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n° 06995Fiche technique28122 caractères28122
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Temps de lecture estimé : 20 mn
28/01/04
Résumé:  Christophe Lambert est frappé par un éclair qui va changer sa vie...
Critères:  #sciencefiction #fantastique fh couple fsoumise hdomine cérébral voir
Auteur : Marcarov      
Coup de Foudre



L’inspecteur Jekyll entra dans la cellule du détenu numéro 36, Christophe Lambert, inculpé pour meurtre à une jeune fille de 22 ans. Le tribunal l’avait condamné à la prison à vie car il estimait que Christophe avait agi de façon préméditée et en pleine possession de ses esprits. Christophe n’avait cessé de plaider innocent mais toutes les preuves étaient contre lui.

Cependant, lorsque les médecins procédèrent à l’autopsie du cadavre, ils ne trouvèrent aucune trace de violence physique ni de poison ou de substance qui aurait pu être injectée ou consommée avant la mort. La victime présentait cependant un taux anormalement élevé d’adrénaline un peu comme si elle avait connu une peur voire un plaisir extrême juste avant sa mort. Cette concentration anormalement haute aurait fait sauter le cerveau à la manière d’une surcharge électrique dans un circuit intégré. Mais quant à la cause de cette concentration anormale, les médecins ne pouvaient rien en dire…


Ainsi on chargea l’inspecteur Jekyll, un homme célibataire dans la trentaine d’enquêter sur le cas « Lambert ». Voilà pourquoi l’inspecteur Jekyll se trouvait à la prison Midwest en cet après-midi ensoleillé où il aurait sans doute préféré aller se promener dans un parc plutôt que de fréquenter les rejetons de la société.


Un des gardiens de la prison guida l’inspecteur vers une chambre isolée avec comme seul mobilier une petite table en bois, 2 chaises et une petite lampe de bureau qui peinait à éclairer la chambre. Christophe Lambert était déjà assis sur une des chaises et sévèrement gardé par 2 gars baraques armés d’une matraque et d’un flingue.



Il s’assit.



L’inspecteur fronça les sourcils.



Il hésitait, ne sachant où commencer.



Christophe sanglotait. Pour un jeune homme de 28 ans c’était plutôt rare. Il prit un mouchoir que l’inspecteur Jekyll lui tendit et commença son récit d’une voix saccadée.



Trois jours plus tard je me réveillai dans une salle d’hôpital où une infirmière m’annonça que j’avais été touché par un éclair et subis des brûlures du deuxième et du troisième degré. Heureusement pour moi l’éclair avait passé autour de moi et n’était pas entré dans mon corps. Sinon, je serai tout aussi mort que la pauvre Hélène.



L’inspecteur Jekyll fronça les sourcils.



Christophe Lambert était plus calme maintenant. Sa voix avait regagnée en tonus et en fermeté.



Un long silence s’installa dans la chambre. Christophe semblait réfléchir à la suite de son récit. Tout d’un coup, il reprit la parole.



L’inspecteur sortit une cigarette de sa poche et l’alluma.



2 semaines plus tard j’avais compris comment maîtriser mon pouvoir. Je pouvais maintenant déverser comme je voulais cette étrange énergie. J’avais même réussi à en contrôler l’intensité. Mais à vrai dire, je ne savais toujours pas à quoi ça pourrait être bon… jusqu’au jour où j’ai trop augmenté l’intensité…


C’était à l’inauguration d’une exposition d’art chez mon excellent ami Pierre Lafeyre. Il y avait beaucoup de monde et Pierre avait eu l’excellente idée d’organiser un bal, avec orchestre et tout…

Je ne connaissais pas beaucoup de monde mais il y avait dans la foule une femme d’une beauté comparable à celle d’Hélène : Marianne.

Je l’avais observée toute la soirée. Maintenant que l’occasion se présentait, je me présentai et l’invitai à danser avec moi. Il va sans dire que lors de la présentation j’ai usé de mon pouvoir pour la mettre à l’aise.

Elle m’a regardé d’une drôle de façon et accepté l’invitation. Nous avons donc dansé ensembles, un slow bien entendu. Et puis c’est là que j’ai exagéré. J’étais trop curieux et impatient. Alors j’ai envoyé une décharge fantastique dans son corps.



Je l’ai suivi et elle m’a emmenée dans un petit jardin devant la maison, à l’abri des regards et de l’agitation.

S’assurant que personne ne nous écoutait elle me demanda :



Je ne savais pas quoi répondre. Son regard brillait d’excitation et d’envie. Il y avait dans ses yeux cette étincelle caractéristique du désir ardent.



Elle prit ma main et la porta sous sa robe pour la plaquer sur sa culotte.



J’étais passablement excité par cette scène et commençai à imprimer instinctivement un petit mouvement circulaire avec ma main. Elle en gémit de bonheur.

Ne sachant que faire je lui dis que je voulais bien essayer une deuxième fois, mais que ça serait la dernière fois et que je ne voulais pas qu’on se revoie après.

Comme seule réponse je reçus un gémissement haletant de la part de Marianne.



Je me concentrai de toutes mes forces et lâcha l’énergie avec une intensité encore un peu plus grande que la dernière fois.


L’effet ne se fit pas attendre. Heureusement que Marianne s’était couchée parterre afin d’éviter de tomber, comme la dernière fois. Ceci ne l’empêcha pas de se trémousser de plaisir et de se tortiller comme un ver. Cette fois elle ne put contenir son plaisir et cria de toutes ses forces. Le cri dû s’entendre à des kilomètres tellement elle gueulait. J’avais peur d’avoir trop poussé et de lui avoir fait mal. D’autant plus que les spasmes ne semblaient pas vouloir s’arrêter. Un orgasme ne pouvait jamais durer aussi longtemps. Quelque chose avait dû mal tourner…


Inquiet j’ai attendu qu’elle se calme, ce qui prit quand même 2-3 minutes pendant lesquelles elle ressentait encore par moment de petites contractions qui la reconduisaient à l’orgasme, encore et encore… mais le plus gros était passé et je me penchai sur elle pour lui demander si tout allait bien.



Une autre contraction. Elles se faisaient moins fortes mais suffisaient encore à la conduire à l’orgasme tellement elle était excitée.


Estimant qu’elle était hors de danger et qu’elle allait bientôt se calmer je décidai de partir aussi longtemps qu’elle n’était pas encore en état de me suivre…

Nul doute qu’elle ne m’aurait plus lâché toute sa vie si elle avait pu.



D’ailleurs il ne lui est rien arrivé. Elle m’a téléphoné le même soir pour me dire qu’elle voulait me revoir. Je ne savais pas quoi en penser. J’avais besoin de temps pour réfléchir…



L’inspecteur se leva et fit un tour dans la chambre. Il s’impatientait.



Elle m’a sauté au coup et m’a embrassé sur la bouche avec fougue tout en collant son corps à moi. Je ne vous dis pas que ce baiser me fit de l’effet…



Ceci dit, elle m’embrassa à nouveau, sensuellement, collant son ventre contre le mien et imprimant un léger rythme de va-et-vient, frottant son bas-ventre à mon sexe.



Aussitôt elle s’éloigna de moi et entreprit de se déshabiller dans un strip-tease langoureux. Elle bougeait tellement bien que son manège ne tarda pas à susciter en moi une érection dure comme de la pierre. Mettant le paquet elle me tourna le dos et entreprit de se baisser en avant tout en enleva sa minijupe pour me dévoiler une paire de fesses fermes et rondes et un string rouge des plus sexy.

Se retournant pour me faire face, elle enleva également son haut pour me montrer ses gros seins emprisonnés dans un soutien-gorge en dentelle plein à craquer.


Elle s’approcha à petit pas de moi et vint frotter ses seins contre mon visage, m’invitant à les regarder de plus près et à y porter une langue gourmande. J’avais ainsi le regard agréablement voilé et m’empressai de goûter à cette paire de seins devant mes yeux.

Je sortis un à un les seins et commençai à les sucer d’une langue avide. J’aspirai les tétons dressés et décrivais des cercles autour des mamelons ce qui provoqua chez Marianne un long soupir de plaisir.

Pendant ce temps, celle-ci avait entrepris de me déshabiller de ses mains expertes, m’ôtant mon T-shirt et dégrafant ma ceinture pour passer sous mon pantalon et caresser mes fesses.

Je risquai moi-même mes mains sur le corps de ma partenaire et, tout en suçant ses seins, promenai celle-ci dans son dos vers ses fesses et ses cuisses que je caressais et pétrissais doucement.

Afin d’encourager ma partenaire, je lui envoyais de tant en tant une petite décharge contrôlée qui enflammait son désir et augmentait son plaisir.

Je contrôlai celui-ci en passant ma main sur son sexe et en récoltant les premières gouttes de mouille que j’amenai à ma bouche pour y goûter.



Marianne était déchaînée ! Elle avait fini de me déshabiller et glissa maintenant vers mon sexe qu’elle empoigna d’une main ferme tout en lui imprimant un va-et-vient lent mais terriblement efficace.

Son visage était à moins de 20 centimètres de ma queue et elle ne put résister à la tentation de prendre celle-ci dans sa bouche et de jouer avec. Ses lèvres étaient diablement agiles et elle alternait divinement bien les caresses avec sa langue et les succions du fond de sa gorge.

Sous l’effet de cette pipe frénétique je ne pus contenir longtemps mon plaisir et sentis l’orgasme monter en moi. Marianne empoigna alors mes couilles et m’aspira au plus profond de sa gorge où j’explosai abondamment en 3 jets puissants qui lui remplirent la bouche. Elle garda mon sexe en bouche pendant quelques secondes, puis elle fit ce que jamais une fille ne m’avait fait : elle recommença à sucer.

Ses mains étaient toujours sur mes couilles et ma queue au plus profond de sa gorge. Je me demandais comment elle faisait pour ne pas étouffer. Je connus alors un phénomène que je n’avais jamais expérimenté avant : Sous l’effet des succions de Marianne, je sentis une formidable vague de plaisir naître dans mon ventre pour se propager dans mes couilles. Je jouissais une deuxième fois, bien plus fortement que la première.

J’avais l’impression que mes couilles allaient exploser tellement la pression était grande. Mais mon Dieu ce que c’était bon…


Après m’avoir fait jouir une deuxième fois, Marianne libéra ma bite et entreprit de la nettoyer du bout de la langue tout en me fixant avec ses adorables yeux. Je la remerciai avec une petite décharge d’énergie qui la fit trembler.


Étant momentanément hors service, je décidai de goutter au sexe ruisselant de mon amie pendant que j’attendais que mon érection revienne.


Je la posai donc sur le canapé et lui ordonnai d’écarter les jambes afin de me faciliter l’accès à son puits d’amour. Elle ne se fit pas prier et s’assit sur le canapé en m’offrant une vue complète sur sa vulve. Je gouttai d’abord aux grandes lèvres avant de m’attaquer au clitoris, ce qui provoqua chez Marianne des gémissements de plaisir. Allant plus loin j’aventurai un doigt dans sa grotte, puis deux. Je leur imprimai un rythme rapide d’aller-retour tout en suçant son clitoris pour augmenter l’effet. J’avais entendu parler d’un certain point G, censé déclencher un orgasme à coup sûr si on le stimulait. Je n’avais pas besoin de ce point G, j’avais suffisamment d’énergie en moi pour envoyer Marianne au 7ème ciel. Celle-ci ne tarda pas à me le demander, d’ailleurs, haletante.



Elle s’exécuta immédiatement et se coucha parterre en prenant soin d’éloigner tout objet qui aurait pu la blesser dans son plaisir. Je lui ai donné un ou 2 coussins à mettre sous la tête pour si jamais et je me suis placé à califourchon sur elle.



Elle était déchaînée ! Je sentais qu’elle avait très envie de s’envoyer en l’air. S’était comme une drogue ! Elle ne pouvait plus s’en passer et risquait de devenir agressive pour obtenir ce qu’elle voulait…


Je décidai qu’après tout, si ça ne lui faisait pas mal… qu’elle ait son plaisir ! Et j’ai envoyé la décharge ! C’était une décharge bien plus grande que la dernière fois. J’ai eu peur en comprenant ce qu’elle allait provoquer chez Marianne. Mais c’était trop tard…



Elle dût s’impatienter car elle ouvrit les yeux et me dit :



J’étais sidéré… quelque chose avait foiré ! Je ne savais pas quoi, mais cette fois ça n’avait pas marché !


Je voulus le lui expliquer quand soudain elle a commencé à vibrer. Sa respiration est devenue saccadée, son corps s’est peu à peu crispé.



Oh ouiiii…. C’est bien meilleur encore…. Ça ne cesse d’augmenteeeer, c’est trop boooooooon, encooooooore, vas-y aaaaaaaaaaaahh !


Le reste n’était plus qu’une suite de cris incontrôlés qui s’échappaient d’un corps agité de trémulations, complètement hors de contrôle. À vrai dire cela ressemblait presque à une scène d’horreur où une fille possédée d’un démon se trémousse dans tous les sens apparemment sous l’emprise d’un mauvais esprit qui la secoue et la torture depuis l’intérieur, sauf qu’ici c’était un bon démon, un démon du plaisir, le Dieu de l’orgasme…


Je ne sais plus combien de temps a duré la scène, peut-être une demi-heure, peut-être plus. Marianne ne semblait pas s’ennuyer en tout cas. Elle semblait être dans un autre monde, loin de la réalité. Je crois que si elle avait pu elle aurait continué comme ça toute sa vie. Mais n’exagérons pas, tout de même. Tout chose a une fin, même les plus beaux moments de notre vie. Ainsi le calme revint tôt ou tard, laissant une Marianne tellement épuisée et comblée sur le sol qu’elle s’endormit tout de suite sans même prononcer un mot.


Pour ma part, j’avais eu le temps de réfléchir quant à l’usage de mon nouveau pouvoir : j’avais apparemment en mon corps suffisamment d’énergie pour l’éternité, ce qui m’amena à me dire que je devais en faire bon usage et faire preuve de prudence et de discrétion si je ne voulais pas finir entouré de femmes en manque de jouissance prêtes à tout pour revivre un instant d’extase absolue.


Avec Marianne, j’étais déjà allé trop loin. Après ce qu’elle avait vécu aujourd’hui, elle ne me lâcherait plus une seconde, j’en étais sûr…


Mais je ne pouvais rien faire pour m’en débarrasser…



Nous avions aménagé une pièce spéciale à cet effet, insonorisée, avec des matelas sur tous les murs et dépourvu de tout objet coupant ou dangereux. Là, ma femme pouvait crier son plaisir et moi la regarder partir là où personne n’a jamais été. Je tirais l’essentiel de mon plaisir de la contemplation du plaisir de ma compagne. Bien sûr que celle-ci exécutait tous mes désirs sexuels sans le moindre mot et me procurait un grand plaisir, mais rien n’était aussi excitant que de la regarder prendre son pied couchée sur le sol, les yeux fermés et la tête rejetée en arrière.


L’inspecteur Jekyll interrompit Christophe Lambert :



Heureusement pour moi, Hélène ne lui crut pas et émit un petit rire d’amitié en disant que ma femme avait de l’imagination au moins.


Marianne, assez susceptible dans son genre, s’énerva et m’appela dans le salon pour que je lui raconte toute l’histoire de notre rencontre et de l’éclair qui avait réveillé en moi des pouvoirs insoupçonnés.

Je voyais que la pauvre Hélène n’était plus très sûre de ce qu’elle devait croire ou non. Ma femme dit alors quelque chose qui, par la suite, nous sera fatal…



Marianne me regarda d’un air suppliant mais dur à la fois.



J’hésitais. Mais d’un autre côté j’éprouvais toujours quelque chose pour Hélène. Ne l’avais-je pas aimé pendant mon séjour à l’hôpital ? Et puis si la vue de ma femme entrain de jouir m’excitait à ce point, qu’en serait-il avec Hélène ?



Je l’ai emmenée dans la "chambre du plaisir" et lui ai ordonné de se déshabiller.



L’inspecteur ne savait plus quoi dire.



[…]


Le soleil était déjà presque couché quand on découvrit les corps de l’inspecteur Jekyll ainsi que de plusieurs gardiens de la prison de Midwest étendus par terre, sans le moindre signe de vie. L’autopsie des corps ne révéla rien de spécial si ce n’est une concentration anormale d’adrénaline et de testostérone dans le sang des victimes…

Quant à Christophe Lambert, il avait disparut sans lasser de trace. Malgré les efforts de la police et des services secrets on ne le retrouva jamais.


Jusqu’au jour où l’on trouva son corps brûlé dans une lisière d’une petite forêt. Apparemment il avait été touché par un éclair. Dans l’avis mortuaire on a pu lire les mots suivants :


"Mort d’un coup de foudre",


ce qui, au fond, n’était pas si loin de la réalité…


Marcarov