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n° 07049Fiche technique6884 caractères6884
Temps de lecture estimé : 4 mn
03/02/04
Résumé:  Fantasme d'un homme de 40 ans. Allongé sur mon divan, Je ferme les yeux et vous imagine ! A cet instant le désir monte en moi,
Critères:  fh amour cérébral revede poésie -poésie
Auteur : JL  (Homme de 40 ans)      

Poésie
Rêve d'un jour


Allongé sur mon divan,

Je ferme les yeux et vous imagine !

A cet instant le désir monte en moi,

Et ma pensée s’envole vers vous.

Car j’imagine que vous êtes là près de moi,

Vous me regardez et cela me trouble,

Par ce que je vois dans vos yeux.

Cette flamme qui cherche à se consumer

Ce désir de vous qui fait naître mon anxiété.

Lentement, vous vous avancez vers moi

De ce pas dansant, empreint de promesse.

Hypnotisé, je reste là,

Admirant votre démarche de déesse,

Je suis pris au piège de votre sensualité,

De la chaleur de votre corps tout contre le mien.

La douceur de vos lèvres, dans un geste calculé,

Effleure ma bouche et continue leur chemin.

Mes doigts cherchent, dans la forêt soyeuse de vos cheveux,

Le chemin qui descend vers la courbe de vos épaules.

Ma bouche s’attarde sur votre oreille et tous ses creux,

Descend sur votre cou, sur votre nuque et la frôle.

Mes doigts découvrent lentement les sentiers de votre dos,

Pour finalement atteindre le creux de vos reins.

Ils reprennent, en sens inverse, allant vers le haut,

Afin d’inviter ma bouche à suivre le même chemin.

Goûtant à la saveur unique de votre peau,

Mes doigts continuent de répondre à l’appel.

Ils suivent la descente de votre dos,

Pour glisser sur vos fesses et vos cuisses, sans oublier une parcelle.

Après que ma bouche est imitée mes doigts,

Je vous retourne face à moi.

Je veux m’imprégner de votre féminité.

Je veux que dans mes yeux, vous puissiez voir à quel point je peux vous désirer.

Mes lèvres cherchent avidement la saveur de votre bouche

Auquel vous répondez d’une manière sensuelle et farouche,

Nos deux corps se rapprochent, se touchent,

On s’agenouille, on se couche sur le sol

Ma main caresse entre vos deux seins lourds.

Mes doigts se mettent à suivre leurs courbes généreuses.

Ils s’approchent lentement, d’une manière fourbe,

Pour saisir le mamelon durcit, qu’ils ont enfin atteint.

Votre respiration augmente de cadence.

Votre langue se promène sur vos lèvres.

Dans vos yeux, je vois le désir se transformer en fièvre.

Vos yeux comme le cristal dont ils ont pris la brillance.

Tout mon corps descend lentement.

S’attardant sur chaque parcelle de peau,

Ma langue décide d’arrêter cette descente,

Car c’est toute ma bouche qui veut savourer vos seins.

Dessus, dessous, de chaque côté, ma bouche s’impatiente.

Voyant les mamelons, elle part à l’assaut.

Mes lèvres se referment sur ces bouts durcis, mordillant.

Ma bouche ne veut pas arrêter, car de vous, elle a faim.

Mais il y a d’autres espaces à explorer.

Continuant son chemin, allant de chaque côté,

Ma bouche atteint votre ventre, qu’il couvre de baiser,

Après que ma langue y soit passée

Tout mon torse ressent cette chaleur intense

Qui se dégage de cet antre de volupté.

Ma bouche est au début de ce triangle d’or.

Ma langue hésite devant le Mont de Vénus,


Qui couve entre les lèvres de cette fleur de lotus.

Elle change de trajet, prenant l’autre sens,

Suit le triangle, sur ses côtés.

Enfouissant mon visage entre vos cuisses,

Je fais le tour du volcan.

Ma langue fouillant avec délice,

Chaque coin et recoin, ardemment.

Je ne peux attendre plus longtemps.

Mes doigts écartent les lèvres et ma langue pénètre dedans

Cette extension du plaisir, ce bouton de l’amour.

Je voulais le déguster et je le lui prouve.

C’est un moment, que je savoure,

Seconde après seconde, en profitant de chaque instant.

Soudain, mon cœur entame une danse,

Conduite par la symphonie de vos gémissements,

Et accompagné par vos hanches qui se balancent

Au rythme du chef d’orchestre, ma langue et son chant.

Mais cette chanson change soudain de tonalité,

Car ma langue décide de plonger au cœur du volcan.

Émerger, replonger, revenir au bouton d’amour.

Je suis sans cesse le même parcours,

Mais en le faisant toujours plus hardiment

Jusqu’à ce que mon désir de vous me dise d’arrêter.

Je veux que nous soyons plus qu’un,

Que nos plaisirs se mêlent en un seul parfum.

Je veux voir vos émotions sur votre visage,

Que vous m’étreignez comme si j’étais une bouée de sauvetage.

Ma bouche monte rejoindre votre bouche.

Vos hanches se collent à moi, d’une manière farouche,

Emprisonnant mon sexe dur entre vos cuisses,

Doucement, je sens ton intérieur, dans lequel je glisse.

Chaleur, douceur, sensation exquise.

Je suis en vous, nous sommes liés ensemble.

Sur nos visages, nous pouvons y lire de nouveau la surprise

Et, comme à chaque fois dans mes rêves, je tremble.

J’explore cette caverne de délice

Dans un lent mouvement de va-et-vient.

Vous suivez d’abord le mouvement, comme un caprice,

Jusqu’à ce que, dans mon dos, se posent tes mains.

Rotation, va-et-vient, encore et encore.

Je sens le frémissement qui s’empare de nos deux corps.

Nos langues se retiennent avec passion.

Dans mon dos, je sens vos ongles et leur agression.

Je vois sur votre visage, l’explosion qui arrive,

Et j’en suis d’ailleurs à ma dernière tentative.

Je n’en peux plus, plus rien n’existe.

Rien, sauf cette merveilleuse douleur qui insiste.

Comme un signal, ma chaleur vous a inondé,

Vous emmenant avec moi dans le monde de la jouissance,

Comme un feu d’artifice sans cesse renouvelé,

Je vous embrasse tendrement pour cette magie

Et pour vous remercier de ces moments précieux.

Tout en vous caressant, couché à côté de votre nudité,

Je ne peux m’empêcher de continuer vous admirer

Vos yeux reflètent toute votre tendresse

Vos bras m’apporte joie et réconfort,

Tous vos sentiments passent par votre corps.

Votre féminité, j’en suis devenu adorateur,

Dans un moment aussi intense que celui-ci,

Je voudrais pouvoir mettre dans un seul cri,

Tous mes sentiments, mes émotions, mes sensations suprêmes.

Mais je ne peux que te dire ces deux mots, bien blêmes :

"Ce qu’un rêve qui m’habite au plus profond de moi »


A 40 ans, je veux encore croire à l’échange charnel

Dans les bras d’une femme qui rêve comme moi aux plaisirs de la vie

Ecrivez-moi

J-L