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n° 07016Fiche technique23005 caractères23005
Temps de lecture estimé : 14 mn
31/01/04
corrigé 04/11/16
Résumé:  Quand un colègue insignifiant dévoile sa femme
Critères:  fhh couplus collègues hmast voir pénétratio ecriv_c
Auteur : Gérard            Envoi mini-message
Un trio mémorable

Je suis un homme de 47 ans, mince, jeune d’esprit, aimant plaire et aimant le changement dans mes relations sexuelles. Mon terrain de chasse privilégié est mon lieu de travail et, depuis quelques mois, je suis l’amant de la secrétaire d’un de mes collègues avec qui je m’entends le mieux. Assez vite, il a compris que j’entretenais une relation avec sa collaboratrice malgré notre discrétion (elle est mariée, la trentaine, deux enfants) ; notre relation est purement sexuelle et je suis très satisfait de nos ébats. Elle est très chaude et adore nos escapades le midi et de temps à autre le soir. Le midi nous déjeunons chez moi dans mon appartement, très rapidement d’un plat préparé, impatients de faire l’amour et de nous donner à fond, ce qui fait que vers 14 heures, lorsque nous retournons au travail, nous ne sommes pas toujours très frais.


Un après-midi où nous étions particulièrement déconnectés, mon collègue vint me trouver et dans la conversation me dit que j’exagérais et que Florence n’avait vraiment pas la tête au travail… Je ne cherchai pas à nier et nous nous mîmes à parler de ma relation qui semblait intéresser Luc, mon collègue. Pendant un moment je me demandai s’il n’avait pas des vues sur Florence, me disant en moi-même que ses chances étaient minces. Il est petit, frêle et malgré cela bedonnant avec une calvitie précoce pour ses 42 ans, pas du tout le look play-boy. Il me posa des questions sur ce que je lui faisais pour la fatiguer comme cela et nous avons plaisanté un moment sur l’adultère. Passant à un autre sujet il me dit soudain :



Je répondis vaguement que ce serait avec plaisir mais sans réel enthousiasme.


Quelques semaines plus tard, il me reparle de ce dîner, me proposant une date pour la semaine suivante. Pris de court, j’accepte me disant que ce sera une soirée monotone, il est très gentil mais si son épouse lui ressemble, bonjour les dégâts… Le soir arrive, je me présente face au pavillon traditionnel entouré d’un jardin très bien tenu, ceint d’un muret bas, et je ris en sonnant et en apercevant Blanche-Neige et les sept nains éparpillés sur la pelouse… Dans une main une bouteille et dans l’autre un bouquet (ma mère m’a bien élevé) je vois arriver une femme, la petite quarantaine, mince, les cheveux mi-longs frisés, une taille serrée et de ce que peux voir, des jambes fines et élancées et une poitrine avantageuse… Elle me salue, la phrase traditionnelle en me voyant les bras chargés « il ne fallait pas » et me précisant que Luc travaille sur l’ordinateur.


La soirée est délicieuse, Claudine est enjouée et j’ai du mal à ne pas la regarder trop car ses jambes sont fines et bien dessinées et largement dévoilées par une robe courte et ample. Le corsage semble cacher des seins de taille moyenne mais fermes et bien ronds car la robe à fines bretelles ne laisse pas voir de soutien-gorge à moins que ce soit un soutien-gorge sans bretelles… Difficile dans le contexte de s’attarder. Plus Luc parle de choses et d’autres, plus j’ai de mal à détourner mon regard de sa charmante épouse et chacun de ses déplacements vers la cuisine augmente le trouble qu’elle provoque en moi…


Après un repas délicieux digne des meilleurs traiteurs, nous nous installons dans le salon, Luc semble heureux comme un poisson dans l’eau, parlant de son jardin, des travaux qu’il compte encore faire pour améliorer son intérieur. Il est assis en face de moi dans un canapé, les jambes croisées haut, je l’écoute à peine, souriant en voyant ses mollets minces et poilus dépasser de son pantalon relevé par la profondeur du siège. Comment un homme si quelconque et peu gâté par la nature a-t-il pu séduire une femme aussi magnifique ? Difficile de se concentrer sur la façon dont il a aménagé ses combles et la pose des Velux…


C’est le moment que choisit Claudine pour servir le café, se penchant pour ne pas éclabousser la table. J’aurais aimé qu’elle serve cent tasses car les trois ont été remplies bien trop vite à mon goût, surtout que penchée comme elle l’était, j’avais une vue magnifique sur sa poitrine libre sous la robe et deux fruits superbes, ronds, fermes prometteurs de plaisirs à qui peut les caresser, avec des tétons dressés et tendus, mon désir est devenu violent et je sentais un poids me serrer l’estomac qui n’avait rien à voir avec le repas. Moi qui suis d’une nature bien élevée et qui approche les femmes avec tact, j’avais une envie folle d’avancer la main pour toucher ces deux seins beaux comme ceux d’une statue grecque. Les tasses pleines, Claudine disparut dans la cuisine et je me surpris à la suivre du regard jusqu’à ce que la porte la dissimule.


Luc s’était tu et je me sentis un peu mal à l’aise devant son sourire un peu narquois…



Il y a des moments ou on se sent très con et je me noyais dans un de ces moments. Il se remet à parler, expliquant qu’il l’a connue en vacances alors qu’il avait 25 ans et qu’aucune fille ne l’avait jamais attiré jusque-là et qu’elle-même était vierge à 23 ans sans même avoir flirté, ils s’étaient pris d’amitié qui s’était transformée en amour un an plus tard et les avait emmenés devant le maire.


Dans l’intervalle, Claudine est réapparue avec un pot de lait pour Luc qui le soir prend du café au lait. Serais-je jaloux de sa bonne fortune ? Dans ma tête tout est motif à critique. Pour verser la larme de lait, Claudine fait face à son mari et me tourne le dos ou plutôt à la hauteur où je me trouve, les cuisses, et lorsqu’elle se penche jambes tendues j’ai à peine le temps d’entrevoir le haut de ses cuisses et deux petites fesses rondes superbes et tentantes à souhait. La question qui me brûle le cerveau est : porte-t-elle un string ou est-elle nue sous sa robe ? La soirée que je sacrifie par charité se transforme en rêve enchanteur et j’éprouve une attirance forte pour cette femme jolie comme un cœur qui parait sage comme une image et prend à mes yeux l’allure d’une tentatrice digne des pires bandes dessinées pour adultes…


Elle s’assoit enfin près de son mari, mes yeux sont rivés sur ses genoux et le bas de ses cuisses mais je ne vois rien de plus que des genoux fins et ronds qui donnent envie qu’on y touche avec douceur comme le levier de vitesse d’une voiture de luxe… (Et oui je sombre dans les bassesses.)

Luc, après avoir décrit toutes les pièces de sa demeure, en est à la cave. Une cave en trois parties dont il est en train d’aménager une pièce en mini-discothèque (j’aurai au moins écouté la description du sous-sol faute d’avoir entendu le reste). Il explique les jeux de lumière qu’il a installés et les banquettes qu’il a faites lui-même, la piste en parquet de deux mètres sur deux qu’il a intégrée dans la chape, les finitions qu’il lui reste.


Claudine parle peu, le laissant à son bonheur de décrire cette maison qui lui a coûté la grande partie de son revenu et tous ses loisirs. Claudine a pris le relais expliquant en fait leur vie à deux autour de leur intérieur, pas d’animaux, pas d’enfants, pas d’amis, pas de famille, une passion pour cet intérieur qui est leur nid. Une vie qui peut paraître insignifiante mais qui m’étonne car ils sont heureux comme cela et je sens un bonheur profond et un accord total entre ces deux êtres si dissemblables. Un pincement au cœur se fait sentir quand dans un rire de cristal elle évoque leur dernière dispute qui remonte à plus de 10 ans, moi qui ne sais pas vivre avec quelqu’un sans coup de gueule tous les trois jours et qui me fais larguer ou qui vire au bout de trois mois toute femme qui s’aventure dans mon appartement (elles restent plutôt une nuit qu’un mois et je privilégie les femmes mariées qui sont normalement moins collantes).


Avant de l’entendre, j’étais fier de ma liberté, de mes sorties, de mes voyages, des escapades vécues avec des aventures sentimentales farfelues, de l’envie que certains de mes amis et collègues me font sentir. Et soudain, un désir violent de rentrer directement après le travail dans cet intérieur propre et fignolé pour retrouver chaque jour la même femme. Ce que je trouvais mesquin m’apparaissait comme le bonheur.


La cave revenant sur le tapis, Claudine s’écrie :



Et nous voilà au sous-sol. Nom d’un chien ! je n’ai jamais vu cela : l’escalier carrelé, les murs finement crépis en blanc, la première cave garnie de placards moulurés et d’étagères et de porte-bouteilles rangés comme un linéaire d’hypermarché bien tenu. Je n’ai jamais vu une cave aussi propre et ordonnée. Je ne montrerai plus jamais la cave de mon appartement qui ressemble à un capharnaüm, à côté. Une large porte coulissante et la fameuse mini discothèque… Le plafond noir en relief piqueté de diodes colorées, des systèmes de jeux de lumière aux quatre coins, un petit bar en bois en demi-cercle cerné de hauts tabourets à dossiers et une banquette basse le long des murs autour de la pièce qui peut accueillir une vingtaine de personnes confortablement ; et au centre un carré de deux mètres de côté brillant dans la pénombre. Luc se glisse derrière le bar et titille quelques interrupteurs qui déclenchent les différents jeux de lumière dignes des meilleures discothèques…


Quelle idée, cette installation dans un pavillon où les habitants ne reçoivent personne ! Après une avalanche de décibels sur des rythmes endiablés, Claudine intervient en disant :



Un slow des années 70 sort des haut-parleurs et Luc nous propose quelque chose à boire. Claudine se hisse sur un tabouret et commande un Whisky. L’imitant, je dis « Moi aussi ». Je suis sonné. Il y a 30 secondes, j’étais dans un fauteuil douillet dans un salon très confortable, et je me retrouve dans une salle sombre scintillante de dizaines de lumières qui s’allument et s’éteignent au rythme de la musique et les vêtements blancs rendus lumineux par un tube de lumière noire. Même Luc semble métamorphosé, à l’aise derrière le bar, il s’affaire et semble dans son milieu.


Les disques s’enchaînent sans blanc et le genou de Claudine m’effleure légèrement de temps à autre, je sens une excitation terrible me serrer le ventre et je n’ose même plus regarder ses genoux, le début d’érection me serrant le sexe dans mon pantalon trop moulant. À croire que Claudine a deviné mon malaise car elle choisit ce moment pour me demander :



S’il me plait ? Et comment, qu’il me plait ! Mais lorsque je descends du tabouret, mon sexe se rappelle à mon souvenir et je me sens gêné comme un collégien.


D’ordinaire, je fais sentir à mes conquêtes qu’elles me plaisent, mais là, je tiens Claudine dans mes bras à distance très respectueuse. Luc baisse encore un peu la lumière et monte le son et nous oscillons sur « Let me try again », qui me rappelle mes jeunes années. Imperceptiblement, Claudine s’approche et se colle à moi ; je me suis mis un peu de biais pour ne pas qu’elle sente l’érection qui s’amplifie encore lorsque je sens ses seins contre ma poitrine, fermes comme je les imaginais. Sans la présence de Luc je la basculerais sur une banquette !

Nous ne parlons plus, elle a sa tête sur mon épaule, ses mains autour de mon cou et elle glisse ses doigts dans mes cheveux à l’arrière de ma tête, mes mains sur ses hanches me démangent, j’ai envie de contrôler si elle porte un string, à chaque tour je regarde Luc qui semble aux anges, nous regardant avec tendresse, levant parfois le pouce comme s’il m’encourageait. Je rêve !


Qu’est-ce qui se passe ? Moi, l’homme des situations et des plans-drague, je suis perdu, qu’est-ce qu’ils attendent de moi ? Est-ce que je me fais un cinéma ? Est-ce qu’un geste de ma part ne va pas rompre le charme ? Je jouis du moment, cette femme merveilleuse et inaccessible qui avait éveillé en moi un désir fou se serre dans mes bras, sa peau si proche seulement séparée de la mienne par sa fine robe et ma chemise. Est-ce le bonheur ou la torture ?


Au quatrième ou cinquième morceau de musique, son corps s’est complètement soudé au mien et la pauvre ruse pour éviter qu’elle ne sente mon désir est écartée, son ventre est soudé au mien, mon sexe roule dur comme un morceau de bois sur son bassin, elle recule le torse sans décoller son ventre pour me regarder en souriant sans rien dire. La gifle attendue n’arrivera pas. Du coup, lorsque je tourne le dos à Luc, hypocritement je fais glisser doucement mes mains de ses hanches vers le haut de ses fesses, pas le moindre relief d’un élastique de string, elle est nue sous sa robe, j’en mouille mon slip et je trouve qu’elle tourne plus vite je remonte sagement les mains car j’imagine qu’elle accélère pour me décourager en tournant le dos à Luc qui verrait la position de mes mains, en même temps elle ondule un peu plus du bassin en rythme avec la musique, caressant avec son ventre mon sexe sur le point d’exploser.


J’ai déjà dansé avec des allumeuses, aucune ne m’a amené comme cela au bord de la jouissance et Luc nous regarde, bienveillant, un sourire qui le rend presque beau comme si me voir danser avec sa femme était un bonheur immense. Je commence à avoir chaud et mes mains ne n’obéissent plus vraiment, l’une est un peu remontée, permettant à mon pouce de caresser l’arrondi de ce sein ferme, l’autre est descendue, empaumant presque une fesse, et Luc ne réagit pas, en dehors de son sourire et de ses yeux qui pétillent dans l’ombre. Claudine se laisse aller à mes caresses, l’ambiance est torride et je profite pleinement de l’instant présent sans penser à la minute qui va venir, sans réfléchir à la situation ; sa tête blottie sur mon épaule, elle me mordille doucement le cou, mes mains circulent de plus en plus sur son corps, ce doit faire 20 ou 30 minutes que nous dansons et je danserais bien toute la nuit, mon cœur explose dans ma poitrine, j’ai quinze ans dans ma tête et je serre une fille dans mes bras pour la première fois.


Je penche la tête et lui fais une bise appuyée sur la joue, sa tête tourne doucement jusqu’à ce que ses lèvres effleurent les miennes. Mes yeux plongent dans ceux de Luc, je l’avais oublié, il est comme en transe toujours souriant, son sourire est comme un accord, tant pis si je suis un jouet pour ce couple. Le moment est magique, je prends cette bouche offerte dans un baiser profond et chaud, durant le baiser, ma main droite remonte la robe pour toucher cette fesse que je malaxe depuis un moment, la peau est douce, pas un geste ne m’interrompt, la robe est relevée et ma main glisse d’une fesse à l’autre pendant que notre baiser se prolonge comme si nous étions partis pour le livre des records. Quand je pense qu’elle n’a connu que Luc, ce n’est pas possible : elle a une expérience d’enfer, cette femme !


Une de ses mains s’est détachée de mon cou et descend le long de mon torse, ma peau frissonne au passage lent de cette main qui descend inexorablement vers mon sexe tendu qui en déforme ma poche, elle le prend à travers le tissu, me caressant comme si elle me masturbait.


Elle est folle, je vais jouir dans mon froc comme un adolescent boutonneux, je la serre un peu plus contre moi, empêchant que son mouvement se poursuive. Depuis combien de temps sa langue se mêle-t-elle à la mienne ? Je n’en sais rien, j’ai perdu la notion du temps, ma main droite toujours sur ses fesses nues, je fais glisser une bretelle de sa robe de la main gauche, libérant un sein gonflé, ferme, doux et affichant un téton dur sensible et vibrant à chaque effleurement. Nous sommes près de la banquette lorsqu’elle se décolle de moi pour s’asseoir, m’entraînant à côté d’elle, mes mains fébriles glissent sur sa peau, relevant l’avant de sa robe pour découvrir un ventre plat imberbe dont le bas dessine en un Y parfait sa fente fine disparaissant entre ses cuisses serrées, ses cuisses qui s’écartent doucement à l’approche de ma main, m’offrant un sexe fin, lisse et d’une douceur de soie. Après avoir passé ma main le long de sa fente, je glisse un doigt, écartant les lèvres et libérant deux fines lèvres trempées qui s’ouvrent spontanément.


Son sexe est liquide, elle cambre les reins en sursaut chaque fois que j’effleure son clitoris gonflé, en face de nous Luc est toujours derrière le bar, nous regardant avec des yeux fous, je crois qu’il se masturbe en nous regardant. Tout en caressant le sexe de Claudine, je dégage l’autre bretelle de sa robe, libérant sa poitrine qui se dresse fièrement, ses seins blancs sur son corps mat les mettant en valeur. Elle ne reste pas inactive, sa main ouvre mon pantalon qui en s’ouvrant montre le bout de mon sexe qui a franchi l’élastique du slip et se dresse comme un animal agressif prêt à bondir. Lorsqu’elle écarte l’élastique du slip, mon sexe se redresse comme un ressort. Je suis d’ordinaire satisfait de la taille de mon engin, mais là je ne me suis jamais vu bander comme cela, il me semble plus long et plus gros que d’ordinaire, à aucun moment il n’a faibli et cela doit faire une heure que je suis en érection.


Sa petite main douce le prend, ses doigts font à peine le tour et je me dis que jamais elle ne m’acceptera dans sa petite fente étroite et gluante. Sa main va-et-vient le long de mon sexe, augmentant encore si c’est possible sa raideur et son diamètre. Luc s’approche doucement de nous, il a un préservatif à la main et le sort de l’emballage. Se mettant accroupi, il le pose sur mon sexe qu’elle tend vers lui et me l’enfile adroitement, sitôt posé il retourne à sa place derrière le bar pendant que Claudine finit de le descendre jusqu’en bas de mon sexe, Même ce geste de Luc n’a pas refroidi mon désir, je suis pourtant pur hétéro et lors de partouzes, le fait d’effleurer un homme a tendance à me faire débander.


Claudine vient sur moi, me chevauchant droite sur ses genoux posés de chaque côté de mes hanches, elle dirige mon sexe face au sien, descendant doucement. Le bout de mon gland touche ses lèvres intimes qu’elle écarte de l’autre main. Sans un mot elle descend en s’empalant sur mon sexe tendu, sa chatte étroite emprisonne ma verge d’une façon délicieuse, petit à petit elle va-et-vient lentement, laissant s’enfoncer mon sexe en elle un peu plus à chaque descente, un fourreau chaud et doux qui m’enserre de façon subtile et incroyablement excitante. Je me griffe la paume des mains pour retenir une jouissance qui devient de plus en plus imminente.


Une sensation extraordinaire, un contact sur mon sexe mêlant les sensations d’une fellation par la douceur et une espèce d’aspiration du ventre à une sensation d’une sodomie par l’étroitesse du passage et les muqueuses qui serrent. Au bout d’un long moment de va-et-vient, ses fesses se posent sur mes cuisses, mon sexe est entier dans le sien et elle oscille, la tête jetée en arrière comme si elle pratiquait une danse du ventre, massant de marnière circulaire mon sexe en elle. Je ne bouge pas, le moindre coup de reins déclencherait ma jouissance. J’ai les mains sur ses seins, elle gémit d’une voix de plus en plus rauque, comme une plainte venant du fond de son corps.


Je me laisse aller au plaisir et je jouis en longues saccades en même temps qu’elle hurle comme si je la torturais. Une jouissance de plusieurs minutes nous vide de toute énergie, elle retombe la tête sur mon épaule, collant sa poitrine contre la mienne. Une fine transpiration colle nos peaux l’une à l’autre. Je suis essoufflé et pourtant je n’ai presque pas bougé. Mon sexe toujours prisonnier du sien se ramollit lentement comme à regret sans glisser hors de sa chatte qui le tient toujours serré. Nous restons immobiles, soudés l’un à l’autre. Je regarde Luc qui se rajuste, il s’est masturbé en nous regardant.


Il est livide comme sous le coup d’une forte émotion, il s’approche de nous, s’assied à côté de moi et embrasse doucement le côté du front de Claudine. Caressant tendrement son épouse, il brise le silence en parlant le premier :



Le sourire qu’elle lui fait et le « oui » langoureux me comblent d’aise, même si je n’y suis pas pour grand-chose car je lui ai laissé dominer la situation. Nous restons un long moment à nous caresser tendrement, mon sexe ramolli est lentement sorti de son écrin humide et je profite des courbes harmonieuses de Claudine.


L’excitation retombée, j’apprécie encore plus la beauté de ce petit corps superbe : elle est magnifique, pas un défaut, tout est en proportion et sa peau douce est un régal. Alors que mon sexe durcit petit à petit, Claudine se redresse et se relève en s’ébouriffant. Sur un ton de doux reproche, elle me dit :



Inutile de dire que j’en éprouve une fierté et que je n’ai pas honte de l’avoir ravagée…


Nous nous rhabillons lentement pendant que Luc nous apporte un plateau chargé de biscuits et d’une grosse cafetière, nous prenons le café en papotant de futilité comme si nous étions de vieux amis.


Peu de temps plus tard, je les laissais en promettant de revenir les voir bientôt ; et j’étais sincère…




(Nouvelle correction : 2016)