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Temps de lecture estimé : 5 mn
20/01/04
Résumé:  Caresses impromptues à l'arrière d'une voiture. Le début du récit de mes péripéties avec ma première femme.
Critères:  fh jeunes voiture intermast
Auteur : Artnaud  (Jeune épicurien de 30ans)            Envoi mini-message

Série : EXpériences

Chapitre 01 / 04
Delphine ou la découverte du plaisir


Suite à un accident tragique qui coûta la vie à sa sœur, Delphine, la première femme qui m’ait offert son corps, suivi ses parents qui déménagèrent à six cent kilomètres de chez moi.


A cette époque de ma vie, j’étais pétri de romantisme, je m’imaginais en Julien Sorel quittant tout pour aller la rejoindre. Elle, petit bout de femme d’un mètre cinquante, (ce qui détonnait avec moi, je mesure un mètre quatre vingt douze), digérait très mal cet éloignement. Il faut dire que nous nous aimions alors comme seul des gosses savent le faire. Je n’ai jamais retrouvé par la suite cette sensation que mes sentiments provoquaient : le cœur qui s’emballe, l’envie d’être avec l’autre qui ne vous quitte pas…


Delphine m’a initié au plaisir du sexe. Elle avait un appétit et une imagination débordante. J’ai compris bien plus tard que faire l’amour était pour elle un palliatif à son mal de vivre. Bizarrement, survivre à sa sœur, voir dépérir ses parents qui sombraient dans un chagrin sans fond était autant de facteurs qui l’incitait à se montrer bien vivante en étant boulimique de plaisir.


Les seules et trop rares occasions de nous voir étaient les vacances scolaires. Je prenais le train pour Fontainebleau. Ces parents étaient gardiens d’une propriété d’aristocrates, des membres de l’ordre des Chevaliers de la Croix de Malte, qui bordait la Seine. Cour de Tennis, piscine, battisse imposante, mobiliers d’époque, tout respirait le luxe et la réussite. J’avais à l’époque participé au déménagement de ma belle-famille. Le père et un ami à lui nous précédait sur l’autoroute et nous suivions tant bien que mal, embarqué à bord d’une Diane à dater au carbone quatorze. La bâche claquait à chaque fois qu’un camion nous doublait, le bruit rendait toute conversation avec la mère de mon amie difficile. Celle ci était trop concentrée sur sa conduite pour prêter attention à ce qui se passait derrière. Delphine et moi étions à l’abri des courants d’air sous une couverture bien épaisse. Sa mère ne s’était pas offusqué du fait que nous soyons tous deux montés derrière, elle avait renoncé à me demander de servir de copilote, sachant combien il était difficile de nous décoller l’un de l’autre.


Le potentiel érotique de la situation ne m’a, à l’époque, pas échappé. Prodiguer des caresses à ma compagne à l’insu de sa mère qui se trouvait à moins d’un mètre de nous était diablement excitant.


A l’inverse de la plupart des auteurs qui transcrivent leurs péripéties amoureuses, je ne décrirais pas ma petite femme en cristallisant sur les canons de beauté habituels.

Delphine était à l’époque toute en rondeur sans être exagérément trop dodue. Ce léger embonpoint lui permettait malgré son jeune âge d’avoir des formes très féminines. Petite brune aux cheveux mi-longs, au visage parsemé de taches de sons qui n’empêchaient pas deux yeux pétillants de malices d’avertir l’observateur éclairé de la tempête hormonale qui l’habitait, Delphine passait néanmoins inaperçue auprès des prédateurs, bien piètres connaisseurs de ce qui peut distinguer une Femme d’une femme.


Nous voilà donc cheminant sur cette autoroute.

Bien sûr, impossible pour moi dans la position qui était mienne alors d’en profiter pleinement sans risquer d’attirer l’attention de ma belle-mère. Je pus néanmoins l’amener de nombreuses fois au plaisir durant les six cent kilomètres que durèrent le trajet.

Je réussis à glisser ma main gauche, alors que j’étais en apparence sagement assis à côté d’elle, entre ces cuisses. Son pantalon de jogging au cordon dénoué et une culotte complice me permirent d’improviser des gammes assez élaborées avec mes doigts. Delphine, les fesses au ras de la banquette arrière, simulait un sommeil profond alors que mes doigts parcouraient sa fente. J’agaçais en premier lieu le léger duvet qui ornait son sexe. Elle bougeait subrepticement son bassin, essayant de faire en sorte que mes doigts atteignent des points plus sensibles dans sa hâte gourmande à prendre son plaisir. La situation l’excitait au plus au point et je savais que lorsque mon index séparerait les grandes lèvres particulièrement charnues chez elle, il glisserait facilement et ne trouverait que cyprine et chair gonflée.


Suivant les conseils qu’elle m’avait prodigués, je m’appliquais à effleurer légèrement le capuchon qui tentait de couvrir son clitoris. Parvenu à un certain stade d’excitation, Delphine n’apprécié que les caresses furtives sur ce point sensible. Elle m’avait fait pour mon plus grand plaisir des démonstrations de sa propre technique de masturbation.

Assis face à elle, j’avais eu maintes fois le spectacle de ces doigts pianotant sur son sexe. Comment la nature avait pu doter une si jeune fille d’une chatte aussi grasse ? Les petites lèvres étaient d’une taille inhabituelle, le clitoris, lorsqu’il était excité bandait majestueusement, atteignant une taille imposante qui me permettait de pouvoir le serrer entre mes lèvres tout en l’aspirant légèrement. Cela la faisait jouir quasi immédiatement. Le contraste entre l’aspect ingénu de sa physionomie et cette chatte que l’on s’attendrait plus à rencontrer entre les cuisses d’une vieille mère maquerelle était on ne peut plus érotique.


Assis donc à côté d’elle, ma main discrètement glissée entre ses cuisses, j’alternais les caresses circulaires et légères de deux doigts sur son clito et les pénétrations plus profondes visant à stimuler la face antérieure de son vagin, ce qui la faisait spectaculairement mouiller. Je dégageais parfois ma main et portais mes doigts à ma bouche pour la goûter. Ce faisant, le fait de soulever légèrement la couverture permettait à des effluves légèrement épicés de se répandre et rajoutait au caractère osé de la situation. Si sa mère qui ne pouvait nous voir sentait cette odeur, comment réagirait’elle ? Quoi de plus émoustillant que de provoquer ce genre de plan limite où la peur de se faire surprendre agit comme un puissant aphrodisiaque ! Delphine jouit de nombreuses fois sur la banquette arrière de cette Diane pourrie. Elle luttait pour rester silencieuse. À un moment, le plaisir la fit déraisonner :



Mon excitation atteignait le stade qui rend l’érection douloureuse. Un peu comme quand on prend un choc dans les burnes, que les premières vagues de douleurs les plus intenses sont passées mais qu’il reste cette sensation au combien désagréable d’avoir la totale qui est remonté.


Delphine voulait s’allonger en chien de fusil sur la banquette arrière et poser sa tête sur mes genoux dans un premier temps pour ensuite glisser discrètement sa tête sous la couverture pour me gober. Ce projet me parut alors trop dangereux et je la repoussais.

Mon initiatrice me réservait pour le premier week-end que nous allions passer à Fontainebleau d’autres moments aussi érotiques que ce préambule.

Je ne manquerais pas, si vous m’en faites la demande et réservez un bon accueil à cette première contribution de vous les faire partager.

Arno