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n° 07042Fiche technique4655 caractères4655
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Temps de lecture estimé : 4 mn
02/02/04
Résumé:  Rencontre improbable, mais non impossible
Critères:  #poésie fh hplusag fellation cunnilingu pénétratio
Auteur : Hassan Zeroug      
Déclaration d'amour, Pour une femme aux yeux brillants

( Pour une femme aux yeux brillants)



Il était une fois en Inde, il y a cent ans, mille ans,

je m’en souviens comme si cela s’était passé hier ;

ce n’était peut-être pas en Inde, il y a peut-être moins longtemps,

ma mémoire flanche, mais mon cœur se souviendra de ce regard triste,

en proies aux contradictions que la vie lui impose.

Connaître le bonheur dans les bras et dans le cœur d’un autre que celui que la vie,

quelques années plutôt, lui avait donnée.

Le jour où nos histoires se sont liées,

c’était le bonheur et le malheur qui avaient frappé à nos portes.

Mais on a senti quelque chose qui passait entre nous, quoi exactement ?

Nos vies avaient une vague similitude, on pouvait se comprendre sans se parler,

on pouvait se croire sans parjurer, on fût beau à cet instant ; On fût grand et fort,

nous étions seuls au monde, on aurait pu déplacer des montagnes si on avait osé, mais on ne l’a pas fait,

après c’était trop tard, la vie nous rattrapait,

nous étions redevenus de simples mortels de chair,

de sang et de sueur alors que pour un instant nous avions vu « Dieu ».

J’exagère peut-être un peu, mon cœur parle et lui,

il n’a plus la notion de l’espace temps et des limites du possible.

Il est, il vit, c’est cela qui est important.

La petite flamme qui s’est allumée ce jour ne s’est jamais éteint.

Ces yeux lisaient le vent, ces cheveux palpaient le temps, son corps travestissait son âme.

J’aurais voulu me fondre en elle, ne faire qu’un.

Est-ce cela que chacun recherche ? Revenir à son point de départ ;

le ventre d’une femme !

Donner, donner et recevoir, donner et jouir de l’instant que l’on voudrait éternel.

La femme qui vous procure ce plaisir charnel, vous ne pouvez que l’aimer, vous aimera t-elle pour autant ?

Je pensais être Maître ; auprès d’elle je ne suis que valet.

Je désirais apprendre et j’ai appris la dure réalité de l’amour avec un grand « F » comme « Femme », « Flamme », « Fidélité ».

Elle tremble, elle a envie de moi mais me repousse, elle m’appelle et me demande de m’en aller,

ces principes la traumatisent, elle voudrait et pense ne pas devoir, son corps réclame, son esprit s’enflamme, sa raison s’égare, ses envies varient mais ses besoins restent.

Mais lorsqu’elle m’enveloppe de ses bras et de ses jambes,

moi pris au piège de son corps qui vibre sur moi,

que son sexe se frotte au mien que l’excitation est a son comble et qu’elle relâche son étreinte d’un coup et m’insulte, je ne suis plus rien, ni corps, ni chair, ni envie, ni besoin, rien, rien.

Je suis sans vie, mais j’étais là à ce moment précis,

c’était moi dans ses bras, c’était mon sexe qui la faisait vibrer,

c’était moi, et pour cela je ne regrette rien, rien.

Sa tête refuse de me murmurer « Je t’aime », mais son corps le crie.

Sa toison dure et drue telle une enclave infranchissable s’ouvre devant mon sexe en érection

et tel un étui sur mesure s’y loge avec délice et délicatesse, trop vite j’expire,

mais pour mieux revenir. Mon corps repense à ses coups de reins, à ses seins pointés,

rougis par l’excitation de ma langue, nos respirations s’harmonisant, nos corps ne font qu’un.

Sa langue vient chercher la mienne, je recule, me retire, elle s’agrippe, je la caresse, ma langue sur ses reins, ses fesses, son sexe rougeoyant, mes doigts s’y promènent, y pénètre, son clitoris, dressé attend, je le mordille, le lèche et d’un coup elle se redresse, saisit mon sexe dans ses mains, le porte à sa bouche, elle me fait monter de désir et je relâche mon venin sur sa langue, elle m’a eue encore une fois, éreinté je m’allonge près d’elle, aussi étrange que cela puisse paraître, le fait qu’elle s’allonge près de moi, elle réalise mon fantasme. « Etre couché près d’elle ». Elle se love sur moi et me chevauche, ses seins réclament mes mains, qui ne se font pas prier, elle s’enfile sur moi et doucement se met à frémir, à balancer son corps de droite à gauche, elle maîtrise toute la situation, je suis bien en elle. On oublie tout, la fatigue, les autres, les préjugés, le monde, alors que son sexe humide inonde le mien, qui brûlant réclame pitié.

Nous savons mais voulons ignorer, nos corps reprennent leurs droits, j’éjacule en elle tel un geyser.

Vidé je suis vidé.

J’y suis et je suis heureux.


Quand l’amour des corps s’arrête, l’amour du cœur augmente.

Plus on se donnera l’un à l’autre, plus mes sentiments d’amour et d’amitié grandiront.

Je suis tel un gros ours, j’ai besoin de câlins.

Et tel un gros ours j’ai besoin de donner,

Que ce soit elle qui me demande et je serais comblé.

Sinon, j’en mourrais de l’intérieur, je ne voudrais pas vivre sans elle,


Il y a peut-être cent ans, c’était peut-être en Inde, qu’importe quand j’y pense, c’était hier et ici.

c’etait là à ce moment.