n° 06786 | Fiche technique | 10962 caractères | 10962Temps de lecture estimé : 7 mn | 31/08/03 |
Résumé: Il en est des voyages comme des enseignants... ils forment la jeunesse, et des fois de drôles de manières ! | ||||
Critères: fh hplusag alliance avion toilettes voir hmast cunnilingu pénétratio ecriv_f | ||||
Auteur : Frédérique Wagner |
Il en est des voyages comme des enseignants… ils forment la jeunesse, et des fois de drôles de manières !
Je suis allée aux États-Unis l’an dernier avec ma petite fille, elle a 8 ans, je ne vis plus avec son papa et mon métier, pour intéressant qu’il soit, ne me permet pas souvent ce genre de voyage.
Or donc ma gentille maman, connaissant l’état de mes finances, et souhaitant gâter et sa fille et sa petite-fille m’appela un jour pour me dire : "Que penserais-tu de venir avec Julie en Floride, Jean et moi avons pensé que cela devrait lui plaire ?".
Jean n’est pas mon papa, c’est le mari de maman, il l’a épousée, il y a une vingtaine d’années, après son divorce d’avec mon père. J’avais à l’époque 16 ans et étais, comme beaucoup d’adolescentes, en conflit/compétition avec ma mère. Elle était dans la plénitude de la quarantaine, belle et désirable comme le sont souvent les femmes de cet âge, quand la douceur de la maturité reste soutenue par la vigueur de la jeunesse. Elle avait sans peine séduit un homme plus jeune qu’elle de quelques années, en fait il avait lors de son mariage 29 ans, soit à peine 13 ans de plus que moi.
Jean n’est pas ce qu’on appelle un bel homme mais il a un charme fou, beaucoup d’humour (du genre que me plaît et me fait rire), de la culture, de l’élégance, en un mot il me plaisait alors beaucoup !
J’ai bien entendu essayé de le draguer, en partie pour essayer les griffes de ma jeune féminité, en partie pour m’affirmer face à ma mère, en partie aussi pour voir à quel point il tenait à elle…
En un mot la vraie petite garce…!
Rien ne s’est jamais passé entre nous, j’ai parfois senti de sa part une certaine tentation, il y a eu certains baisers sur les joues qui ont atterri au coin de ma lèvre ou de la sienne, certains regards surpris… Mais Jean s’en est tenu à son rôle de beau-père avec beaucoup de rigueur, ce qui m’a fait d’un côté assez plaisir : il était fidèle à ma maman ; mais d’un autre côté j’ai un peu enragé car l’homme, comme je vous l’ai dit, me plaisait, et pas qu’un peu…
Le nombre de fois où je me suis caressée en pensant à lui, les fois où je me suis introduite dans la chatte toutes sortes d’objets longs et ronds en imaginant que c’était sa queue qui me ramonait, le nombre de fois où je l’ai lorgné, nu, sous sa douche, regardant son sexe qui ruisselait.
J’ai encore le ventre brûlant en pensant au jour où il se caressa devant la glace de la salle de bains, ignorant que, de ma chambre voisine, le long de mon lit, à la hauteur de l’oreiller, j’avais réussi à percer un petit trou qui se confondait avec un motif des carreaux. C’était le genre de bêtise qu’à cette époque une adolescente devait faire pour découvrir le corps des autres. J’y ai vu ma mère et mon beau-père se livrer à des scènes érotiques qui provoquèrent chez moi une impression profonde. Aujourd’hui encore ce petit œilleton conditionne ma vie sexuelle d’une manière extrêmement forte.
Je le regardais donc se masturber et quand son sperme jaillit de sa queue, que je voyais de profil, que j’ai vu de longs filaments blancs jaillirent puis s’écouler de son sexe sur son ventre, qu’il recueillit une partie de sa semence sur ces doigts et qu’ils les porta rêveusement à sa bouche, ma main s’est crispée sur mon sexe et j’ai eu un orgasme instantané, d’une violence inouïe, qui m’assèche encore la bouche aujourd’hui quand j’y pense. Chaque homme qui me prend est quelque part Jean et chaque femme à qui je fais l’amour est quelque part ma mère. Cet aspect Oedipien de ma vie sexuelle ne m’échappe pas et me bouleverse, me culpabilise et m’excite en même temps. Ma jouissance passe obligatoirement par une forme d’interdit et de transgression.
Mais le « péché » n’existe qui si on le commet et le commettre est source de jouissance et de défi au monde, aux autres, aux entraves qui nous ligotent.
Le temps a passé, j’ai eu des amants et des amantes, j’ai cette enfant que j’aime et je me passe fort bien de son père mais il me manque quand même la présence d’un homme.
Je me trouvais donc dans l’avion d’Air France, en classe affaires (car maman et Jean sont très à l’aise !), assise à côté de Julie, maman et Jean dans la rangée devant nous. J’ai peur de l’avion mais la classe affaires, que je découvrais pour l’occasion, avec son confort et la gastronomie qui va avec, m’avait détendue.
Je m’étais endormie et j’étais très détendue. Je fus réveillée par Jean qui me dit : "Viens voir, nous survolons les Bermudes.". Je me levais et allais avec lui vers un des hublots qui sont dans les fenêtres des portes des Boeings 747. Jean était derrière moi et regardait par-dessus mon épaule, son buste collé contre mon dos, je me retournais pour lui parler mais par accident ma bouche vint couvrir la sienne. Au lieu de reculer la tête je restais sans cette position, La tête de Jean ne s’était pas reculée.
Nous restâmes ainsi quelques secondes, puis ma bouche s’ouvrit et ma langue se glissa entre les lèvres de Jean. Elle rencontra la sienne qui prit aussitôt vie et nous échangeâmes ainsi notre premier baiser après vingt ans de désir non-dit.
Nous étions les yeux dans les yeux, souriants. Je sentis ses mains qui entourèrent mon buste, il m’attira vers lui et mon corps épousa étroitement le sien.
Il me dit à l’oreille :
Sans réfléchir je lui ai dit :
Et, lui prenant la main je l’attirais vers le fond de l’avion. Il n’y avait personne et j’ouvris la porte d’un W-C et je l’attirais à l’intérieur et refermais la porte sur nous deux.
Une toilette de 747 est vraiment petite mais la fièvre qui nous brûlait nous rendait aveugles aux détails. Je lui ouvras sa chemise et je me mis à lui embrasser le torse, m’attardant sur les petits mamelons de ses seins d’homme, si mignons, de son côté il m’avait ôté mon pull et avait fait jaillir mes seins de mon soutien-gorge, les caressant et en agaçant, lui aussi la pointe avec ses doigts.
Je me baissais et lui ouvrit la braguette, lui baisant son pantalon sur les genoux, son sexe gonflé, dans le slip, semblait vouloir jaillir jusqu’au ciel. Lorsque, assise sur la cuvette, je le dégageais, ce n’est pas au ciel mais dans ma bouche qu’il jaillit.
Que c’est doux et chaud un sexe d’homme, que de force rentrée il évoque, son odeur épicée est grisante et qu’il est agréable d’en dégager le gland et de le faire apparaître, rougi par l’excitation, avec sa petite fente qui semble te faire de l’œil !
Je savourais sa bite avec volupté, la faisant aller et venir de mes lèvres jusqu’au fond de ma gorge. Je gardais les yeux levés vers le visage de Jean qui lui, avait fermé les yeux et se mordait la lèvre inférieure.
Soudain il me prit le menton d’une main et, de l’autre, il me prit la main et me fit lever, sans dire un mot. Il nous fit pivoter et s’assit à ma place sur le W-C ; il ouvrit mon jean, le baissa, me fit lever les jambes une après l’autre pour me l’ôter, fit glisser ma culotte jusqu’aux chevilles, se baissa pour la prendre et me libérer les jambes.
Se trouvant alors la tête à la hauteur de mon sexe, il mit ses deux mains sur mes fesses et m’attira vers lui ; il plaça son visage dans mon entrejambe, enfoui entre mes deux cuisses qu’il écarta, et je le sentis me respirer profondément. Puis il releva lentement la tête et je sentis alors sa bouche s’ouvrir et ses deux lèvres me prirent la vulve comme on prend une bouche, sa langue s’insérer, me fouiller, dans un baiser dont la violence et la douceur, conjuguées, me firent penser à celle que mes amantes me donnèrent.
Sa langue remonta et trouva mon clitoris, frémissant, je sentais que mon entrejambe était trempé mais, bizarrement, rien ne coulait, Jean me buvait littéralement. Je serrais sa tête contre mon ventre et je renversais la mienne en arrière, les yeux mi-clos, regardant à travers mes cils notre image se refléter dans le miroir derrière le petit lave-mains.
Je relevais Jean et nous échangeâmes encore un long baiser langoureux, je sentais sa queue dressée contre mon ventre, je la sentais battre et son battement trouvait en moi un écho similaire et sauvage. Je me soulevais lentement et je m’empalais sur son sexe dressé, ses doigts trouvèrent mes fesses, puis mon cul qu’il occupa avec un ou deux doigts. Cette double pénétration était très grisante, comme l’était l’impression que quiconque pouvait nous surprendre. De plus le sentiment de transgression donnait à notre union une sorte de frénésie urgente qu’il importait de consommer totalement, sans retenue, sans attente, comme ces amants qui faisaient l’amour, durant la terreur, quelques instants avant l’appel de leur nom pour la guillotine.
Bien sûr il n’y avait pas le caractère tragique de ces unions ultimes avant la mort, preuves évidentes de la force de la vie, amis je sentais que nous voulions sceller cette possession physique comme les Egyptiens scellaient leurs pyramides, avec grandeur et sans retour, sachant qu’il n’y aurait pas de deuxième fois.
Nous oscillions en cadence, laissant monter lentement le plaisir en nous, le savourant, sachant que cet intermède n’en serait jamais qu’un, qu’il fallait en boire les délices sans en perdre une goutte car cela n’aurait aucune suite. Nous aimions tous les deux ma mère et nous savions qu’il nous serait impossible de la faire souffrir.
Jean explosa en moi, je sentis son sperme se répandre au fond de moi comme une source brûlante et à mon tour, dans un râle chuchoté je me sentis partir, des étoiles plein les yeux.
Jean, mon amant interdit, aurons-nous encore cette explosion de jouissance ?
A ce jour nous conservons tous deux ce secret magnifique, nos sourires complices ne sont pas des sourires coupables, mais la trace d’un merveilleux souvenir partagé.
Celles et ceux qui ont connu ce genre de plaisir, à la fois violent et fugace, savent ce qu’il représente, c’est à elles et eux que je dédie ce récit.
Frédérique