Une Histoire sur http://revebebe.free.fr/
n° 06851Fiche technique13657 caractères13657
Temps de lecture estimé : 8 mn
06/10/03
Résumé:  La sonnerie de la porte d'entrée me tira d'une sorte d'état second. Je me mis à râler, me demandant qui pouvait bien venir me voir.
Critères:  fh amour pénétratio
Auteur : Fournisseur
Une bien étrange visite



Ma journée avait été pénible, une de plus me direz-vous, mais c’est plus souvent le cas. L’on se souvient plus souvent des journées pénibles que celles que l’on trouve bonnes…

Je venais de lire mes courriels, et de parcourir quelques forums, rien de bien sensationnel.

Je m’affalais devant la télé en regardant les fadaises précédant le journal de 20 heures.


La sonnerie de la porte d’entrée me tira d’une sorte d’état second. Je me mis à râler, me demandant qui pouvait bien venir me voir. Encore un voisin acariâtre ou casse pieds !

La porte ouverte me dévoila une jeune fille ou jeune femme habillée de façon assez stricte. Elle se mit à débiter un flot de parole dont je ne retins pas grand chose, sinon qu’elle avait quelque chose à vendre.


Je n’aime pas les vendeurs tireurs de sonnettes. Ils viennent toujours à des heures impossibles, généralement quand cela dérange le plus…

Mais en pleine journée ils ne trouvent généralement pas grand monde dans les appartements !

Je me fis une raison et la fis entrer.


Elle venait tenter de me vendre un objet absolument indispensable, du genre de celui qui vous fait vous demander comment vous avez pu vivre jusqu’à présent sans le posséder…

J’écoutais son argumentaire pendant de longues minutes, en grommelant de temps à autre pour lui faire croire que je buvais ses paroles.

Pendant qu’elle parlait je détaillais sa tenue. Tenue vestimentaire qui semblait correcte de prime abord, mais qui était passablement défraîchie.



J’admis que non.

Ma franchise ne plut pas du tout et la jeune femme se fit agressive.



Elle marqua une pause et ajouta :



J’avais envie de lui dire plein de choses du genre : "vendez d’autres produits, changez de métier, etc…"

Mais je n’en fis rien, cela n’aurait servi à rien.



Elle resta un court instant la bouche ouverte, estomaquée. Puis d’un ton agressif elle dit : "Chiche !"

Elle me suivit à la cuisine et ne fut pas la dernière à s’activer à la préparation de ce que j’avais extrait du frigo.

Pendant le temps de la cuisson, je lui servit un apéro léger et elle le consomma en silence.

Depuis que nous étions dans la cuisine, nous n’avions pas échangé trois mots. Le silence devint pesant…



Elle serra son verre entre ses deux mains, pencha la tête en avant, regardant le sol, et se mit à sangloter.

Je restais quelques instants sans réaction. Je ne m’attendais pas à ça !

Après avoir posé mon verre et l’avoir débarrassé du sien, je la prit dans mes bras. Elle s’abandonna comme une petite fille, posant sa tête dans le creux de mon épaule. Son tailleur n’était peut-être pas de la première fraîcheur, mais ses cheveux, son corps sentaient bon.


C’est une odeur de brûlé qui me rappela que le feu était sous une casserole. Je me précipitais pour l’éteindre en commentant que nous aurions à être indulgents avec nous même.

Elle m’aida à mettre la table et nous dégustâmes notre préparation en silence.

Elle accepta un peu de glace comme dessert, mais refusa du café.


Le silence, pesant, persista après le repas. Elle le rompit pour dire qu’elle devait penser à partir.

Elle me serra la main et partit, après m’avoir remercié pour le repas.

Dix minutes plus tard, la sonnette d’entrée retentit à nouveau.

La vendeuse était à nouveau là, penaude…



Elle commença par rejeter cette solution, mais finit par se résoudre à réaliser que c’était la meilleure.



Un peu agacé je répondis sèchement :



Elle prit un air pincé mais ne répondit pas.

Je lui indiquais alors ou se trouvait la chambre d’amis, la salle de bains, les WC, et sortis d’une armoire des draps et des serviettes de toilettes.



Elle me fit la grâce d’un petit sourire en murmurant un merci.

Elle ne fût pas longue à la salle de bains, et signala sa sortie.

Je pris sa suite sans plus attendre. Je souris en remarquant qu’elle avait compris l’utilisation d’une petite serviette placée à côté du lavabo : Nettoyer celui-ci après usage pour ne pas laisser des traces de calcaire…


Il me fallut un bon quart d’heure pour me doucher et me raser.

Quand je ressortis, j’allais directement dans ma chambre. Je notais au passage qu’aucun rai de lumière ne passait sous la porte de la chambre d’amis.

Comme à mon habitude, je n’allumais pas la lumière et allais directement à la tête du lit pour allumer ma lampe de chevet.

A ma grande surprise, elle était allongée dans mon lit, sous les couvertures.



Je me couchais en prenant soin d’éviter tout contact avec elle et éteignis rapidement la lumière.

Cela dura plusieurs minutes, avant qu’elle ne fasse le premier pas, plus précisément le premier toucher.

Je sursautais car elle avait la main froide.

Elle se mit sur le côté et commença à me caresser le ventre d’une manière si légère que cela me chatouilla.


S’en rendant compte elle s’en excusa, et s’enhardit à passer sa main sous la ceinture de mon slip. Elle s’empara tout naturellement de ma verge et la caressa.

Ne voulant pas être en reste, je me mis à taquiner le sein qui était le plus à ma portée.

Ce fut elle qui commença à m’embrasser. Durant notre premier baiser nos caresses se firent de plus en plus précises, de plus en plus directes, de plus en plus intimes.


Elle gémissait sous mes doigts, je me trémoussais sous ses caresses. Elle commença le mouvement consistant à me faire enlever mon slip. Je finis le mouvement et repoussais le morceau de tissus au fond du lit avant de me plaquer contre elle.


Moins de deux minutes plus tard elle me souffla dans l’oreille :



En une fraction de secondes ce fut chose faite.


Ma verge tendue trouva sa place entre ses cuisses qu’elle avait légèrement écartées. Nos embrassades continuèrent jusqu’à ce qu’elle demande : "prends-moi…"

Je soulevais mon bassin pour mettre ma verge en position et c’est elle qui en la saisissant d’une main me guida pour être juste à l’entrée.

Elle poussa un long soupir pendant tout le temps que dura l’intromission. Elle mit un bras autour de mon cou et un autre autour de mon buste et dit juste : "C’est bon."


Je ne sais pas pourquoi je n’avais pas envie de presser le mouvement, mais au contraire de faire durer les choses pour mon plus grand plaisir. Ce ne fut pas seulement le mien. Elle me montra assez rapidement que cela lui plaisait aussi.

J’alternais mouvements de vas et viens avec des mouvements de rotation, aussi bien avec seulement le gland inséré entre ses grandes lèvres ou ma bite tout au fond de son vagin.

Elle me fit l’honneur d’avoir deux orgasmes avant que je ne me sente au bord de l’explosion.



Pour toute réponse elle me serra dans ses bras et releva ses genoux ce qui lui permis d’écarter d’avantage ses jambes.

Plus ma jouissance approchait, plus je la besognais avec vigueur.



Elle desserra son étreinte et sa tête se mit à remuer de droite et de gauche. Ses cris furent vite de plus en plus aigus et de plus en plus forts.

Quand mon éruption commença, ses hurlements se mélangèrent à mes grognements. Je sentis confusément ses ongles s’enfoncer dans le gras de mon dos.

Je restais allongé sur elle bien après la fin de mon éjaculation. J’étais incapable de bouger, j’avais des étoiles plein les yeux…


C’est qui me réveilla en me disant que j’étais un peu trop lourd pour qu’elle puisse respirer normalement…

Le sommeil nous surpris tendrement enlacés comme des amants épuisés.

Quand j’ouvris les yeux le lendemain matin, elle était déjà réveillée et me regardait en souriant.



Je profitais de la bise qu’elle me fit pour la prendre dans mes bras et la serrer très fort.

Je la laissais ensuite aller faire sa toilette matinale, pendant que je préparerais le petit-déjeuner. En la voyant se lever je pus enfin voir qu’elle avait un corps splendide, et que les sensations tactiles que j’avais eu durant la nuit, n’étaient absolument pas démenties par la vision que j’avais ce matin.


Mauvais vendeuse, ou pas très bonne, mais très belle femme, et merveilleuse amante. Comme quoi il ne faut jamais se fier aux apparences.

Quand elle eut fini ses ablutions elle fit honneur à son petit déjeuner pendant que je prenais ma douche.

A mon retour elle occupait toujours l’unique tabouret de ma petite cuisine. Elle me proposa de me le laisser pour que je prenne mon café.



Aussitôt dit, aussitôt fait.

Pour qu’elle ne tombe pas je la pris par la taille avec mon bras libre.


Je ne me souviens pas de la suite exacte des événements, toujours est-il qu’elle se retrouva à cheval sur mes genoux, empalée sur ma verge, et menant elle-même les opérations qui se terminèrent par un nouvel orgasme simultané.

Par la suite un certain nombre de décisions furent prises.

Dans l’ordre, acheter un second tabouret de cuisine, passer chez un casseur d’autos pour lui revendre l’épave de Gaëlle, puis chercher ses affaires dans son appartement pour les mettre chez moi, aller poser un dédit pour la chambre de bonne qu’elle louait au mois, et avant tout lancer le lave linge contenant le drap orné d’une belle auréole.



Elle ajouta : "Il faudra aussi passer chez mon patron, le fournisseur de ces systèmes de nettoyage de pacotille… J’en ai marre."


Cela s’est passé il y a trois ans.


Hier, Gaëlle est partie avec toutes ses affaires. Elle s’est mise en tête de faire du porte à porte pour vendre un système de climatisation révolutionnaire…