n° 06964 | Fiche technique | 19044 caractères | 19044Temps de lecture estimé : 11 mn | 07/01/04 |
Résumé: Comment le hasard et les coïncidences peuvent mettre des amis dans une situation assez inhabituelle. | ||||
Critères: ffh jeunes copains douche intermast | ||||
Auteur : Calimsuperero |
Comment se retrouver dans une situation complètement surréaliste en deux temps trois mouvements ? Et bien, il suffit de mélanger le hasard avec des coïncidences et des maladresses et on peut parfois obtenir des choses que l’on ne soupçonnerait pas.
Introduction laborieuse, je vous l’accorde, pour vous raconter mon histoire. Mais il faut bien commencer quelque part.
Je me présente rapidement. Je m’appelle Roger, Jean-Louis, Brian ou Superman, comme vous le préférez et j’habite en région parisienne. J’ai une vingtaine d’années et pas beaucoup plus de neurones. Ah ah …
Bon, très bien, on est pas là pour rigoler.
Je suis étudiant en mécanique des fluides et je compte me spécialiser dans les facteurs d’incompressibilité lambda d’un gaz parfait.
Cela a l’air parfaitement anodin pour l’histoire qui suit, et pourtant, les Sherlock Holmes que vous êtes peuvent déjà faire plusieurs conclusions sur moi d’après mon cursus. En effet, qui dit cursus scientifique, dit environnement essentiellement masculin. Je le déplore totalement et ne voyez rien de macho dans cette constatation désabusée. Si vous voulez être convaincus du manque de filles dans les cursus scientifiques, baladez-vous sur le campus de Jussieu, université scientifique de Paris.
Je m’éloigne, je m’éloigne…
Je ne suis pas quelqu’un de pudibond, mais j’ai un cruel manque d’expérience dans toutes les expériences sensuelles et charnelles qui font pourtant partie des joies et bonheurs de la vie. Si l’occasion fait le larron, le manque d’occasion le défait. À savoir que mon manque d’expérience n’est pas vraiment du à un aspect repoussant, répugnant, monstrueux ou autre, mais bel et bien à une timidité envers la gente féminine (si si) et au peu d’occasions pour la surmonter.
Cela dit, j’ai toutes de même de très bonnes amies et depuis très longtemps. Mais voilà, il s’agit de très bonnes amies et surtout pas d’anciennes petites amies ou de possible futures…
Parmi elle, j’ai une amie qui s’appelle Cécile que je connais depuis plus de dix ans. Une fille très belle, de l’avis de tout le monde comme du mien. Etre amie avec elle au lycée suffisait à rendre jaloux toute la gente masculine. Cécile n’est pas qu’une connaissance mais une très bonne amie avec qui je discute beaucoup. Elle a des cheveux châtains longs, des yeux marron et elle porte des lunettes. Et oui, cela n’a rien de sensationnel à première vue, mais la beauté dépasse largement les quelques détails physiques que l’on peut donner pour décrire une fille. Quant à ses mensurations, car je sais que c’est surtout cela qui intéresse beaucoup de monde, ne comptez pas sur moi pour les donner. Je ne les connais pas, de toutes façons.
Donc, ce soir-là (car dans cette histoire, il y a un «soir-là»), j’allai passer la soirée chez Cécile qui habite maintenant (depuis son déménagement) de l’autre côté de Paris. En plus de Cécile, j’ai une autre amie, Lise, qui devait venir. Lise est notre amie, à Cécile et à moi, depuis moins longtemps. Quelque chose comme quatre ou cinq ans. Elle était dans notre classe en terminale.
Lise est jolie, elle aussi, mais elle a une beauté moins éblouissante que Cécile. Elle a des cheveux courts, qui tirent légèrement sur le rouge (depuis sa dernière couleur) et c’est quelqu’un de très joyeux, de très bavard. Parfaite pour animer une soirée.
Lise et moi étions donc chez Cécile, pour la soirée, et même pour la nuit car nous dormions sur place.
J’imagine que certains se disent, «nous voilà arrivés aux choses sérieuses». Pas tout à fait.
Pour commencer, la soirée se passa tout à fait normalement. Ensuite, la nuit se déroula sans incidents. «Et bien, vous impatientez-vous, il va bien se passer quelque chose ?».
En effet. C’est le matin que la situation devint très franchement inhabituelle.
Pour pouvoir expliquer ce qu’il se passa avant mon intervention dans l’histoire, je vais me positionner en narrateur omniscient pour vous raconter comment on en est arrivé là. Pourtant, je ne suis pas tout à fait omniscient. Par exemple, je n’ai aucune idée du déroulement des évènements qui aboutit au fait suivant.
Pendant que Cécile se préparait à prendre une douche, Lise était en train de se laver les dents.
Les connaissant toutes les deux, j’imagine que c’est Lise qui a proposé ça. Cécile est plutôt pudique et elle n’aurait pas dit à Lise de venir avec elle dans la salle de bains pendant qu’elle allait prendre sa douche. Je pense plutôt que Lise a du demander à Cécile, très ingénument, si cela la dérangeait qu’elle se serve du lavabo pendant que Cécile prenait sa douche. Cécile n’a pas osé dire à Lise que cela la gênait et elle a accepté.
Les voilà donc, toutes les deux dans la salle de bains. Cécile qui se prépare à aller sous la douche, et Lise qui se prépare à se laver les dents. Et c’est à ce moment-là que Lise s’est rendue compte qu’elle avait oublié de prendre des affaires. Tandis que Cécile entrait dans la douche, Lise est sortie de la salle de bains pour se diriger dans la chambre où elle avait dormi.
Seulement voilà, en sortant, Lise laisse la porte de la salle de bain ouverte. Et moi, qui ne savait pas que quelqu’un était dans la salle de bains, je me suis tout naturellement dirigé dans la salle de bains. Et pile au moment où Cécile fermait le rideau de douche, je suis entré, en sifflotant.
Cécile a tout de suite compris qu’il ne s’agissait pas de Lise. Je ne sais pas trop ce qui lui est passé par la tête. Une chose est sûre, elle resta silencieuse, espérant sans doute que je venais juste prendre quelque chose et que j’allai repartir. Le fait de devoir prendre la parole pour m’avouer qu’elle était là, nue dans la douche, était sans doute trop gênant pour elle. Seulement voilà, je venais bien prendre une douche. J’ai refermé la porte à clé derrière moi et j’ai commencé à me déshabiller. Il y avait bien des affaires féminines dans la salle de bains mais comme l’eau ne coulait pas (Cécile n’avait pas eu le temps d’ouvrir les robinets), je n’ai absolument pas pensé qu’il y avait quelqu’un de l’autre côté du rideau de douche dont vous avez certainement deviné l’opacité.
Et ce qui devait arriver arriva, je tirai le rideau pour entrer dans la douche et Cécile et moi nous retrouvâmes tous deux nus, l’un en face de l’autre. Ma surprise fut de taille et ma première réaction a été de remettre le rideau en place. Je n’ai même pas eu le temps de l’observer du tout.
Au moment où je m’apprêtais à lui parler, on frappa à la porte.
Evidemment, c’était Lise qui revenait et qui se demandait pourquoi la porte était fermée à clé. La main de Cécile dépassa et elle attrapa une serviette. Aussitôt, elle rouvrit le rideau, la serviette enroulée sur son corps et me fit signe d’entrer dans la douche tandis qu’elle-même en sortait. Moi, encore nu, je ne me fis pas prier et je n’eus même pas le temps de me dire que ce n’était pas une bonne idée.
Cécile ouvrit la porte et Lise entra.
Cécile semblait ne pas pouvoir parler et elle resta dans la salle de bains, la serviette autour de la taille. Lise lui jeta un regard étonné.
Lise qui s’apprêtait à se déshabiller fut stoppée dans son mouvement et regarda Cécile sans comprendre.
A contrecœur Cécile retourna dans la douche, sans trop ouvrir le rideau ce qui aurait montré ma présence à Lise et referma derrière elle. Même si la cabine de douche était plutôt large, la proximité de nos corps était très gênante. Et encore plus lorsque Cécile passa la serviette par dessus le rideau.
J’eus enfin l’occasion de la détailler un peu plus, d’autant plus que celle-ci faisait tout pour ne pas regarder dans ma direction. Elle avait une très jolie poitrine, plutôt menue, et je n’arrivai pas vraiment à me rendre compte que cette poitrine que je voyais devant moi était bien celle de Cécile.
Je me l’étais souvent imaginée dans des fantasmes et je n’avais jamais crû que je pourrai la voir d’aussi près. Un afflux sanguin important et se dirigeant dans une unique direction fit se redresser mon sexe, que je tins contre moi avec les bras croisés. Je ne pouvais certes pas le cacher, de toutes façons Cécile ne regardait pas et j’étais presque vexé par son manque de curiosité, mais je ne voulais pas le laisser vagabonder. Nous n’étions pas collés l’un à l’autre mais nous n’en étions pas loin et je ne voulais pas que mon sexe entre en contact avec une cuisse de Cécile, voir avec ses fesses que je ne pouvais pas vraiment observer.
Cécile me regarda dans les yeux et je fus saisi par son regard. Elle avait du rouge sur son visage et ses yeux laissaient paraître une très grande gêne.
Etant le plus près des robinets, je tournai l’un des robinets et retint difficilement un sursaut vocal de surprise (ou un cri, si vous préférez) lorsque l’eau froide entra en contact avec moi. Cécile, elle ne se retint pas et elle me jeta un regard agacé, tandis que je me pressai de tourner l’autre robinet. Au moins, cet incident m’avait permis de calmer mes ardeurs. Pas longtemps, cependant. En effet, en me redressant, Cécile était dans mon dos, et je sentis que mon dos entrait en contact avec ses seins.
Elle s’était juste légèrement approchée lorsque l’eau l’avait surprise et elle recula aussitôt, faisant de ce contact fugace un léger effleurement. Malheureusement, en reculant, son coude vint frapper un bord de la douche dans un bruit assourdissant et Cécile poussa un petit cri, sans doute plus de surprise que de douleur.
En réalité, il n’y eut pas de «mal» dans cette phrase car Lise avait ouvert le rideau en même temps et le fait de nous voir tous les deux l’avait fait stopper la fin de sa phrase. Cécile et moi étions affolés et alors que nous échangeâmes un regard incertain, Lise referma le rideau.
Je rouvris le rideau (après tout, au point où j’en étais) et m’apprêtais à expliquer la situation lorsque Lise se dirigea vers la porte et dit
Cécile fut plus rapide que moi.
Lise qui s’apprêtait à ouvrir la porte se retourna alors et nous regarda, surprise.
Evidemment, dans sa situation, ce que venait de dire Cécile ressemblait fort à une proposition mais Cécile et moi, niais que nous étions, n’avons pas un seul instant compris ce que Lise imaginait.
Cécile, voyant que Lise renonçait à fuir, insista même.
Elle revint vers la douche et retira son T-shirt qui lui avait servi de haut de pyjama, laissant ainsi à notre vue sa poitrine imposante. Cécile et moi venions simplement de comprendre que la situation empirait (bien que ce soit une question de point de vue) et en tout cas, que le malentendu grossissait. Nous échangeâmes un regard abasourdi, sans savoir du tout ce que nous pouvions faire.
Rectifier l’erreur en expliquant qu’il s’agissait de troublants coups du sort allait mettre Lise dans une situation très embarrassante. Nous ne pouvions pas faire ça !
Pendant que nous tergiversions avec Cécile, Lise, elle, ne se doutait de rien et elle se retrouva nue très vite. Sa toison était peu fournie et ses hanches, plutôt larges, me refit me concentrer sur mon sexe. Finalement, je commençais à apprécier la situation. Si j’avais su que je me retrouverai nu avec Lise et Cécile, elles-mêmes dans le plus simple appareil, je n’y aurai pas crû.
Pour le coup, nous étions maintenant vraiment à l’étroit et nos corps étaient forcément en contact. Face à moi et plutôt sur la gauche, j’avais Cécile et en face d’elle et donc à ma droite, j’avais Lise dont la main vint se placer dans mon dos.
Cécile me regarda incrédule, comme si je venais de donner mon accord pour tout ce qui se passerait ensuite. Puis, devant le regard interrogateur de Lise, elle dit :
Lise lui sourit et vint passer une main derrière sa nuque. Elle attira le visage de Cécile sur le sien et elles échangèrent un long baiser. Pendant ce temps, l’autre main de Lise descendait de mon dos sur mes fesses. Je décidai de caresser à mon tour les fesses de Lise. Par contre, je ne tentai rien en direction de Cécile qui n’avait pas montré que la situation lui plaisait.
Finalement, Lise vint se glisser entre Cécile et moi. Ses fesses entrèrent en contact avec mon sexe tandis que je remontai mes mains à hauteur de sa poitrine. Les mains de Lise qui s’étaient posées sur les seins de Cécile glissèrent dans son dos jusqu’à ses fesses. Cécile se laissait faire mais elle ne participait pas. Lise resserra son étreinte sur Cécile et fit se coller les deux corps féminins. Seules mes mains empêchaient le contact entre les deux poitrines des filles. Tandis que je massais les seins de Lise, j’en profitai pour toucher les seins de Cécile avec le dos de mes mains. Lise embrassa à nouveau Cécile et mon sexe était au maximum de son érection sur les fesses de Lise.
Elle glissa derrière elle et Cécile se retrouva entre Lise et moi. Mon sexe entra en contact avec sa cuisse tandis que Lise, derrière Cécile, lui caressait les seins. Je n’osai pas poser mes mains sur le corps de Cécile et celle-ci ne participait toujours pas. L’une des mains de Lise se mit à descendre sur le corps de Cécile. Au passage, elle agrippa un moment mon pénis, le caressa et continua jusqu’au sexe de Cécile. J’en voulais presque à Lise de se permettre autant de choses que moi je n’osais pas faire. Le regard de Cécile était toujours inquiet et je décidai qu’il était temps de finir ce petit jeu. Je le décidai car je sentais que ce n’est pas ce que voulait mon amie et même si moi je désirai ardemment continuer la séance.
Les caresses de Lise stoppèrent aussi net.
Le regard de gratitude que me lança Cécile m’indiqua que j’avais fait le bon choix.
En fait, je n’en étais pas vraiment convaincu mais c’était pour Cécile que je disais ça.
Lise paraissait vraiment désappointée.
Finalement, nous sortîmes de la douche et cinq minutes plus tard, il n’y avait plus aucun indice de l’incident. Nous étions habillés et Lise et moi étions prêt à partir. Lise alla chercher ses affaires, me laissant seul avec Cécile.
Je ne suis pas sûr que j’aurai regretté quoi que ce soit mais Cécile semblait vraiment rassurée. Son visage soudainement du mien et ses douces lèvres se posèrent sur les miennes un moment.
Lise arriva alors et nous nous mîmes en route jusqu’à la gare.
Ce baiser fugace échangé avec Cécile est pour le moment le contact le plus sensuel et le plus intense que je n’ai jamais eu. Et oui, un baiser… Pour celui-là, abandonner un véritable fantasme en cours me parut valoir le coup. Même si je regrettai parfois que mon sexe n’ait été que spectateur de la scène, je referai la même chose et prendrai la même décision. Et de toutes façons, j’ai largement assez d’images en tête pour tout revivre en fantasme et pour imaginer la suite qui aurait put avoir lieu !