Une Histoire sur http://revebebe.free.fr/
n° 07169Fiche technique16748 caractères16748
Temps de lecture estimé : 10 mn
03/03/04
Résumé:  Un homme découvre les plaisirs de l'amour à trois
Critères:  fhh hbi couplus intermast fellation cunnilingu pénétratio init
Auteur : Michel Delion      
Premier trio


Cher Walter (tu permets que je t’appelle Walter ?),


Comme tu me l’as raconté, ta femme hésite encore bien qu’elle soit très tentée à s’adonner aux joies du libertinage. Je comprends sa réticence, aussi vais-je lui conter ma première rencontre avec un couple. Cela lui donnera peut-être envie de tenter la même expérience ? J’ai bien sur changé les prénoms et « déformé » les professions de chacun, mais tout le reste du récit est rigoureusement authentique, et je l’espère aussi fidèle que possible.


Je fréquentais depuis plusieurs semaines un site de rencontres échangistes. Une annonce avait particulièrement attiré mon attention : un homme recherchait un autre homme pour faire l’amour avec son épouse devant lui, en précisant seulement qu’il attendait de la douceur et de la sensualité. Je tente ma chance et propose ma candidature.


Plusieurs semaines passent, sans recevoir aucune réponse.


Ce n’est qu’environ six mois plus tard que je reçois une invitation de ce couple. Je précise que le site en question ne permet pas l’affichage des photos des annonceurs, et ne diffuse que peu d’informations à leur sujet ; le mystère était donc total.


Après un échange de mails, nous convenons d’une date, et le jour dit, je me rends pour neuf heures à un rendez-vous près de chez eux. Christian vient me chercher avec sa voiture et me guide jusqu’à leur domicile.


Sa femme Laurence nous attend, vêtue d’une robe élégante et sexy. Ils me proposent un café, et nous nous présentons mutuellement.


Mon cœur bat à tout rompre, car c’est la première fois que je vais faire l’amour avec un couple.


Laurence et Christian ont trente-neuf ans et deux filles de quatorze et seize ans.


Environ un mètre soixante-cinq, blonde méchée aux cheveux courts, Laurence est commerciale dans un groupe immobilier. Mince et élancée, son look « femme d’affaires » ne saurait suggérer qu’elle aime se donner à un autre homme devant son mari.


Christian, lui, travaille dans un centre de recherches ; il ne m’en dira pas plus sur ses fonctions exactes, j’en déduis que ces recherches doivent être assez confidentielles. C’est un type d’allure classique, d’environ un mètre quatre-vingts et quatre-vingts kilos ; il devrait probablement, comme moi, faire un peu plus de sport. Ses cheveux bruns coupés courts et son visage ovale lui donnent un air un peu rêveur, renforcé par la chemisette ouverte et les pantalons de toile claire qu’il porte ce jour là. Un air de chercheur ?


Quant à moi, j’avais alors trente-six ans mais en paraissait quatre ou cinq de moins. Brun aux cheveux mi-longs coiffés en arrière, je devrais comme je viens de l’indiquer faire un peu plus d’exercice pour perdre ce début d’embonpoint qui me complexe un peu. Mais mon poste de cadre commercial dans un organisme financier ne me laisse que peu de loisirs.


Je sais que je n’ai pas un physique de mannequin, mais que je peux compenser par le timbre de ma voix que je sais être ma meilleure arme pour séduire – après tout, c’est mon métier.


Chacun fait assaut d’amabilités ; il semble que nous nous plaisons.

Rapidement, la discussion porte sur les expériences sexuelles de chacun. Si l’on fait « ça » souvent, si cela se passe bien, ce que chacun recherche dans ces contacts. Je n’ose avouer que c’est ma première fois, et invente des rencontres antérieures sur lesquelles je ne m’étends pas.


Puis Laurence se lève, me prend par la main, et me demande de la déshabiller.


Je m’exécute lentement, sous le regard de son mari. Mes mains tremblent, tellement je suis stressé. La tension est telle que pour l’instant, je ne ressens aucune excitation sexuelle. Je déboutonne sa robe, que je fais glisser le long de ses jambes gainées de bas nylon noirs, et fait apparaître une jolie poitrine enserrée dans un soutien-gorge rouge et nuit. Elle porte évidemment un string assorti.


C’est dans ces occasions là qu’on apprécie la diversité des êtres humains. Sans être un spécialiste de l’ethnologie, j’en ai vu de beaucoup sortes, races et morphologie, en de diverses circonstances : des gros et de maigres, des grands et des petits, des femmes à petites poitrines et des hommes gras comme des poussahs, des noirs avec un sexe hallucinant et des blancs douloureusement oubliés par la nature, des asiatiques au corps glabre et des arabes aux formes épanouies. Chaque fois est une nouvelle découverte, quand bien même il faut se contenter de regarder.


Elle au moins ne s’est pas laissée grossir. Elle a su conserver un ventre plat de jeune fille.


Je la prends dans mes bras et lui caresse le dos. Son parfum m’envahit – je reconnais Shalimar. Elle tend ses lèvres et m’embrasse, pendant que ses mains déboutonnent ma chemise dont elle me débarrasse prestement. Elle s’attaque maintenant à mes pantalons, qui subissent le même sort.


Je passe derrière elle pour dégrafer son soutien-gorge, qui révèlent des seins lourds mais fermes, aux bouts déjà dressés. Pendant ce temps, son mari a ouvert sa braguette, et se masturbe en nous regardant.


Il n’y a nulle perversité dans son regard : c’est juste un homme qui regarde sa femme prendre du plaisir, et lui-même en retire satisfaction par procuration. Jusque là, je n’y aurais trouvé que du voyeurisme et de l’exhibitionnisme. Mais nous sommes tous trois dans la même situation : nus ou en voie de l’être, toute pudeur est abolie, et cette scène qui serait pornographique dans un film X semble sur le moment tout à fait naturelle.


Je m’agenouille pour embrasser les mamelons de Laurence, tout en faisant glisser son slip le long de ses cuisses. Son joli ventre se gonfle au rythme de sa respiration qui s’accélère. Mon visage est maintenant devant son pubis dévoilé, dont la pilosité est délicatement taillée en un V étroit. Je l’embrasse sur le ventre et le sexe, alors que mes mains fébriles caressent ses fesses et ses reins. Je passe discrètement un doigts dans sa fente, et sent qu’elle est déjà humide.


Elle me fait signe de me relever, et ôte doucement mon slip, qu’une forte érection déforme maintenant, faisant surgir à sa vue mon pénis gonflé.


J’aime que mon sexe soit entretenu ; je taille donc régulièrement mes poils pubiens en arrondi, limite leur longueur, et me rase soigneusement les bourses ainsi que les aisselles.


Le stress s’est éloigné et a fait place à l’excitation. Nous nous enlaçons de nouveau, et reprenons notre baiser interrompu.


Enfin, Christian se lève, et viens nous rejoindre pour caresser sa femme dans le dos et la nuque. Il a enlevé ses pantalons, et sa verge dure surgissant des pans de chemisette se presse contre les fesses de sa femme. Puis il nous entraîne vers la chambre voisine.


Mon cœur, qui s’était un peu calmé, redémarre de plus belle.


A côté du grand lit à la tête matelassée, sur la table de nuit, ont été déposés quelques préservatifs. Laurence s’allonge sur le dos, jambes entr’ouvertes, et je la rejoins, pendant que Christian enlève ses vêtements. Je m’étends sur le ventre entre ses cuisses, et de ma langue entrouvre son sexe pour un léchage délicat. Ses grandes lèvres forment un losange exquis, d’un rose tendre.


Son mari nous a rejoint sur le lit, et il lui caresse les seins tout en l’embrassant. Ma langue parcourt sa vulve de haut en bas et de bas en haut, et sous ce baiser son bassin a de petits soubresauts. Je pince délicatement son clitoris entre mes lèvres ; d’évidence, ce jeu lui plait. Je sens le goût de sa mouille sur ma langue, et j’adore ça.


Après un moment, Laurence se redresse et me demande de me tourner sur le dos. Elle s’installe à califourchon sur mon torse, offrant sa croupe à mon regard, et enfourne ma verge dans sa bouche. Ce soixante-neuf inattendu ne fait que m’exciter d’avantage. Christian se positionne à genoux derrière elle, et pénètre d’un seul coup son ventre détrempé. Je vois ses couilles se balancer juste au-dessus de mon visage au rythme de leur coït, tandis que Laurence continue de me sucer – et il faut reconnaître qu’elle s’y prend très bien. Ses lèvres enserrent ma hampe tandis que, du plat de la langue, elle comprime la base du gland.


Leurs sexes sont tellement près de ma bouche que je n’ai qu’à lever un peu la tête et, après avoir calé un oreiller sous ma nuque, tirer la langue : leur mouvement d’avant en arrière suffit à frotter dessus la vulve de Laurence.


La vision qui s’offre à moi est terriblement érotique : placé comme je le suis entre les jambes des deux amants, j’ai une vue imprenable sur la tige luisante de Christian qui entre et sort du vagin de Laurence, le fessier rond et écartelé du mari, et son anus rosé qui se contracte à chaque coup de boutoir. Le mouvement de balancier de ces bourses masculines, à quelques centimètres seulement, est littéralement hypnotique. Passif comme je le suis, paralysé par le poids de la femme et les mollets de l’homme, j’apprécie pleinement ce délicieux moment d’abandon.


Après quelques minutes de ce régime, Christian se retire, et me tend un préservatif, que j’enfile prestement. Laurence s’est remise sur le dos, et ouvre bien largement ses cuisses. Son sexe s’ouvre et se ferme alternativement, et elle dévore du regard ma verge dressée. Je ne peux ignorer l’invitation, et m’apprête à la pénétrer à mon tour. J’envie son mari qui peut la prendre sans ce satané emballage de caoutchouc ! Toutefois, mon ardeur ne faiblit pas. Je voudrais m’engloutir dans son ventre d’une seule poussée ; au lieu de cela, je m’agenouille et fais doucement glisser l’extrémité de mon sexe sur sa vulve trempée pour l’exciter d’avantage. Habituellement, il faut utiliser un gel lubrifiant pour cet exercice, mais là c’est parfaitement inutile.


Laurence ne semble plus vouloir attendre. Elle glisse ses mains derrière mes fesses et m’attire en elle d’un seul coup. J’entre sans difficulté, tellement elle est ouverte.


Comme la position n’est pas très confortable, je la saisis par les hanches, et la soulève pour la serrer contre mon bassin. Aussitôt, elle entoure mes reins de ses jambes pour mieux se plaquer à moi, et fait osciller son ventre de haut en bas. Ce mouvement déclenche en moi un plaisir extraordinaire, et je me retiens de jouir comme je le peux.


Cette disposition est une de mes préférées, mais présente l’inconvénient de ne pas pouvoir être tenue longtemps. Aussi je la repose doucement et lui demande de se coucher sur le coté. Puis je la pénètre à nouveau ainsi, ses cuisses pliées en chien de fusil. Dans ce sens, ma queue dilate d’avantage son vagin, et augmente encore notre plaisir.


Christian, qui jusqu’à présent nous avait regardé en se caressant, en profite pour se faire encore sucer. Il est assez bien monté, sa verge est d’une longueur normale mais d’un bon diamètre, et le spectacle de cette bite entrant et sortant de la bouche de sa femme, assorti de celui de mon propre chibre introduit entre les fesses de Laurence, me surexcite.


Toutefois, le plus surprenant restait à venir.


Nous avons ainsi fait l’amour pendant encore un bon moment, changeant régulièrement de position pour que chacun puisse prendre du plaisir. Toute appréhension m’a abandonné depuis longtemps, devant la gentillesse et le naturel de mes hôtes.


Alors que Laurence est de nouveau sur le dos, et que je chevauche son visage pour qu’elle me suce avec application, Christian se place face à moi et me glisse à l’oreille « suce-moi, s’il te plait. » Mais Laurence l’a entendu, et soupire « Non, Chris, faut pas faire ça ! »


Je comprends tout de suite au ton de sa voix que l’ami Christian n’en est pas à sa première expérience bi, et que sa femme ne désapprouve pas. Elle a simplement peur que je ne me fâche de sa demande.


Je n’avais aucune expérience ni envie homosexuelle, mais le ton doux de sa requête était tel que, sur l’instant, je l’ai trouvée très naturelle.


Ce n’est donc qu’après une courte hésitation que je lançais à ma partenaire un « pas de problème », avant d’engloutir la queue de son mari. Jamais je ne me serais permis une telle initiative, mais c’était si gentiment demandé ! Je pris entre mes lèvres, d’abord juste le gland, que j’entourais ensuite de ma langue, le temps de retrouver les anciennes sensations, puis lorsque la verge offerte fut bien enduite de salive, je l’avalais jusqu’à la racine. Christian émis un grognement, et commença a faire aller et venir doucement son bassin. Laurence avait repris mon sexe entre ses lèvres, et nous avons poursuivi ainsi quelques minutes.


Alors que je procurais ainsi au mari le plaisir qu’il avait reçu un instant auparavant de sa femme, je me demandais si Laurence s’adonnait elle-même aux relations saphiques. Et je nous imaginais à quatre, Laurence blottie dans l’entrecuisse d’une jeune femme, pendant que Christian et moi nous livrions à un soixante-neuf débridé.


Enfin, Christian me lance un « arrête » empreint d’urgence qui me rappelle à la réalité ; il a à peine le temps de se retirer que l’orgasme le saisit ; son sperme gicle et macule mon ventre et mon cou ; je saisis son pénis et le branle encore quelques instants pour prolonger son plaisir, puis interrompt la fellation de Laurence. « J’aimerai te lécher encore » lui dis-je. Elle accepte sans se faire prier. Cette fois, je suis couché sur le dos, et à genoux elle chevauche mon visage que j’enfouis entre ses cuisses. C’est elle qui remue sa croupe sur ma langue au gré de son plaisir.


Après un moment, je me dégage de son entrejambes, et la renverse sur le dos. Je suis de nouveau couché entre ses cuisses, et alternativement introduit ma langue aussi loin que possible dans son puits d’amour, puis écrase son clitoris entre mes lèvres. Le résultat ne se fait pas attendre, elle agite le bassin pour échapper à la caresse. Mais je la maintiens solidement par les hanches et appuie avec le visage sur son bas ventre pour l’empêcher de bouger.


Enfin, j’obtiens ce que je recherche depuis le début : après un nouveau spasme, je sens son sexe dégager un goût nouveau, alors que Laurence me dit seulement en me regardant : « merci… merci… merci… » J’en suis presque gêné. Je poursuis ma caresse encore un instant, et Laurence se laisse faire.


Enfin, elle se redresse, et me dit gentiment « Toi, tu n’as pas encore jouis. À ton tour, maintenant. » Et elle recommence à me caresser avec ses deux mains et sa langue. Je ne me retiens pas, et succombe à l’orgasme. J’éjacule vigoureusement, et ma semence inonde bientôt sa poitrine. Elle prolonge quelques instant sa caresse en frottant ma verge sur et entre ses seins pour étaler le sperme. Ma bite comme sa poitrine sont tout poisseux de foutre, mais j’apprécie le câlin, manifestement exécuté de bon cœur.



Nous sommes tous trois repus, et midi approche. Nous allons prendre une douche, et nous retrouvons au salon. Christian me propose de prendre l’apéritif, que j’accepte volontiers ; ces exercices nous ont donné soif !


Enfin, nous nous séparons après nous être embrassés.


Je ne les ai jamais revus. Je n’ai jamais osé leur renvoyer un message, bien que leur annonce soit toujours présente, et leur passage régulièrement enregistré sur le site. Et il ne m’ont jamais réécris.


Quoi qu’il en soit, comme toute « première fois », chaque détail de cette première fois là restera à jamais gravée dans mon souvenir.





Voilà, mon cher Walter, j’espère que cette histoire, bien que ressentie du point de vue d’un homme, convaincra ta femme que l’amour à plusieurs peut être une redécouverte de l’amour physique, sans pour autant mettre en péril l’amour du couple ; à conditions de rester honnête, sincère et généreux.


Bien à vous


Steph