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Temps de lecture estimé : 16 mn
18/10/03
Résumé:  Une nouvelle enquête de Don Booth.
Critères:  h fh ff fplusag jeunes extracon nympho gros(ses) laid(e)s cinéma hsoumis fdomine voir exhib intermast cunnilingu pénétratio humour policier
Auteur : Yuri Netternich  (vive les films de Bogart !)            Envoi mini-message

Collection : Don Booth
La mère


J’étais chez Jack, sur la 5eme avenue, en train de manger un hamburger. J’étais plutôt énervé car j’avais renversé du ketchup sur mon froc, et vu l’endroit où s’étalait la tache, ça pouvait prêter à confusion. Et puis voilà que mon portable se met à sonner, égrenant les premières notes du générique de la série –

« Magnum » dans tout le resto.



Pendant que la femme me donnait son adresse, mon instinct me murmurait que cette enquête s’annonçait plutôt chaude. Rien qu’un coup de fil, et j’avais déjà un ticket avec ma future patronne. En plus, elle avait une voix douce, pleine de promesses de volupté et de sensualité. Rien qu’en écoutant cette voix, j’étais déjà prêt à faire tout ce qu’elle me demanderait (à part peut-être passer la nuit avec Michael Jackson, quoique…).


Je montai dans ma vieille Ford et prit la direction des quartiers chics de la banlieue sud de Chicago. La femme s’appelait Alexandra Beauchamp, et ça aussi, mon instinct me disait que c’était plein de promesses. Alexandra, c’est un prénom qui sent la classe. Et Beauchamp, peut-être une Française… J’avais jamais couché avec une Française. Le moment était venu de tester leur réputation d’amantes formidables.


La baraque d’Alexandra Beauchamp était extraordinaire. Un vrai palace style renaissance, avec un parc suffisamment vaste pour servir de parking aux Boeings d’United Airlines. Et je peux vous dire qu’avec ma vieille Ford et mes fringues tachées de ketchup, j’avais honte de me présenter ici.


Un vieux domestique, du genre de ceux qui rangent leur parapluie dans leur anus (si vous voyez ce que je veux dire), vint m’ouvrir et m’introduisit dans un petit salon richement meublé et décoré. Un vrai musée à lui tout seul. Il ne me restait plus qu’à attendre l’entrée de la belle Alexandra.


Après une attente trop longue, mais de toute façon, à partir du moment où on attend, c’est toujours pendant trop longtemps, la porte s’ouvrit. Et j’eus le choc de ma vie.


Alexandra Beauchamp pouvait avoir 50 ans, devait mesurer 1m50 et peser 90 kilos. Elle avait des bourrelets qui débordaient de partout, et il y avait tant de maquillage qui masquait la laideur de son visage que je crus me trouver devant une toile de Rembrandt. Autant vous le dire, j’étais déçu. Je m’étais préparé à faire des alexandrins pour mon Alexandra, et je me retrouvais en face du sosie d’une Whoopy Goldberg soudainement blanchie. C’est pas fait pour faciliter la digestion…


D’un seul regard, elle engloba ma personne, mon trouble et ma tache de ketchup, et dit :



Elle me servit un scotch, alluma une cigarette, et s’assit juste à côté de moi sur une banquette. Je n’avais encore même pas eu le temps de boire une gorgée qu’elle plaquait sa cuisse contre la mienne. Et là, voyant comment elle me regardait d’un air sauvage, je peux vous jurer que j’eus peur de me faire violer. Heureusement pour moi, elle n’alla pas plus loin et m’expliqua le boulot.


Mme Beauchamp avait une fille, prénommée Sandra. Cette Sandra semblait mener une vie relativement trouble, délaissant ses études, passant peu de nuits à la maison, et fréquentant des individus louches. Et puis un jour, M. Beauchamp s’était énervé et avait jeté la gamine dehors. Depuis, plus aucune nouvelle de l’enfant prodige. Alexandra Beauchamp, qui ne semblait pas partager les vues de son mari quant à la vertu de sa fille, désirait ardemment la retrouver. D’où ma présence ici.


Lors d’une précédente affaire, j’avais déjà retrouvé une fille, et Mme Beauchamp me considérait comme un spécialiste de la question. Parce qu’il faut vous dire, sans fausse modestie (vous me connaissez…) que c’était pas évident de retrouver une fille dans notre bonne ville de Chicago. Etant donné que Mme Beauchamp n’aurait pas retrouvé les chiottes de son palace, imaginez un peu…

Ayant eu toutes les informations nécessaires, je m’apprêtais à prendre congé.



Là, je n’avais plus aucune excuse. C’était un piège, je le savais, mais comment l’éviter ? Nous vivons dans une société corrompue par le sexe (depuis le temps que je le dis…).


Alexandra Beauchamp m’avait confié que sa fille fréquentait parfois certains bars louches du centre ville, notamment un endroit appelé le Titti’s. Le soir tombait sur Chicago, j’avais tout juste le temps de repasser chez moi pour changer de pantalon avant d’aller faire un tour dans ce bar.


Finalement, quand j’arrivai dans l’endroit, je me dis que c’était toute ma tenue qui était à changer. Je n’avais jamais vu une telle concentration de grunges, de goths, de punks… A croire que le Titti’s servait de quartier général à tout ce que l’Amérique comptait de bizarre, et autant vous dire que je ne passais pas inaperçu au milieu de cette étrange faune. Heureusement qu’il y avait tellement de fumée dans la salle qu’on n’y voyait pas plus que dans mon cul. D’autant plus que le patron n’avait pas dû payer sa dernière facture d’électricité parce qu’il y avait pas beaucoup de lumière dans ce trou. Le premier bar anti-détective que je voyais. Impossible d’y voir quoi que ce soit, et impossible d’entendre non plus à cause de la musique rock-pop-techno-electro-transe que crachaient les enceintes. Je m’approchai du bar en jouant des coudes dans la foule et commandai un Jack Daniels.



Je l’ignorai et bus mon verre tout en essayant de percer la brume afin d’identifier Sandra Beauchamp. J’avais demandé une photo d’elle à sa mère, mais dans cette boite, impossible d’y retrouver un visage. Finalement, je sortis et allai me poster près de la porte. La seule chose à faire maintenant, c’était d’attendre en dévisageant discrètement les clients qui entraient et sortaient. Au bout de deux heures d’observation, la seule chose que j’avais récolté, c’était des fourmis dans les jambes (un truc affreux qui me remontait jusqu’aux couilles). Je décidai de rentrer.


Le lendemain, Alexandra Beauchamp me reçut dans le même petit salon que la veille. Elle venait visiblement de se lever et portait un déshabillé en soie sous une sorte de kimono qu’elle ne prenait même pas la peine de fermer, offrant ainsi à mes regards toutes ses formes débordantes. Je lui avouai mon échec de la veille.



Elle rit bêtement.


Elle posa soudain sa main potelée sur ma cuisse, à quelques centimètres seulement de ma virilité. Je m’attendais à ce moment, et je m’y étais préparer psychologiquement. Elle doublait mes honoraires… Et puis après tout, cela pouvait être agréable de se vautrer sur un corps aussi confortable. Du temps qu’elle ne désirait pas être - « au-dessus »…


Elle me regardait d’une manière sans équivoque et me souriait stupidement tout en remontant sa main encore plus haut. Elle agrippa finalement mes organes fermement, ce qui m’arracha un gémissement. Elle malaxait mes burnes, un peu trop fort à mon goût, et venait ce coller contre moi. Je sentais ses seins lourds contre mon bras, la convexité de son ventre frotter contre ma hanche, son parfum lourd et écœurant m’englober. Je n’avais qu’à me laisser faire.

Elle s’écarta de moi, écarta encore plus les pans de son kimono, troussa son déshabillé, et, vautrée sur le dos au fond de la banquette, s’offrit ainsi à moi, sans aucune retenue ni pudeur.



Message reçu patronne ! Je m’agenouillai entre ses épaisses cuisses, le visage collé à son sexe brillant de cyprine. Les effluves fortes de son intimité achevèrent de briser la barrière de ma légère répulsion quant à cette femme. J’embrassai goulûment cette fente accueillante comme s’il s’agissait d’une bouche aux lèvres pulpeuses, fouillant l’intérieur de la vulve avec ma langue, que je ressortais parfois pour venir titiller le clitoris (qui était proportionnel à la taille de la femme). Je sentais ses sécrétions se répandre autour de ma bouche, couler sur mon menton. Il faut dire que cette femme était une fontaine qui coulait abondamment dans mon gosier, jusqu’à l’écœurement. À chaque fois que j’écartais un peu le visage, de longs fils nous reliaient, elle et moi et son humidité gagnait progressivement tout le haut de ses cuisses.


Quelques mouvements spasmodiques de son bassin me renseignait sur l’état de son plaisir, et franchement, ça fait du bien pour un homme de savoir que ses caresses sont ainsi appréciées. Elle orgasma dans un cri long et déchirant, m’inondant encore plus de sa mouille qui jaillissait par saccades comme si c’était du sperme ; une vraie éjaculation féminine ! Je n’avais jamais connu ça. Je me préparais à m’essuyer le visage avec mon mouchoir, mais elle s’agrippa à mon cou et m’embrassa à pleine bouche, goûtant longuement ses propres sécrétions.



Elle se rejeta en arrière, dans la même position que précédemment. Comme un robot, je baissai mon froc, sortis ma queue hyper bandée et m’empalai en elle comme dans une motte de beurre, sentant ses cuisses se refermer autour de mes hanches, et son humidité gagner mes poils, mon ventre et mes cuisses.


Cette femme avait une force herculéenne. Elle m’enserrait, aussi bien grâce à ses jambes qu’avec ses muscles intimes. Un vrai phénomène ! Je ne pouvais plus faire le moindre mouvement, et c’était elle qui gardait la direction des opérations, agitant convulsivement son bassin. Je crois que pour la première fois de ma vie, ce n’était pas moi qui baisais une femme, c’était elle qui se servait de moi comme d’un vibro pour ce procurer du plaisir. Elle décidait comment et quand bouger, dirigeait le mouvement comme un chef d’orchestre, ses sens commandaient, et je n’avais qu’à me laisser aller. Et il est vrai que c’était vraiment très agréable d’être en elle comme ça, et de ne penser à rien, avaler par cette masse de chaire. C’était à croire qu’elle avait pratiquement oublié ma présence tant elle était tout entière à sa jouissance, et elle savait y faire. Elle prenait un malin plaisir à faire durer le rapport, ajustant ses mouvements afin de retarder au maximum l’éjaculation et ainsi prendre le plus de plaisir possible.


Elle eut un nouvel orgasme, aussi violent que le premier, et encore plus humide. Elle hurla son plaisir sans retenue, et je me joignit à elle en me répandant allègrement dans son vagin. Lorsque je me retirai enfin, mes cuisses étaient comme collées ensemble par sa mouille, et de longs fils morveux me reliaient à son entre-jambe. Un truc pas désagréable et qui me laissait complètement surpris. Elle s’en aperçut :



Elle rajusta sa tenue, et sans même s’essuyer, elle me laissa planter là, le pantalon aux chevilles. Décidément, cette Alexandra Beauchamp aimait surprendre.


Le soir était tombé sur notre bonne vieille ville de Chicago. Un vent froid venait du lac Michigan et balayait la ville, comme d’habitude… J’étais à nouveau devant le Titti’s, grelottant et tapant impatiemment du pied. Il m’avait fallu pratiquement tout l’après-midi pour me remettre de l’- « effet Alexandra », mais ce soir, j’étais prêt à frapper un grand coup. D’ailleurs, mon instinct me promettait une réussite, et mon instinct ne me trompe jamais (enfin… rarement en tous cas).


Et j’eus raison d’avoir attendu si longtemps dans le froid. Il pouvait être 10 heures lorsque deux filles, sortant du bar, passèrent devant moi. L’une d’elle était blonde, avec des cheveux courts, un air mutin, et un énorme morceau de ferraille planté dans l’arcade droite. Je n’eus aucune peine à reconnaître Sandra Beauchamp. Il ne me restait plus qu’à la suivre et essayer de trouver sa crèche. Le plus dur était fait.


A distance respectable, j’accompagnai les deux filles, qui semblaient très copines, jusqu’à un ciné de la 8eme avenue. J’étais aux anges. Une salle obscure, c’est l’idéal pour un travaille de filature. On peut rester proche de la cible sans être obligé de se casser la tête pour passer inaperçu. Je pris un ticket et allai m’installer dans la salle, juste derrière elle, quelques fauteuils sur la droite.

Le film commença. Le Grand Sommeil, avec Bogart. Un de mes films préférés que j’avais déjà dû voir des milliers de fois. Etonnant que ces deux jeunes filles modernes aient choisi un film vieux de presque 50 ans…


Moi, ce n’était pas pour me déplaire. Au moins, je patienterai dans de bonnes conditions en attendant leur départ… On en était au moment ou Bogart, alias Philip Marlowe, est en planque dans sa voiture, devant la maison de Laverne Terrace. Bientôt, un cri de femme et des coups de feux allaient retentir, et Bogart se précipiterait vers la maison, défoncerait une vitre, et se retrouverait face à une Lauren Bacall complètement ivre contemplant un cadavre sur le tapis.


Mais au lieu du cri fatidique et des inquiétants coups de feux, ce fût un gémissement assourdi qui parvint à mes oreilles. Je jetai un coup d’œil aux deux filles que j’avais un peu délaissé à cause du film. Rien n’avait changé, elles n’avaient pas bougé. Pourtant, en y regardant à deux fois, je distinguai certains mouvements étranges. Discrètement, je changeai de place afin de me rapprocher d’elles. Oui, c’était bien ça… La main de Sandra Beauchamp était tout simplement franchement posée sur l’entre jambe de sa copine. J’avais voulu suivre Sandra, je m’étais retrouvé à voir un Bogart, et maintenant, comme une apothéose, j’assistais à un exercice de doigtage lesbien. Décidément, cette ville de Chicago n’avait pas fini de me surprendre.


Profitant de la pénombre, mes deux petites gouines y allaient désormais franco, s’embrassant et se caressant mutuellement sans aucune retenue. Pendant que Sandra s’occupait de la vulve de sa copine, celle-ci avait passé sa main sous les vêtements de l’autre et lui flattait la poitrine. Leurs baisers passionnés étouffaient avec peine leurs gémissements.


D’où j’étais, la vue n’était pas parfaite, mais j’hésitais à changer encore de place de peur de me faire remarquer. Peut-être que les regards des autres les excitaient encore plus, mais d’un autre coté, si j’étais devenu plus insistant, elles se seraient peut-être débinées et ma couverture aurait été grillée. Je restai sagement à ma place, la queue dressée au garde à vous dans mon caleçon.


Le film m’était complètement sorti de la tête, et c’est à peine si je voyais Bogart et Bacall plongés dans une grande discussion dans la voiture du type. J’étais trop concentré sur ma cible. Après tout, c’était mon boulot de la filer.


Après un moment de jeux de main, la copine de Sandra quitta lentement son siège et vint s’agenouiller sur le sol. Je vis Sandra se tortiller discrètement, et je devinai qu’elle cherchait à exposer sa vulve. Elle dût y parvenir, car je la vis soudain se rejeter violemment en arrière, parcourue par un spasme. En voyant cela, mon esprit de déduction et d’analyse fonctionna à toute vitesse, et j’en conclus que soit sa copine était une spécialiste de la caresse vaginale, soit Sandra Beauchamp était aussi réceptive que sa mère. En me remémorant ma matinée et les étreintes passionnées de ma patronne, j’en oubliai un instant ma filature, mon couple mythique Bacall-Bogart et l’endroit où je me trouvais. Je déballai ma queue et commençai à me caresser doucement, partant des couilles pour atteindre mon gland fièrement pointé vers le plafond.


Je ne suis pas porté sur l’exhibitionnisme (contrairement au voyeurisme), mais il faut dire que les femmes de la famille Beauchamp ont le chic pour vous exciter un homme. Et puis de toute façon, on était dans la pénombre, alors…

…Alors je baissai franchement mon pantalon et mon caleçon et agrippai ma verge fermement. J’entamai alors une bonne vieille branlette bien de chez nous et toujours aussi efficace en restant tout de même le plus discret possible. Plus loin, les deux filles continuaient à gémir, à bouger, à frémir et à lécher. D’autres spectateurs avaient sûrement entendu leurs ébats, et j’étais certains que d’autres, seuls ou en couple, faisaient la même chose que moi. Ces deux lesbiennes étaient tout simplement en train de transformer cette salle de cinéma en orgie sexuelle. Quiconque serait entré à ce moment aurait cru se trouver au milieu de la projection d’une porno, malgré la sérieuse présence de Bogart à l’écran. Un vrai truc de dingue !


Les mouvements de ma main allaient en s’accélérant, et je devais me forcer parfois à ralentir le rythme ; je ne voulais pas gicler tout de suite afin de savourer au maximum ce moment intense. Enfin, n’y tenant plus, je fermai les yeux et me repris ma branlette, sentant les ondes de plaisir en monter en moi. Je crachai ma semence dans un râle que je ne pris même pas la peine de retenir. De toute façon, personne ne s’occupait de moi. Je sentais mon sperme chaud couler sur le bas de mon ventre et sur mes couilles. Un sérieux nettoyage s’imposait.

C’est en me baissant vers mon pantalon afin de trouver un mouchoir que je remarquai leur absence. Mes deux filles avaient filé, leurs sièges étaient vides. En jurant, je me rhabillai sans plus penser au nettoyage et je courus vers la sortie.


Dehors, les deux filles n’étaient visibles nul part. Merde ! J’avais été nul ! Je tournai en rond quelques minutes, explorant les ruelles aux alentours, cherchant, fouillant des yeux les recoins que la lumière des lampadaires n’atteignait pas. Au bout d’un moment, je dus me rendre à l’évidence : j’avais perdu leur trace.

Quelques temps plus tard, j’étais de retour devant le Titti’s. Espérant que les deux exhibitionnistes seraient revenues ici prendre un verre, je me dirigeais vers l’entrée quand une voiture vint se garer à côté de moi. Deux hommes, l’air de chiens de garde, en sortirent et m’accostèrent.



Ils m’attrapèrent par les bras et me poussèrent sans ménagement dans la voiture. Visiblement, je n’avais pas le choix. La voiture démarra, m’entraînant vers mon destin, fâché de ce contre-temps.

Je tentai de me renseigner sur notre destination, mais un cinglant - « ta gueule ! » Me fit me coller au fond de mon siège. Je n’avais qu’à laisser faire…


Au bout d’un moment, toutefois, je commençai à m’agiter. Le chemin que nous prenions nous rapprochait à chaque fois un peu plus d’une certaine grande maison, avec un certain grand parc, un certain domestique un peu trop raide, une certaine femme un peu trop chaude… Au lieu de cela, ce fut face au mari que je me retrouvai quelques instants plus tard.


Monsieur Beauchamp trônait derrière un gigantesque bureau en bois précieux posé au milieu d’une pièce tout aussi colossale et richement décorée. C’était un gros bonhomme joufflu au visage couperosé et à la tête de bouledogue. Il fumait un terrible cigare qui répandait une épaisse fumée dans toute la pièce, rendant l’air irrespirable. Ça puait aussi fort que dans le trou de balle d’un mammouth dysentérique. L’homme me toisa du regard, puis fit signe aux deux chiens de garde de sortir.



Il ne sembla pas comprendre la chose et reprit de manière antipathique :



J’approuvai d’un signe de tête. Ainsi donc, Alexandra avait également travaillé de son côté afin d’influencer son mari. L’explication conjugale avait dû être torride… Beauchamp me tendit un morceau de papier.



Oui, mon travail était terminé. Dans la voiture qui me ramenait vers le Titti’s où était restée ma Ford, je me pris à réfléchir sur cette famille Beauchamp. Un père aux apparences dures et tyranniques, et pourtant peut-être un peu plus sensible qu’il ne voulait bien le laisser entendre ; une fille entièrement engagée dans la voie de la différence et qui affichait aisément sa vie d’extravertie ; et une mère qui ne semblait vivre que pour la passion, la douceur, l’amour, au point d’en être devenue pratiquement nymphomane. Le père avait trouvé sa vie dans le dur, la mère dans le doux, et la fille cherchait encore quelle serait la sienne… Mais cela ne me concernait plus.


Le lendemain matin, je rendrais une dernière visite à Alexandra Beauchamp. Je lui donnerai l’adresse de sa fille, elle me remerciera, et ensuite me fera l’amour, passionnément, fougueusement… Je m’abandonnerai à ses caresses, à ses désirs et à ses envies, heureux de devenir, l’espace d’un instant, son jouet, sa machine à plaisir. Content de la satisfaire, de lui donner l’un de ces instants charnels qu’elle recherchait, de combler le vide d’amour habitant sa chaire…



J’attends impatiemment vos commentaires…

Yuri