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Temps de lecture estimé : 12 mn
25/07/03
Résumé:  Un couple illégitime sort des sentiers battus et découvre les plaisirs libertins. Première étape, une sortie dans un club échangiste.
Critères:  fh ff 2couples fbi boitenuit danser voir exhib intermast pénétratio échange
Auteur : Marc et Julie

Série : Marc et Julie

Chapitre 01 / 02
Premier week-end parisien


Julie et moi nous sommes rencontrés il y a une quinzaine d’années. Quand je dis que nous nous sommes rencontrés, je devrais dire que nous nous sommes trouvés.

C’était au temps préhistorique du minitel, et nous avions alors 35 ans.

Au fil du temps, notre correspondance minitellienne est devenue intime, et même très libre. L’anonymat autorise les audaces, et le mystère de l’inconnu attise la curiosité. Je lui ai décrit la femme idéale selon moi, c’est à dire de vous à moi, celle que l’on ne souhaite pas forcément présenter à ses parents. Je lui ai avoué aussi mon envie de sortir des sentiers battus et d’explorer les plaisirs du sexe, tous les plaisirs. À mon grand étonnement, elle est entrée dans mon jeu, elle disait partager mes désirs et me racontait ses propres fantasmes.

Notre rencontre a été un coup de foudre. Nous sommes devenus amants, et fous amoureux l’un de l’autre, au point de divorcer deux ans plus tard de nos conjoints respectifs pour vivre ensemble. Mais si j’étais réellement amoureux de Julie, je n’oubliais pas qu’elle m’avait assuré partager mes désirs libertins, et j’étais bien décidé à faire en sorte que notre amour ne nous empêche pas de les mettre en pratique.

Lorsqu’on vit en province, l’adultère n’est pas simple à organiser, le libertinage encore moins. Nous avons donc décidé très vite de nous évader pour un week-end à Paris. Peut-être aurai-je l’occasion de vous raconter plus tard les nombreuses situations libertines que nous avons vécues ensemble à Paris, mais commençons par cette première soirée qui avait le parfum de la découverte et de l’interdit.


***


J’ai réservé une chambre dans un petit hôtel sympa à proximité du Panthéon.

Mon intention est d’emmener Julie dans un club échangiste le soir même de notre arrivée.

Depuis notre première rencontre, j’ai pu remarquer que Julie a, sinon des penchants exhibitionnistes, du moins une propension que j’apprécie beaucoup à dévoiler ses seins et à croiser les jambes très haut sous ses jupes droites et plutôt courtes. Elle porte de façon habituelle des chemisiers largement échancrés sur ses seins nus, qu’elle a petits, et elle aime visiblement sentir sur elle le regard des hommes.

Elle ne m’a donc pas menti lors de nos longues discussions sur minitel quand elle évoquait son désir de séduire.

Mais de là à l’entraîner dans un club échangiste, il y a un pas à franchir ! C’est l’inconnu, pour elle comme pour moi. Je ne peux même pas la rassurer sur ce que nous allons découvrir : je suis autant ignorant qu’elle sur le sujet.

Julie sort de la salle de bains, enveloppée dans un petit peignoir jaune qui, même fermé, ne dissimule que très mal sa nudité, quand je lui dis :



Je suis déjà heureux que Julie ne proteste pas avec véhémence contre ma proposition, et pendant qu’elle parcourt l’article que je lui montre, j’essaie de pousser plus loin mon avantage.



Julie sait que j’adore quand elle est habillée de façon troublante, juste au delà de ce que permet la bienséance, et que j’aime par dessus tout que d’autres hommes la regardent. Elle sait aussi que j’aimerais pousser plus loin cette limite habituelle, et que l’un de mes fantasmes est qu’elle soit habillée d’une façon provocante.



Nous convenons donc que notre première soirée parisienne sera une soirée découverte, une « étude sociologique », c’est le nom de code que nous adoptons et avons conservé depuis, et bien sûr, je l’assure que je la protégerai et que nous quitterons l’endroit aussitôt s’il ne nous plait pas.

Julie porte très classiquement une petite robe noire, courte mais sans plus, boutonnée sur le devant de haut en bas. Nous arrivons tôt pour dîner dans cet endroit, à une heure où il y a encore très peu de monde. Le contact se révèle sans surprise, même si nous avons le cœur battant et autant d’appréhension que de curiosité. Le restaurant parait tout à fait classique, mis à part la lumière plus que tamisée, et les rares convives semblent tout à fait normaux. Un club échangiste n’est donc pas un endroit à priori sordide !

L’apéritif et le vin aidant, les yeux de Julie deviennent de plus en plus pétillants. Le restaurant s’est rempli peu à peu, et deux couples sont assis à des tables excessivement voisines de la nôtre.

Bien sûr, Julie qui m’offre habituellement ces décolletés indécents que j’aime tant lorsque nous dînons dans un restaurant classique ne peut pas faire moins ici. Depuis le début du dîner, je suis subjugué par le contraste du tissu noir de sa robe sur sa peau claire. Trois boutons sont ouverts, et l’échancrure de sa robe descend largement entre ses seins. Il me semble que cinq boutons ouverts, ce serait mieux, et bien que je ne puisse pas voir les jambes de Julie, sauf à me pencher exagérément par au-dessus de la minuscule table, j’ai envie que Julie retire sa petite culotte.

Quand elle revient des toilettes, son poing est refermé sur la fine boule de tissu qu’elle glisse dans la poche de ma veste. En reprenant sa place, elle se penche et sa robe s’ouvre complètement sur ses seins. Son premier réflexe, dès qu’elle est assise, est de réajuster son vêtement. Je pose ma main sur la sienne et lui demande de n’en rien faire. Certes, Julie aime être regardée, mais je lui demande là d’exhiber carrément ses seins. Elle est infiniment plus indécente, le mot « indécence » fait partie lui aussi de notre jargon devenu commun, que les autres femmes assises aux tables voisines. Je suis heureux et fier de ma Julie.

Nous sommes bien sûr un peu anxieux à l’idée de la suite de la soirée, mais aussi très curieux et même impatients. Impatients de quoi ? Nous n’avons convenu de rien. Allons-nous assister à une gigantesque partouze ? Y participer ? Nous sommes très ignorants de ce qui se passe dans ce genre de club, des codes, des usages, des limites. Comment aurions-nous pu faire des projets. Nous avons simplement échafaudé une théorie, une de plus, qui est venue enrichir notre vocabulaire commun : nous ferons de l’équilibre sur un fil, et si l’un tombe, l’autre le retiendra ou le suivra selon sa propre envie.

La carte n’était pas exceptionnelle, mais ces premiers moments passés au restaurant nous ont séduits. J’ai ressenti un trouble nouveau en voyant d’autres hommes, et même d’autres femmes, regarder ostensiblement les seins de Julie pendant le dîner. J’ai été heureux de voir que Julie était visiblement autant à l’aise que moi dans cet endroit.


Il est temps de passer dans la partie discothèque, et j’entraîne Julie sur une banquette en bordure de la piste. Nous nous sommes sans doute trop attardés au restaurant car l’ambiance a nettement évolué depuis notre arrivée. J’invite Julie à danser, et j’observe autour de nous des couples qui se caressent, des mains qui s’égarent sous des jupes, des chemisiers complètement ouverts, des femmes qui dansent ensemble. Mon érection est très forte, et je sens Julie qui se serre contre moi, à moins que ce ne soit moi qui la serre contre moi comme un fou. Elle aussi regarde les couples qui nous entourent, et elle n’est indifférente ni à ce qu’elle voit, ni au contact de mon sexe contre le sien. Elle ne proteste pas le moins du monde quand ma main s’insinue sous sa robe et remonte lentement le long de sa cuisse, jusqu’au dessus de son bas. Elle ne peut pas ne pas savoir que les personnes assises en bordure de la piste peuvent voir qu’elle ne porte rien sous sa robe. Non seulement elle ne proteste pas, mais je découvre chez Julie une chose que je n’avais jamais connue chez aucune autre femme. Elle coule comme une fontaine, son sexe n’est pas simplement inondé, il m’inonde. C’est comme si elle faisait pipi.

C’est elle cette fois qui m’entraîne en dehors de la piste. Nous devons nous faire tout petits pour reprendre nos places sur la banquette où il y a de plus en plus de monde. Julie est littéralement coincée entre une jeune femme brune et moi. Dans cette position peu confortable, sa robe est remontée très haut sur ses cuisses, et je n’y vois pour ma part aucun d’inconvénient. En est-t-elle embarrassée d’ailleurs ? Sa jambe est collée contre celle de sa voisine qui elle aussi porte une jupe très courte. Difficile dans ces conditions de ne pas lier conversation.

Notre voisine parle à Julie, et dans le brouhaha de la boite, je n’entends rien de leur discussion. Mais peu m’importe, je suis bien. Corinne, c’est son prénom, a posé la main sur la jambe de Julie qui visiblement ne s’en émeut pas. Moi je m’en émeus, mais à ma manière, surtout lorsque je remarque que cette main fine et délicate est posée à la lisière des bas de Julie, sur sa peau nue.


Je vous ai dit que Julie avait de petits seins, mais je ne vous l’ai pas décrite. Cette omission est très symptomatique de la véritable fixation que je fais sur les seins de Julie en particulier, et sur les seins en général, les gros, les petits, les moyens, les « en pommes », les « en poires ». Je suis un adorateur inconditionnel des seins, de tous les seins. Mais Julie a d’autres particularités que j’aime. Elle est mince, pas exceptionnellement grande, mais a de longues jambes qui lui donnent une silhouette très élancée. Ses cheveux bruns sont frisés, et si elle n’avait pas une peau si claire, je dirais même qu’elle arbore une coiffure presque afro.

Si nous avions une petite appréhension en venant ici, l’ambiance du lieu et l’alcool aussi sans doute l’ont complètement chassée. C’est un peu comme si nous étions des habitués en territoire connu.

Pourtant, tout reste à découvrir. Je vous ai dit que Julie semblait partager mes désirs libertins, qu’elle savait être provocante, mais ni elle ni moi n’avons jusqu’à ce jour connu autre chose que les étreintes conjugales, voire parfois extra-conjugales. Ici, nous ne savons toujours pas comment va évoluer la soirée. En particulier, je ne sais pas jusqu’où Julie sera disposée à aller.

Apparemment, elle est d’accord pour aller danser avec Corinne qui s’est levée et lui tend la main. Je suis heureux comme un gosse sur un manège, ébloui par ce que je vois, submergé de bonheur par ce que je vis. Julie et Corinne sont là, au bord de la piste, toutes proches et dansent collées l’une contre l’autre. Corinne a posé une main sur un sein de Julie dont la robe est toujours aussi ouverte que pendant le dîner. Elle a dénudé une épaule de Julie et lové sa tête dans son cou. Julie caresse elle aussi les seins de Corinne dont elle a ouvert le chemisier. Je découvre pour la première fois la vision réelle de deux femmes qui s’embrassent et se caressent, et l’une de ces femmes est celle que j’aime. Je suis ravi, ému, émerveillé. Je ne peux pas détacher mon regard de Julie qui s’offre à une femme devant moi, devant tout le monde.

J’ai une envie furieuse de la rejoindre sur la piste pour la prendre dans mes bras, mais je ne veux pour rien au monde interrompre ce spectacle auquel j’assiste. Mon sexe est tellement dur qu’il me fait furieusement mal. Le mari de Corinne, Philippe, me parle et me questionne. Je ne sais même pas ce qu’il me dit. Je m’entends lui répondre que nous venons dans un club pour la première fois.


Comme dans un rêve, je vois maintenant Philippe qui a rejoint les deux femmes danser avec elles. Il s’est placé contre le dos de Julie, et nul doute que celle-ci doit sentir son sexe bandé contre ses fesses. Les bras de Philippe entourent la taille de Julie, et je peux voir qu’il a glissé ses mains dans l’ouverture de sa robe et qu’il caresse son sexe. Elle a renversé sa tête en arrière sur l’épaule de Philippe et ferme les yeux. Je vois sur son visage qu’elle jouit intensément sous la caresse. Elle est abandonnée, totalement offerte, visiblement prête à tout.

Je ressens de la jalousie, une jalousie qui me pique et me brûle, en même temps que je bande devant ce spectacle dont j’ai tellement rêvé. Je suis troublé par l’ambiance du lieu, par la vue des seins de Corinne, par toutes ces femmes qui dansent et s’exhibent sur la piste, mais ce trouble n’est rien à côté de celui que me procure la vue de Julie qui est entourée, serrée, dénudée, caressée par ce couple. Julie a eu un orgasme, c’est sûr, parce que sans attendre la fin de la danse, le trio rejoint notre table.

Julie dépose un baiser sur mes lèvres, comme si elle me demandait pardon. Sa robe est totalement ouverte. Elle se colle contre moi pendant qu’elle vide presque d’un trait sa coupe de champagne et me demande aussitôt d’en commander une nouvelle. Ses sens doivent être momentanément apaisés parce qu’elle n’échange plus de caresses avec Corinne, même si leurs jambes restent collées, mais son sourire radieux ne laisse pas de doute. Elle est heureuse d’être là, de découvrir des plaisirs nouveaux, et elle n’en restera pas là.

Elle est déjà tombée du fil sur lequel nous avions décidé de faire de l’équilibre. Dois-je essayer de la faire remonter sur ce fil ? Je décide que non, même si la jalousie me tenaille. Elle serait trop déçue, elle est déjà trop loin dans son plaisir, et puis cette situation, je l’ai voulue autant qu’elle, peut-être plus qu’elle. Si je romps le charme, acceptera-t-elle une prochaine fois de retenter l’aventure ?

Je suis toujours en érection, j’ai une envie folle de faire l’amour à Julie, et en même temps je suis incapable de prendre la moindre initiative. C’est Philippe qui la prend.



C’est plus une affirmation qu’une question. Il est déjà debout et tend la main à Corinne. Julie me regarde et je lui prend la main. Il est temps de lui laisser croire que je maîtrise la situation moi-aussi.

Le salon ressemble en fait à un compartiment de chemin de fer. Deux banquettes recouvertes de moleskine se font face. Nous suivons Philippe et Corinne qui s’installent sur une banquette, Corinne s’asseyant à califourchon sur les genoux de Philippe. Nous les imitons. Philippe caresse tout à tour les seins de sa femme et ceux de Julie. Julie ouvre mon pantalon et s’empale sur ma queue dressée. C’est elle qui fixe le rythme de ses va-et-vient sur mon sexe. C’est impossible, je ne vais pas pouvoir tenir, je vais jouir tout de suite si Julie n’arrête pas tout de suite. La situation me procure des sensations d’une incroyable intensité. Julie est là, à cheval sur mon sexe, sa robe complètement ouverte, je vois les mains de Philippe qui caressent ses seins, Julie qui tend sa poitrine vers cette caresse, je vois la main de Corinne sur la cuisse de Julie qui remonte vers son sexe et effleure du même coup le mien. Je vois que Julie imite Corinne et que sa main glissée entre les cuisses de sa voisine enserre les testicules de Philippe. Je vais jouir si Julie n’arrête pas tout de suite ses mouvements.

Elle se méprend quand je serre mes mains autour de ses hanches et que je sors précipitamment mon sexe du sien. Nos voisins aussi se méprennent. Corinne se lève et échange sa place avec Julie. Corinne, tout en étant mince elle-aussi, est plus ronde que Julie. Ses hanches sont plus larges et ses seins plus lourds. Tenir ses hanches nues dont le contact est si différent de celle de Julie me fait un drôle d’effet, comme la sensation de son sexe qui enveloppe le mien. (A la fin des années 80, le préservatif était déjà recommandé, mais pas absolument incontournable).


Ce n’est pas de faire l’amour à une inconnue qui m’excite le plus, c’est de voir Julie, ma Julie, qui se déchaîne sur le sexe d’un autre. Elle s’empale sur sa queue avec une véritable frénésie. Elle jouit intensément, et je ne peux détacher mon regard de cette femme que j’aime et qui me trompe, devant moi, parce que je l’ai voulu. Du moins au début.

Corinne ne semble pas s’apercevoir de ma relative distraction. Il faut dire que mon sexe est dur et que rien ne lui permet de penser que c’est plus à Julie qu’à elle qu’est due cette splendide érection. Ce sont d’ailleurs mes pensées qui me permettent de tenir et de ne pas éjaculer trop vite, comme j’étais sur le point de le faire quand Julie était sur moi.

Et c’est quand je réalise que Philippe vient de jouir dans le sexe de Julie, que je vois sur le visage de ma maîtresse qu’elle aussi vient d’avoir un orgasme, que j’explose tout au fond du sexe de Corinne.

Cette soirée découverte s’est prolongée fort tard. Peut-être vous raconterai-je la suite une autre fois, si cette histoire vous a plu, parce que Julie m’a ménagé d’autres surprises ce soir-là.

Sachez simplement que lorsque nous sommes rentrés à notre hôtel, nous nous sommes embrassés et léchés comme des petits chats blessés, et que nous avons fait l’amour très fort avant de nous endormir.

Mais dès le lendemain matin, nos bobos étaient cicatrisés et nous nous sommes promis de poursuivre nos études sociologiques.


Marc