du verre de Juliette.) Ecoute-moi, maintenant. Je suis désolé, Juliette. Je t’aime encore, tu sais.

Juliette: Ouais, d’accord, et en plus tu te fous de ma gueule ?

Roméo: Non, je me fous pas de toi.

Juliette: La dernière fois qu’on s’est vu aussi, tu t’es bien foutu de ma gueule !

Roméo: Non, mais arrête, là c’est toi qui te fous de…

Eloïse (l’interrompant): Stop ! Allez vous engueuler ailleurs, et laissez moi dormir !


(Juliette sort vers la cuisine, Roméo la suit. Eloïse ferme la porte derrière eux, et vient se recoucher sur le canapé. Elle s’endort, tandis qu’on entend le ton monter entre Juliette et Roméo dans la cuisine.)






Acte 4, scène 2: Jeudi 22, 02h40, Le salon de Juliette,


Eloïse



(Eloïse est couchée sur le canapé, et dort paisiblement. La porte menant à la cuisine s’ouvre; Juliette et Roméo entrent en prenant soin de faire le moins de bruit possible.)


Roméo (chuchotant): Bon, okay, à tout à l’heure.

Juliette (chuchotant): A tout à l’heure, mon amour. Et excuse-moi encore. Je te demande pardon.

Roméo (chuchotant): Non, c’est moi qui te demande pardon. Je suis sincèrement désolé de tout le mal que je t’ai fait. Je t’aime.

Juliette (chuchotant): Je t’aime aussi, Roméo. À tout à l’heure.


(Roméo traverse à pas de loup le salon, et sort. Juliette contemple un instant Eloïse, qui tressaille légèrement dans son sommeil.)


Juliette (chuchotant): Elle doit être en train de rêver… Merci Eloïse, c’est grâce à toi, si on a pu se réconcilier.


(Un silence. Juliette s’approche du canapé.)


Juliette (chuchotant à l’oreille d’Eloïse): Eloïse ! … Eloïse ! … Viens, je vais te préparer mon lit, tu y seras mieux. … Eloïse !

Eloïse (toujours endormie): Non, Roméo, laisse-moi, je n’ai pas envie.

Juliette (tout fort): J’hallucine !!!

Eloïse (émergeant brutalement): Euh… Excuse-moi… Je crois que j’étais en train de rêver…


(Juliette éclate de rire devant l’air penaud et déconfit d’Eloïse.)


Eloïse: Alors ? Comment ça s’est passé ? Tu l’as mis à la porte ?

Juliette (souriant): Non.

Eloïse: Comment ça, non ?

Juliette: Eh bien, disons qu’on s’est réconcilié.


(Un silence.)


Eloïse: Eh ben, ça valait bien tout ce remue-ménage… Et il est reparti ?

Juliette: Oui.

Eloïse: Mais vous vous êtes vraiment réconciliés ?

Juliette (haussant les épaules avec un sourire désarmé): Oui, finalement. Comme quoi…

Eloïse: Oui, l’amour triomphe toujours, c’est ça ?


(Un silence.)


Eloïse: Bon, c’est pas que je sois fatiguée, mais pas loin.

Juliette: Oui, c’est pour ça que je t’ai réveillée.

Eloïse (cherchant à comprendre): Bien sûr, c’est logique.

Juliette: Non, je veux dire que tu serais mieux dans un lit, non ?

Eloïse: Oui, je vais rentrer chez moi.

Juliette: Non, reste là, je vais te préparer mon lit. Tu vas pas repartir à cette heure-ci.

Eloïse: Oui, tu as raison. Mais garde le lit, moi je prendrai le canapé, il me va très bien.

Juliette: Mais non, tu seras mieux dans le lit. Et puis moi j’ai pas sommeil.

Eloïse: Tu es sûre ?

Juliette: Oui, puisque je te le dis.

Eloïse (hésitant): Mais, euh… ton lit, il est couvert de sperme !

Juliette: Oh, faut pas exagérer !


(Un silence.)


Juliette: Bon, d’accord, je vais changer les draps.






Acte 4, scène 3: Jeudi 22, 02h50, L’appartement de Roméo,


Cassandra, Siriac



(Siriac et Cassandra parcourent la pièce, fouillant un peu partout, mais ne semblant pas trouver ce qu’ils cherchent.)


Cassandra: Mais enfin, tu es sûr qu’il en a ?

Siriac: Oui, je les ai vues il n’y a pas longtemps, il en a tout un stock.

Cassandra: On sent tout de suite le mec qui doute pas de lui…

Siriac: Boah…

Cassandra: Bon, mais il les met où, alors ?

Siriac: Tu crois que si je le savais, on serait en train de fouiller partout ?

Cassandra: Ah, ça y est j’en ai trouvé une.

Siriac (satisfait): Ah !

Cassandra: Oui, mais elle est déjà utilisée…

Siriac: Bêêuuaaahh ! C’est dégueu !

Cassandra: Oui, il pourrait les jeter, quand même…

Siriac: Tu m’étonnes !

Cassandra: Dis donc, c’est vrai qu’il a l’air d’en avoir une grosse. Enfin, en tout cas, une longue…

Siriac: Mais c’est fini, oui ? Tu vas pas t’extasier là-dessus trois heures, quand même.


(Cassandra jette le préservatif usagé, puis se remet à fouiller.)


Siriac (victorieux): Ca y est, j’en ai trouvé !

Cassandra: Ah !


(Cassandra s’approche de Siriac et s’agenouille à ses pieds. Elle le masse un instant doucement à travers son pantalon, tandis qu’il lui caresse les cheveux tendrement. Cassandra sort bientôt le sexe de Siriac, à demi-tendu, et l’enfouit dans sa bouche après l’avoir masturbé quelques instants. Elle le suce quelques minutes, jusqu’à ce qu’il soit tout dur.)


Cassandra (malicieuse): Tu trouves que je m’y prends bien ?

Siriac: Tu es vraiment une déesse.


(Cassandra retire son chemisier et son soutien-gorge. Elle se saisit à nouveau du sexe tendu de Siriac et le frotte vigoureusement sur sa poitrine, avant de le prendre à nouveau entre ses lèvres.)


Siriac: Hmmm ! C’est merveilleux !


(La porte s’ouvre soudain et Roméo entre en trombe. Cassandra et Siriac n’ont que le temps de sursauter.)


Roméo: Salut, ça va ?

Siriac: Euh, Cassandra, je t’avais pas dit de fermer la porte ?

Cassandra: Non.

Siriac: Ah, merde ! Pourtant j’y ai pensé…

Roméo (amusé): Ne vous dérangez pas, faites comme si j’étais pas là. Je ne fais que passer.

Siriac: Oui, enfin, c’est facile à dire.

Roméo: C’est vrai que tu ramollis à vue d’oeil…

Siriac: Oh, ta gueule !


(Il remballe son sexe, sous les yeux déçus de Cassandra et ceux, amusés, de Roméo. Celui-ci va-et-vient à toute allure dans la pièce, ramassant quelques affaires par-ci par là.)


Cassandra: Bon, alors, on fait quoi ?

Roméo: Ce que vous voulez, mais sans moi. Je me casse. Dans deux minutes, vous serez tranquilles.

Siriac: Tu as vu ton ex-dulcinée, alors ?

Roméo: Ma dulcinée tout court, même.

Cassandra (à part): Eh ben, ça valait bien le coup de nous faire chier comme ça…

Siriac: Ca y est, vous vous adressez de nouveau la parole ?

Roméo: Oui, tout est arrangé. C’est génial.

Siriac: Bon, eh ben, je suis bien content pour toi que ça aille mieux. Allez, merci d’être passé, bonne soirée.

Roméo: Non, mais tu ne vas quand même pas me virer de chez moi ? Deux secondes…


(Il ramasse encore deux ou trois affaires, puis se dirige vers la sortie.)


Siriac: Allez, à bientôt.

Roméo: J’hallucine. Bon allez, à plus.

Cassandra: Salut.

Roméo (rigolant): Bonne bourre !


(Il sort. Siriac ferme la porte derrière lui, puis revient se placer devant Cassandra qui est toujours agenouillée par terre, et lui présente à nouveau son sexe redevenu mou.)






Acte 4, scène 4: Jeudi 22, 03h05, La chambre de Juliette,


Juliette, Eloïse



(Eloïse a passé un peignoir. Les deux jeunes femmes achèvent de changer les couvertures du lit.)


Juliette: Bon, voilà. Tu seras quand même mieux ici.

Eloïse: Oui. Merci.


(Elle s’allonge sur le lit, et ferme déjà les yeux.)


Juliette: Eh ben dis-donc, tu es vraiment fatiguée.

Eloïse: Oui, j’ai un gros coup de barre, là. Je crois que je vais dormir.

Juliette: Eh bien, bonne nuit, alors. Dors bien.

Eloïse: Merci. Bonne nuit aussi.


(Eloïse baille, puis ferme de nouveau les yeux.)


Juliette: Oui, moi aussi je suis un peu crevée, en fait. Je crois que je vais aller dormir aussi…

Eloïse: Dors bien, alors.


(Un silence.)


Juliette (innocemment): Ca ne te dérange pas si je dors avec toi ?

Eloïse (souriant): Tu ne t’arrêtes donc jamais, toi ?

Juliette (ingénue): Bah, quoi, j’ai rien dit de mal…

Eloïse: Je devine tes pensées !

Juliette (faussement renfrognée): Euh, mais non, pas du tout… C’est juste que c’est le seul lit de la maison.

Eloïse: Bah, de toute façon, rien ne t’empêche de dormir là…

Juliette: C’est pour me faire pardonner tout ce que je t’ai fait subir.

Eloïse: Mais non, il n’y a rien à pardonner.

Juliette: Mais si, je t’assure ! Attends je vais t’expliquer…


(Elle se déshabille et se glisse sous les draps, à côté d’Eloïse, qui se marre à moitié.)


Eloïse: Bon, allez, bonne nuit, Juliette !

Juliette: Non, mais attends, deux secondes…

Eloïse: Deux secondes, pas plus.

Juliette: Tiens, tu sens là ?

Eloïse: Non, quoi ?

Juliette: Attends… tiens…

Eloïse: Hmmmmm !

Juliette: Alors ?

Eloïse: Alors… hmmmm… alors, on avait dit que… hmmm… qu’on dormait !

Juliette: Boh, deux ou trois petites caresses avant de dormir, ça ne fait pas de mal.

Eloïse: C’est vrai que… hmmm… que ça fait même plutôt du bien.


(Juliette continue quelques instants ses caresses, puis elle disparait entièrement sous les couvertures, qu’on voit quelques secondes bouger en tous sens.)


Eloïse: Mais… attends… qu’est-ce que tu… Aaaaahhhh !!! … Hmmmm !!! Ouiii !!!

La voix de Juliette (de sous les couvertures): Tu vois, tu vas bien attendre deux ou trois minutes avant de t’endormir.

Eloïse: Oooh ! Oui ! Tout ce que tu voudras, mais continue !

Juliette: Hmmm, à ce point là, mais c’est un compliment, ça…

Eloïse: Oh, je t’en prie… … Aaaah ! Hmmm ! Ouiiii !


(Eloïse vibre ainsi un bon moment sous les assauts de Juliette, gémissant de plus en plus fort. Elle se met soudain à hurler carrément, et se crispe, s’accrochant de toutes ses forces à son oreiller. Cela dure quelques secondes, puis Eloïse, tentant de replacer correctement l’oreiller qu’elle a quasiment écrabouillé dans sa jouissance, semble avoir trouvé quelque chose.)


Eloïse: J’hallucine !

Juliette: Qu’est-ce qu’il y a ?


(Eloïse sort finalement de sous l’oreiller un énorme gode.)


Eloïse: Non rien.


(Eloïse rabat quelque peu la couverture, dévoilant seulement l’arrière-train de Juliette, qui semble toujours très occupée sous les draps.)


Eloïse (à part, pour elle-même): Tiens, tu vas voir ce que je vais te mettre.

Juliette: Hein ?


(Eloïse approche le gode de l’entrejambe de Juliette, tâtonne quelques secondes, puis l’enfonce soudainement brutalement, arrachant un violent hurlement à Juliette.)


Eloïse: Hmmm, ça rentre vraiment tout seul…

Juliette: Aaaah ! Ooouuhh !!


(Eloïse fait aller et venir doucement le gode dans la fente de Juliette, qu’on devine se tortiller de plaisir. Les deux jeunes femmes envoient complètement promener les couvertures. Juliette tente de continuer de prodiguer ses caresses à Eloïse, mais a beaucoup de difficultés tant elle a l’air de savourer ce qui lui arrive.)


Eloïse: Ca a l’air de te plaire…

Juliette (haletant): Oaah, ouiii, continue, ouiii !


(La porte de la chambre s’ouvre soudain. Eloïse, s’en apercevant, sursaute et rabat sur elle un morceau de drap. Roméo entre, et découvre Juliette agenouillée sur le lit, le cul en l’air et d’où dépasse de plus en plus le gode. Roméo sourit en voyant la scène. Juliette fait plutôt la tronche. Le gode tombe soudain sur le lit.)


Roméo: Je vois qu’on s’amuse bien, ici…

Eloïse (à Juliette): Dis donc, Juliette, tu aurais pu me dire qu’il devait revenir… (à Roméo): Ecoute, Roméo, ce n’est pas du tout ce que tu crois…

Roméo (éclatant de rire): Si, j’en ai bien l’impression, pourtant.

Eloïse: Oui, enfin, je veux dire, euh…

Roméo: Laisse tomber, je m’en fous, bien au contr…

Juliette (l’interrompant sèchement): Ecoute, Roméo, là, t’as cassé un super coup, alors t’as intérêt à bien te rattraper !

Eloïse: Hein ???


(Roméo s’avance jusqu’au lit, se saisit du gode, et le replante là où il se trouvait quelques secondes auparavant. De nouveau, Juliette se met à crier et s’agiter, comme convulsive.)


Eloïse (les yeux écarquillés): Ca va, je ne vous dérange pas au moins ?


(Pour toute réponse, Juliette replonge la tête entre les cuisses d’Eloïse.)


Eloïse: Bon, ben, faut croire que non…


(Eloïse penche légèrement la tête en arrière, se laissant aller à savourer les caresses de Juliette. Roméo continue son travail tout en contemplant les deux jeunes femmes.)


Eloïse (en déboutonnant le pantalon de Roméo): Oh, et puis après tout, vous me devez bien ça, tous les deux !




FIN