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Temps de lecture estimé : 9 mn
22/01/04
Résumé:  Suite de mes aventures complices avec ma dentiste
Critères:  fh médical travail amour intermast fellation cunnilingu
Auteur : Olivier Bruneau      

Série : Ma dentiste

Chapitre 03 / 04
Ma dentiste complice 3

Après cette petite aventure hors du temps, je devais repenser au prochain rendez-vous qui lui, serait beaucoup plus médical. C’est donc une grosse semaine d’angoisse qu’il faudrait gérer. ET surtout, je devrai me préparer à une intense montée d’adrénaline lorsque je franchirai la porte de son cabinet pour y croiser son regard, son sourire peut-être, et ses mots.


Enfin le jour J est là. Je dois affronter la réalité. Je suis là pour me faire soigner et rien d’autre. Je ne dois penser qu’à cela. Pourtant, lorsque son sourire et son petit « bonjour » plein de complicité me surprennent, je suis à mille lieux de penser à une extraction de dent. Je n’ai point envie de subir d’elle une quelconque amputation. Si ma bouche est responsable de ma visite, de notre rencontre, aujourd’hui elle voudrait en être l’actrice principale pour l’embrasser, la lécher, la laper poussée par un désir incontrôlable.


A peine entré dans son cabinet, elle referme la porte sur nous comme à chacun de ses patients. Mais le patient que je suis devient impatient devant tant de charme et de gentillesse et la saisi immédiatement par les épaules pour la plaquer à moi et l’étreindre, cherchant passionnément ses lèvres que je veux déguster. À ma grande surprise elle me les offre sans retenue, les ouvrant largement pour que nos langues se retrouvent et s’entremêlent avec autant de tendresse que de violence. C’est un baiser passionné qui nous uni. Un baiser comme j’en rêvais depuis si longtemps. Un baiser que seule mon imagination me permettait de croire qu’il en existait des si fougueux. Un baiser interminable, fou, chaud et langoureux.

« Jamais je n’avais embrassé ainsi » me confia t’elle à peine dégagée de mon emprise.


« Je dois avouer la même chose » me contentais je de rétorquer en la serrant contre moi.

« Je ne pensais pas que ce pouvait être si bon de se lâcher ainsi dans un baiser, moi qui les refuse pratiquement toujours ».


Nous restions debout l’un contre l’autre sans croiser nos regards, échangeant des propos sur le baiser. Elle qui s’y refusait souvent dans son couple. Moi qui avouait ma frustration et mes fantasmes. Finalement, il était facile d’embrasser, d’y prendre du plaisir. Nous étions d’accord sur le principe de ce baiser plaisir qu’il fallait recommencer pour confirmer nos propos. Sans rien dire, alors un jeu se mettait en place. À tour de rôle, un seul embrassait l’autre dans le but unique d’en savourer le goût, d’en prendre l’initiative. Je commençais par lui pincer les lèvres avec les miennes, continuant en léchant du bout de ma langue les commissure de ses lèvres humides. Elle reprenait le dessus en glissant sa langue pour lisser l’intérieur charnue de mes lèvres, les mordillant de temps en temps. Le temps s’était arrêté pour laisser à nos bouches l’entière liberté d’expression. Ces baisers successifs valaient en terme d’excitation bien des caresses. Nos langues s’enroulaient, se déroulaient, jouaient sans contrainte, faisant naître en nous un désir inquantifiable. Plus grand qu’elle, j’étais obligé de me pencher pour déguster ce baiser. Pour qu’il soit plus fort, il fallait qu’il soit plus beau encore. D’un geste rapide, je la soulevais par les hanches pour l’asseoir sur un petit meuble de travail. Instantanément, ses jambes s’ouvraient pour que je puisse y prendre place. Enfin nos bouches étaient à la même hauteur. Grandes ouvertes, elles laissaient libre cours à nos langues qui se déliaient à loisir. Nous mêlions nos salives dans un agréable bruissement. Nos respirations se faisaient toujours plus soutenues. Au bout d’un long moment, je m’apercevais que je faisais onduler mon ventre contre l’intérieur de ses cuisses. Elle y répondait en avançant toujours plus son bassin. Ses mains m’enserraient les fesses et me pressaient contre elle. Je caressais ses cheveux, sa nuque, son dos devinant au passage au travers de sa blouse et de son tee-shirt, l’agrafe du soutien-gorge. Nos lèvres ne se quittaient toujours pas, je suçais sa langue chaude et humide. À son tour, elle prenait la mienne entre les siennes, la mordillant, la léchant l’aspirant comme j’imaginais qu’elle fasse avec mon sexe qui devenait vraiment dur et douloureux, enfermé dans mon slip. Le devina t’elle ? En réponse, je sentais ses mains se glisser entre nos ventres et défaire la braguette de mon pantalon, jusqu’à le faire glisser sur mes cuisses. Mon érection était si grande que le slip ne suffisait plus. Mon gland que je sentais décalotté sortait de ce frêle bout de tissu. La situation devenait impudique, mais si érotique et si passionnée. Je relevais sa jupe sur ses hanches et me calais à nouveau entre ses jambes, pour me frotter contre sa culotte.


C’est elle qui quitta mes lèvres pour ficher sa tête au creux de mon cou. L’épicentre de notre désir n’était plus nos bouches, nos lèvres, nos langues. Il, était descendu vers nos ventres, vers nos sexes excités. La mince paroi de sa culotte n’entravait en rien nos sensations.

« J’ai envie de toi » lui chuchotais-je à l’oreille. Pour toute réponse, je senti sa main glisser dans une des poches arrières de mon pantalon pour y chercher un préservatif qu’elle y avait certainement repéré lors de ses caresses. Elle me le donna en reprenant mes lèvres. Maladroitement je déroulais cette enveloppe de latex sur mon sexe tendu et luisant de mon désir. Prestement, d’une main j’écartais sa culotte, sentant au passage l’humidité abondante de on désir, et d’un coup de rein m’enfonçais en elle. Je l’avais prise par les fesses pour la soulever un peu du meuble. Elle s’agrippait à mes épaules en entourant mon cou, m’empêchant presque de respirer.


Pour la première fois, nous faisions l’amour face à face. Je cherchais son regard. En vain, ses yeux étaient clos, son visage crispé, sa bouche hermétique pour ne laisser échapper aucun de ses gémissements dont elle voulait se préserver. Déjà très excité durant nos baisers, il ne fallut pas beaucoup de va-et-vient à l’intérieur de son ventre pour sentir ma jouissance venir. Cette union était violente, rapide mais si forte. La maintenant fermement par les fesses, j’imprimais un dernier cou de rein pour aller jouir au plus profond de son ventre dans un râle animal.


Je sentais dans son comportement, dans les ondulations de son bassin que pour elle, le plaisir ne faisait que poindre, qu’il n’avait atteint son apogée à l’unisson de mon plaisir. Je me retirais de son ventre et m’agenouillais pour coller mes lèvres à son sexe chaud, ouvert et désireux. En maintenant la lisière de sa culotte écartée, je pointais ma langue entre ses lèvres charnues. Bouche grand ouverte, je la pénétrais au plus loin qu’il me soit permis, là même où quelques instants auparavant, mon sexe s’était logé avec fougue. Elle pressait activement ma tête contre son ventre, pour mieux encore la dévorer et du regard et de ma bouche. J’alternais mes coups de langues. Tantôt pénétrant son sexe, tantôt léchant son clitoris réceptif. Cette petite boule de chair ferme devenait si sensible, qu’à chaque fois que je le prenais entre mes lèvres pour soit le sucer, soit l’aspirer, je sentais les soubresauts de tout son corps traduirent la montée de son plaisir imminent. Elle faillit m’étrangler, lorsque prise de spasmes violents, elle resserra ses cuisses sur mon cou, m’empêchant tout a coup de bouger, voire de respirer. Contre mon front, je sentais son ventre se contracter. Je restais, là, prisonnier de ses jambes, mon visage collé à son sexe trempé, beau et parfumé de son plaisir récent.


Un fois de plus, la vie s’arrêtait un instant, sur cet instant de bonheur, celui que l’on n’attend pas, celui que l’on prend, que l’on savoure. Le bonheur n’est pas atteindre, il n’est pas un objectif de vie. Il est trajectoire de la vie. Ce sont ces moments de bonheur qui mènent au lendemain, faisant ainsi qu’il soit meilleur encore.


Toujours agenouillé entre ses cuisses, je sentais renaître au bas de mon ventre une nouvelle érection, une nouvelle envie charnelle. J’avais à nouveau envie d’elle.

Mais, elle descendit du meuble, sans pourtant rompre cette étreinte relaxante. Nous étions dans les bras l’un de l’autre. Sa jupe était retombée sur ses cuisses, sa blouse s’était vaguement refermée. Je restais par contre impudique avec mon pantalon aux chevilles et mon slip à mi cuisse. Entravé dans ma tenue plus que négligé, nous faisions deux trois pas de danse, comme un slow langoureux et me retrouvait à mon tour appuyé contre le petit meuble.

Comme si elle avait deviné mon désir, elle commença à descendre le long de mon corps, remontant quelque peu mon tee-shirt, pour déposer sur mon ventre de petits baisers furtifs.

D’en haut, je voyais et vivais cette lente descente avec excitation. Lorsqu’elle glissa une main entre mes jambes pour caresser mes testicules, un long frisson traversa mon corps. Elle les malaxait avec douceur, les faisait rouler l’une contre l’autre, glissant de temps en temps un doigt chatouilleux vers l’orée de mon anus. Souvent imaginée, je ne pensais pas qu’une telle caresse puisse être aussi appréciable, aussi excitante. Je tressaillais un peu sur mes jambes, agité de vibrations incontrôlables. De temps en temps elle me jetait un regard malicieux pour voir mes réactions. Continuant toujours cette douce et délicieuse caresse, elle déposa d’abord un petit baiser sur le bout de ma verge. S’enchaînèrent ensuite, de nombreux petits coups de langues sur mon gland gonflé et sensible. J’affrontais un nouveau bonheur. Elle m’offrait une fellation sensuelle. DE son autre main, elle maintenait la base de mon sexe, pour que sa bouche puisse se régaler, le léchant ,le suçant, l’ embrassant tour à tour. Je savourais d’autant plus cette caresse buccale, que je sentais qu’elle prenait du plaisir à faire monter mon désir. Je ressentais une alternance de température lorsqu’elle me prenait au chaud entre ses lèvres et lorsqu’elle me libérait de sa bouche à l’air frais. Cette alternance ne faisait que décupler mon désir. Je ne peux dire combien de temps dura cette caresse. C’était une longue et lente montée vers ce plaisir qui bientôt deviendrait incontrôlable. Quasiment néophyte de cette caresse, je ne savais si je devais laisser exploser ma jouissance entre ses lèvres. La question resta sans réponse. Sentant cette explosion imminente, je me dégageais rapidement de sa bouche, prenais mon sexe dans ma main, le recalottant rapidement, pinçant le bout pour emprisonner ma jouissance que je sentais jaillir de mon ventre.


Elle venait de m’offrir un plaisir inqualifiable. Nous venions de nous offrir des moments de plaisir inqualifiables. Ne cherchant nullement à analyser, je ne savais plus finalement, si le plaisir donné n’était pas plus fort encore que le plaisir reçut. Nous voguions tous les deux sur ce petit nuage reposant, apaisant, savourant le calme de notre petit jardin secret après avoir partagé la tempête d’un océan de plaisir.


Le temps reprenait lentement son cours, et après avoir réajusté nos tenues, nous nous quittons, sans un mot, par un long baiser, les yeux dans les yeux, le regard parlant sans fausse note. Nous ne décidions même pas d’un prochain rendez-vous, nous ne parlions même pas de nos états d’âme. Qu’importe, nous étions en accord, comblés, comme rassurés, heureux et peut-être amoureux tout simplement.



Nos rendez-vous intimes se succédèrent les uns après les autres. Nous les vivions pleinement, sans tabous. Découvrant et redécouvrant nos corps à chaque fois. Cherchant et recherchant le plaisir de l’autre. Repoussant toujours plus loin les limites du plaisir pour l’atteindre ensemble au plus fort de puissance. Nous étions chaque fois heureux de nous retrouver. Nos vies avaient trouvé un nouvel équilibre, une nouvelle raison d’avancer. Nous arrivions, sans le chercher à nous surprendre chaque jour qui nous unissait. Nous fermions les portes sur un ordinaire pesant, sur des contraintes matérielles. Quand nous étions ensemble, seul le bonheur nous accompagnait, comme pour narguer un environnement qui tentait à nous détruire. Nous arrivions à parler de nos désirs, de nos envies, de nos fantasmes mutuels.

Ainsi, un jour elle osa, sans que je lui demande, se caresser devant moi. Ce plaisir devenait éducatif. Je suivais un à un ses gestes, ses réactions, ses caresses. Plus tard, je reproduirais les mêmes avec tendresse et amour.

Cet apprentissage, nous conduisait vers la plénitude. IL n’y avait plus de jour, plus d’heure, plus de lieux, pour partager notre amour, partager nos désirs. Tous les deux devenions demandeurs. Tous les deux devenions entreprenant. Tous les deux devenions respectueux des désirs ou des non désirs de l’autre. Cette osmose peut donc exister, ailleurs que chez les autres.


Cette femme était devenue ma maîtresse. J’étais devenu son amant. Du statut d’épouse, de mère, elle revêtait à mes yeux ses habits de ma^tresse. Elle avait gommé de moi, l’image du mari lassant pour m’offrir une place d’amant. Nous revivions aux yeux de l’autre.


Cette femme qui était mon épouse depuis plus de dix ans, devenait chaque jour un plus mon amante. Chaque jour je l’aimais un peu plus. Chaque jour, elle m’offrait son amour, mieux qu’au premier jour. Nous provoquions nos moments d’intimité. Nous les vivions chaque jour différemment. Nous échangions nos baisers avec passion. Nous caressions nos corps avec douceur, sensualité et écoute.


Ces moments d’intimité sont à portée de main. Ils sont là, présents chaque matin, chaque soir, chaque jour. Un baiser, un mot gentil, une étreinte, un regard complice, quelques fantaisies, un laissé passé à l’imagination, à la création, une soirée télé, un repas à la bougie, un bouquet de fleurs, un strip tease humoristique et naïf, une douche, un bain, une balade en voiture, un coup de fil coquin, …


Demain, nous savourerons chacun d’eux comme une première fois, comme une nouvelle fois. Nous ne devons pas attendre que demain soit un jour meilleur. C’est aujourd’hui qu’il faut vivre, c’est aujourd’hui qu’il faut s’aimer, c’est tous les jours qu’il faut faire et refaire connaissance. Faisons le tous les deux…