Une Histoire sur http://revebebe.free.fr/
n° 06917Fiche technique26360 caractères26360
Temps de lecture estimé : 16 mn
06/11/03
Résumé:  Rencontre express avec un bel homme dans un TGV...
Critères:  fh inconnu train fsodo hdanus ecriv_f
Auteur : Véronique D  (Bourgeoise de 35 ans belle et libertine.)      
Amour à toute vitesse


Comme chaque semaine, je rentrais de Lille à Paris par le TGV. Je me suis installée à la place qui m’était réservée en première. D’habitude, à l’heure ou je le prends, le TGV n’est pas complet et il est rare que j’aie un vis à vis et pourtant, ce jour là, c’est un très bel homme qui est venu prendre place en face de moi. Pensant être seule, j’avais posé ma valise sur son siège.



Je me suis levée mais il avait déjà pris ma valise. Nos mains se sont rencontrées sur la poignée de la valise. Sa main était aussi chaude que la mienne était fraîche. Le train venait juste de partir et au passage des aiguillages, nous avons été bousculés et je me suis retrouvée tout contre lui. J’ai pu sentir son parfum, un peu musqué, mais très agréable et aussi sentir son corps musclé. Il a posé sa main sur ma hanche pour me retenir et j’ai ressenti comme une décharge électrique. Je lui ai abandonné ma valise qu’il a montée comme s’il s’agissait d’une plume. Nous nous sommes installés et j’ai pris un magazine, plus pour avoir une contenance que par envie de lire. Il avait sorti son PC et avait commencé à travailler, je pouvais donc l’observer à la dérobée… Et c’est vrai qu’il était bel homme, la quarantaine… Un visage régulier, brun, les yeux marrons, le regard franc, direct. Autant que j’ai pu en juger quand nous étions l’un contre l’autre, il devait mesurer 1m80. Il avait gardé sa veste mais sous sa chemise blanche, on devinait des pectoraux puissants.


A un moment, il a levé les yeux et à croisé mon regard. Je me suis senti comme une petite fille prise en faute et j’ai piqué un fard avant de baisser les yeux.



Je voyais très bien à quoi il faisait allusion et son regard comme un trait de feu ne quittait pas le mien semblant lire la moindre de mes pensées. Comme souvent lors de mes déplacements professionnels, j’étais en tailleur strict avec une jupe assez courte. J’avais un chemisier blanc transparent qui laissait deviner mon soutien-gorge en dentelle. Je portais des DimUp qui s’arrêtaient en haut des cuisses et un string en dentelle assorti à mon soutiens-gorge. Et son regard a mis directement le feu dans mon string, une vraie boule de chaleur qui est descendue dans mon ventre.


Je ne savais plus quoi dire, plus quoi faire, j’étais là, comme une courge, complètement perdue et ce regard qui continuait à me transpercer.



Mais pourquoi avait-il fallu que cet homme si désirable vienne s’installer en face de moi dans ce wagon quasiment vide. Et j’ai fermé les yeux et je n’ai plus bougé. Et la, j’ai senti son pied en chaussette qui écartait mes genoux. Mon premier réflexe a été de serrer les genoux et de rouvrir les yeux. À nouveau son regard, à nouveau son sourire…



Je me suis laissée bercer par sa voix, j’ai fermé les yeux. Son pied s’est fait insistant et j’ai écarté légèrement les genoux. Son pied a repris sa progression, je sentais sa chaleur à l’intérieur de mes cuisses, d’abord sur les bas puis sur ma peau nue. Son pied est arrivé à ma culotte et je l’ai senti contre ma vulve sur laquelle il a appuyé doucement. Il est resté sans bouger, simplement posé sur mon intimité. Ma respiration s’est faite plus courte, j’avais chaud, je m’abandonnais. Puis, son pied s’est déplacé, et c’est son gros orteil qui est s’est fait plus précis et j’ai senti mes grandes lèvres qui s’écartaient et son orteil a trouvé mon clitoris peut-être un peu au hasard parce que je doute qu’un pied soit assez sensible pour trouver un bouton aussi petit. Toujours est-il qu’il a commencé à bouger son orteil de bas en haut et que mon sexe est devenu une vraie fontaine. Je sentais ma cyprine inonder ma petite culotte et certainement… mouiller sa chaussette. J’ai senti le plaisir monter en moi et je me suis mordu les lèvres pour ne pas me manifester trop bruyamment. J’ai eu un premier orgasme… Il avait vu que j’avais joui et son pied complet a repris sa place sur ma vulve.



C’est le contrôleur qui passait dans notre wagon. Je n’ai pas compris tout de suite encore sous le coup de l’orgasme qui m’avait transpercé quelques minutes plus tôt. Quand j’ai ouvert les yeux, le contrôleur était dans l’allée et son regard était posé sur mes jambes. Je m’étais laissée glisser au bord du fauteuil, ma jupe était remontée et l’on pouvait voir le liseré plus foncé de mes DimUp. J’avais les jambes écartées et le pied de mon voisin toujours entre mes cuisses, posé sur mon sexe.



Lui même avait déjà tendu le sien et le contrôleur y avait fait les deux petits trous réglementaires toujours avec le regard fixé sur mon entrecuisse, comme hypnotisé. J’ai finalement réussi à attraper la pochette et à sortir mon billet et c’est d’une main tremblante comme une feuille que je l’ai tendu au contrôleur toujours épinglée par le pied de mon voisin. J’étais rouge comme une pivoine. Deux petits trous, un bon voyage messieurs dames, un clin d’œil appuyé à mon voisin et le contrôleur s’est éloigné.



Il a retiré son pied de mon entre cuisse, remis sa chaussure et m’a tendu la main. J’ai bien vu que sa chaussette était toute mouillée… Je me suis levée, j’ai rabaissé ma jupe et j’ai pris la main qu’il me tendait. Toujours ce regard, toujours ce sourire et toujours cette voix enjôleuse. Nous avons traversé le wagon et nous sommes entrés dans les toilettes. C’est petit les toilettes d’un TGV. Il a refermé la porte et s’est appuyé contre elle, de dos. Puis il m’a plaquée contre lui, de dos moi aussi. Je sentais la bosse de son sexe contre mes fesses. J’étais prête à tout accepter de la part de cet homme, comme dans un état second. La veste de mon tailleur n’était pas boutonnée et il a commencé à déboutonner mon chemisier, doucement sans précipitation. Il faisait ça de sa main gauche, sa main droite posée sur mon ventre me plaquant contre lui. J’avais mis mes bras en arrière et j’avais empoigné ses fesses, je voulais sentir encore plus son sexe contre les miennes. Ce faisant, je bombais le torse faisant ressortir ma poitrine, j’avais la tête rejetée en arrière posée sur son épaule, totalement abandonnée. Il a baissé mon soutien-gorge découvrant mes seins aux aréoles brunes et aux tétons déjà très érigés. Il les a pris dans ses mains et a commencé à les parcourir puis il a fait rouler les pointes entre ses doigts, très doucement, délicatement. Je me suis à nouveau embrasée et mon ventre réclamait de nouvelles caresses. J’ai pris sa main droite et je l’ai posée sur mon pubis à travers la jupe. Il a alors remonté ma jupe sur ma taille avec ses deux mains découvrant des DimUp et mon string blanc en dentelle. Il a continué de caresser mes seins avec sa main gauche pendant que sa main droite descendait sur mon ventre, entrait dans ma culotte et atteignait ma toison, prenant possession de mon sexe. Il a fini par baisser ma culotte à mi-cuisse pour être plus à l’aise. J’avais maintenant les fesses nues directement en contact avec son pantalon de toile fine et je sentais son érection comme s’il n’y avait plus rien entre nous. Son sexe me semblait de bonne taille et il avait trouvé sa place dans le sillon de mes fesses. Ses doigts ont écarté les lèvres de mon sexe et se sont introduit sans difficulté dans mon vagin. Je mouillais tellement que je sentais mes cuisses humides de cyprine. D’abord un doigt puis deux et enfin trois se sont introduits dans mon vagin à la recherche de mon plaisir. À un moment, j’ai ouvert les yeux et je me suis vue dans la petite glace au-dessus du lavabo. Je ne me suis pas reconnue, était-ce bien moi la jeune bourgeoise plaquée contre cet homme qui me fouillait, le chemisier ouvert, le soutien-gorge baissé, la jupe remontée et la culotte à mi-cuisse. Jambes écartées, offerte, abandonnée au plaisir des sens, oui, c’était bien moi qui le désirais. Ses doigts trempés étaient sortis de mon vagin et s’étaient posés sur mon clitoris complètement sorti de son capuchon. Il devait avoir l’habitude de cette caresse car il a tout de suite trouvé le rythme qui me convenait. Mon bassin s’est mis à onduler au même rythme et de nouveau, j’ai senti le plaisir m’envahir. Ses mains sur mes seins, dans mon sexe m’ont une deuxième fois envoyé au septième ciel, un orgasme puissant est monté de mes reins, de mon sexe de mes seins et a tout balayé sur son passage. J’ai crié mon plaisir…

C’est à ce moment là que des coups ont été frappés à la porte mais nous n’étions pas prêts à libérer l’endroit et le visiteur à du finir par s’éloigner…

Un peu assommée, je me suis assise sur les toilettes.



Toujours ce regard, toujours ce sourire, toujours cette voix chaude.



Il s’est approché, oh pas beaucoup, c’est vraiment tout petit les toilettes d’un TGV… J’étais toujours assise sur les toilettes, le soutien-gorge baissé mais j’avais remonté ma culotte. J’ai défait sa ceinture, défait le bouton et baissé sa braguette, son pantalon est tombé à ses pieds découvrant un joli slip taille basse que je me suis empressée de baisser. À son tour d’avoir un slip à mi-cuisse… J’ai découvert son sexe, exactement comme mes fesses me l’avaient décrit. Pas très long, mais épais et en pleine érection. Je l’ai pris dans mes mains et je l’ai décalotté, découvrant le gland gorgé de sang. J’ai commencé à le masturber, les yeux dans les yeux jusqu’à ce qu’il les ferme s’abandonnant à son tour au plaisir que j’avais envie de lui donner. Ses mains sont venues se poser sur ma nuque, et j’ai commencé à parcourir son sexe avec ma langue, m’attardant sur son gland avec la pointe de ma langue. Je suis doucement descendue sur la hampe, la couvrant de doux baisers. J’ai pris ses testicules tour a tour dans ma bouche et je suis remontée sur la hampe toujours en la couvrant de baisers. Revenu au gland, je l’ai couvert de salive avant de le prendre entièrement dans ma bouche. Pendant ce temps, j’avais glissé ma main entre ses cuisses et je titillais son anus avec mon majeur. J’ai pris son sexe entièrement dans ma bouche et j’ai commencé à aller et venir. J’ai levé les yeux pour croiser de nouveau son regard mas ses yeux étaient fermés et j’ai senti qu’il s’abandonnait entièrement à ma fellation. J’ai continué, poussant son sexe de plus en plus loin dans ma gorge, j’avais envie de le sentir loin en moi, j’avais envie de lui rendre le plaisir qu’il m’avait donné en me caressant. J’ai mouillé mon majeur avec la cyprine qui continuait à couler de mon sexe et doucement, j’ai commencé à pénétrer son anus, après une petite résistance, il s’est laissé aller. J’ai alors senti son sexe se durcir encore et j’ai su qu’il allait bientôt éjaculer. J’ai continué à pénétrer son anus jusqu’à ce que je trouve sa prostate que j’ai titillée. Il était maintenant planté tout au fond de ma gorge et j’ai senti qu’il venait, ses mains ont appuyé plus fort sur ma nuque mais pour rien au monde je n’aurai voulu qu’il éjacule autre part qu’au fond de ma gorge. Je voulais sentir son sperme inonder ma luette et boire sa liqueur jusqu’à la dernière goutte. Et je l’ai senti s’épancher en moi, loin dans ma gorge, son sexe palpitait, et j’ai eu l’impression qu’il n’en finissait pas de jouir. Je sentais son sphincter se serrer et se desserrer autour de mon doigt en même temps que les jets de sperme arrivaient dans ma gorge. J’ai moi aussi joui en même temps que lui, cuisses largement ouvertes son sexe encore dans ma bouche et mon doigt toujours planté en lui.


Il s’est de nouveau appuyé de dos contre la porte, le souffle court, le regard hagard, le pantalon toujours baissé sur ses chevilles. Je me suis levée et je suis venue me coller contre lui. De nouveau son regard, de nouveau son sourire… J’ai pris sa tête dans mes mains et je l’ai embrassé à pleine bouche, passionnément et il m’a rendu mon baiser avec la même fougue. Son sexe un instant fatigué a repris de la vigueur et je l’ai senti remonter entre mes jambes.



Il m’a plaquée contre la porte, s’est baissé pour enlever complètement ma culotte. Ma jupe était toujours remontée autour de ma taille. En se relevant, il a déposé des baisers tout au long de mes mollets puis de mes genoux, de mes cuisses. Il a embrassé longuement ma toison. Il m’a débarrassé de ma jupe puis de la veste de mon tailleur, il aussi enlevé mon chemisier et défait mon soutien-gorge. J’étais maintenant quasiment nue devant lui, je n’avais plus que mes DimUp et mes chaussures à talon. Il s’est un peu reculé et m’a regardé.



Il a fini de se déshabiller. Nous étions tous les deux nus dans ce petit espace. Il est revenu se plaquer contre moi, j’étais toujours dos à la porte. Il m’a pris par la taille et sa main droite s’est posée à l’intérieur de ma cuisse remontant vers mon minou. J’étais toujours aussi trempée, une vraie fontaine et ses doigts n’ont rencontré aucune difficulté pour envahir ma grotte. Il m’a caressé un peu le clitoris, j’avais noué mes mains dans son dos et je le maintenais serré contre moi. Il alors passé son bras sous ma jambe gauche et l’a soulevée puis il a plié les genoux et j’ai senti son sexe battre à l’entré du mien. C’est d’une seule poussée qu’il m’a pénétrée, loin, j’ai senti son gland atteindre ma matrice. Il remplissait bien ma grotte, il était vraiment bien proportionné à mon sexe. Une fois bien plantée sur son sexe j’ai commencé à lever ma jambe droite pour la nouer avec l’autre dans son dos. Il était vraiment très fort et avait glissé ses deux bras derrière mon dos, toujours appuyé contre la porte, pour me soutenir. Dans la petite glace, je voyais maintenant ses larges épaules, mes jambes gainées de nylon et mes chaussures à talon dans son dos. Je me sentais comme un insecte épinglé sur une planche. Je sentais qu’il me soulevait sans effort, et il est resté un moment sans bouger avant d’entamer un lent va-et-vient à coup de reins puissants. J’aime ces pénétrations lentes ou je sens bien le frottement du sexe de mon partenaire sur mes muqueuses. J’aime être possédée de cette façon. Et lentement, le plaisir est de nouveau monté en moi, m’envahissant, me faisant frissonner. Il a senti que j’étais au bord de l’explosion et il a encore ralenti ses pénétrations allant de plus en plus loin dans mon sexe consentant et ressortant presque complètement avant de revenir encore plus loin. J’étais écartelée par ce sexe que je désirais et qui allait me faire jouir. Le plaisir est arrivé, fort, très fort, je n’ai pas pu me retenir de crier et mon corps s’est mis à trembler.


J’ai fini par dénouer mes jambes du dos de mon partenaire, pour les reposer par terre et il s’est retiré, le sexe toujours en érection. Je tremblais de partout et s’il ne m’avait pas retenue, je crois que je serais tombée.



Je me suis libérée de ses bras et je me suis appuyée des deux mains sur l’abattant des WC. Comme ça, je lui présentais ma croupe avec toujours les DimUp et les chaussures à talons. Je savais que dans cette position, j’étais infiniment désirable. Il est venu derrière moi, j’ai senti son sexe se lover contre mes fesses et il a empoigné mes seins de ses deux mains. Il les a caressés toujours avec la même douceur.



Joignant le geste à la parole, j’ai pris son sexe en main et j’ai commencé à l’introduire dans mon vagin. Il est entré doucement mais bien au fond et il s’est arrêté de bouger. J’ai tourné la tête pour voir ce qu’il faisait. De nouveau son regard, de nouveau son sourire… J’ai senti sa main qui recherchait ma cyprine sur mes cuisses puis son pouce venir masser doucement mon petit trou. Il a recommencé l’opération plusieurs fois jusqu’à ce que mon anus soit bien lubrifié et il a commencé à me pénétrer avec son pouce, son sexe toujours fiché au fond du mien. Son pouce est entré lentement mais sûrement, je sentais son sexe et son doigt à l’intérieur de moi, sensation voluptueuse s’il en est. Il a remplacé son pouce par son majeur et je l’ai senti aller plus loin dans mon fondement. Il faisait de petits mouvements de rotation pour assouplir mon sphincter. Il a ressorti son majeur pour le remplacer par deux doigts. Toujours cette pénétration lente mais loin en moi et toujours ces mouvements de rotation. Je ne bougeais pas tout entière à cette sensation d’être prise par mes deux trous à la fois. Un troisième doigt est venu rejoindre les deux premiers et je sentais mon anus maintenant très distendu.

Il a retiré ses doigts de mon derrière, s’est collé à mon dos a repris mes seins dans ses mains et m’a dit dans l’oreille :



Il s’est alors retiré, lentement, comme il m’avait pénétré et c’est avec un léger bruit de succion que nos sexes se sont séparés. Tout de suite après, j’ai senti son gland appuyer sur ma rondelle et y pénétrer d’une seule petite poussée. Il est resté comme ça sans bouger avec seulement le gland engagé.



Il a alors recommencé à pousser et petit à petit son sexe est entré à fond en moi. J’ai senti ses testicules tout contre mes grandes lèvres. J’étais bien, un sentiment de plénitude m’a envahie, je sentais les mais puissantes de mon partenaire sur mes hanches. J’étais sa chose, son objet de plaisir, j’étais heureuse d’être prise par derrière, sodomisée comme une chienne par derrière. J’avais les jambes écartées, le sexe trempé qui dégoulinait entre mes jambes et le cul écartelé par cet homme qui allait jouir en moi. Il a alors commencé à aller et venir, ressortant complètement pour mieux pénétrer au fond de mes entrailles par des poussées puissantes. Je sentais son sexe dur, gonflé, frotter à l’intérieur de moi et je me suis mise à gémir tellement c’était bon. Mes jambes tremblaient et à chaque coup de boutoir, je répondais en tendant mes fesses et en creusant les reins pour qu’il puisse aller le plus loin possible chercher son plaisir. J’ai senti son sexe gonfler encore et j’ai senti que son plaisir était tout proche.



Et je l’ai senti se répandre dans mon cul. J’ai senti les longs jets de perme m’inonder. Cela a déclenché un orgasme extraordinaire. J’ai été prise de tremblements de tout mon corps et j’ai hurlé mon plaisir sans retenue. Rarement un orgasme aura été si puissant, comme un ouragan qui emporte tout sur son passage. Je ne savais plus où j’étais, j’étais prise comme dans un étau par mon partenaire enfoncé au plus profond de moi, ses mains puissantes sur mes hanches. J’ai senti les derniers soubresauts de son sexe qui finissait de se répandre en moi. Puis il s’est couché sur mon dos et a commencé à m’embrasser doucement dans le cou, à la limite des petits cheveux puis sur mes épaules.


Il s’est retiré doucement, je me suis redressée, à nouveau, il m’a prise dans ses bras et nous nous sommes embrassés passionnément.



J’ai commencé à me rhabiller mais au moment de remettre ma culotte, il a arrêté mon geste.



Et je la lui ai donné, il l’a mise dans la poche de sa veste. J’espère qu’il ne l’y oubliera pas et que sa femme n’aura pas l’occasion de la trouver. J’ai fini de me rhabiller après avoir essuyé mon sexe encore trempé avec du papier toilette. Cela m’a fait une drôle d’impression de ne pas avoir de culotte. Je me suis lavé les mains et rafraîchi le visage, lui a fait de même et nous nous sommes embrassé une dernière fois, fort, serrés l’un contre l’autre. Nous sommes sortis des toilettes comme si de rien n’était. Une personne qui téléphonait entre les deux wagons a eu un regard tout bizarre…


Nous sommes retournés nous asseoir, dehors, les garages du Landy défilaient sous nos fenêtres, plus que quelques instants ensemble. De nouveau son regard, de nouveau son sourire. Je connais ni son prénom ni son nom, pas plus qu’il ne connaît les miens. Il restera à jamais mon amant inconnu du TGV Lille Paris…


A l’arrivée, nous sommes descendus sur le quai et nous nous sommes séparés. Très vite, il n’est plus resté de cette merveilleuse aventure qu’un costume gris qui s’éloignait au milieu d’autres costumes gris. Je marchais sur le quai tête baissée et seul le léger courant d’air sur ma toison libre de toute culotte me rappelait cette rencontre.


Mon mari est venu à ma rencontre et j’ai failli ne pas le voir.



S’il savait ! Mais c’est un secret que je ne lui avouerais jamais ou alors quand nous serons très vieux…


Véronique.


veronique.delalande@caramail.com