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n° 06838Fiche technique60347 caractères60347
Temps de lecture estimé : 35 mn
02/10/03
Résumé:  Amour naissant
Critères:  fh frousses couple inconnu médical bain travail amour volupté voir exhib nudisme lingerie fellation pénétratio jeu
Auteur : Nicolas      Envoi mini-message
A l'amour...


Bonjour, je m’appelle Luc Lenoir. Dentiste de mon état, j’exerce dans une ville du sud-ouest réputée bourgeoise. Bourgeoisie de la vigne, du négoce du vin, bourgeoisie de marchands, mais qui a de longue date pris des habitudes et s’est entourée d’un certain nombre de barrières et de murs pour se protéger des intrusions. Le paraître y est parfois plus important que l’être.

Mon activité s’est adaptée à cet environnement. Mon cabinet est prospère et l’atmosphère y est feutrée et empreinte de discrétion. Deux salons d’attentes permettent à mes clients de ne pas se rencontrer, et leur évite donc d’avoir à avouer quelques bobos, voir même quelque prothèse. Les apparences sont sauves.

Je suis célibataire, et me satisfait parfaitement de cet état dans ma seconde moitié de trentaine légèrement grisonnante. Il existe suffisamment de femmes dans la même situation pour que mes moments de solitudes ne soient pas des hasards mais le fruit de ma volonté. Et si par malheur aucune de mes amies habituelle n’est disponible, il y a pléthore de femmes mariées qui ne demandent qu’à avoir une aventure plus ou moins passagère. Ceci explique pourquoi je ne me suis jamais bousculé pour convoler « en justes noces». Mes liaisons sont toujours discrètes, pour beaucoup je suis un célibataire endurci, dont les seules passions sont la photographie et la pêche en mer. Je participe donc à plusieurs expositions-salons réservées aux photographes amateurs, j’y récolte régulièrement quelques mentions, médailles, coupes et prix divers. D’autre part, mon bateau sort régulièrement pour des week-end de pêche sportive, quelques notables soigneusement choisis m’accompagnent, et peuvent témoigner de mes succès, en particulier dans la pêche au thon. Globalement les apparences sont sauves.

Peu de gens connaissent la petite ferme landaise que j’ai acquis il y a plusieurs années. Située en bordure de la forêt, proche d’une plage où, hormis en juillet et en août, il n’y a jamais personne car les baïnes y sont nombreuses et traîtresses, je peux y vivre nu sans que ma réputation n’en souffre, pas plus que celle de ma compagne du jour.

Encore moins nombreux sont ceux qui connaissent certains moments privilégiés que je m’accorde au cabinet. Quelques bourgeoises de renom en ont été les partenaires volontaires et n’iront jamais vendre la mèche. C’est d’un de ces moments privilégiés que je vais vous parler aujourd’hui, à travers l’histoire d’Aline, ma dernière et ultime conquête.


Tout a commencé il y a plusieurs mois maintenant. Habituellement je ferme le cabinet le lundi toute la journée, je suis comme tout le monde et deux jours de repos consécutifs ne me font pas peur!. Et je m’octroie la matinée du jeudi en repos complémentaire. Claudine, mon assistante-secrétaire vit bien entendu au même rythme, avec son mari et sa petite famille.

Lorsque les conditions météo s’y prêtent et que c’est la saison, j’embarque sur "L’AMIRAL" le samedi en fin d’après midi et je disparais jusqu’au lundi soir, solitaire et pêchant, ou accompagné et me livrant au pêché. Cette semaine là, les conditions météo et une réunion professionnelle le dimanche m’avaient empêché de prendre la mer comme d’habitude. Dans la matinée du lundi je suis passé au cabinet pour classer quelques documents et étudier tranquillement les devis de renouvellement de certains matériels.

Vers 10h30 on sonna à la porte. Je n’attendais évidement personne, et fit quelques peu la sourde oreille. Devant l’insistance de mon visiteur, je finis donc par ouvrir. Une jeune femme d’une trentaine d’années tenant dans ses bras un enfant d’environ 3 ans s’encadra dans la porte.



Visiblement il devait y avoir urgence. Cette mère éplorée n’avait pas pris le temps de s’habiller comme il convient pour sortir dans notre bonne ville, et sa fille était encore en pyjama.



Je n’avais pas besoin d’un long discours pour comprendre, la vue d’une joue rouge et gonflée, un visage chaud et baigné de larmes, le diagnostique était évident, une molaire poussait. Je me lavais les mains et écoutais la jeune femme.



Tout en lui expliquant cela je manœuvrais le fauteuil afin d’allonger la petite et de l’amener à ma hauteur de travail. Je m’assoies sur mon tabouret et invitais la maman à prendre place face à moi de l’autre côté du fauteuil. La demoiselle ne fit pas trop de difficultés pour ouvrir la bouche. La dent commençait à percer et sous le doigt on sentait un point très dur.



Pendant qu’elle me tournait le dos j’eus le loisir de contempler sa silhouette, et particulièrement sa chute de reins. Moulée dans un survêtement blanc, on aurait dit une statue d’albâtre. Elle repris position face à moi et se pencha sur sa fille, m’offrant du même coup une vision de rêve sur sa somptueuse poitrine. Sous la veste du survêtement elle n’avait pas jugé utile ou n’avait pas eu le temps d’enfiler quoi que ce soit. Ses deux seins en pomme parfaitement ronds et fermes se balançaient à quelques dizaine de centimètres de mon visage. La veste n’était pas spécialement très ouverte, mais me laissait détailler dans l’ampleur du vêtement les deux globes dorés à souhaits, avec leurs aréoles brunes très foncées et de longs tétons de la même couleur.

Je lui pris la main droite et guidai son majeur sur le point douloureux.



Tout en parlant je ne quittais pas des yeux le charmant spectacle qu’elle m’offrait.

Elle me posa une question que je n’entendis pas. Relevant la tête pour me regarder elle comprit immédiatement la raison de mon « absence». Sans se démonter elle fit glisser un peu plus la fermeture de sa veste.



Elle ouvrit alors sa veste en grand, exposant à mes regards son torse si bien ornementé. Elle flatta ses seins avec ses mains en coupes, pinça un peu les tétons et cacha-le tout en refermant son vêtement.



Elle repris sa fille dans ses bras, le flacon de baume dans la main gauche, me serra la main et sortit.


Tout émoustillé par ce qui venait de se passer, je me remis au travail. Mais il m’était assez difficile de me concentrer sur mon classement. Vint l’heure du repas, je me décidais à aller manger dans un petit restaurant où j’avais quelques habitudes. La patronne était sympa et même s’il ne s’était jamais rien passé entre nous, je devinais qu’il ne faudrait pas pousser beaucoup les choses pour que… Mais bon, ce n’était pas le moment, et puis cela aurait été trop visible et je tiens à ma tranquillité.

Le repas fut bon, comme à l’accoutumée. La patronne sympa comme toujours, les autres clients en verve et joyeux comme souvent dans cet établissement.

Je revins à mon cabinet en début d’après midi, juste pour croiser ma cliente du matin. Vêtue d’un tailleur en soie sauvage beige, dans le décolleté duquel apparaissait un peu de dentelle, les jambes gainées d’un fin voile de couleur assortie, et avec couture s.v.p.!, Elle ne ressemblait plus à la jeune mère affolée du matin. J’ai même failli ne pas la reconnaître.



Elle virevolta sur ses talons et disparu dans la lumière du dehors.



Remonté dans mon cabinet, je découvris glissé sous la porte une simple feuille de papier à lettre. Même si je n’avais pas rencontré mon vieux voisin, j’aurais su le nom de ma belle inconnue du matin. « Merci beaucoup » avait elle griffonné sous son nom et son adresse, avant de signer Mélanie et Aline.


La semaine passa sans que rien ne vint troubler ni mon travail, ni le reste de ma vie. Le vendredi en courant d’après midi, Claudine me passa un appel entre deux patients.



Comme chaque jour, Claudine me quitta vers 18h50, une fois le dernier patient sorti. Je passai dans la partie privée du cabinet, celle où j’ai installé un coin douillet qui me permet de réconforter certaines malades un peu trop émues par les soins et prêtes à défaillir. Un canapé deux fauteuils, une table basse, un petit frigo, une bibliothèque-bar, deux fenêtres que l’on peut masquer par d’épais rideaux. Un rapide coup d’œil me permit de constater que tout était parfait, les plantes vertes arrosées et bien en vie.

Vers 19h Aline arriva. Son coup de sonnette fut bref et décidé. Elle entra et me tendis la main.



De dos elle était toujours aussi séduisante. Sur ses épaules, ses cheveux roux retombaient en une cascade lumineuse. Elle portait un chemisier blanc à peine opaque qui permettait de deviner que ses seins étaient libres de toute contrainte. Sa jupe bleu marine plissée s’arrêtait au-dessus de ses genoux, dégageant ses longues jambes gainées d’un voile bleu marine toujours à couture. Décidément elle avait le chic pour s’habiller simple mais classe.

Elle entra dans le salon et se tourna vers moi.



Elle s’assit et le mouvement qu’elle fit dégagea un court instant le haut de ses jambes. Juste le temps pour moi de constater qu’il s’agissait de bas, des vrais. Je lui servis son porto et m’octroyais un whisky pour adulte.



Pour la seconde fois de la soirée, le geste qu’elle fit pour poser son verre sur la table me permis de constater qu’effectivement ses seins étaient libres de toute entrave, toujours aussi ronds et fermes.



L’explication en elle-même ne pris que quelques minutes. Rien de sorcier ni de particulier. Puis nous avons changé de sujet.



J’avais du mal à la quitter des yeux, et je commençai à me demander si l’envie que j’avais d’elle ne se voyait pas trop. Depuis un moment chacun de ses mouvement mettait en valeur telle ou telle partie de son corps. Sans affectation, elle commençait une sorte d’exhibition discrète, suggérant plus qu’elle ne montrait. Une fois encore elle changea de position et cette fois-ci découvrit la lisière de son bas sur la jambe droite. L’attache de la jarretelle tranchait sur sa peau blanche dans l’ombre de sa jupe. Nos yeux s’accrochèrent. Nous échangeâmes un sourire de connivence.



J’eus un peu de mal à reconnaître ma voix! Rauque et plus grave encore que d’habitude, c’était celle du désir animal, d’un mâle en chasse.



Elle ramena ses jambes devant elle, masquant ce qui depuis plusieurs minutes m’était offert.



En changeant de position avant de se lever elle m’offrit quelques secondes la vision du haut de ses jambes, bien plus haut que la lisière des bas. Une pure merveille: le bleu marine de ses bas, du porte-jarretelles, de sa culotte de dentelle très ajourée faisaient ressortir le blanc de ses jambes. Quelques poils follets avaient le bon goût de s’échapper de la culotte. Autant que je pus en juger c’est une vraie rousse. Et sa toison devait être soit peu abondante soit très strictement contenue par une épilation rigoureuse.

C’est sur cette vision et un sourire complice que nous nous sommes quitté.

Immédiatement j’ai foncé chez la fleuriste du coin de la rue en lui demandant de livrer toutes affaires cessantes un énorme bouquet de fleurs champêtres et de roses rouges mélangées. J’y joignit un petit mot: « Pour qu’une fleur timide se sente moins seule parmi ses semblables et cesse d’avoir le trac. » Puis je me dirigeai vers le traiteur du quartier que je connais bien pour avoir eu recours plus d’une fois à ses services, les jours de flemmardise aiguë ou de rencontres imprévues. Il s’engagea à livrer dans les plus brefs délais une terrine de foie gras frais qu’il fait habituellement fort bien, deux petits homards mayonnaise, et les vins pour accompagner. Quelques minutes plus tard le boulanger recevait ma visite et envoyait son mitron livrer le pain, un assortiment de petits fours secs pour l’apéritif, un autre de petits gâteaux frais pour le dessert.

Ceci fait je repassai par le cabinet, et à l’heure dite je grimpai les étages qui nous séparaient.



Je la sentais nerveuse. On le serait à moins. Ma main se posa sur son épaule. Elle tressaillit.



Elle me tendit la main et m’entraîna jusqu’au salon. Elle m’installa dans un profond fauteuil. Le service de l’apéritif fut pour elle prétexte à m’offrir à nouveau quelques vues sur son anatomie. Je pus voir ainsi ses fesses rondes et fermes séparées par la petite culotte qui s’insinuait dans le profond sillon, à nouveau ses seins généreusement découverts par un chemisier dont au moins deux boutons avaient été ouverts, également encore le haut de ses jambes, à plusieurs reprises mais d’une manière rapide. Comme des images volées. Mais toujours sans ostentation, discrètement, avec beaucoup de naturel. La grande classe dans un exercice oh combien difficile.



Je la frôlai à nouveau et je ressentit une fois encore ce tressaillement d’impatience mêlée de peur et de retenue.

Nous mangeâmes de bon cœur. Je lui fit raconter un peu sa vie, avant et depuis l’accident qui l’avait rendue veuve. Depuis elle n’avait d’autres soucis que sa fille. La librairie l’occupait à plein temps, elle avait pu se l’acheter avec ce que lui avaient versé les assurances-vie de son mari. Elle espérait que cela lui laisserait le temps et les moyens d’élever sa fille au mieux.



Elle baissa les lumières de la pièce et alluma quelques bougies. La lumière douce cuivrait encore plus son abondante chevelure, ses yeux brillaient. Peut être l’excitation, l’alcool, ou même les deux.



Elle se leva et finit d’ouvrir son chemisier. Ses seins orgueilleux en profitèrent pour jaillir à la lumière. Elle dégrafa la ceinture de sa jupe, défit lentement sans me quitter des yeux la fermeture à glissière, et laissa tomber le tissu le long de ses jambes. Elle finit d’enlever son chemisier et apparaît vêtue d’une culotte-porte-jarretelles et de ses bas. Ses mains remontent sur son ventre et me présentent ses seins comme dans une coupe.



Sa voix a changé, à peine un chuchotement.



Elle s’approche de moi et me tend sa somptueuse poitrine.



Elle est assise sur mes genoux, a califourchon, sa culotte ne cache plus grand chose de son sexe. Lorsque ma bouche entre en contact avec sa peau entre ses deux seins, elle pose les mains sur mes épaules, et se cambre encore plus. J’entends sa respiration qui s’accélère, je sens contre mes lèvres les battements de plus en plus rapides de son cœur. Mes mains caressent ses flancs, remontent jusqu’à ses seins. Elles les emprisonnent, les massent doucement, pincent tendrement les mamelons tendus au milieu des aréoles. Ma bouche effleure tour à tour les globes fermes. Aline geint doucement. Ma bouche se fait plus précise, mes lèvres happent un mamelon et tètent. De mes dents je le mordille en même temps. Elle pousse maintenant des petits cris aigus entrecoupés de mots sans suite et de longues plaintes modulées.



Son corps est agité de soubresauts et de frémissements. Elle ne se tient plus à moi, je suis donc obligé de la soutenir. Mes mains se promènent avec plaisir sur son dos et son ventre. Son bassin est comme doué d’une vie propre, roulant sur mes cuisses, agité de mouvements saccadés qui projettent son sexe vers moi.



Elle se dégage de notre étreinte et splendide dans sa semi-nudité m’entraîne vers sa chambre.



Ses mains défont la ceinture de mon pantalon avec une belle impatience. En un rien de temps elle a dégagé mon sexe tendu et m’attire vers elle en se laissant tomber sur le lit. Elle ne me laisse pas le temps de finir de la dénuder. Elle m’introduit en elle en écartant sa culotte. D’une seule poussée je suis au fond de son sexe. L’état d’excitation dans lequel elle se trouve ne fait aucun doute. J’ai l’impression d’être dans un pot de miel crémeux. Ses mains appuient sur mes fesses comme pour me faire pénétrer encore plus loin. Si elle ne peut pas trop bouger, coincée par mon corps sur le sien, son vagin semble échapper complètement à son contrôle. Je le sens qui se contracte sur une cadence infernale, accentuant le plaisir que je ressens. Elle ne se contrôle plus et crie sa joie de femelle dominée par le mâle qu’elle s’est choisie. Son corps se tend, sa tête roule sur l’oreiller, elle me regarde les yeux grands ouverts comme gagnée par la peur de ce qui lui arrive, et sur un dernier cri jouit longuement, en me serrant de ses bras et de ses jambes contre elle.

L’orage se calme et elle tend vers moi son visage baigné de larmes.



Nous échangeons un long et tendre baiser. Apaisée elle parle à nouveau.



Nous restons l’un contre l’autre, enlacés, savourant le bonheur des moments que nous venons de vivre.

La nuit nous a bercés de ses doux rêves.


Le soleil matinal me réveilla de bonne heure. Pendant un moment je la regardais dormir. Elle affichait avec insolence le visage épanoui d’une femme comblée, dans son corps et dans sa jeunesse. Elle m’émut, et je restai là à la regarder, sans oser bouger. Le drap léger avait glissé quelque peu et découvrait un de ses deux seins. Je n’avais eu que peu l’occasion de la voir nue au cours de la nuit. Nous avions fait l’amour puis elle était passée dans la salle de bain d’où elle était revenue humide, fraîche et entièrement nue. Mais elle avait éteint la lumière tout de suite avant de se blottir contre moi et de s’endormir.

Perdu dans ma contemplation de son sein je n’avais pas vu qu’elle me regardait, bien réveillée. De sa main cachée sous le drap elle se découvrit un peu plus, m’offrant un panorama complet sur sa poitrine, puis sur son ventre. Elle finit par rejeter le drap au pied du lit et s’offrit nue à mes regards.



Effectivement la vue de son corps doré et offert avait déclenché chez moi un réflexe de type pavlovien, et j’affichais une érection digne d’intérêt. Elle se pencha et posa ses lèvres sur le bout de mon sexe.



Mon appartement se trouve sur le même palier que le cabinet. J’eus vite fait d’y prendre ce qu’il me fallait pour une telle promenade. Mon sac est toujours prêt, et après avoir pris une douche, j’enfilais sur mon maillot de bain un survêtement et mis une paire de tennis. Puis je partis à toute vitesse chez le boulanger du coin chercher croissants et brioches pour le petit déjeuner, pain et gâteau pour le repas de midi. Il commençait déjà à faire chaud, la journée s’annonçait belle. En passant je m’arrêtais chez la fleuriste et y pris une rose rouge en bouton que je lui fit soigneusement emballer pour qu’elle supporte le voyage. La première chose que je ferai en arrivant à bord serait de l’installer dans le carré.

Je retrouvais Aline en bas de l’immeuble, guettant mon retour, l’air presque inquiet.



Je la pris par l’épaule et la poussai vers ma voiture, un Cayenne WV, elle frissonna à mon contact.



Le trajet jusqu’au port prit à peine un petit quart d’heure. Le 4X4 garé sur le parking réservé aux propriétaires d’anneau, je pris son bagage, et pu constater avec plaisir qu’elle avait été très raisonnable dans la constitution de sa garde robe. Je montais le premier à bord, alors qu’elle restait quelques minutes sur le quai pour contempler « L’AMIRAL ».



Je redescendis à quai pour aller la chercher, et la prenant par la main la fit monter à bord. Je lui fit faire le tour du propriétaire, de la cale où dormaient encore les deux diesels de 300 CV chacun, jusqu’au sun desk, en passant par les cabines, le carré, la cuisine. Elle s’étonna de tout et finit par m’avouer qu’elle montait sur un bateau de ce genre pour la première fois de sa vie.

Je préparai « L’AMIRAL » à partir, et une fois les cales ventilées, lançait les deux moteurs. Le bateau frémissait et ronronnait comme un gros matou que l’on caresse entre les oreilles. Un des voisins d’anneau me proposa par geste de larguer les amarres, j’acceptai et me dégageai du quai. À petite vitesse, nous sommes sortis du port, puis par le grand chenal j’ai pousse jusqu’au large. Au bout d’un quart d’heure de route, je mis en panne et me tournais vers ma voisine qui était restée silencieuse pendant toute la manœuvre.



A nouveau le silence s’établit. Elle était assise dans le carré et me regardait. Elle porte le même survêtement que la première fois que nous nous sommes rencontrés. Il dessine toujours aussi bien sa silhouette.



Je dépose sur la table le café, les croissants et le jus d’orange dont j’ai toujours plusieurs bouteilles à bord. Puis j’ajoute la rose dans son vase.



Elle se penche vers moi et m’embrasse légèrement sur le nez. Ce faisant elle m’offre une vue charmante sur ses deux seins que je connais déjà. Mais je n’y peux rien, à chaque fois cela m’émeut.

Nous déjeunons en faisant quelques projets pour la suite de la journée. Les instruments de navigations surveillent les environs et me préviendront si nous approchons d’un haut fond ou si un autre bâtiment entre dans notre champ de détection. Je laisse L’AMIRAL dériver au grès des courants, et dans ce secteur, ils mènent tous au large.



Une fois la vaisselle lavée et rangée, j’ai fait descendre une ancre sur un haut fond. Il reste encore une bonne dizaine de mètres sous le bateau. Ce sera suffisant pour nous baigner. À cet endroit la mer est calme et l’eau relativement claire pour l’atlantique. Le thermomètre du bateau indique que l’eau est à 20°. La baignade sera ravigotante. Il commence à faire chaud et sur le pont la température doit dépasser les 30°. Aline ouvre sa veste de survêtement. Je revois avec plaisir ses seins au grand jour. Puis elle fait glisser son pantalon, dégage ses jambes du tissu et m’apparaît à peine vêtue d’un string en coton blanc. Virginale, elle est l’innocence même. Sauf si on regarde ses yeux. Ce sont ceux d’une femme qui désire l’homme qu’elle a choisi. Elle a plongé son regard dans le mien et fait tomber le dernier et symbolique barrage qui la protégeait encore un peu. Je vois maintenant ce corps qui m’a été offert cette nuit et que je n’avais que deviné. Ses formes pleines et harmonieuses sont mises en valeur par sa taille élancée. Comme je l’avais deviné la veille au moment de l’apéritif, c’est bien une vraie rousse. Sa toison est soigneusement épilée, et seule la partie haute de son triangle est restée telle qu’au naturel, luxuriante, épaisse, brillant sous le soleil. Les lèvres de son sexe sont bien dégagées, longues, enveloppantes, légèrement ouvertes et à leur jonction, on devine la forme de son clitoris. Elle reste comme cela offerte à la caresse du soleil, puis ramasse ses affaires et les porte à l’intérieur.



Plantée devant moi elle simule une colère d’opérette. Dos au soleil, jambes légèrement écartées, mains sur les hanches, elle respire la joie de vivre. Un rayon de lumière joue dans son entrejambe. Une vraie déesse païenne!!



Elle sourit d’un air un peu sainte-nitouche.



Quelques secondes plus tard j’étais nu comme un ver, et elle constata que mon envie d’elle était bien réelle. Elle se jette littéralement dans mes bras. Notre baiser est long et de tendre au début il devient impatient et presque brutal par la suite. Impatiente elle l’est, et me le dit à l’oreille.



Elle se tourne et s’accoude au bastingage, m’offrant sa croupe bien fendue. Son sexe est comme le centre de la cible, et je ne résiste pas au plaisir de marquer d’un coup le maximum de points. Je m’enfonce en elle d’un seul coup. Cela me permet de vérifier qu’elle ne joue pas la comédie. Mais je n’avais pas besoin de ça pour en être sur. Elle creuse encore plus les reins pour mieux s’offrir. À peine quelques vas et vient et elle jouit déjà, criant son bonheur à l’océan, s’inondant et noyant mon sexe sous un flot de cyprine odorante!.



Tout en parlant elle se redresse et s’adosse contre moi. Je suis un peu frustré, bien que l’avoir senti jouir m’ait fait très plaisir. La position ne facilite pas un maintient « dans les lieux », et petit a petit je me sens sortir de son sexe. Elle se retourne vers moi, m’embrasse à nouveau. Il y a beaucoup de tendresse dans son regard.



Ceci dit, elle saute par-dessus bord et plonge dans l’océan.

Je vérifie que l’échelle de la plage de bain est en bonne position pour nous permettre de remonter et la suis. Nous nageons cote à cote un long moment, faisant le tour du bateau sans trop nous en éloigner. Souvent nous nous frôlons. Elle nage très bien, en souplesse, mais avec des mouvements puissants. Je me laisse un peu distancer pour pouvoir la contempler, puis tendant la main, je lui attrape une cheville et tente de l’attirer vers moi. Elle coule devant mes yeux, échappant à ma main. Je ne la vois plus. Que fait-elle? Je ne tarde pas à avoir une réponse. Tout d’abord c’est un chapelet de bulles qui me chatouillent les jambes puis le ventre, ensuite je sens ses mains sur mes cuisses, enfin, avant que je ne puisse faire le moindre mouvement, elle prend mon sexe dans sa bouche. La fraîcheur de l’eau a redonné à ma verge une taille plus habituelle. Elle en profite pour engloutir le tout et téter comme un bébé. Cela ne dure que quelques secondes, puis elle émerge face à moi, secoue sa chevelure acajou, m’attrape par le cou, se colle contre moi et éclate d’un rire frais et joyeux.



Comment lui dire non? Je n’en ai du reste pas envie. Nous nous dirigeons donc vers la plage arrière, et je la laisse passer devant moi pour monter à bord. Les quelques échelons à monter lui donnent l’occasion de se montrer sous un nouvel angle.



La vue de son sexe, de ses fesses se trémoussant sur l’échelle, m’ont rendu une vigueur apte à la satisfaire. Nous nous installons sur le sun-desk, allongés sur les coussins, cote à cote, main dans la main, le temps de sécher. Ce fut vite fait, recto verso. Le soleil et le vent léger ont accéléré l’opération. Aline se redresse sur son coude droit, se penche vers moi, m’embrasse très tendrement.



Pour la seconde fois je remarque que l’excitation rend ma partenaire quelque peu vulgaire, mais je ne m’en plaindrai pas. Cela ajoute à son charme. J’aime assez ce contraste entre le paraître irréprochable et l’être qui se laisse aller, en un mot qui est humain.

Elle se coule sur moi, bouche contre bouche, chaque parcelle de son corps littéralement collée contre ma peau et commence une lente migration vers le bas. Je sens contre mon torse les pointes des seins qui gravent leur chemin dans ma peau. Elle a une poitrine d’une étonnante fermeté, dont les longs mamelons durcissent en fonction de son excitation. Et là croyez-moi, elle l’est excitée. Je sens contre ma cuisse gauche son sexe velouté qui glisse, le baiser humide de son vagin suivi de la caresse des poils doux de sa fourrure. Sa bouche et sa langue excitent chaque partie de mon corps qui passe à leur portée. Mais lorsque sa bouche se pose sur mon sexe tendu, j’ai l’impression que je vais m’évanouir. C’est au-delà du supportable. C’est chaud, doux, humide, tendre, mais aussi agressif par la présence des dents qui mordillent, la pointe de sa langue sur le méat est légère, comme irréelle, mais la succion qu’elle m’inflige est insistante, presque violente. Ajoutez à cela ses mains dont l’une va-et-vient sur la colonne de chair, tandis que l’autre presse tendrement mes deux testicules. Il ne lui faut pas longtemps pour avoir raison d’une résistance que je ne lui oppose d’ailleurs pas. J’explose en elle, agité par les convulsions d’un plaisir violent et quasi incontrôlable. Elle s’accroche à moi et continue à me sucer jusqu’à la dernière goutte. Jamais une femme ne m’a fait une telle caresse. Jamais je n’ai eu autant de plaisir qu’avec Aline, maintenant. Lorsque je suis calmé, elle lève la tête, ses lèvres sont luisantes de salive et de sperme mélangés. Elle les nettoie de sa langue avec une mine de chatte gourmande qui vient de terminer une assiette de crème. Puis elle recommence une lente reptation pour revenir à ma hauteur. Sur ma cuisse je sens à nouveau son sexe qui glisse, trempé de désir et de jouissances mélangés. Ses lèvres frôlent les miennes, se dirigent vers mon oreille.



Sur ces mots elle éclate de rire et plonge par-dessus bord. Je n’ai pas le temps de réagir. Ni la force du reste. Elle m’a littéralement vidé.

Quelques minutes plus tard, alors que je somnole à moitié, elle se jette sur moi trempée de son bain et se blottit dans mes bras.



Nous nous endormons enlacés, sans nous en apercevoir. Cette période d’absence ne dure pas très longtemps. L’instinct de conservation nous réveille et nous quittons le sun-desk avant d’avoir attrapé une insolation. Le carré est plus frais, et je sors du réfrigérateur la bouteille de jus d’orange.



Après nous pêcherons notre repas de midi.

Pendant qu’Aline sert le jus d’orange, je sors d’un coffre une bouteille de Pessac-Léognan que je mets dans le frigo. Je ne m’embarque jamais sans biscuits et le vin fait partie des choses indispensables à bord. J’en profite pour regarder une fois encore le profil de ma compagne du moment. Une émotion jusque là inconnue me surprend. Serai-je en train de tomber amoureux?? En tout cas mon corps, lui, en redemande. Aline s’en aperçoit en me tendant mon verre.



Sa voix est plus chaude encore que tout à l’heure. Lorsqu’elle se colle contre moi, les mouvements de son bassin sont sans équivoque. Nous finissons nos verres et nous retrouvons lèvres contre lèvres, nos corps soudés, étroitement enlacés. J’arrive à me dégager suffisamment pour la prendre dans mes bras et la porter dans ma cabine. Je la dépose sur le lit qui en occupe la plus grande partie. Je laisse mes lèvres se promener sur la peau de son corps, recouverte d’un fin duvet, celle-ci est douce. Le goût du sel qui a séché dessus lui donne un petit goût exotique. Je déguste lentement et longuement ce corps qui m’est offert. J’ai un faible pour ses seins. Tout d’abord, ils tiennent bien dans mes mains, ne sont ni trop gros, ni trop petits. Ensuite ils sont fermes, durs même. Le mamelon en est long et lui aussi dur, surtout lorsqu’elle est excitée. Les aréoles sont étrangement contractiles, selon le désir que manifeste Aline, leur surface varie presque du simple au double. En plus ils sont très sensibles. Je suis en train de le découvrir, elle est capable de jouir rien que sous les caresses que je prodigue à ses seins. Mes mains et ma bouche leurs sont entièrement consacrées, et c’est tout le corps de ma compagne qui réagit, ses mains agitées de mouvements convulsifs griffent le drap, sa tête roule sur l’oreiller. Son souffle court est entrecoupé de plaintes longuement modulées. Petit à petit celles ci s’amplifient, se font de plus en plus fortes, et enfin elle crie au monde sa joie de vivre retrouvée, son bonheur d’être femme dans les bras d’un homme.



Sa voix est douce, chaude, mais l’ordre qui pointe sous ce calme apparent ne souffre aucun refus. La tache ne me paraissant pas insurmontable, je m’exécute avec beaucoup de joie. Elle s’offre entièrement à la pénétration, ses talons reposent sur mes reins, elle serre ma taille dans ses bras. Son regard se fixe dans le mien, je peux y lire tout ce qu’elle ressent.



Elle parle d’une voie enrouée, doucement, à peine un chuchotement. Son vagin se contracte sur mon sexe, son bassin bouge d’une vie propre. Notre fusion est quasi totale, je sens le plaisir qui me gagne au moment même ou elle m’annonce la même chose. Nous allons jouir ensemble, chaque mouvement de l’un encourage l’autre.



Il y a dans son regard quelque chose que j’ai rarement eu l’occasion de voir. Comme une flamme qui brille de plus en plus fort.

Nos lèvres se rejoignent au moment même ou nous explosons de bonheur ensemble. Nos cris se mêlent, nous jouissons ensemble avec une violence rare.

La tempête passée, nous reposons cote à cote sur le lit. Il nous faut un long moment pour reprendre pied dans la réalité.



Elle frissonne longuement et se blottit contre moi.



Sa voix est un peu anxieuse, son regard reflète cette interrogation. Elle m’émeut jusqu’au fond des tripes.



Ses lèvres sont encore fiévreuses de nos amours. Son corps collé contre le mien tressaille encore par moments.



Nous nous levons et passons sous la douche ensemble. Je la lave avec tendresse, elle me rend la pareille, mais avec des insistances pour le moins troublantes. Nous finissons cependant par regagner le pont, nus comme à notre premier jour, encore mouillés. Le soleil nous sèchera.

Je sors d’un coffre à l’arrière ce qu’il nous faut pour pêcher notre repas. À ma grande surprise, Aline se débrouille remarquablement bien pour monter sa canne et l’armer avec un moulinet. Elle me surprend encore plus lorsqu’elle choisit et monte une ligne adaptée et lance sans hésitation sa cuillère puis cale le tout au plat-bord.



Elle vient me rejoindre au poste de pilotage et regarde un peu les instruments de navigation et la radio, pendant ce temps je relance un moteur et traîne au ralenti.



A l’arrière de bateau les choses s’accélèrent, la canne à pèche d’Aline s’agite, il doit y avoir un gros morceau au bout de la ligne. Je débraye le moteur et laisse aller sur l’ère. La façon dont Aline se débrouille avec sa ligne m’étonne. J’ai beau savoir qu’elle a été initiée par son père, elle a de sacrés réflexes. Elle s’amuse comme une petite folle et lance les paris.



Petit a petit elle ramène sa prise a proximité du bateau. Par deux fois on voit la bête sortir un peu de l’eau, mais le combat est inégal et la belle gagne haut la main. Je l’aide d’un coup d’épuisette a sortir sa prise et la dépose à ses pieds sur le pont. C’est effectivement une belle dorade.



Le temps de ramener à bord le matériel, et je passai dans le carré chercher un appareil photo a développement instantané prévu pour ce genre de photos souvenir. Elle pose fièrement avec sa prise dans une main et la canne de l’autre. Je tire deux clichés coup sur coup.



Je pris la dorade de ses mains descendit sur la plage de bain et vidai puis l’écaillais. Une fois celle-ci rincée dans l’eau de mer, je remontais sur le pont. Lever les filets et les envelopper dans une papillote en papier sulfurise ne me pris que quelques minutes. La cuisine étant équipée d’un micro-onde, notre repas fut prêt rapidement. Pamplemousse, filets de dorade, fromage, gâteaux, un vrai festin pour des ventres affamés comme les notre. Un bon café par-dessus tout ça et une fois le carré rangé, nous étions parés pour de nouvelles aventures.


La fin du week-end s’est passée sur le même rythme, alternance de séance de bronzage, de moments d’amour, de tendresse. J’ai aussi donné mes premières leçons de navigation à Aline et j’ai pu constater avec plaisir qu’elle se débrouillait très bien.

D’autres week-end ont suivi, certains a deux, d’autres à trois avec Mélanie. Le cabinet s’est assagi, il résonne parfois d’un rire cristallin le soir vers 19 h lorsque Mélanie vient me chercher et que nous jouons à cache-cache. Puis elle glisse sa petite main dans la mienne et me demande si je viens la faire manger. Elle m ’appelle papa et à chaque fois cela me fait quelque chose. Il y a quelques jours, alors que nous nous promenions en ville tous les trois, Aline a rencontré une de ses anciennes camarades de la fac de lettre. Elle m’a présenté en disant « mon ami », sa copine lui a dit « vous en avez une jolie petite fille tous les deux ». Elles ont continué à discuter un moment pendant que Mélanie et moi regardions une vitrine.

Lorsque Aline est venue nous rejoindre, je lui ai demandé si elle était libre dans un mois, juste au début des vacances scolaires. Devant son étonnement, je lui ai précisé que si je la demandais en mariage ce soir ça nous laisserait juste le temps de publier les bans. Elle en a pleuré de joie, et j’ai bien failli en faire autant. Mélanie n’a rien vu, heureusement, elle n’aurait rien compris!!!