n° 06972 | Fiche technique | 23622 caractères | 23622Temps de lecture estimé : 14 mn | 09/01/04 |
Résumé: Une femme mariée vous raconte un week-end passé avec son mari chez un couple d'amis | ||||
Critères: ff 2couples fépilée piscine douche cunnilingu | ||||
Auteur : RV D (homme 35ans, marié et épanoui...aime rever) |
Ni lui ni moi n’avions réellement envie de ce week-end chez Jean et Laure. Car même si cela nous faisait plaisir de revoir Jean, un ami d’enfance d’Hervé, nous ne connaissions quasiment rien de Laure. On l’avait entr’aperçue mercredi dernier en ville, et il faut bien dire que je l’avais trouvée, certes plutôt bien physiquement, mais aussi un peu désinvolte, presque hautaine, et pas très sympa.
17h30 : Hervé conduisait sans mot dire depuis une bonne demi-heure, et même s’il s’efforçait de paraître d’excellente humeur, je sentais qu’il appréciait moyennement mon manque d’entrain.
Au bout d’une heure d’un voyage plutôt silencieux nous arrivâmes enfin chez Jean. Ou plutôt chez Jean et Laure devrions-nous dire désormais. C’était une bâtisse ancienne en pierre comme nous les aimons Hervé et moi, et qui cachait un beau terrain très arboré. En contre bas de la maison une piscine aux formes douces illuminait de son bleu frais le reste des couleurs chatoyantes de la villa, apportant une touche de fraîcheur et de gaieté dans la chaleur paisible de la façade.
Laure nous accueillit, un arrosoir à la main, affichant un grand sourire. Elle cachait son visage sous un grand chapeau de paille. Vêtue d’une longue robe d’été ample, elle semblait sortir d’un tableau naïf et romantique. À cet instant je la trouvais très belle. Hervé l’embrassait déjà sur les deux joues, un regard que je n’aimais pas dans les yeux. Manifestement, lui aussi la trouvait très belle ! Il faut bien avouer que Laure, malgré sa taille moyenne (environ 1m60), était une fille au visage touchant de douceur. Cheveux châtains, les yeux noisette, tendres et rieurs, le cou dénudé surplombant un décolleté généreux sans être coquin, des jambes tout simplement parfaites, elle semblait avoir un corps superbe… et il m’était tout autant difficile de lui trouver un défaut que de ne pas éprouver de jalousie à son égard. Et Hervé commençait déjà à m’agacer. Comme à son habitude j’avais l’impression de ne plus exister pour lui.
Jean qui nous avait rejoints nous servait à présent l’apéro et Hervé ne m’avait pas adressé la parole, pas même un regard ; toute son attention était tournée vers Laure, avec qui il discutait depuis que nous étions arrivés. Jean s’était alors tourné vers moi et avec son sourire charmeur qui m’amusait bien plus qu’il ne me charmait, me complimenta de ma tenue « légère et un poil sexy ».
Un poil sexy ??? J’avais hésité au moins trois jours avant d’accepter enfin de porter cette jupe fendue, croulant sous l’insistance continue d’Hervé. Et même si effectivement je trouvais mon ensemble beau, le décolleté me semblait vraiment trop provocant et me mettait mal à l’aise.
«Hein ma chérie ?» La main d’Hervé venait de se poser délicatement sur ma cuisse droite, et se penchant (enfin !) vers moi : «Laure me disait qu’elle adorait les animaux…vous devriez vous entendre à merveille !»
Le sourire que m’adressa Laure aurait pu faire fondre un régiment d’eunuques, et je le lui rendis aussi sincèrement que maladroitement…Il faudrait tout de même bien lui trouver quelque chose à lui reprocher ! Belle, finalement sympa, et agréable…Lorsqu’elle se leva pour préparer le repas dans la cuisine, je la suivis par politesse, pour papoter d’animaux, et dans le secret espoir de lui trouver un horrible défaut caché, du genre haleine de phoque, dents pourries, ou encore furoncle disgracieux mal camouflé, etc… Mais force fût de constater que rien de tout cela ne venait ternir le tableau, et pendant que nos hommes se resservaient un troisième apéritif, nous faisions connaissance en préparant la sauce de salade et découpant le rôti.
Laure me complimenta elle aussi sur ma tenue, passant ses mains chaudes sur mon bras, touchant l’étoffe légère qui composait mon chemisier. Elle s’était rapprochée de moi, et je sentis mon coeur battre plus fort. Une angoisse oppressante me serrait la poitrine. Je vivais la scène comme de l’extérieur, et ça ressemblait à un mauvais film érotique avec des ficelles grosses comme çà !
Je me voyais troublée par un geste pourtant anodin, mais dans une ambiance ambiguë. Laure semblait très naturelle et douce, mais trop proche de moi à mon goût. Trop proche pour être tout à fait naturelle. Sa main était restée sur mon bras, ses yeux plongèrent dans les miens. Elle était si belle ! L’air grave qu’elle avait, lui procurait un regain de sensualité. Je sentis ses doigts glisser sur ma peau, sa respiration était saccadée.
« Tu es si belle ! » m’entendis-je lui murmurer. Soudain son expression changea, ses yeux pétillèrent et elle me lança un «merci» joyeux et, se levant sur la pointe des pieds, me déposa un léger baiser sur la joue. «Et si on servait la salade ?»
Là, elle m’avait « scotchée » ! Je venais de passer une minute dans un tourbillon fou, avec l’impression d’avoir partagé quelque chose de fort et de fugace en même temps, un sentiment d’échange intense et réciproque de tendresse, de sensualité, de… et elle me parlait de salade comme si de rien n’était, comme si elle n’avait rien ressenti, comme si j’avais rêvé…!
Nous rejoignîmes Hervé et Jean, heureux d’être de nouveau ensembles, à parler bruyamment de 4x4, de motos et de ski. En me voyant, Hervé m’enlaça par la taille et me fit basculer sur ses genoux, m’embrassant fougueusement mais brièvement. J’entendis Jean, à qui nous tournions le dos, rigoler de nous voir ainsi. Quant à Laure, le saladier dans les mains, elle me regardait en souriant. C’est en me relevant difficilement que je me suis aperçue que ma jupe s’était outrageusement relevée et ouverte (maudite jupe fendue!) laissant à Laure, la seule en face de moi, tout le loisir de contempler la dentelle fine de ma plus belle culotte. Feignant de ne pas m’être rendue compte qu’elle n’en avait pas perdu une miette, je passais à table, suivie bientôt des garçons et de Laure.
Le repas fût agréable, gai, convivial, oubliant les épisodes gênants que je venais de vivre précédemment, je retrouvais mon Hervé plus tendre et proche de moi. À cet instant j’avais très envie de lui faire l’amour et patientais sagement en m’imaginant dans quelques heures, sur notre lit, le chevauchant nue, m’empalant profondément sur son sexe fièrement dressé. Je m’imaginais écartelée, tandis qu’il butinerait avidement ma fleur sauvage. Mes pensées s’envolaient vers des contrées brûlantes et croustillantes et, petit à petit, je sentais le désir monter en moi. Déjà, mon sexe s’était terriblement humidifié, et je dus faire un effort pour quitter mes délicieuses mais dangereuses divagations. Hervé et Jean balançaient quelques plaisanteries douteuses, et Laure s’en amusait de bon coeur. L’ambiance était légère et détendue.
Je ne redescendis de mon nuage que pour déguster le dessert et siroter quelques coupes d’un excellent champagne… Celui-ci me faisait tourner un peu la tête, et la sensation qu’il me procurait était en parfaite corrélation avec le trouble qui me parcourait.
Sous la table, la main d’Hervé vint à la rencontre de mon genou droit, pour rapidement remonter caresser ma cuisse…Je n’avais pas besoin de çà ! Mais elle était bien là et je n’eus la force de la repousser. Ses yeux pleins de malice plongés dans mon regard perdu, il laissa courir ses doigts graciles sur ma peau me faisant frissonner un peu plus. Jean et Laure ne s’apercevaient de rien. Hervé remonta sa main jusqu’en haut de ma cuisse, à l’intérieur, à l’endroit où la peau est la plus fine, où les sensations sont décuplées, où la moindre caresse prend une ampleur érotique. Mon émoi se muait en désir charnel profond, mon coeur s’emballait, et la situation de ces caresses secrètes, juste en face de nos hôtes, m’excitait encore plus. Les doigts d’Hervé frôlaient maintenant mon sexe à travers le tissu trempé de ma culotte, appuyait subtilement sur les régions les plus sensibles.
Brusquement Jean et Laure se levèrent de table laçant un joyeux « allez…on y va ?! »
Je sursautais, arrachant littéralement la main d’Hervé d’entre mes cuisses. Ne sachant que faire, que penser, j’attendais la suite des événements pour comprendre, et surtout pour avoir la confirmation qu’ils n’avaient rien vu…
« Allez, Hervé, Sophie, on va se baigner, non ? »
Se baigner à cette heu…mais quelle heure était-il ? Un coup d’oeil à la pendule ma renseigna : déjà minuit et demi !
Trois minutes plus tard, Jean et Laure se déshabillaient à côté de la piscine, Hervé hésitait, certainement à cause d’une érection qui n’était pas tout à fait calmée…
«Mais je n’ai pas de maillot !» lançais-je…J’avais beau avoir très envie d’Hervé, je n’en restais pas moins pudique !
«Pas besoin de maillot entre nous !» rétorqua Jean…
Laure plus fine psychologue me proposa de me baigner en sous-vêtements ce qui me semblait une alternative à la limite envisageable.
Je me retrouvais donc en culotte (j’avais osé retiré mon soutien-gorge !!!), entourée des garçons que la nudité ne gênait pas.
Laure était plus lente mais finit par se dénuder complètement aussi.
Sa peau, partiellement bronzée, laissait apparaître les traces du maillot et la lune illuminait ses fesses fermes et blanches. Son pubis noir tranchait sur sa peau blanche et formait un fin triangle qui surmontait fièrement un ’abricot’ soigneusement rasée. Elle se jeta à l’eau.
A présent seule sur le bord, je m’amusais à regarder les garçons chahuter comme des enfants dans l’eau. Laure, quant à elle, nageait tranquillement à l’écart. Je plongeais.
L’eau était délicieusement bonne. C’était un régal que de nager, de nuit, dans cette piscine, illuminée par les projecteurs immergés. Il faisait encore 25° dehors, mais l’eau était restée à 28°…Un bonheur !
En apnée, je rejoignis le coin le plus calme. Je progressais sous l’eau et, en relevant la tête, j’aperçut Laure. Sa brasse était parfaite, mais je ne m’attendais pas à ce spectacle. Ses jambes s’ouvraient largement, me laissant une vue imprenable sur son anatomie. Malgré le flou provoqué par l’eau, je pouvais distinguer ses grandes lèvres qui s’ouvraient au rythme de ses jambes. dépourvue de toute pilosité à cet endroit, Laure me dévoilait le rose de son intimité, me laissant deviner jusqu’à son clitoris, sagement caché sous son petit capuchon, mais dont je percevais l’infime renflement. J’étais autant immergée en pensée dans son anatomie, que physiquement dans l’eau…mais surtout très troublée…
En ressortant de l’eau pour mieux y replonger, Jean ne manqua pas de me faire remarquer ironiquement que la culotte que j’avais gardée par pudeur, ne servait plus à grand-chose. En effet, une fois mouillée, plaquée contre mes chairs, elle ne faisait que souligner et ressortir ma toison à travers son tissu d’une blancheur pure et translucide. Un repli venait s’insinuer entre mes grandes lèvres, moulait ma vulve comme pour mieux l’exhiber. Je passais bien malgré moi de voyeuse à exhibitionniste !
Trop consciente du ridicule de la situation, je ne pouvais qu’imiter mes amis et me débarrassais avec difficulté et moulte tortillements de ma culotte mouillée qui me collait à la peau ; le tout sous les yeux inquisiteurs de tout le monde. À vouloir me cacher un peu, je m’étais donnée en spectacle !
Confuse et un peu en colère contre moi-même je replongeais enfin dans l’eau.
Après quelques brasses paresseuses, Hervé me rejoignit bientôt pour m’enlacer tendrement et m’embrasser. Je lui rendis son baiser amoureusement, flottant légèrement dans l’eau, portée dans ses bras tendres.
J’avais le dos appuyé contre le rebord de la piscine. Immergée jusqu’à la poitrine je me sentais bien. Je basculais mon bassin et agrippais son corps de mes jambes, l’enlaçant et le pressant contre moi. Son sexe qui frôlait ma peau se gonfla immédiatement et ses mains caressaient déjà mes seins. Gênée, je jetais un oeil vers Jean et Laure, et les aperçus en une étreinte amoureuse semblable à la notre. Eux aussi s’embrassaient.
Les mains d’Hervé couraient sur tout mon corps, le faisant frissonner d’aise. Je sentais son sexe, fièrement dressé, plaqué contre mon bas-ventre, et qui palpitait d’excitation. Sa main caressait mes fesses…Euh…quand même…on n’est pas seuls ! S’ils nous voyaient…Je tournais la tête vers Jean et Laure… Jean s’était placé derrière elle, son torse plaqué contre son dos, ses mains l’enlaçaient, palpant franchement ses petits seins tendus. Laure se tourna alors face contre le bord de la piscine, se retenant de ses mains. Elle s’allongea à plat ventre dans l’eau en écartant les cuisses, laissant ainsi la place à Jean de venir tout contre elle, tout en elle.
Il ne se fit pas prier : la maintenant avec ses mains glissées sous son bassin, caressant, j’imagine, son clitoris offert, il se tenait debout entre ses cuisses et la pénétra au même instant où je sentis le sexe d’Hervé, forçant doucement et délicieusement mes chairs intimes, pour s’introduire au plus profond de moi. Un râle de plaisir s’échappa de ma gorge.
Je ne pouvais détacher mon regard de nos amis. Et durant l’étreinte, tant Jean que Laure changèrent leurs positions pour mieux nous regarder, imaginant plus qu’ils ne devaient pouvoir voir nos corps qui restaient sous l’eau. Mais me sentir ainsi livrée à leurs regards, même s’ils ne voyaient pas grand chose, même si je me délectais de les dévorer des yeux, me gênait horriblement… tout autant que cela m’excitait !
Hervé le compris, et me fît m’asseoir sur le bord de la piscine. J’étais maintenant complètement hors de l’eau, les fesses juste sur le rebord de la piscine. Mes pieds reposaient sur les épaules de mon mari, les cuisses très écartées, et, doucement, ses lèvres rencontrèrent mes lèvres, sa bouche ma vulve, sa langue mon clitoris. Il me mangeait tout entière, titillant ici, léchant là, goûtant ailleurs… je sentais sa langue courir et presser mon clitoris, s’insinuer à l’entrée de mon vagin, se délectant de ma cyprine.
Entre deux décharges de plaisir, mes yeux me laissèrent apercevoir Laure et Jean qui étaient maintenant sur les marches de la piscine.
Elle le chevauchait, me faisant face, lui, à moitié allongé dans l’eau. Tout en s’empalant profondément sur lui, Laure m’exhibait son minou dont la toison était très entretenue : elle l’avait rasé pour que seul son mont de venus soit encore recouvert d’un triangle fin qui mourrait là où naissaient ses grandes lèvres. Elle me regardait avec un sourire de bonheur et de complicité mélangés, et laissa ses doigts jouer avec son bouton. De l’autre main, elle pressait doucement ses petits seins, qui pointaient fièrement vers moi leurs mamelons tendus.
C’en fût trop ! Une déferlante m’envahit bientôt, et je succombais à un orgasme d’une extraordinaire violence qui me laissa affalée sur le bord de la piscine. La tête me tournait, et il me fallut un long moment pour m’en remettre. Hervé, qui m’avait rejoint hors de l’eau caressait amoureusement l’ensemble de mon corps du bout de ses doigts. Il s’allongea sur le dos et m’invita à imiter Laure.
Laure, à un mètre face à moi, frottait vigoureusement son clitoris, et parvint à rejoindre Jean dans un orgasme simultané qui semblait électrifier leur corps de plaisir. Hervé suivit peu après et je sentis sa chaude liqueur envahir mon bas-ventre tandis qu’il étouffait des râles de plaisir.
Regards et sourires s’échangèrent alors entre Hervé et Sophie, Jean et Laure, et je crois que chacun ressentit qu’une intense et tendre complicité s’était instaurée entre nous quatre.
Jeannot ayant eu l’immense courage d’aller chercher deux grandes couvertures, nous sommes restés allongés une bonne heure, sur le gazon qui borde la piscine, sans rien dire, chacun caressant tendrement sa moitié, la remerciant mentalement d’avoir osé, ou bien encore de l’avoir aidé à franchir le pas.
Nous nous sommes blottis l’un contre l’autre, chaudement emmitouflés dans notre couverture, Laure et Jean identiquement soudés à côté. Je revivais en pensée cette fabuleuse aventure, l’excitation n’était pas complètement retombée. Je revoyais les doigts de Laure caresser son sexe…et cette image m’excitait. J’aurais aimé pouvoir la toucher, pouvoir la caresser.
Entre rêve, fantasme et réalité, mon esprit enivré se perdait, et mon sexe encore humide s’inonda de nouveau. Je passai le reste de la nuit perdue dans mes pensées, rejointe par mes fantasmes, enivrée par notre expérience commune. Mes mains se plaquaient inconsciemment contre mon sexe, mes doigts glissaient involontairement entre mes lèvres, me retenant infiniment en profonde excitation. Mes caresses s’intensifièrent alors que j’imaginais Laure, chevauchant pareillement Jean, se pencher vers moi et plonger sa bouche dans mon sexe offert.
Je me réveillais en sursaut. Mes doigts, trempés, caressaient encore mon clitoris. Le souffle court, le désir violent, je sentis que mon sexe, mes fesses et mes cuisses étaient également mouillés de plaisir. Je me résolue donc à aller me doucher, et me levai en prenant soin de ne réveiller personne. Je me dirigeai, entièrement nue, vers la maison.
La pendule du salon indiquait 03:47. De la nuit calme et noire émergeait la sérénade des grillons, tandis que l’eau commençait à couler sur ma poitrine.
La douceur et la chaleur de l’eau glissaient sur moi comme une caresse. Je ne pouvais m’empêcher de maintenir plus que nécessaire le jet de l’eau sur les régions sensibles de tout mon corps, transformant ainsi chaque goutte d’eau en une infime stimulation de mes zones érogènes. Et bientôt, les cuisses grandes ouvertes, je ne dirigeais le jet plus que sur ma vulve, plus que sur mon clitoris irradié de plaisir.
Incontrôlable, mon bassin ondulait pendant que deux de mes doigts pénétraient mon vagin. Les yeux fermés, je ne pensais plus qu’à ressentir les sensations qui semblaient se bousculer dans mon esprit. Je ne retenais plus les râles qui s’échappaient de ma gorge, recherchant au plus profond de moi chaque once de plaisir. C’est ainsi que Laure m’a surprise en pénétrant discrètement dans la salle de bain. Après m’avoir observé un moment, et s’être masturbée également devant mon spectacle involontaire (ce qu’elle m’avouera plus tard), elle ne pût se retenir de poser ses mains sur ma poitrine.
Je hurlais et bondis de terreur et de surprise. Laure ne me laissa pas le temps de bafouiller quelque absurde excuse : « Tu es si belle comme ça, laisse moi t’aider… »
Et joignant le geste à la parole, ses mains toujours doucement posée sur mes seins glissèrent le long de mon ventre. Ses doigts glissèrent tout contre mes doigts, écartèrent largement mes grandes lèvres pour bien découvrir mon clitoris qu’elle massa délicatement.
Des décharges de plaisir secouaient mon corps. Laure était à genou devant moi, sa main droite caressait mon sexe, et sa main gauche s’était réfugiée entre ses cuisses. Bientôt, elle plongea son visage contre mon sexe ruisselant, intime océan, où chaque vague de plaisir qui déferlait me rapprochait un peu plus d’un rivage orgasmique. Je sentais sa langue imaginative qui jouait avec chaque millimètre de mon coquillage, déclenchant une tempête dans les abysses de mon plaisir où je sombrais encore plus profondément.
M’efforçant de refaire surface, je glissais du bord de la baignoire pour m’effondrer à terre. Mes mains rencontrèrent le corps de mon amante, de mon aimante…de mon aimant.
Attirées par son corps, elles se posèrent contre son cou. Je les laissais glisser sur ses épaules frêles, caresser ses seins, s’y attarder un moment. Menus et fermes, comme tendus vers moi, ils m’invitaient à les prendre, à les caresser, à les malaxer.
Laure caressait maintenant très doucement mon ventre, mes cuisses, mes fesses, mon sexe, s’attardant ça et là, jouant avec les ondulations de mon bassin, qui, tel un oscillographe, semblait écrire dans le vide les courbes de mon plaisir.
Mes mains avaient parcouru son corps et s’apprêtaient à découvrir le fruit défendu. Laure écarta ses cuisses. Ses lèvres, dénuées de toute pilosité, à demi ouvertes, laissaient apercevoir le rose de ses chairs gorgées de désir. Curieuse et gourmande, j’y plongeais mes doigts pour découvrir pour la première fois, et avec beaucoup d’émotion, un sexe féminin qui n’était pas le mien.
Mon majeur, insinué entre ses grandes lèvres, glissait contre la peau fine et douce le long de son sexe. Dans cet univers chaud et liquide, si doux et pourtant d’une réalité si crue, je me laissais vagabonder depuis son clitoris jusqu’à son périnée, jouant à l’orée de sa grotte d’amour.
Soudain l’océan me reprit, entièrement. Une vague, plus forte que les autres, me submergeât un instant. Je perdis le contrôle, je perdis les pédales…Laure pénétrait mon vagin de deux ou trois doigts tandis que ses lèvres aspiraient mon bouton, que sa langue, dans sa bouche chaude, titillait de plus belle.
Je sentis mon corps tout entier vibrer. Je sentais que ça montait en moi, puissant, violent. Je me mis à trembler comme une feuille tandis que Laure continuait de plus belle ses caresses, excitée de me voir jouir, de me faire jouir. Et enfin, un cataclysme se déclencha en moi, une secousse sismique dont l’épicentre était mon clitoris. Un orgasme puissant, profond, doux, et qui dura…ma tête tournait, mon corps ondulait, mon sexe explosait… noir…je crois que j’ai perdu un moment connaissance.
J’ai réouverts les yeux, dans un état second. Mon ventre avait conservé un écho d’orgasme dilué, le plaisir rappelait le désir. Nous sommes restées là encore longtemps à faire l’amour tendrement. Laure et moi avons joui encore plusieurs fois.
Au petit matin nous avons fini par rejoindre nos époux respectifs, trop heureuses pour se sentir honteuses, ni même fautives. Trop exténuées pour ne pas s’écrouler immédiatement dans un sommeil proche du coma !
Trois toutes petites heures plus tard, nous nous retrouvions à quatre, autour d’un petit déjeuner copieux.
Quand Hervé finit par nous confier, entre deux croissants : «ce fut la plus belle soirée de ma vie !», je vis l’oeil de Laure s’illuminer et, partageant un sourire complice, nous répondîmes à l’unisson : « Nous aussi… ».