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n° 06825Fiche technique24728 caractères24728
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Temps de lecture estimé : 18 mn
09/09/03
corrigé 20/09/24
Résumé:  — Comment ça, tu n’es pas là samedi ? — Tu le sais bien, c’est la soirée avec mes copines, me répond ma femme Valérie.
Critères:  fh fffh couple couplus boitenuit danser lingerie travesti fellation cunnilingu fgode hdanus hgode
Auteur : Vox Aranae
Soirée entre filles



Je ne suis pas content. Il y a sur la porte du réfrigérateur un calendrier mensuel. Nous y inscrivons les choses à ne pas oublier, comme payer les impôts, l’URSSAF, les rendez-vous à ne pas oublier, etc. C’est pratique. Et pour samedi, demain, ma femme a inscrit « sortie copines ».



L’allusion est franchement injuste. Je connais trop bien ma femme pour savoir que le plaisir au féminin ne la tente pas. D’ailleurs, elle ne répond même pas et s’absorbe dans son livre !

Un silence… Puis je me lance :



Elle lève la tête, l’air interrogateur…



Avec mon mètre 75, mes 68 kg, fin de corps et peu poilu, ça se joue.



Je sors de la pièce en maugréant. Quand Valérie a décidé, ce n’est pas la peine de contester !


C’est elle qui m’a relancé le soir. J’étais avachi sur le canapé en zappant mollement devant la télévision, quand elle s’est approchée de moi…



Je reste songeur. Le petit jeu a pris forme dans sa tête et je me suis trop engagé ce matin pour faire machine arrière. Et puis ça me tente, sinon, je ne l’aurais pas proposé…



Le lendemain, je m’enferme dans la salle de bain alors qu’elle part faire des courses. Après m’être douché, je m’attaque aux jambes au rasoir. J’ai la chance d’avoir des jambes féminines, longues aux attaches fines, et ce ne sera pas la première fois que je les rase. À l’adolescence, j’avais découvert avec passion un fétichisme pour le nylon, et la douceur de ces matières sur la peau épilée.

Les poils partent rapidement avec la mousse et je prends bien soin de ne pas me couper. Je m’attaque ensuite aux fesses à l’anus. Une fois bien lisse, je termine avec le sexe. Intégralement rasé, je ne laisse persister qu’une touffe réduite sur le pubis. Le ventre subit le même sort, mais il n’y a pas grand-chose à enlever. Idem pour les seins, où les quelques poils qui se battaient en duel subissent le même sort que leurs camarades. Je finis avec les aisselles, c’est plus dur, il faut se contorsionner pour obtenir un résultat acceptable.

Je me sèche ensuite pour terminer le rasage par un massage à l’aide de crèmes trouvées dans le fouillis des placards de ma femme.

Dernier point, le visage. Avec une lame neuve, je me rase le plus parfaitement possible, et je finis les sourcils à la pince à épiler, sans me faire un visage qui choquera lundi quand je retournerai travailler.


J’en étais là, en peignoir, quand Valérie est rentrée des courses. Joyeuse, elle était excitée comme une collégienne qui prépare un canular.

Parfait ! s’exclame-t-elle lorsqu’elle découvre mon œuvre. Le maquillage fera illusion…

Regarde ce que j’ai acheté… Tu sais la guêpière que nous avions vue rue des Martyrs, je nous l’ai prise.

Elle déballe une superbe guêpière en satin, blanche avec des motifs floraux imprimés en bleu.

Je t’ai pris ta taille et la mienne. Strings assortis. Essaye-la.

Je me déshabille et l’enfile. Le tissu est doux et me comprime agréablement le ventre. Elle ajuste les jarretelles et m’enfile les bas, gris fumée. La coquine. Elle connaît bien mes goûts en matière de lingerie. Avec cet accoutrement, l’effet sur mes jambes est saisissant. Elle est presque jalouse… Elle sort alors de ses sacs une paire de chaussures. Elles sont noires, avec une fine lanière qui passe sur mes chevilles. Les talons font environ 6 cm. Je vais devoir m’entraîner un peu avant de pouvoir marcher sans me tordre les pieds.



Je suis au milieu de la pièce, une légère érection commence à m’envahir. Elle veut la cacher avec le string, la ficelle me rentre entre les fesses, c’est très agréable, mais le résultat est déplorable. Mon érection grandit et passe par-dessus la culotte.



Je m’exécute et me branle furieusement. Le plaisir m’envahit rapidement et je me déverse dans le lavabo. Explosion de couleurs… Sensation de plénitude puis d’abandon total… Blanc dans ma tête qui succède… Je reste prostré quelques instants, puis me rince le sexe sous l’eau froide… Je nettoie les reliefs de ma jouissance. Cela va mieux, mon sexe maintenant flasque et atone reprend sa place sagement dans la culotte… Je retourne dans le salon.



Elle recule de deux pas.



Je me dandine jusqu’à la chambre et je sors ma trouvaille de l’après-midi : j’ai rempli deux mi-bas avec une centaine de grammes de riz, j’ai fait un nœud, puis coupé le surplus de tissu.

Je les fourre dans le balconnet et les ajuste.



Valérie me passe alors la robe. Elle est noire, peu décolletée, s’ouvre en corolle sur mes jambes et s’arrête à mi-cuisse.



Non, je ne m’étais jamais posé la question et maintenant, c’est mon problème !



Quand elle ressort, elle est maquillée et porte un tailleur gris sur des bas identiques aux miens. En dessous, je sais que nous avons les mêmes et cela m’émoustille.



Je la suis au salon, maintenant presque à l’aise sur mes « échasses ». Elle me fait asseoir et pose devant moi tout un attirail de brosses, de crèmes, un nécessaire de maquillage, du rouge à lèvres…

Elle m’enduit le visage d’une couche de fond de teint, afin de gommer tout ce qui rappellerait un visage masculin, puis le colore d’un peu de rose. Le galbe des sourcils est fini au crayon noir et me pose des faux cils. Un peu de bleu pour rehausser celui de mes yeux, et elle ne peut s’empêcher de se féliciter de son travail.



La séance de maquillage se termine par le rouge à lèvres. Il faudra que tu en remettes en cours de soirée, m’explique Valérie et elle me montre comment faire. Ça n’a pas l’air bien sorcier, et je pense que je m’en sortirai aisément… On verra bien !

Ensuite vient le tour de la perruque. Elle en sort une de son dernier sac.



Après l’avoir posée, elle clipse des boucles à mes oreilles et me met un collier en or autour du cou et finit avec trois bracelets en or.



Valérie prend alors des faux ongles qu’elle a achetés et me les colle sur les doigts. Elle les peint ensuite en rouge.

Le temps du séchage, elle m’asperge d’Opium, parce « qu’une fille, ça doit sentir bon » !

Nous sommes enfin prêtes et tandis que j’enfile une veste en cuir, elle me tend un foulard pour masquer ma pomme d’Adam.



Nous sortons. J’ai quand même une légère appréhension, mais la présence de ma femme à mes côtés me rassure.

La sensation est extraordinaire. La fraîcheur de la nuit s’insinue sous ma robe, et le frôlement de mes jambes gainées ravive mon érection. Le claquement de nos talons ponctue notre progression dans la rue vide à cette heure-là. Nous arrivons trop rapidement à la voiture et je grimpe sur le siège passager. Je me sens un peu plus détendu et mon excitation disparaît alors que je me concentre sur la conduite un peu sport de mon épouse.



Je me rajuste, en me promettant d’être plus attentif à l’avenir.

Le trajet est de courte durée. Nous arrivons rapidement à destination.

Nous entrons dans un restaurant où vont se faire les présentations.



Ses trois amies sont déjà là.



Le premier contact se passe plutôt bien. Valérie me présente ses copines et nous nous attablons. Aucune ne semble déceler la supercherie et leur conversation va bon train. De temps en temps, je dis quelques mots, pour montrer que je participe, mais mon statut d’étrangère me protège d’interrogations trop poussées. Je peux me consacrer à mimer ces femmes, leurs expressions et leur façon de se tenir à table. Ce n’est pas facile ! N’importe qui peut enfiler des bas et une jupe, mais c’est une autre affaire de se comporter comme une femme ! De penser féminin, de parler de choses de femmes… Cette soirée m’aura beaucoup appris sur ma femme, sur son comportement et sa façon de penser.

Elles ont démarré d’abord sur leurs derniers achats, puis les propos ont glissé vers leurs maris… Elles sont toutes plus ou moins mariées, mais manifestement très amoureuses. Celles qui ont des enfants nous expliquent leurs difficultés de mener de front vie professionnelle et vie privée, des nourrices en particulier… Finalement, des propos plus intéressants que les derniers résultats de foot !


À la fin du repas, je m’éclipse dans les toilettes (pour dames, s’il vous plaît !) et je vérifie ma tenue.

A priori, tout est OK. Un léger raccord de rouge à lèvres que j’avais emporté dans mon sac à main et je les rejoins.



J’acquiesce et nous voilà parties.


Là, c’est encore plus facile. L’obscurité, le vacarme n’aident pas à tenir une conversation. Je me permets même d’aller danser, pas longtemps, car je sens que mon manque d’habitude des escarpins risque de me trahir. L’anonymat de la foule est une parfaite couverture. Pas question non plus de me laisser draguer, je ne suis pas une fille facile ! Ni une « fille », d’ailleurs !!! Et puis ma femme me surveille du coin de l’œil, mine de rien !

À la fin de la soirée, ma femme et moi reprenons le chemin du retour. J’admire encore une fois les reflets des réverbères sur mes jambes…

Je m’écroule sur le canapé. La tension nerveuse m’a littéralement éreinté.

Mais ma femme ne l’entend pas de cette oreille. Elle me rejoint au bout de quelques minutes. Une bosse déforme la jupe de son tailleur, incongruité que l’on s’attendrait plutôt à voir chez Rocco Siffredi…





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J’étais mollement allongé sur le canapé, en chien de fusil. J’avais retiré mes escarpins et je me regardais… Je m’admirais tel Narcisse, et je n’osais pas croire à la chance d’avoir été ainsi transformé. La chrysalide donne naissance à un papillon, éphémère… Mes pieds, affinés par les bas, mes chevilles épurées, les imperfections des jambes gommées par le nylon, les reflets moirés et la tension des jarretelles qui me rappelle à chaque mouvement la finesse de ma lingerie… La lumière tamisée du salon rend l’illusion crédible. Une douce chaleur avait envahi mon bas-ventre. Pas vraiment une érection, plutôt ses prémices. Quelque chose de très agréable, en tout cas. Il suffirait que je « prenne les choses en main » pour rapidement éjaculer… Mais je préfère faire durer ces instants et jouir de mes sensations.


J’en étais à ce stade de ma rêverie quand ma femme, après un séjour dans la salle de bain, est apparue dans le salon. Elle aussi avait retiré ses chaussures, mais mon regard est attiré par son accoutrement. En fait, une bosse déforme la jupe de son tailleur, incongruité pour elle que l’on s’attendrait plutôt à voir chez Rocco Siffredi…



Elle s’approche et mon visage se retrouve à quelques centimètres de cette « chose ».



Elle remonte doucement sa jupe, faisant apparaître progressivement l’extrémité des bas, puis la peau nue et blanche des cuisses, mises en valeur par le gris du nylon tendu par les jarretelles. Elle continue et découvre alors un double gode, attaché à ses hanches sur la guêpière. L’engin est en latex, très réaliste et de taille raisonnable (rien à voir avec les sexes de trois mètres de long dont se vantent de posséder beaucoup d’auteurs de « confessions »). Il est double et donc fait pour être partagé.



Parle-t-elle du latex ou de sa chatte ?


Sans hésiter, c’est vers cette dernière que j’approche les lèvres. Ma langue passe dans le sillon de son sexe, lentement pour mieux le déguster. Elle ne refuse pas la caresse et se déhanche pour mieux se laisser lécher. Ma langue se fait gourmande, flâne dans ses replis secrets, musarde sur son clitoris. J’alterne suçotages, léchouilles et pénétrations de la langue. Mes mains, crispées contre ses fesses, sont totalement inactives… Seule ma bouche intervient et mène la danse… J’explore sa chatte, millimètre carré par millimètre carré… En prenant mon temps, surtout ne pas être pressé. Seule sa félicité compte à cet instant et il y a tant de plaisirs en attente… Il n’y a rien de plus beau qu’un sexe féminin dans l’espérance de sa jouissance. J’aspire, je lèche, ce sont ses gémissements qui me guident. J’insiste quand son ventre se tend et ondule, puis ma langue agile part vers d’autres bonheurs. Je me délecte. J’adore honorer ainsi ma femme. Ses effluves m’envahissent, et bientôt, je ne suis plus qu’une langue dédiée à son plaisir.


Au bout de quelques minutes ou de quelques heures (je perds rapidement la notion du temps dans ces moments-là), elle m’interrompt et me demande de me coucher sur le dos.


Elle s’approche de mon ventre, fouille sous ma robe et doucement descend mon string dans lequel mon sexe commençait à s’impatienter. Elle le retire complètement et me regarde, quelques secondes, la robe retroussée sur mon sexe en semi-érection encadré par les bandes blanches des jarretelles.


Elle s’agenouille, et me léchote doucement le gland. Mon érection est immédiate, et elle m’enfourne alors sans plus de préliminaires. De sa main droite, elle me branle doucement en rythme avec le mouvement de sa bouche. Sa langue serpente le long de ma hampe, se fait mutine, pendant qu’elle m’aspire. Sa main droite m’enserre les bourses, les malaxe, puis glisse doucement le long du périnée vers l’anus. Son index teste l’entrée, mais il manque quelque chose… Elle se lève et s’éclipse quelques instants… À son retour, elle s’agenouille et reprend son ouvrage là où elle l’avait abandonné. Par contre, je sens maintenant une substance froide et gluante sur mon anus. Elle m’en badigeonne l’entrée des fesses et explore alors l’anus. Celui-ci s’ouvre sans difficulté… Elle se contente d’introduire une seule phalange, puis entreprend un mouvement circulaire destiné à me détendre les sphincters. Je me sens m’ouvrir doucement. Tandis que sa bouche continue son office, elle insère alors un deuxième doigt. L’intromission se fait sans trop de difficultés, et me branle alors le cul de toute la longueur de ses deux doigts. La tête en arrière, les yeux clos, les mains posées sur mes cuisses, je ne vais pas pouvoir longtemps me retenir dans sa bouche offerte. Elle en prend conscience et m’abandonne pour se positionner à genoux entre mes jambes. En me regardant droit dans les yeux, elle introduit lentement une des extrémités du double olisbos dans sa chatte. Il y entre sans problème, son sexe abondamment lubrifié par mes soins. Elle se branle, en fermant les yeux pendant quelques secondes qui durent des siècles. Lorsqu’elle les ouvre à nouveau, elle me regarde d’un air salace et saisit alors la bride qui pend sous le gode. Elle la passe entre ses fesses à la manière d’un string et la fixe à celles qui enserrent ses hanches. Ainsi solidarisé, chaque assaut de son bassin entre mes reins se répercutera dans son vagin. Le plaisir se donne et se partage…


Elle est magnifique, agenouillée entre mes cuisses, sa longue chevelure dénouée… Elle prend le « sexe » dans sa main et l’approche de mon anus. Elle le pose sur la corolle de mon cul et appuie doucement… Lentement, le sphincter cède et l’engin pénètre de quelques millimètres. Je vois un éclair de triomphe passer dans son regard quand elle sent que ma résistance n’a pas été longue. Je me sens rempli, envahi, déchiré. J’ai l’impression qu’une boule énorme va exploser dans mes fesses. La douleur est là, intense, mais je n’ai pas envie de m’y soustraire. Je veux me sentir femelle, complètement femelle soumise à la femme que j’aime. Elle attend un court instant, puis pousse tandis que je me cambre pour mieux m’offrir. La douleur diminue graduellement alors qu’elle me pénètre complètement et que les couilles factices appuient sur mon périnée. Là encore, elle arrête pour me laisser s’habituer à cette présence insolite dans mes intestins. Elle me regarde tendrement cette fois-ci, consciente du sacrifice qu’elle m’impose. Ma queue a débandé, mais je n’en ai cure, entièrement focalisé sur le plaisir qui commence à m’envahir les reins. Elle entame alors de lents mouvements des hanches, et le passage dans mes chairs, les frottements contre ma prostate commencent à me donner du plaisir. Je gémis doucement tandis qu’elle me chevauche et donne le rythme. Je tente de raviver mon érection manuellement, mais je n’obtiens aucun résultat.


J’ai beau fermer les yeux, évoquer mentalement des souvenirs érotiques qui imprègnent ma mémoire, rien n’y fait, la douleur-plaisir de la sodomie occulte toutes mes facultés. Pendant ce temps, ma femme continue inlassablement ses mouvements de va-et-vient dans mon anus qui s’ouvre de plus en plus facilement. Elle a fermé les yeux pour mieux savourer son plaisir, tant physique que psychique de ma domination acceptée. Je crois qu’elle ne pourra jamais s’arrêter quand, d’un brusque recul, je me dégage. Le gode sort de mes fesses, et je savoure le temps infini que met mon anus à se refermer. Son visage est devenu brutalement plus dur, elle va parler quand d’un mouvement souple, je me retourne et m’allonge de nouveau. Je place un oreiller sous mon ventre, j’étends mes jambes et, des deux mains, après avoir retroussé de nouveau ma robe qui s’était affaissée dans l’opération, j’empoigne mes fesses et les écarte. Mon anus se dévoile et elle comprend aisément l’invitation. Elle pointe le gode au centre de mon étoile et entre d’une seule poussée. La pénétration est beaucoup plus facile que la première fois, mais aussi beaucoup plus profonde. Elle reprend ses mouvements rapidement. Je me sens écartelé par la puissance de ses pénétrations. La douleur, dans cette position, a quasiment disparu pour faire place à du plaisir. Je glisse une main sous mon ventre et entreprends de me caresser la queue. Cette fois-ci, mon sexe réagit favorablement et je sens sous mes doigts une érection plus qu’honorable. J’en suis agréablement surpris, car le déchirement initial m’avait fait redouter le pire. Ma femme, à ce moment-là, s’allonge complètement sur mon dos en continuant à me pilonner. Je peux sentir, à travers l’épaisseur de nos vêtements, la chaleur de son corps. Son souffle me caresse la nuque quand sa bouche n’est pas occupée à me mordre le cou. Ses mains appuient sur mes épaules, comme pour mieux m’écraser sur le canapé, pour mieux me faire sentir qui est le maître. Elle se déchaîne littéralement et ma main frénétique essaie tant bien que mal de suivre le rythme.


Je sens le plaisir qui monte dans mon sexe, tandis que mes intestins en feu en redemandent. Je me cambre pour lui permettre de me pénétrer plus profondément encore si cela était possible. Ce geste de soumission est particulièrement bien perçu, car elle augmente encore la vitesse de ses pénétrations quand soudain mon cerveau explose dans une orgie de flammes et de couleurs tandis que mon sexe se déverse entre mes doigts crispés sur le plaid qui recouvre le canapé. Anéanti par le plaisir, je ne suis plus qu’une poupée de chiffon sans réaction dans laquelle ma femme enfonce un sexe qui se prolonge dans sa chatte. Elle me malmène les fesses, je ne réagis plus, elle me viole sans vergogne, à la recherche unique de son plaisir. Elle s’en donne à cœur joie et semble se venger des humiliations que font subir les machos aux femmes. De toutes ces vexations verbales, de tous ces phantasmes imposés, de toutes ces violences physiques qui font régulièrement la une des quotidiens et que ces abrutis de coqs imbus d’orgueil s’autorisent. Il est vrai que mon épouse m’a toujours refusé la sodomie, au nom de la dignité de la femme. Est-elle digne en ce moment, alors qu’elle sodomise son homme maquillé et encore vêtu d’une robe, d’une guêpière et de bas ? Allez savoir… Mais assurément, le plaisir a pris le pas sur ses principes. Elle me possède méthodiquement, profondément, avec la régularité d’un métronome. Allongé sur le canapé, toute fuite m’est impossible, et je ne peux que subir ses assauts. Cela dure je ne sais pas combien de temps, quand soudain à son tour, elle jouit bruyamment, les ongles plantés dans mes épaules. Son ventre collé à mes fesses, j’ai la sensation de sentir les spasmes de sa jouissance se répercuter dans mes reins malmenés. Nous restons alors étrangement enlacés, le double gode toujours fiché en nous. Tandis que nos jambes, gainées des mêmes bas, se caressent doucement, elle m’embrasse doucement le cou et les joues.



Nous nous embrassons alors à pleine bouche et la sueur de nos visages qui coule doucement se mêle à nos salives. À l’issue d’un fragment d’éternité, nos langues se séparent et elle pose sa tête sur mon épaule.



Elle étend la main et éteint la lampe de chevet, qui curieusement proche de nos ébats a malgré tout résisté à la violence de notre étreinte.


Dans le noir, apaisé, je sens le corps chaud de ma femme qui se détend lentement. L’objet planté dans mes fesses ne me fait plus à présent ni bien ni mal. Il est juste là. Je sais qu’il y reviendra, que j’en redemanderai, et que ma femme s’en satisfera. Des phantasmes vont naître et le plaisir sera au rendez-vous. Calmé, repu, mon esprit vagabonde sur nos découvertes à venir…


Puis je m’endors.