Une Histoire sur http://revebebe.free.fr/
n° 06949Fiche technique53998 caractères53998
Temps de lecture estimé : 31 mn
05/01/04
Résumé:  Clo dans la rue flashe sur un visage(!!) féminin et ce qui en découle
Critères:  fh collègues piscine revede voir fellation préservati pénétratio
Auteur : Domi Dupon  (Homme du bon côté de la cinquantaine)            Envoi mini-message

Série : Banale Story

Chapitre 01 / 05
Ma muse s'amuse-t-elle vraiment ?


A C…, muse de la toile

Sans qui ses lignes n’auraient pas été écrites



PAS CHICHE 1


SOLILOQUE EN GUISE D’INTRODUCTION




PAS CHICHE 2


JO LE TAXI


Putain quelle galère ! En d’autres temps, j’eus apprécié, surtout que c’était bien mon style… quinca sympa, un peu paternel ! rassurant quoi ! mais alors aujourd’hui, son pied contre le mien ! Sa jambe s’introduisant entre mes jambes gainées de soie! Sa main qui, à tout propos, s’attardait sur la mienne ! Ses remarques à la limite libidineuses ! A chier ! Pourtant, il n’était pas mauvais ! Heureusement, j’avais pu garder le contrôle ! Grâce à toi ou à cause de toi ! Voilà que j’te parlai ! Bonjour le délire ! Ton visage que je ne parvenais à chasser, très perturbant mais il m’avait permis aussi de rester très pro… moi qui habituellement ne savais trop résister à une offensive de charme si elle était bien orchestrée… Aucune de ses avances, de ses insinuations n’avaient à aucun moment déclenché une quelconque émotion. Pourtant dans l’état de manque où j’étais depuis ma rupture avec Jérémie ! Presque un an ! Ma principale préoccupation avait consisté à éloigner ta silhouette qui passait et repassait dans mon cerveau dézingué en tortillant lascivement du cul. Silhouette en point d’interrogation ! Regard interrogatif ! Ces pensées interféraient constamment avec mon conscient. Pourquoi cette interprétation ? Comble de l’ironie, cette absence de réaction à ses propositions, cette froideur l’avait convaincu de mon professionnalisme et au café, nous signions un contrat qui me délivrait de tout souci financier pendant un moment…

Sortant du resto, je regardai, longuement autour de moi te cherchant, t’espérant au bord du trottoir…


Complètement stupide… je le réalisai … j’arrêtai un taxi.

Confortablement, installé au fond des sièges moelleux de la voiture, je te sentais encore à côté de moi

Complètement stupide ! deuxième épisode ! Mes yeux s’attardaient à nouveau sur tes petits seins. Je percevais leurs pointes adolescentes tendant l’étoffe légère de ton t-shirt. Plus bas, je devinais tes hanches étroites de garçons… Yeux fermés, j’imaginais mes mains effleurant ta chair… étrange émotions dans mon bas ventre… Mes orientations sexuelles/ sentimentales/sensuelles sur lesquelles je n’avais jamais eu aucun doute révélaient aujourd’hui une ambiguïté certaine. Mais cette chaleur… Envahissante envahisseuse, tu m’inondais de ta féminité. Tes petits seins aux tétons effrontés, ton petit cul si mignonnement dessiné s’exhibaient impudemment devant mes yeux ébahis. Tu m’emportais dans un rêve érotique puissant, inconnu. Tu peux ricaner: je n’avais jamais eu de désir pour une femme, même pas dans mes fantasmes les plus osés. Ton corps gracile qui se lovait contre le mien et qui déclenchait une vraie émotion, émotion humide, représentait une vraie surprise. Je glissai dans une douce euphorie tandis que ma main se glissait sous ma jupe. Le chauffeur me ramena à la réalité, brutalement:



J’ouvris prestement la portière. je m’éjectai de mon siège, précipitamment. Le conducteur, hilare continua:



Je lui laissai vingt euros. Il essaya sans méchanceté de retenir ma main. Le rouge aux joues, je me dégageai et je me hâtai vers l’entrée de l’immeuble alors que sa voix rigolarde me poursuivait:



Je rentrai dans mon appartement dans un état second… j’avais l’impression d’être revenue sacrément en arrière, d’avoir 13, 14 ans, de retrouver mes premiers émois pour le sexe… émois où sexe et sentiment se mêlaient si étroitement que je ne savais jamais si je visais le cœur ou le cul… Je me morigénai: je n’avais plus quatorze ans !

Pourtant ! Je décidai d’appliquer un remède de cheval : vieux cd de blues et bouquin. Mauvaise pioche !!! Je lisais sans comprendre un mot ! Le charme de la voix cassée de Calvin Russel n’opérait pas.

Dingue qu’une fille aperçue à peine quelques secondes au coin d’une rue me fasse un tel effet! Je ne vis pas au fond de la brousse et des mecs bandants ce n’est pas ce qui manque. Qu’avait-elle de si intéressant ? De si spécial ? De si différent pour m’intéresser ? Le vide de ma vie sentimentale et sexuelle ces derniers mois pouvait-il expliquer ce soudain et étonnant engouement pour … une femme. Entre les réflexions tout aussi intelligentes et profondes que celles énoncées ci-dessus et les images qui continuaient à défiler, se transformant peu à peu en une amorce de fantasme plus en plus consistant, je ne tenais pas en place … Je pressentais le moment où le fantasme allait devenir tellement consistant que la seule solution serait un repli stratégique dans ma salle de bain pour une longue et douce séance de masturbation dans un bain mousseux. Je ne sais pourquoi, je n’avais pas envie de cette échappatoire… dans un dernier sursaut : tant qu’à aller dans l’eau, je décidai d’aller à la piscine… les gens me permettraient sans doute de sortir de ce fantasme/rêve/cauchemar qui devenait obsessionnel. Peut-être rencontrerai-je l’homme de ma vie !!!!



PAS CHICHE 3


J’PEUX PAS, J’AI PISCINE


Je fourrai à la hâte dans un sac de sport une serviette de plage et un minuscule deux pièces ( que je trouvais) hyper sexy ( i z’allaient voir, j’allais allumer un max… bonjour le défoulement)… Je remplaçai l’ensemble bcbg par jean et sweat, bien plus seyant pour monter ma Yam Mes boots et mon casque, j’étais prête à affronter le monde extérieur.

Un quart d’heure plus tard, après être passée en cabine pour enfiler mon petit deux pièces provo, j’étais allongée sur la pelouse bordant la piscine offrant mon corps à un érotique soleil printanier. Ma peau sous l’exquise caresse de ses rayons chaleureux s’alanguit. Une torpeur voluptueuse m’envahit. Ma main, sans que j’en eus réellement conscience, s’était posée sur le petit bout de chiffon qui préservait mon intimité et se mouvait dans un tendre crissement. C’est à cet instant que je te vis… Je pensais que je rêvais, mais non : tu marchais sur le bord de la piscine. Un déhanchement lascif et très étudié soulignait le galbe parfait de tes longues jambes lisses et mettait en valeur la ferme rotondité de ton petit cul. J’écarquillais les yeux ! Ce n’était pas possible ! Cela faisait pourtant plusieurs années que je vivais dans ce quartier ! Un cul pareil, une démarche comme la tienne ! Je n’aurais pas pu les rater! Toi, indifférente, aux regards envieux et concupiscents qui te suivait, tu continuas ton chemin. Très cinématographiquement ( par-là, je veux dire que tu accentuais chacun de tes gestes, ce qui tendait ton maillot –une pièce- à des endroits stratégiques), tu grimpas à l’échelle qui menait au plongeoir ( le petit). À cette occasion, je pus vérifier, ce que j’avais déjà constaté ce matin, tu n’avais pas plus de poitrine que moi ( ce qui me réconfortait) mais, tes petites pointes qui saillaient joyeusement démontraient que tu étais tout à fait consciente de l’effet que tu produisais et que ça t’excitait. Je remarquai aussi le renflement joufflu de ton mont qui déformait ton maillot ( cela aussi me réconfortait). Arrivée au fait du plongeoir, tu ne tergiversas pas et plongeas sans hésitation. J’admirais le fuseau de ton corps fendant l’eau bleutée de la piscine, sexe flamboyant pénétrant dans cet élément humide. Humide, je l’étais aussi. Tout à mon observation béate, j’avais laissé libre court aux errances de ma main et mon maillot s’ornait d’une mince auréole. Affolée ( en fait, je suis très timide et pas vraiment exib- encore que), je lorgnai autour de moi. Je ne surpris aucun regard braqué sur ma petite personne. Par contre, plusieurs mecs continuaient de te suivre de yeux… je les comprenais


Après plusieurs longueurs ou largeurs, enfin peu importe, tu sortis de l’eau, heureux hasard ( était-ce vraiment un hasard ?), juste à ma hauteur. Tel un jeune chien, tu t’ébrouas. Je ne détachais les yeux de ton visage battu par tes cheveux trempés que pour m’appesantir sur ton corps aux détails faussement révélés par l’humidité de ton maillot de bain. Tes tétons ne pouvaient être vrais ! Remarque stupide je sais, mais ils tendaient le tissu avec tant d’insistance qu’ils donnaient l’impression qu’ils allaient le déchirer.


Envie subite, fantasmatique de me lever, d’aller à toi et de plaquer mes paumes sur cette poitrine sculptée par l’étoffe mouillée. Et tu me regardas… longuement… enfin je le ressentis ainsi… Tu avais eu le temps de me déshabiller: ton regard brûla mon visage, ôta mon soutif, transperça mon string. Je ne savais plus où me mettre ; je devais être rouge comme une pivoine. Le plus petit trou de souris eut été le bienvenu ( au bord d’une piscine, pas vraiment évident). Puis tu t’éloignas dans un dernier regard d’invite et tu pris le chemin des douches.

Avais-je bien compris ? Ne m’étais-je pas fait un film ? La scène n’avait en fait duré qu’une brève seconde. Qu’est-ce que je risquais !! Je me levai d’un air faussement désinvolte, et me dirigeai à mon tour vers les vestiaires, la serviette sur l’épaule. En milieu de semaine et à cette heure, ceux-ci n’étaient guère fréquentés. Nulle trace de toi ! Je pris mes produits de bains dans mon casier et me rendis aux douches. J’aimais bien cette piscine car elle était pourvue de cabines individuelles procurant une relative intimité. Lorsque je pénétrai dans la salle, un seul box était occupé, celui qui était la plus éloigné de l’entrée. Son occupante avait omis ( volontairement ?) de fermer la porte et celle-ci baillait largement. Un nœud au ventre ( ainsi qu’une drôle de chaleur), je m’arrêtai, hésitant sur la conduite à tenir. Mais la curiosité ( n’était-ce que ça ?) l’emporta : j’avançai résolument vers cette ouverture…

C’était bien toi. Tu tournais le dos à la porte. Ton corps habillé de mousse se livrait à de savantes oscillations au rythme des jets projetés par le pommeau de la douche. Tes mains aux longs doigts effilés caressaient ta peau plus qu’elles ne la frottaient. De tes cuisses, elles remontèrent lentement, sensuellement à tes fesses qu’elle « lavèrent » longuement, elles s’amusèrent à introduire de la mousse dans ce sillon admirable, étroite vallée, refuge de tous les désirs.


Une seconde, il me sembla entrevoir, un petit œil narquois, trop vite dissimulé par une nébuleuse blanche. Enfin rassasiées, elles longèrent tes hanches fines et atteignirent tes seins qu’elles massèrent subtilement. Je les imaginai faisant rouler sous leurs doigts, ces si tentants tétons tendus. Ton bassin ne cessait de mimer ce geste/secousse sismique itérative d’avant en arrière. Je ne sais combien de temps, je restai, ainsi, immobile à te contempler. Immobile pas vraiment, car le mouvement hypnotique de ton bassin avait déclenché, chez moi, un processus identique. Laissant tomber (littéralement), serviette et gel douche, je me caressais en écho.


Ce qui est fou, c’est qu’à aucun moment, je ne pensai à aller plus loin, à m’approcher de toi, à te toucher. Seulement, je retranscrivais sur mon corps les caresses que tu donnais au tien. Un lien invisible et sexuel très fort existait. Soudain tu éclatas cette espèce de bulle: tu te retournas.

Je n’eus pas immédiatement conscience de cette nouvelle donne. Film au ralenti. Premier flash : chairs blanches qui n’ont pas été vues par le soleil: tes seins tels que je les avais imaginés: poitrine d’adolescente à peine développée mais suffisamment, petites aréoles très sombres, tentants tétons encore plus tendus, tétons pour lesquels mes lèvres se damneraient. Deuxième flash : dissimulé par tes mains croisées ton sexe. Cruelle déception, tu le revêtis d’une culotte de mousse avant de tendre tes bras vers moi. Troisième flash : ta bouche-sourire joyeuse qui prononça ce seul mot : -Viens.

Oups ! et encore oups ! Qu’allais-je faire ? Le désir était trop fort. J’avançai d’un pas, puis d’un autre. Tu reculas pour me laisser prendre place dans la cabine. Dans un geste à la fois pudique et sensuel, tu te retournas, me dissimulant ton intimité mais tu m’offris une vision si excitante de ton postérieur que… Inéluctablement, ma main s’y dirigea. En une douce caresse, effleura la chair tendre de ta fesse. Les dés étaient jetés… Je pénétrai complètement dans le box. Mon autre main frôla ton sein, en apprécia le modelé, atteignit un téton…Bruit de conversations au bout du couloir… Panique à bord ! Sortie précipitée ! Trois jeunes femmes entrèrent trop occupées à papoter pour s’intéresser à ce qui se passait autour d’elles. Précipitamment, je me récupérai mes affaires et je m’enfuis comme une voleuse suivie par ton rire moqueur… Lorsque je retrouvai mes esprits, j’étais sur ma serviette, dans l’herbe, face au grand bassin. Mon string était trempé par les manifestations externes de ma jouissive excitation. Je piquai une tête, histoire de justifier et de gommer cette humidité vraiment trop visible.


Je me réinstallai rapidement sur ma serviette. Faut dire que moi et le sport, ça fait deux et que la piscine c’est surtout pour le bronzing et, très occasionnellement, la drague. De nouveau le corps offert aux rayons impudents du soleil, je repris le cours de mes réflexions/fantasmes… Trop bête… Ton corps s’agitant sous la douche… Cette mousse pudique qui me cachait le principal… Cette sensation, ma main sur ta fesse…Tu m’obsédais littéralement la fille ! Dites c’est grave docteur? .. Y’avait un traitement au moins… Envie de…



PAS CHICHE 4


ALL YOU NEED IS LOVE BUT…


Alors que je me posai ces questions excessivement métaphysiques, je fus privé de soleil. Des jambes poilues et musclées, un slip de bain noir en partie caché par un ventre retombant, une tête barbue et chevelue, en un mot mon nouvel employeur. Courageux le mec, de s’exhiber comme ça: en caleçon, il n’avait vraiment pas la silhouette d’Apollon. Il attaqua bille en tête :



Je le regardai et j’éclatai de rire.



Rapport au romantisme, nous étions sur la même longueur d’onde et s’il pouvait faire que je ne pense pas à toi, voire que je t’oublie quelque part au bout de sa queue… Deux éléments éminemment intéressants: le simple fait de me toucher avait considérablement déformé son slip et l’envergure de cette déformation annonçait une bite de taille juste moyenne. Fait qui m’arrangeait car je suis plutôt étroite et les quelques grosses queues que j’ai connues ne m’ont procuré aucun plaisir.




Passage rapide au vestiaire où j’ôtai mon string par trop deg, enfilai mon jean à même la peau et passai mon sweat… Nous devions nous retrouver devant mon immeuble. L’étoffe rugueuse du jean sur ma peau soyeuse… effet décuplé grâce aux vibrations de ma bécane… l’image de ton cache-sexe en mousse. Je n’avais pas à te raconter l’état dans lequel j’étais quand nous entrâmes dans l’ascenseur. À peine le temps de presser la touche de mon étage, avant même que la porte ne se soit refermée, nous étions déjà dans les bras l’un de l’autre. Nos bouches se rencontraient, nos langues s’entremêlaient pour un baiser profond. Sa queue atteinte d’une érection plus qu’honnête pesait contre ma cuisse. Je m’attendais à ce qu’il fasse, ce que font généralement la plupart des bonhommes lorsqu’ils vous serrent contre eux, je m’attendais, te disais-je, à ce qu’il me serre à me briser pour me prouver sa force, sa virilité et qu’il me malaxe le cul comme si c’était de la bonne pâte à pain. Et ben non ! Il m’enlaça très tendrement, dans une étreinte rassurante. Si je n’avais senti son dur bâton battre la mesure à travers l’étoffe de nos futiaux, j’aurais presque pu croire à une étreinte pater… fraternelle. Ses mains ( qu’il avait petites pour un mec), glissées sous mon sweat, se baladaient, affleurantes, tout au long de mon dos provoquant des picotements très agréables. Savourant dans cette éclosion du plaisir, la bonne surprise de cette douce approche, je fermai les yeux. Erreur funeste. Ce n’était plus ses mains qui parcouraient mon épine dorsale, mais les tiennes, ce n’était plus sa langue qui heurtait mon palais, ce n’était plus son corps qui s’incrustait au mien… Je sentais ton ventre remuer contre le mien… Quoique !!! Vu l’avancée prononcée du bide…Le tangible volume de cette panse te chassa de ma pensée, me ramena à la réalité au moment même où l’ascenseur nous amenait à mon étage.


Nous nous engouffrâmes dans mon appartement. Non, je n’ai pas mis trois heures pour trouver mes clés à cause de l’émotion pour la bonne raison que, en personne prévoyante, je les avais prises dans mon sac pendant qu’il garait sa voiture et les avais en main. Par contre, effectivement, mon sac de sport, lui, a dû effectuer, un certain nombre de voyages dans l’ascenseur. Bien plus tard dans la soirée, je l’ai retrouvé à l’endroit où je l’avais laissé choir Preuve que les gens de mon immeuble sont honnêtes, ma petite culotte souillée y était encore. Le salon atteint, nous reprîmes notre joute. Je commençai à me sentir très à l’étroit dans mes fringues et mon unique envie était qu’il me les arrache. Mais il ne semblait pas pressé. Il continuait de m’embrasser avec une tendre passion, sa langue tournait et retournait en ma bouche à la recherche de je ne sais quelle sensation mais m’en procurant de très suaves. Ses caresses sous mon pull, sous lesquelles je fondais littéralement se précisaient. Il avait fait connaissance avec mes seins, petits mais très bien formés ( si je ne fais pas ma pub, personne ne la fera). Mes tétons, conséquents et longs relativement à la taille de mes mamelons, s’étaient érigés sous la pression de ses doigts. De ses ongles, il « griffotait » leurs extrémités (hum ! J’adorais ça !). Sa virilité, de plus en plus viril, se pressait avec effronterie contre ma cuisse. Qu’attendait-il pour passer réellement à l’action ? Cette attente était stressante. Mon impatience devint telle que je décidai de prendre les choses en main (pas seulement en main d’ailleurs) : je débouclai son ceinturon – je t’avais dit qu’il avait le look ex-soixante-huitard, ça impliquait aussi jean, t-shirt et boots. Je déboutonnai sa braguette. Oh ! Un adepte du slip ! Cela existait encore ! Très correctement rempli d’ailleurs. Il se montra coopératif. En se déhanchant, il fit glisser son jean sur ses genoux, ce qui me permit de libérer son pénis. Celui-ci était d’une taille très commune, plutôt fin ; un gland assez mince dont le diamètre n’excédait pas celui de la hampe. Mais à la dureté dudit membre, je compris qu’à défaut de quantité, il y aurait la qualité. Avec une extrême douceur, presque avec religiosité, j’entrepris de le caresser. Je laissai mes doigts, non pas courir, mais trotter menu sur cette hampe. Je suivis du bout de l’ongle chaque veine qui irriguait ce pieu de vie. Ma mimine prenant de l’assurance, descendit jusqu’aux deux petites boules, à ses testicules à la peau aussi tendue que sa bite. Je les remontai le long de son membre dans une symétrie dont celui-ci était l’axe vertical. Du bout des doigts, j’atteignais ainsi son périnée que je massai doucement. LUI, poursuivait ce qu’il avait précédemment entrepris, sans aucune autre initiative. Je réalisai que j’allais devoir diriger la manœuvre: ce qui, à priori, bien que je n’y fus guère habituée, ne me déplaisait pas. Je me laissai glisser à genoux, à ses genoux, je lui ôtai tour à tour ses boots, son futal, son slip et ses chaussettes – j’ai toujours détesté les mecs qui gardaient leurs chaussettes pour faire l’amour. J’envoyai valdinguer mon sweat et mon soutif à l ’autre bout du salon. Lui n’avait plus le bas et moi, plus le haut. Cette vision/pensée me fit sourire. Me fit sourire les plis de son ventre. Mais sa turgescence rattrapait cela. Bien droite, raide, formant un bel angle de 130° avec le sol, elle n’attendait que mon bon vouloir, que ma bouche. Je n’allais pas la faire languir. Tandis que mes mains s’affairaient entre ses jambes, jouant avec ses boules, glissant sur son périnée, remontant entre ses fesses pour aller taquiner sa rondelle du bout des doigts, ma langue commença une exploration qui promettait d’être fructueuse. Je léchai cette merveille sur toute sa longueur, sur toutes ses faces, délicatement, interminablement, n’ignorant aucun repli, aucune aspérité, explorant chaque mm2. Un instant ma main droite abandonna ses occupations « raie culière » pour venir décalotter un gland rougeoyant au bout duquel une larme de plaisir apparut. Mes lèvres se refermèrent autour de ce nœud alors que ma langue léchait, gourmande, ce nectar puis forçait en toute douceur son méat pour tenter d’en recevoir encore. Narines enivrées par ces effluves mâles, j’engouffrai totalement ce pieu. Sa taille était parfaite. Première initiative: quand sa bite toucha le fond de ma gorge, il me dit :



Bon reprenons. Où en étais-je ? Je suçais mon employeur et ça se passait plutôt bien. Si ma bouche était immobile, empalé sur sa bite, mes mains se montraient, elles, très actives : c’est beau un cul d’homme, dans mon salon le soir sous les lumières de la ville. Ayant bien ouvert ses fesses, je disposais de son anus qui manifestement n’était plus de première virginité… un, puis deux, mêmes trois doigts ( mes doigts sont très fins mais vraiment très fins) le pénétrèrent sans problème. Au troisième, d’un geste tendre dans mes cheveux, il me fit comprendre que je pouvais recommencer mon travail de sape. Cela ne dura pas très longtemps, pourtant j’avais fait preuve d’un maximum de délicatesse. Mais au terme d’une dizaine d’aller-retour recto, verso, il « déboucha » sans que ce « débouchage » fut causé par une montée trop rapide du plaisir. Il me releva, me demanda de me déshabiller. Lui alla s’asseoir, bite tendue, sur le sofa. Je ne fis pas de strip sensuel et tout, et tout. Non ! Je m’extirpai de mes fringues aussi vite que je pus et je le rejoignis. Avec des gestes caressants, il m’installa à genoux par-terre, la tête dans mes bras croisés, bras qui reposaient sur le sofa. J’entendis le bruit caractéristique d’un étui de préservatif qu’on déchire. Quelques secondes plus tard, son pieu encapuchonné venait frapper à ma porte. Vu mon état d’excitation, la taille de son engin ayant tout à fait les bonnes proportionnons, il entra sans mal et sans coup férir au plus profond de moi. Son ventre vint se presser, confortable, contre mes fesses.


La position qu’il m’avait fait prendre lui donnait libre accès à toutes les parties intéressantes de mon corps, il ne s’en priva pas. Tour à tour, il s’occupa de mes seins, de mon tendre bourgeon qu’il masturba amoureusement pratiquant au gré de ses errements, massages, pincements, étirements, compressions, torsions. Pendant ce temps, il ne me pistonnait pas, il ne me pilonnait pas. Il allait, venait en moi, accélérant parcimonieusement son rythme, le ralentissant, suivant la montée de mon plaisir, du sien… Il fit durer, durer, durer… Chaque fois qu’il devinait que nous allions entamer la dernière ligne droite, il ralentissait ses mouvements tendant vers une amplitude zéro. J’étais bien, vraiment bien. Dix fois, je faillis jouir, dix fois, il laissa subtilement retomber la pression. Horrible chose que j’étais: alors que cet homme, véritable gentleman de la baise, pardon de l’amour, s’efforçait, avec succès d’ailleurs, de me donner le maximum de plaisir, je le trompais déjà avec toi. Mes mains répétaient ce qu’elles avaient commencé à la piscine et poursuivaient leur action : j’emprisonnais tes drôles de petits seins, les rapprochaient l’un de l’autre pour en faire ressortir le volume. J’étirais tes tétons, tentant de les faire se rencontrer. Je frottais délicieusement mon bas-ventre contre ton érotisant petit cul nu, frottement frôlant… frôlement frottant … douceurs de nos peaux glissant l’une sur l’autre. Je couvrais de baisers mouillants ton cou gracile. Nos bouches dans une souple gymnastique se rejoignaient dans un baiser hollywoodien. Mes mains dérapaient lentement le long des tes flancs, appréciaient la fermeté de ton ventre, atteignaient ton…

Forte étreinte sur mes seins. Ongles qui se plantaient, griffaient mes mamelons, glissaient toujours griffant jusqu’à mon sexe en attente, rythme qui accélérait, accélérait. Pilonnage en règle d’une position déjà conquise ! Main qui masturbait mon clitounet dans un même rythme démentiel. No control !




PAS CHICHE 5


FORME DE VICE OU VICE DE…


Depuis combien de temps, traînai-je mon ennui et mon verre de champagne, dans cette foutue soirée. Tout ça, c’était la faute de Max.

Max était un ami, un vrai… depuis le lycée. Celui à qui tu pouvais tout demander… donc celui à qui tu ne pouvais pas refuser grand chose. Il m’avait téléphoné la veille pour que je l’accompagne à cette soirée. C’était important pour lui et ce serait mieux s’il était accompagné voire bien accompagné. J’ai commencé par l’envoyer balader. Cela faisait trois jours que je n’avais pas quitté mes écrans des yeux exceptés pour somnoler quelques heures sur mon canapé ou avaler un yaourt au bifidus et des litres de café debout dans la cuisine. Je n’avais pas même pris le temps de changer de culotte et de t-shirt depuis ma nuit d’après baise, je devais avoir fière allure, les cheveux en bataille et les fesses à l’air. Mais j’avais pris l’engagement de présenter mon boulot dans un délai de quinze jours. Je commençais à me faire un nom dans ma partie. Ça me rapportait pas mal de fric (j’avais beau avoir de mignons petits seins, la chirurgie esthétique en avait précisé le modelé - et ça, ça m’avait coûté un max !) mais cela nécessitait beaucoup de sérieux et de boulot.

Au bout de 48 heures non-stop, pour parler comme un électricien, j’avais fait tout le câblage, il me restait à établir les connections et habiller tout cela de jolies couleurs. La phase de création proprement dite était presque achevée, resterait la routine. Finalement, je me laissais convaincre avec le secret espoir que… peut-être… jeudi, à une heure du mat, donc en fait vendredi, tout était dans la boite et je décidai de m’octroyer une longue nuit de sommeil.


Pendant ces deux jours de boulot intensif, tu m’avais fichu la paix mais je n’étais pas couché que déjà tu me rejoignais dans ma couche. Mon corps nu contre ton corps tout aussi nu… nos mains, explorateurs sublimes… ce … ces baisers torrides que nous échangions… mes mains devenaient tiennes pour caresser, titiller, énerver chaque parcelle de mon corps qu’elles pouvaient atteindre. Elles jouèrent longuement avec les deux fractions bourgeonnantes de ma poitrine, massant savamment mes deux mamelons, les remontant, les rapprochant. Tes doigts effilés, vicieusement, pinçaient, étiraient mes tétons durcis par l’excitation. Je sentais ton souffle rauque dans mon cou. Je te suppliais de me faire jouir mais toi, sadique, tu continuais ta petite entreprise de harcèlement sur ma gorge. Je me couchai sur le ventre pour soustraire à tes mains l’objet de leur convoitise. Ta main, impatiente n’eut d’autre alternative que de voler jusqu’à mon doux bourgeon… sentir ta menotte sur mes fesses… mes cuisses s’ouvrirent d’elles-mêmes pour te faciliter la tache. Mon excitation était telle qu’au premier effleurement de la cible, je jouis d’abondance dans une longue vague sismique. Je réalisai alors, que j’étais dans mon lit, juste avec moi et que je m’étais fait jouir génialement en fantasmant sur… une femme ! Cela ne se simplifiait pas dans ma tête ! L’intérêt que je portais aux femmes était resté jusqu’à aujourd’hui, comment dire, très, très… académique. Qu’est-ce que tu avais de spécial, la fille, pour me donner envie ( le mot est faible) de pervertir mes habitudes ? J’essuyai consciencieusement le fruit très juteux de mes « débordements » avec ma culotte que je jetai sur la moquette… je m’endormis comme une masse dans un sommeil sans rêve.

Rien n’est simple avec Max, ce matin je trouvai dans ma boîte aux lettres, avec l’invitation, un petit mot où il me disait qu’il me retrouverait ici… Cela faisait deux heures que je poireautais, en l’attendant, voletant de groupe en groupe, dans cette assemblée soi-disant hyper-branchée où je ne connaissais personne, où les conversations oscillaient entre des propos abscons mais très cons qui se voulaient intellectuels, le panégyrique du petit dernier qui terminait sa première année à l’X, la bonne qu’on avait surpris à s’occuper de la tuyauterie du plombier ( très chère, c’est fôllement drôle !), et même les performances sexuelles de ces messieurs, voire de ces dames ( on est moderne quoâ !!). Bien sûr, plusieurs mecs ( et même une nana – déjà bien avancée dans l’âge) essayèrent de me brancher… Si leurs yeux avaient été des mains, ils auraient eu vite fait d’arracher mes fringues. Ma mauvaise humeur, mon regard réfrigérant les découragèrent tous autant qu’ils étaient.

J’en étais à mon quatre-vingt-cinquième tour de salon, au moins, mais toujours à mon premier verre de champagne ( je déteste !). Impression d’avoir le marathon de New York dans les jambes. Cinq minutes ! Je lui donnais cinq minutes ! Après bonsoir la compagnie. J’en étais là de mes réflexions moroses quand tu fis ton entrée. J’étais dans une telle rage que je t’avais complètement oubliée. La colère a du bon parfois.



Théâtrale l’entrée ! Tous les regards, durant une seconde, se fixèrent sur vous. Car évidemment, tu n’étais pas seule ! Agréablement escortée, je dus le reconnaître. Deux filles plus canon l’une que l’autre. Vêtues ( dévêtues ?) comme vous l’étiez, vous détonniez dans cette bourgeoise ambiance provinciale. Mini et short raz du cul ce n’était pas la tasse de thé de ces dames. Pour leur défense, il fallait avouer que peu d’entre elles eussent été avantagées par ce style de fringues. Quant au haut, il était à l’image du bas, il en montrait plus qu’il n’en cachait. Avec ton petit boléro au décolleté suggestif et ta jupette, tu paraissais presque habillée en comparaison des deux poufs qui te collaient. Ce qu’on ne voyait pas de vos corps le tissu ajusté au millimètre le laisser deviner. J’aurais pu pointer mon doigt sur ton nombril sans risquer de le rater. Encore toi, ne découvrais-tu que tes épaules (d’accord largement ) mais tes petits pigeons ne risquaient pas de s’envoler hors de leur nid. Ce n’était pas le cas de tes copines, dont tous les mâles présents guettaient le faux mouvement qui les comblerait. Leurs volumineuses loloches, qu’aucun soutif ne soutenait avaient un mal fou à se tenir tranquille et menaçaient à chaque seconde d’extérioriser leur exubérance. Et ton comportement !! Vous ne cessiez de vous toucher, plutôt de vous tripoter, de vous enlacer pour un oui ou pour un non, de vous murmurer des trucs à l’oreille en ricanant Vous traversâtes la salle sous l’œil courroucé de celles/ceux que j’avais entendu(e)s auparavant se vanter de leurs prouesses ( et oui mais dans le secret de l’alcôve, ma bonne mâdâme !) . Tes mains profitaient de la moindre occasion pour frôler une partie de peau dénudée. J’aurais dû m’en douter, tu étais lesbienne. Ton regard accrocha le mien… le sourire que j’avais déjà aperçu naquit de nouveau sur tes lèvres. Tout en me fixant narquoisement, délibérément, décomposant le geste pour que je n’en perde pas une miette, tu plaças ta main sur le ventre de ta copine en short et lui prodiguas une lente caresse qui amena ta dextre à l’emplacement de son sexe. Soudain, tu éclatas d’un rire qui explosa douloureusement dans ma tête. Prenant tes deux complices par la taille, tu me tournas le dos et les entraîna loin de moi. Ton égratignure moqueuse me fit très mal. Malgré cela, je ne pouvais détacher mon regard des ondulations savantes de ta croupe dont l’étoffe moulait individuellement chacune des lunes jumelles. Je « voyais » la ficelle de ton string incrustée entre tes fesses. La féminité, la félinité qui se dégageait de ta démarche m’excita au plus haut point. Tes copines avaient l’air balourd à tes côtés. Tu les éclipsais complètement. J’avais le sentiment aigu que, volontairement, tu exagérais, ton balancement à mon intention… pour te moquer… Qu’importe, j’aurais souhaité que cette avancée vers le fond de la salle se prolonge… que j’aie le temps de me rassasier de tes jambes que les bottes allongeaient encore… Flûte ! Un groupe qui déambulait te cacha. Le temps que je reprenne mes esprits, tu avais disparu. Je partis à ta recherche… désir quelque part masochiste car c’était souffrance que de te voir ainsi « câliner » d’autres en sachant que ce n’était pas mon truc, que je n’avais sans doute aucune chance.


Je vous aperçus au bar alors qu’une de tes copines s’en allait. Je me surpris à soupirer : « une de moins ». Tu étais accoudée au bar sirotant une boisson que je n’identifiai pas. Tu semblais boire les paroles du barman qui en profitait pour discrètement – enfin pas tant que ça – te peloter le bras – très en haut du bras ! Au-delà de ton décolleté ! D’ailleurs quand ses doigts se déployaient, ils atteignaient fatalement la partie haute de ce fruit printanier que j’aurais tant aimé déguster. Je devinais ce doigt qui testait l’élasticité de ta peau. Les hommes, non plus, ne te laissaient pas indifférente ! Qui étais-tu vraiment ? L’autre dut interrompre son manège : une bande de mégères « quaternaires » venait au ravitaillement. Bêtement, cela me soulagea. Ta position, penchée sur le comptoir, provoquait de telles distensions sur ta mini jupe qu’il n’était pas possible que la fine étoffe résiste. D’autant que ta copine restante, qui me semblait bien partie, avait, sans aucune pudeur, glissé une main entre tes cuisses et cela augmentait encore la tension : celle de l’étoffe malmenée, la mienne, aussi celle d’une partie de l’assistance. Un instant, je me suis demandé si vous n’alliez pas vous faire jeter ! mais non ! La bonne société préféra fermer les yeux ! Quoique ! J’ai vu beaucoup de mâles qui pour avoir les yeux fermés présentaient des bosses très disgracieuses à un endroit précis de leur individu. Il faut avouer que vos manigances étaient des plus excitantes et que moi aussi, je partageais cette excitation. Un instant, la main de cette drôlesse remonta un peu trop, découvrit une portion fort appétissante, un bout de fesse harmonieusement bronzée. Sa rotondité m’émut particulièrement et je renversai une belle quantité de champagne sur mon futal. Je pus reconnaître mon erreur : tu ne portais pas un string mais une petite culotte immaculée qui rendait encore plus désirable ce qu’elle cachait. S… , tu appréciais manifestement ces caresses et ton cul les accompagnait de mouvements très évocateurs. J’étais dans un état pas possible. Je devais avoir l’air stupide, debout au milieu de cette pièce observant sans aucune retenue ces deux filles qui s’exhibaient. Et oui, en plus, tu étais exhib ! Mais qu’est-ce qui pouvait m’attirer chez toi, une femme ? Moi, qui n’ai, déjà en temps normal, aucun penchant pour le sexe féminin et qui, de plus, suis adepte de la devise : « pour vivre heureux vivons caché ! »… Je ne me comprenais plus, je ne me reconnaissais pas. C’était la cacophonie dans ma tête et dans mes sentiments. Une fraction de mon cerveau me criait : « fiche le camp, tu n’es pas à ta place. Une seconde souhaitait ardemment que, non-seulement, vous continuiez votre jeu mais que vous alliez beaucoup plus loin dans l’exhibition – découvrir ta chair enfin entièrement dénudée, t’entendre râler de plaisir, voir couler tes larmes de cyprines le long de tes cuisses, humer cette fragrance suave qu’exhale l’orgasme… même dans les bras d’une autre. Une troisième, révoltée, n’avait qu’une aspiration : prendre la place de la pouffiasse en short et aimer ce corps. Enfin, la quatrième gémissait de désespérance sur mon absence de chance que tu sois mienne. Une dernière petite voix très faible, issue du fin fond de ce qui me restait de conscience murmurait : « heureusement pour toi ! » Mais le jeu s’arrêta. Bien évidemment, quand tu te détournas du bar, tes yeux se posèrent sur moi et, pour la troisième fois, je reçus de plein fouet ton sourire narquois… Puis tu bougeas… un premier pas dans ma direction… t’immobilisas… tes prunelles brillaient toujours du même éclat railleur… tes lèvres esquissèrent une moue, entame d’un baiser… tes mains, lascives, lissèrent ta jupe, du haut des hanches jusqu’à la lisière de tes cuisses.. Une onde de chaleur traversa mon corps de haut en bas. Comment mes jambes me supportèrent-elles? L’image que j’avais mis des années à construire brique après brique, dépassant, vainquant un à un tous mes complexes, tous mes tabous se fissurait de toute part. Impression d’avoir tout faux, de ne pas avoir usé du bon miroir …

Nonchalamment, sans abandonner mon regard, tu avanças de nouveau. Arrivée à ma hauteur, tu marquas un imperceptible arrêt, levas ta main vers mon visage dans un geste caressant. À la dernière seconde, tu la laissas retomber, semblant viser mon entre-cuisse. Là encore, sa course dévia et s’acheva dans un rapide effleurement de ma hanche droite. Un murmure :



Un dernier regard d’appel avant de disparaître de mon champ de vision. Mon image s’éparpillait en menu morceau tout autour de moi. Je sentais encore la brûlure de ta main sur ma hanche. Ma culotte était trempée !


Au-delà de toute lucidité, toute volonté abandonnée, je pris ta trace. Au passage, je tendis mon verre, définitivement vidé sur le plancher, à un quidam en habit qui, médusé, n’eut pas le réflexe de le refuser. Tu te dirigeais vers la sortie. J’accélérai le pas. Je franchis la porte qui conduisait au grand hall d’entrée quelques secondes après toi. L’espace d’une seconde, je crus t’avoir perdu. Je te repérai juste avant que tu n’atteignes le sommet du grand escalier. J’hésitai encore une fois. Mais le désir était trop fort. Quand, à mon tour, j’arrivai sur le palier, tu avais de nouveau disparu. Mais une porte au bout du couloir se refermait. Je pénétrai, sans doute, dans une partie du bâtiment qui n’était pas ouverte aux invités. Peu m’importait. Peu m’importait également le décor auquel je n’accordai aucune attention. Tu étais quelque part derrière cette porte. Il fallait que j’y aille. Je tombai sur un nouveau couloir… avec des portes vitrées de chaque côté ! Aucune lumière, excepté celle délivrée par l’éclairage de ville, ne me donna une indication! Découragement… Dans quel traquenard m’avais-tu attiré ? Une dizaine de portes ! Laquelle choisir ? Silence oppressant ! Rire chatouillé ! Sur ma droite ! Tu m’attendais et tu te moquais ! Soupir ! Je me rapprochai. Ma main se posa sur la poignée de la porte… deux voix… j’interrompis mon geste… tu n’étais pas seule… J’avais encore tout faux. Je n’avais rien compris. Je fis demi-tour pour m’en aller. Deux pas puis je m’immobilisai. Curiosité malsaine, jalousie, masochisme. Humiliation. Silencieusement, je revins à la porte. Je pressai mon visage contre la vitre. D’abord, je ne vis rien. Peu à peu, mes yeux s’habituèrent à la pénombre distinguèrent un canapé. Deux têtes en dépassaient!

Je te reconnus immédiatement, toi qui t’incrustais dans mes fantasmes depuis quelques jours. J’identifiai aussi rapidement l’autre : la pouf qui s’était esquivée tout à l’heure. Manifestement, vous n’échangiez pas des recettes de cuisine. Tout aussi manifestement, vous étiez en train de vous embrasser ! Et pas comme deux filles s’embrassent habituellement ! J’imaginai les caresses qui m’étaient cachées par le dossier. Je devinai vos mains sur vos corps. D’où je me tenais, je n e pouvais que deviner. Je « voyais » tes mains se faufiler dans son décolleté, l’investir, jouer avec ses deux « protubérances » fort conséquentes. J’avais pu le constater. Cette pouf devait avoir des aréoles très prononcées avec des gros tétons. Toi, tu devais mouiller à les tripoter. Tu ne négligeais pas pour autant son petit bouton. Tes doigts jouaient certainement, plongeant dans cette chatte accueillante, humide à souhait, ouverte à tous tes désirs. La petite salope vicieuse que j’étais en train de devenir se massait outrageusement l’entrejambes. J’étais tout aussi ouverte et accueillante que cette pouf mais moi, je jouais les voyeuses solitaires dans le couloir. Comme tout à l’heure dans la salle, tout se bousculait dans mon cerveau. La frustration de ne pas profiter entièrement du spectacle s’opposait à la jalousie de ne pas être à la place de… La curiosité l’emportait. Je remarquai une porte sur la paroi à ma gauche. Peut-être donnait-elle sur la pièce adjacente… peut-être cette porte n’était-elle pas verrouillée… Peut-être… J’hésitai ! Ta tête se déroba à ma vue. Qu’est-ce que tu faisais ? Je ne distinguai plus rien ! Seuls des bruits… significatifs ! Finie l’indécision ! Sans aucun bruit ( du moins le-croyais-je ), je me rendis dans l’autre pièce, me demandant au passage ce que signifiait cette succession de salons. Tous mes « peut-être » se vérifièrent et je me trouvai, porte de communication entrouverte, idéalement placée pour te contempler très occupée à « faire minette » à l’autre pouf qui gémissait sous tes coups de langues. Assise en tailleur entre ses jambes largement ouvertes, ses cuisses ( plutôt grosses finalement ) reposant sur tes « frêles » épaules. Dans l’assaut précédent, ton boléro avait joué l’Arlésienne ( humour intellectuel) car ton dos entièrement nu s’offrait à ma concupiscence. Un temps, j’occultai l’action pour ne me préoccuper que de ton dos. Tes efforts pour réjouir ta petite camarade faisait saillir tes côtes, soulignant ta minceur. J’ai dû compter une à une, les vertèbres qui rythmaient tes coups de langues. Tiens, ta jupe aussi s’était éclipsée ! La vision de tes hanches ! Pas ces hanches de Mama. Effrayances callipyges! Non, une douce incurvation ! Lignes parallèles s’évasant sans excès jusqu’à l’arrondi de tes fesses sublimées, « volumisées » par la blancheur de ta petite culotte, seconde peau, tranchant avec le caramel de ta peau bronzée. Tes coups de langues devinrent plus incisifs. Je vis tes mains s’affairer dans l’entre fesses de Pouf-Pouf Girl. Son cul commença à se trémousser, de plus en plus vite. Au plus fort de son agitation, elle écarta encore plus ses jambes, les laissa glisser le long de tes épaules, emprisonna tes hanches entre ses « grosses » cuisses et écrasa son sexe sur ton ventre comme si elle s’empalait sur un sexe imaginaire. Ses ongles griffaient sans délicatesse aucune la fine peau de ton dos. Que ne fussé-je à la place de ce tâcheron de l’amour ! Avec quelle délicatesse t’aurais-je aimé ! L’autre se trémoussa de plus belle. Te laissant aller en arrière, tu pris appui, mains au sol dans ton dos: ainsi tu devais sentir plus profondément son clito baveux. Les « flop-flop » provoqués par le frottement de sa chatte détrempée sur ta culotte parvint jusqu’à mes oreilles. Sans m’en rende vraiment compte, j’avais zippé mon pantalon. Ma main, dans ma culotte, je me broyai le sexe de frustration. Je me masturbai à en avoir mal. J’avais fait tomber les bretelles de mon haut pour avoir accès plus facilement à ma poitrine. Ma seconde main malaxait sauvagement mes seins, procurant autant douleur que plaisir. Aussi quand dans une dernière gesticulation et dans un cri « oh oui, C…, vite, vite, je viens », Pouf Pouf Girl jouit, j’en fis autant… bruyamment… trop bruyamment car tu tournas la tête vers moi les reins toujours emprisonnés par les jambes de l’autre, me regarda, très maîtresse de toi, comme si nous étions tranquillement en train de boire un thé, railleuse pour ne pas changer :