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n° 06689Fiche technique19075 caractères19075
Temps de lecture estimé : 11 mn
27/07/03
Résumé:  Thierry progresse dans son entreprise, il est apprécié.
Critères:  fh fplusag fellation anulingus pénétratio
Auteur : Bertrand D  (Rêveur solitaire)            Envoi mini-message

Série : L'interprète

Chapitre 02 / 05
La démonstration


Thierry a reçu les félicitations de son patron après son déplacement en Allemagne. Le client est satisfait et fidélisé. Le jeune ingénieur devient plus indépendant dans son travail et surtout on le consulte sur les nouveaux projets. Pourtant, il n’est pas heureux. Il n’arrive pas à oublier Céline. Des filles, il en a connu beaucoup, certaines plus belles qu’elle, mais aucune ne l’avait jamais impressionné durablement. Pourtant, il ne se fait pas d’illusion, dans une ville comme Paris, il sait qu’il a peu de chance de la rencontrer.


Le salon de la machine outil a lieu comme chaque année. Naturellement son entreprise y participe, c’est là qu’elle trouve de nombreux clients. Les commerciaux sont à l’œuvre, mais bien que spécialistes ne sont pas toujours au courant des derniers développements. Thierry a été désigné pour faire les démonstrations, donner des explications aux clients éventuels.

Le stand de la société est assez grand, et les quelques engins exposés impressionnants. Thierry répond aux questions techniques, les marchandages incombant à ses copains. Beaucoup d’étrangers, s’expriment toujours en anglais, ce qui n’est pas un problème pour lui.

Le deuxième jour, au milieu de la matinée, il voit arriver un homme assez âgé, un allemand qui ne connaît pas l’anglais. Cela étonne un peu Thierry, mais, c’est possible. Il demande son interprète et Thierry voit arriver Céline. Son regard glacial lui rappelle qu’elle lui a demandé de ne jamais parler de leur relation. Il explique donc en anglais et Céline traduit. Mais il se rend vite compte que cet homme comprend, mais ne parle peut-être pas correctement l’anglais, ou tout simplement la traduction lui confirme ce qu’il a déjà saisi et surtout lui laisse un délai de réflexion. Ce doit être un client extrêmement méfiant et soupçonneux. L’entretien est long, très technique, mais finalement se déroule très bien, les explications donnent toutes satisfactions et les commerciaux prennent le relais.

À midi, à sa grande surprise, il est invité à partager le repas avec son patron et le client en question. Ce dernier est prêt à s’engager, mais voudrait d’autres précisions. Thierry accepte avec joie, ce sera probablement l’occasion de revoir Céline. En effet, ils se retrouvent à quatre dans un salon particulier du restaurant. La chère est bonne, mais Thierry et Céline n’ ont guère le temps d’en profiter car les questions pleuvent. Ils n’ont pas toujours le temps de terminer des plats délicieux, ce qui ne dérange pas son amie, mais par contre le peine beaucoup. À un moment, l’échange devient tellement serré que le client réplique en anglais avant que Céline ait traduit. Se rendant compte de sa bévue, il explique dans un anglais laborieux qu’il ne parle pas très bien cette langue.

Les explications ont dues être convaincantes, car à la fin du repas, le patron de Thierry les invite à aller prendre l’air, lui signifiant que ce dont ils ont à discuter ne les regarde pas. Céline se lève et ils partent ensemble comme deux employés attendant les ordres.

Il vont sur la terrasse, s’assoient, sans se toucher bien que Thierry en ait une folle envie. Sans le regarder, Céline ouvre le dialogue à voix basse.



Avant de rejoindre la foule, il lui glisse sa carte et lui murmure



Et reprenant une conversation anodine ils retournent dans le salon où les deux hommes les attendent. Ils se séparent, Thierry et son patron partent les premiers, les deux autres restent dans la salle. Thierry tire la porte et lance un dernier regard, c’est pour voir l’allemand serrer de près Céline et l’embrasser dans le cou.

Il est bouleversé par ce qu’il vient de voir. Comment une fille si jeune et aussi belle peut-elle supporter un vieux comme cela. À moins que…

Voila l’explication de certaines expressions, de son refus de s’engager. Il décide de se renseigner sur son amie. Son patron est très content, il le félicite de la manière dont il est arrivé à convaincre le client. Thierry en profite pour lui demander si l’affaire est conclue.



Ainsi, c’était donc à cela qu’elle faisait allusion, en parlant de service « spécial ». Peut-être même que c’est sur ordre qu’elle a couché avec lui.


Il rentre chez lui désespéré. Ainsi, il s’est fait berner. Il doit lui reconnaître de véritables dons d’actrice, même pendant l’amour elle sait bien simuler la tendresse. Mais que je suis bête, arriver à trente deux ans et se laisser ainsi abuser !

Prenant une bouteille de whisky, il s’allonge sur le lit et se met à boire à même le goulot.

La sonnerie du téléphone insiste et le tire de son ivresse. Il saisit le combiné en tâtonnant et balbutie



Il coupe la communication puis laisse tomber le combiné afin de ne plus être dérangé.


Le réveil le tire d’un sommeil agité. Il a une terrible gueule de bois. Pourtant il faut qu’il retourne au stand. Un café fort, une douche froide et il se sent un peu moins mal.



Et toute la matinée, Thierry se lance à corps perdu dans sa tâche. Les visiteurs, des professionnels, sont éblouis par ses explications. Il refuse de se rendre au snack, demandant simplement qu’on lui apporte un sandwich.

À trois heures, son directeur apparaît tout content, suivi du client allemand.



Au loin, il voit Céline, la figure figée, qui le regarde. Il essaie de maintenir ses yeux fixés aux siens, mais c’est trop dur.



C’est un coup au cœur et Thierry ne trouve rien à répondre. Céline a rougi à cette remarque et tourne le dos.


Puis ils s’éloignent. Le soir, c’est la fin de la foire et le directeur tient à payer le champagne à toute l’équipe. Au bar, Thierry reste muet, surprenant son chef qui le croyait plus intéressé par le succès de l’entreprise. Il s’excuse prétextant une grande fatigue, et un mal de tête.

Il arrive chez lui, monte à son appartement. Devant la porte, il voit un corps affalé. Il se penche, c’est Céline.



Il ouvre et la laisse entrer. Il se débarrasse, ne lui offrant pas le même service, ni même de s’asseoir.



Elle se lève, et se dirige vers la porte. Il la saisit brutalement, la retourne et lui plaque un baiser sur la bouche. Elle reste un instant bloquée, puis elle craque. Elle répond au baiser et les larmes inondent son visage.



Elle rit et pleure à la fois. Ils se serrent dans ses bras, tendrement, comme des amoureux platoniques. C’est une union très chaste.



Elle le quitte après un dernier baiser.


Il s’est couché à la fois heureux des sentiments de Céline, et malheureux des contraintes qui lui sont imposées. Il comprend très bien sa situation et n’est pas en mesure de lui imposer quoi que ce soit ; mais il se sent frustré d’avoir à partager son corps. Pour dormir, pas besoin de bouteille d’alcool, ses projets d’avenir, un peu fous, utopiques peut-être, lui suffisent.

Il a tellement pensé à elle qu’il rêve qu’elle le caresse, que ses mains parcourent son corps. Et tout à coup il réalise que c’est une réalité. Quelqu’un est dans son lit. Il se retourne et trouve en face de lui Céline, nue, qui se colle à lui.



Elle allume la lampe de chevet, arrache le drap, allonge Thierry sur le dos, lui quitte son caleçon et le regarde. Ses yeux brillent de convoitise. Sous ce regard envieux, il se sent comme une proie livrée à son prédateur. Elle commence à lui caresser le torse, masse doucement en descendant vers le bassin, frotte l’intérieur des cuisses, se saisit des ses bourses, remonte vers la verge, la décalotte et la branle doucement. Ce traitement la fait ériger au maximum. Alors lentement elle se penche, lèche doucement un goutte qui apparaît sur le méat, gobe le gland, le suce doucement puis descend la tête jusqu’à avaler entièrement sa proie. Elle reste immobile un moment, seule sa langue opérant un chatouillis voluptueux. Puis elle commence un mouvement d’ascenseur, sortant presque la queue de la bouche puis replongeant, un véritable coït buccal. Ce traitement a un effet dévastateur sur Thierry. Il prend la tête à deux mains pour la ralentir, mais elle ne veut rien savoir et il ne peut retenir son sperme qui inonde la bouche accueillante.

Elle s’immobilise, satisfaite, ne libérant le sexe que lorsqu’elle a tout avalé. S’essuyant les lèvres :



À son tour il la met sur le dos. Il enjambe son bassin, se penche, la baise sur les lèvres, descend le long du cou, arrive à la poitrine. Sa bouche saisit le bourgeon pendant que ses deux mains saisissent le mamelon pour un massage léger. Lorsqu’il sent l’érection, il passe au deuxième. Puis ses doigts saisissent les pointes et sa bouche descend plus bas. Il se retrouve les bras tendus, la bouche contre la fourche. Avec son menton râpeux il agace le buisson, réveillant le clitoris qui sort de sa cachette. Le frottis des poils de la barbe sur ce point sensible fait frissonner Céline. Elle gémit et écarte les cuisses. Il en profite pour descendre un peu plus et la langue vient remplacer le menton. C’est un va-et-vient entre les lèvres et le bouton. Le suc commence à sourdre. Il le recueille précieusement de la langue, descendant pour cela dans l’entre jambe et jusqu’à la rosette. Le tout baigne dans une humidité odorante. La langue se transforme en poinçon et pénètre à la recherche de la source. Elle va au plus profond, recule pour mieux s’enfoncer. Et bientôt elle débonde le tonneau qui coule a flot. Le cri est parti des lèvres de Céline comme pour prévenir de l’inondation, mais les cuisses se resserrent bloquant la tête de l’intrus. Il reste quelques instants Immobilisé, puis lorsque l’étreinte se relâche, se redresse souriant, la figure barbouillé de cyprine. Il va l’embrasser et elle goûte ses sécrétions intimes sur la langue de son amant.



L’épisode précédent a redonné toute sa vigueur à Thierry. Il retourne au tapis, poussé par son amante. Pour la suite des opérations qu’elle à prévu, elle a besoin d’un forêt bien affûté et lubrifié. Payant de sa personne, elle le prend en bouche et le prépare à son œuvre. Lorsqu’elle le juge à point, elle monte en selle et s’éperonne fermement. La mèche s’est enfoncée à fond dans l’étui bien graissé. Céline reste immobile, faisant seulement jouer ses muscles internes. Elle pivote légèrement de droite à gauche puis commence le va-et-vient amoureux. Thierry tend les bras pour saisir les seins à pleine mains. Elle s’incline, se laisse reposer sur ces appuis pour lui faciliter la tâche. Longuement ils poursuivent le ballet. Puis il se raidit, signe avant coureur du plaisir. Prévenue de l’issue prochaine, elle se redresse et accélère la cadence. Et bientôt dans une clapotis merveilleux, ils se vident de leur substance amoureuse. Elle s’affale sur lui, comme foudroyée par leur bonheur commun. Ils pivotent et se retrouvent cote à cote, silencieux. Le sexe rabougri s’échappe de lui-même du buisson humide. Un long moment ils songent chacun de son côté au bonheur qu’ils pourraient connaître ensemble, mais ne voient pas d’issue.



Ils se lèvent, vont se doucher ensemble, profitant de l’occasion pour caresser le corps de l’aimé. Ils regagnent le lit, sombrant dans une sommeil réparateur.

Le réveil tire Thierry du sommeil. Il constate sans surprise qu’il est seul dans le lit. À sa place encore chaude, un billet laconique.

« Thierry,

Ne cherche pas à me retrouver. Dès que je pourrai, je reviendrai. Je vais chercher une solution à notre problème.

Je t’aime,

Céline »

Il est rassuré, ses sentiments sont partagés. Mais quand pourront-ils s’aimer ?