Une Histoire sur http://revebebe.free.fr/
n° 06361Fiche technique22371 caractères22371
Temps de lecture estimé : 13 mn
24/05/03
corrigé 21/10/22
Résumé:  Une délicieuse rencontre...
Critères:  fh inconnu intermast cunnilingu préservati pénétratio
Auteur : Saul  (Jh, 27 ans)            Envoi mini-message
Gabrielle





À une époque, j’étais souvent en déplacement professionnel. Ça me prenait toute la semaine et dans chaque ville que je découvrais, je devais me trouver des occupations une fois le soir venu. Un soir de début de semaine, dans une nouvelle ville, j’avais réussi à avoir une place pour l’avant-première de « Monsieur Truc et Madame Chose », un film d’art et d’essais français, a priori chiant, mais avec mon actrice fétiche.



______________________




Arrivé au cinéma situé en centre-ville, juste en face de mon hôtel, je donne mon sésame à l’hôtesse en lui précisant l’avant-première à laquelle j’assistais car il y en avait plusieurs. Elle me dit d’attendre dans l’espace réservé à cet effet, surpeuplé malgré l’heure tardive. Je me retrouve dans une sorte d’enclos, à attendre pendant un long moment, au milieu de groupes de gens qui se connaissent tous et qui discutent bruyamment. Je suis un peu gêné d’être seul au milieu de cette foule, je me sens tout bête, presque comme si j’étais tout nu. J’essaie de me donner une consistance en me mettant à l’écart de la foule et en fixant une des nombreuses affiches de classiques du cinéma exposées dans la salle, espérant ainsi passer pour un spécialiste du cinéma. En fait, j’attends impatiemment que l’on rentre pour être dans l’anonymat rassurant de la salle de cinéma.


Soudain, une voix fluette mais se voulant la plus portante possible me sort de ma concentration.



Je sursaute pour plusieurs raisons. D’abord, parce que la jeune fille qui vient de lancer cette annonce est vraiment très près de moi, à moins de 50 cm, et je ne l’avais pas vue s’approcher tellement j’étais concentré sur l’affiche. C’est comme si elle venait de m’apparaître. L’autre raison est que cette jeune fille ressemble à un ange avec son petit nez retroussé, ses yeux d’un bleu profond et ses longs cheveux blonds. Elle est d’une beauté candide et naturelle, avec un rien de naïveté dans sa façon de se tenir.


Malheureusement pour mon petit ange, son annonce n’a pas eu de succès et personne, dans toute l’assemblée, ne lui adresse ne serait-ce qu’un regard… à part moi qui suis hypnotisé et qui la fixe comme si elle était la dernière chose sur Terre. Sa toute petite taille la rend encore plus craquante. Heureusement, elle n’a pas l’air d’avoir noté ma présence car mes regards sur sa personne sont quand même insistants. Je détourne donc légèrement la tête pour éviter de passer pour un gros pervers.



En disant ça, une petite ride verticale est apparue entre ses deux jolis sourcils. Cette jolie marque de dépit me fait l’effet d’un électrochoc, mon cœur s’emballe.


Elle poursuit son annonce pour la forme car, visiblement, l’assistance snobinarde est venue voir le film français et n’a que faire d’une superproduction américaine.



À son regard triste, je suppose qu’elle vient de fait des efforts surhumains pour surmonter sa timidité et passer cette annonce. Elle a l’air d’un petit animal chétif et sans défense, j’ai envie de la prendre dans mes bras pour la protéger. Son regard croise le mien au moment où elle regagne les caisses, je lui souris pour lui montrer que je compatis à son dur métier et surtout à l’ingratitude des gens, et là : surprise ! elle me rend mon sourire en haussant les épaules, amusée. Elle a un éclat complice dans les yeux et je crois y voir le reflet de mes propres pensées : toutes les personnes autour sont des sombres crétins et aucun ne devrait être là. Nous devrions être en train de nous balader en bord de mer ou n’importe où ailleurs. Un brin de lucidité me rappelle, quand même, que je suis peut-être le seul à penser ça.



Les mots sont sortis de ma bouche au moment où je les ai pensés. Le filtre censé se trouver entre le cerveau et la bouche m’a été retiré ou quoi ?


Son visage s’empourpre aussitôt car elle ne pensait pas être entendue et elle se met à regarder ses chaussures. Elle ne répond pas et se hâte de rejoindre la caisse du cinéma.


Je n’ai pas le temps de réaliser ce que je viens de faire qu’une autre hôtesse vient dégager l’accès de la salle pour la projection du film français, alors je suis la foule à l’intérieur de la salle. J’ai juste le temps de jeter un coup d’œil par-dessus mon épaule pour apercevoir mon ange bleu dans son joli uniforme en train de ramasser quelques détritus laissés par d’infâmes spectateurs pollueurs.


Je m’assois dans une place par trop mal située et bientôt le film commence, directement, sans bandes-annonces publicitaires.


Dans l’obscurité de la salle j’essaie de me concentrer sur le film et d’oublier mon ange bleu, mais : rien à faire. Les cinq premières minutes du film me paraissent interminables et je n’arrive pas à m’intéresser à l’histoire, à penser à autre chose qu’au charmant visage de ma belle inconnue. Ce qui m’obsède surtout c’est l’impression qu’elle ressent la même chose que moi, la même attirance physique et psychique, le même amusement de cette brève situation.


C’est décidé, je fais confiance à mon instinct et je sors de la salle, faisant pester au passage les autres spectateurs, et je me retrouve dans les allées désertes du cinéma. La seule trace de vie dans ces couloirs c’est fort heureusement la présence de mon ange bleu, toujours occupée au ramassage des menus papiers qui traînent. Je m’approche d’elle lentement, les seuls bruits qu’on entend sont mes pas qui claquent sur le carrelage. Quand elle relève la tête pour voir qui vient vers elle, je crois voir son visage rougir à nouveau. Elle interrompt sa basse besogne et attend que je parle.



Quand elle s’éloigne, je ne peux m’empêcher de regarder le déhanchement de son délicieux popotin, et de savourer sa démarche chaloupée rythmée par ses talons hauts.


Après s’être entretenue avec la caissière, elle revient vers moi, une torche électrique à la main.



Hélas, je n’ai rien trouvé de mieux à dire. Je ne peux pas voir sa réaction, elle a déjà tourné les talons.


Je la suis dans les couloirs du cinéma. Pendant tout ce temps, j’essaie d’engager la conversation, mais il ne me vient que des banalités du style « ça fait longtemps que vous travaillez là ? » ; « C’est pas trop dur comme métier ? »… donc, je me tais.


Elle s’arrête devant la grande porte battante du film en question. Je lui fais face et la regarde dans les yeux, après tout, j’ai fait tout ça seulement pour pouvoir la contempler quelques secondes de plus alors j’en profite pour graver ses traits dans ma mémoire.



À ce moment, je me dis que c’est la dernière fois de ma vie que je vais voir sa bouille d’ange, quand je sortirai du cinéma elle aura sûrement fini son service. En plus, la semaine prochaine je serai dans une autre ville… En pensant à toutes ces choses, je me penche inconsciemment vers elle.



Mes lèvres se dirigent vers sa joue, pour un baiser chaste. C’est un geste insensé de vouloir remercier ainsi une inconnue sous prétexte qu’elle est mignonne et qu’on a échangé des regards complices. Mais toutes ces considérations sont bien loin de mon esprit en ce moment.


Mais la chose la plus insensée, c’est que mes lèvres ne rencontrent pas sa joue, mais ses lèvres à elle…


Elle a tourné la tête au dernier moment, passant sa main sur ma nuque pour m’indiquer que le hasard n’a rien à voir dans cette rencontre et dans ce baiser passionné qu’on s’échange. Sa langue vient à la rencontre de la mienne, et elles s’emmêlent langoureusement. Je passe mes bras autour d’elle, c’est la fille la plus menue que j’ai jamais embrassée.


On s’étreint ainsi pendant un instant hélas trop court. C’est elle qui interrompt ce moment de pur bonheur en reculant la tête. Avant que je ne prononce quoi que ce soit, elle place son index en travers de ma bouche et se met à rire d’un petit rire de souris.



On n’a pas beaucoup de possibilités si on veut être tranquilles, juste tous les deux. Et puis, c’est son lieu de travail après tout. Je la dégage de mon étreinte. Je lui demande :



Bon, d’accord, j’en fais un peu trop sur le côté charmeur, mais je n’ai pas à me forcer là-dessus, c’est sorti tout seul. Et puis il faut voir son sourire… angélique.



Elle me fait un clin d’œil et se retourne. Finalement, je pénètre dans la salle de ciné, péniblement, malgré l’obscurité, je me trouve un siège au bord de l’allée. J’attends quelques minutes le temps de voir sur l’écran Bruce WillSmith en train de tataner une bonne dizaine de méchants à lui tout seul et je sors de la salle.


Je ne croise personne jusqu’à la caisse. Pas de traces de l’ange Gabrielle. En sortant du cinéma, je dis simplement au revoir à l’employée qui s’y trouve. En retour, elle me souhaite une bonne soirée.


Est-ce qu’elle a dit ça par hasard ? Ça, je ne le saurai jamais…


Arrivé à l’hôtel, je préviens la réception que je dois avoir de la visite. Une fois dans ma chambre d’hôtel, je me prends une bonne douche afin de me mettre à l’aise. Bizarrement, je ne ressens aucun stress à l’idée d’emmener une inconnue dans un restaurant car le contact est passé très naturellement entre nous, comme si on se connaissait depuis des lustres. La seule incertitude, c’est le resto : je n’en connais aucun dans cette ville, il va donc falloir qu’elle le choisisse. C’est l’inconvénient des déplacements : on joue tout le temps à l’extérieur…


Je sors de la douche, la tête pleine de ces élucubrations quand j’entends la sonnette de la chambre. Je jette un coup d’œil à ma montre, ça ne peut pas être Gabrielle, on s’est quitté il y a seulement 20 minutes. À peine séché, je m’enroule une serviette autour de la taille et j’ouvre la porte, m’attendant à trouver un employé de l’hôtel venu pour un sujet quelconque.


Stupeur et consternation : Gabrielle se trouve dans l’encadrement de la porte…



Son regard me parcourt lentement de haut en bas. Elle hausse les sourcils, enchantée.



Elle a été drôlement rapide car elle a eu le temps de se maquiller et de troquer son pantalon d’uniforme pour une jupe à la fois sage et prometteuse, elle s’arrête 10 cm au-dessus du genou et annonce un galbe de cuisse appétissant. En haut, elle a gardé son chemisier de travail assez ample. J’y devine une poitrine ni trop petite ni trop grosse. De toute façon, quelque chose me dit que je vais bientôt être fixé car elle s’approche de moi lentement. Arrivée à ma hauteur, elle plaque sa main sur mon torse et me fait reculer jusqu’à ce que mes mollets touchent le lit. Et là, d’une poussée inexorable, elle me fait m’allonger sur le dos. Dans le mouvement, je crois que ma serviette s’est soulevée et qu’elle n’en a pas perdu une miette. Je ne bouge pas, étendu sur le lit, les bras en croix.


Après avoir retiré ses escarpins, elle vient me rejoindre à quatre pattes sur le lit, le visage à quelques centimètres du mien.



Sa main parcourt mon corps pendant qu’elle prononce ces mots. Lorsque sa phrase est terminée, elle enserre tout simplement ma virilité. Ma serviette est dénouée, et ça, je ne sais pas comment elle a fait. Nos bouches se soudent à nouveau et je deviens de plus en plus raide entre ses doigts, sous l’effet de sa masturbation douce et ferme. Je m’attaque à son chemisier, défaisant les boutons un à un, caressant sa nuque et ses joues au grain si fin.


Je m’aperçois bien vite que la belle n’a pas jugé utile de mettre un soutien-gorge. Quelle délicate attention… ! Je la débarrasse de son haut, interrompant momentanément ses mouvements, mais elle les reprend aussitôt et je peux profiter du spectacle de son buste dénudé. Sa taille est fine et ses seins sont délicats à regarder et à caresser, comme je l’espérais. Mes mains vagabondent sur elle, presque animées d’une vie propre, et ce mouvement instinctif devient une transe… qui est remplacée par une autre quand elle se met à genoux entre mes jambes pour me prendre dans sa bouche.


La sensation de ce fourreau soyeux et humide manque de me faire perdre pied, mais je résiste et bientôt je peux profiter des sensations qu’elle me procure et du spectacle de ce visage mutin dont la bouche coulisse sur ma verge. Ses yeux rieurs sont plantés dans les miens. Visiblement, elle aime ça et ne le fait pas que pour me faire plaisir. Une de mes mains quitte son épaule et se faufile entre ses cuisses, sous la jupe. Encore une fois, l’absence de sous-vêtements me facilite l’accès à ses trésors. Mon majeur s’immisce dans son antre humide, entre ses nymphes et titille sa perle. Elle laisse échapper un long soupir.



Après l’avoir débarrassée de sa jupe, je la fais s’asseoir sur le bord du bureau de la chambre d’hôtel, les jambes écartées, appuyées sur des chaises. J’admire quelques instants son petit buisson blond taillé avec soin et j’y plonge pour goûter à la source son suc intime. Elle est odorante tellement elle est excitée, ma langue progresse loin en elle. Elle me caresse les cheveux pendant que je la déguste, alternant les petits mordillements du clitoris et les coups de langue profonds, mais elle me relève rapidement… Trop rapidement à mon goût, mais c’est aux femmes de décider dans ces cas-là.



Après un intermède peu érotique mais nécessaire, je suis gainé de caoutchouc. Je me place entre ses jambes et m’enfonce en elle, guettant les signes du plaisir sur son doux visage. Le préservatif me prive de la sensation de chaleur et d’humidité de sa chatte, mais le contact de son aine contre la mienne la compense. Nos mouvements chaloupés nous emmènent progressivement à la jouissance. Je la pistonne de plus en plus profondément et elle me répond en venant à ma rencontre avec de puissants coups de bassin. Au moment où j’atteins le nirvana, j’empoigne ses fesses et je la maintiens contre moi pour que son clitoris frotte sur mon pubis. Sa jouissance vient immédiatement et elle s’agrippe à moi, se branlant sur moi avec des ondulations du bassin. Elle bouge comme une bête en chaleur, me lape le côté du visage, me suce le lobe d’oreille. Au moment où elle part, elle plante ses dents dans mon épaule, me mordant jusqu’au sang…


Paradoxalement, j’apprécie cette petite originalité mais surtout je lui pardonne en voyant la lueur de contentement dans ses yeux et son sourire complice de contentement qui illuminent son visage. Sa poitrine se soulève au rythme de ses halètements, quelques gouttes de sueur entre ses seins complètent ce tableau d’un ange métamorphosé en bête sauvage.


On revient sur terre, petit à petit. Je lui demande :



La prenant dans mes bras, je la soulève et la dépose sur le lit. On reste étendu pendant une éternité, découvrant chacun le corps de l’autre des mains et des yeux. Encore une fois, le filtre entre la bouche et le cerveau me fait défaut. Je lui demande, regrettant immédiatement mes paroles :



Par chance, ma goujaterie n’a pas cassé la magie de ce moment.



Il ne lui faut que quelques instants pour redonner vie à ma queue, y mettre une capote et s’empaler sur moi. Cette fois, c’est elle qui me fait l’amour. C’est beaucoup plus tendre, mais tout aussi intense. Ses ondulations lascives nous amènent tous les deux vers des limbes de voluptés. J’ai l’impression d’être au paradis, en compagnie d’un ange.



______________________




Ce soir-là, on a refait l’amour plusieurs fois. On n’est pas allé au restaurant mais on a fait appel au room-service, à qui j’ai ouvert avec ma serviette autour de la taille, en guise de pagne, mon ange bleu pelotonné dans le lit. L’employé de l’hôtel a fait l’air de rien, je pense qu’il avait vu plus choquant que ça.


On a passé le reste de la semaine ensemble, elle dormait dans ma chambre d’hôtel et me rejoignait sitôt son travail terminé. J’ai réussi à terminer mon travail en avance et j’ai pu me libérer une journée complète pendant laquelle elle m’a fait visiter les jolis coins de sa région… et de sa personne.


Comment se termine cette histoire, me diriez-vous ?


Eh bien, aujourd’hui il y a sur Terre un bienheureux qui partage sa vie avec un Ange. Et ce n’est pas moi. Elle était fiancée et son homme faisait comme moi beaucoup de déplacements professionnels. Étant moi-même engagé, Nous avons décidé de profiter pleinement de notre semaine ensemble, de la classer parmi les bonnes choses que nous réserve la vie, et de ne pas chercher à nous revoir par la suite.


Lorsque nous avons fait l’amour pour la dernière fois, en guise d’adieu nous nous sommes mordus jusqu’au sang. Pour garder une trace de l’autre.


J’ai été bien embêté pour fournir une explication à Marion à propos de cette morsure. C’est vrai, quoi, qui croirait que je me suis fait mordre par un ange ?


Par l’Archange Gabrielle…