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Temps de lecture estimé : 6 mn
08/03/04
Résumé:  Une jeune femme de la noblesse bretonne de la renaissance réalise son destin de jeune femme vouée au démon
Critères:  ff religion intermast cunnilingu ecriv_f
Auteur : Maeva  (Jeune femme de 32 ans, lesbienne en couple)      

Série : La vie de Gwendolyne de Valterrombe

Chapitre 02 / 02
Dépravation


Gwendolyne après cette nuit de tendresse passée dans les bras de l’éblouissante Isabeault, ne fut plus tout à fait la même. Si le jour la belle jeune fille était toujours la même, ces nuits étaient plus "agitées".


Son père voulait la marier au fils aîné de son plus fidèle ami, mais la belle impétueuse déclara à son père qu’elle désirait entrer dans les ordres. Son pieu père ne put qu’acquiescer.


C’est ainsi que depuis près de 6 mois, la jeune fille du comte de Valterrombe vivait sa vie monastique et sereine…


Mais la nuit, on entendait souvent le bruit de petits pieds nus tapoter au rythme de sa marche, les couloirs du monastère, et on pouvait rendre des tendres visites à ses coreligionnaires.


En effet lors d’une séance de ménage dans le bureau de la mère supérieure, Gwendolyne avait subtilisé le trousseau général des clés. Pour pouvoir avoir le double complet de ce trousseau, elle avait accepté de se soumettre aux assauts de Goupil, le jardinier du couvent.


Elle se souvient encore avec dégoût des mains calleuses aux ongles noirs qui lui trituraient avec violence ses beaux seins blancs. Des hauts de cœur lui vinrent en se remémorant l’odeur fétide de sa bouche aux dents pourries et le contact gluant de cette langue sur sa peau. Elle crut s’évanouir lorsqu’elle se sentit violemment et sauvagement pénétrée. Le souvenir de ce coït lui revenait encore lorsqu’elle respirait l’odeur des fleurs de marronnier qui lui rappelaient l’odeur de la semence qui envahit sa bouche après une fellation qui fut pour elle une séance de torture…


Heureusement, depuis, elle avait eu le plaisir de substituer le goût et l’odeur acre et acide de ce mâle en rut par la douceur et l’iode des moments tendres passés dans les bras des sœurs du couvent.


Aujourd’hui elle s’était mise en tête de venir rendre visite à la sœur venue des moulins du royaume des Flandres. Ilse Van der Vlakeren était une grande femme de 20-25 ans, elle avait une chevelure de feu qui encadrait un visage laiteux ou deux yeux d’un bleu d’azur perçaient ce visage de deux puits de lumière. Sa bouche semblait à peine rosée, elle avait une lourde poitrine que dissimulait mal sa robe de religion.


Cela faisait plus d’une semaine que Gwendolyne sentait battre son cœur et bouillir son sang à la vue de la belle batave. En ce soir de nuit sans lune elle décida de passer à l’action. Elle traversa pieds nus le couloir jusqu’à la lourde porte de chêne de la cellule de la belle étrangère. La fille de Valterrombe passa sa main sous sa robe pour en retirer le trousseau qu’elle tenait serré sur sa cuisse. Pour ne pas éveiller trop de monde elle enfonça à deux ou trois reprises son majeur dans son trou d’enfer (comme était appelé le sexe des femmes par la mère supérieure). Elle graissa ainsi le bout de la clé qu’elle introduisit dans la serrure. Un léger "clac", le grondement faible de la porte tournant sur ses gonds et se refermant.


A la lueur du feu qui brûlait dans l’âtre, Gwendolyne vit une forme humaine qui dormait sous la peau de loup, seul luxe des sœurs en ce froid hiver. Gwendolyne s’approcha de la couchette.


Ilse tourna son visage endormi vers cette présence, elle vit alors Gwendolyne qui fit tomber à terre sa robe de bure. Gwendolyne était étrange, ses yeux devenaient incandescents, comme jetant des lueurs de feu, son visage lui-même semblait être éclairé de l’intérieur. Ses traits étaient étirés, ses yeux devenaient amandes. Elle basculait lentement ses hanches pendant que ses mains passaient lascivement sur sa poitrine. Ilse ne pouvait quitter des yeux les formidables seins de Gwendolyne, elle vit la main de la belle bretonne plonger dans son entrecuisse et faire de petits allers et venues avec des bruits de succion. Une odeur de vice emplit la salle. Le visage de Gwendolyne devenait comme celui des possédés représentés sur le tableau de l’Apocalypse.


Ilse commençait à bredouiller des mots dans sa langue maternelle puis des mots qui étaient une prière. Gwendolyne s’approcha d’elle et sortit son majeur de son sexe et les posa sur les lèvres de nacre de la belle hollandaise.


Gwendolyne sentit avec délice et joie la langue qu’Ilse passait sur son doigt. Gwendolyne défit lentement la robe de prière de la batave. Une lourde paire de seins massifs sembla alors tomber de sa robe.


Ilse se mit à frémir lorsqu’elle sentit les doigts de Gwendolyne parcourir sa massive poitrine, elle frissonna lorsque ses ongles glissèrent sur ses énormes aréoles. Elle se sentit défaillir lorsque la langue de la belle bretonne glissa sur le bout de ses tétons. Ilse tendit les bras pour la repousser mais ne put que caresser les cheveux blonds de Gwendolyne.


Gwendolyne ricana en silence, son visage s’étirait de plus en plus. Ilse ne voyait rien de cela, entière au doux plaisir qu’elle ressentait grâce au caresses appliquées par Gwendolyne, soudain elle sentit comme deux petites vipères glisser sur ses cuisses.


Gwendolyne passa doucement deux doigts le long des cuisses de la Hollandaise, qui poussa un léger cri lorsque les ongles de Gwendolyne frôlèrent la toison rousse de son sexe. Elle poussa un petit cri étouffé lorsque les doigts de Gwendolyne écartèrent légèrement ses petites lèvres. La langue douce et féline de Gwendolyne passa sur les parois du vagin de Ilse.


Gwendolyne sentait les muscles sexuels de la jolie flandrienne se contracter sous ses caresses. Bientôt le goût et l’odeur finement iodée du plaisir de Ilse se fit sentir sur la langue de la dépravée bretonne.


Gwendolyne amena plusieurs fois au bord de l’orgasme la belle hollandaise. Un grondement sourd de tonnerre et une légère odeur de souffre firent comprendre à Gwendolyne que son maître voulait obtenir vite l’âme, l’honneur et la virginité de la jeune nonne. Gwendolyne posa sa main sur le sexe de la belle hollandaise et enfonça dans un mouvement vif trois doigts réunis en pointe dans l’intimité de Ilse et cette dernière poussa un léger cri lorsque l’hymen perça.


Gwendolyne sentit perler un mélange de sang et de cyprine d’Ilse sur ses doigts, elle commença à faire jouir la belle, puis enfonça sans douceur et profondément son pouce dans l’anus de la pauvre none qui ne put que pousser force de gémissements qui aboutirent à un violent orgasme.


Gwendolyne avait le visage complètement difforme lors de la jouissance d’Ilse, elle bredouilla d’une voix rauque et inhumaine, des mots venus de la profondeur des temps qui offrirent l’âme et la pureté de la nonne hollandaise à son maître, l’ange des ténèbres à qui ne manquait désormais que trois âmes de ce monastère.



Ilse voulut offrir ses caresses à la belle bretonne, mais ses doigts étaient maladroits, Gwendolyne se remit à penser à Isabeaul qui l’avaient initiée à la douceur du sexe et feignit un orgasme dans les bras de la belle rousse.


Puis une fois sons pseudo plaisir pris, Gwendolyne se rhabilla silencieusement puis partit sans un mot de tendresse ou de douceur vers Ilse qui se replia honteuse sur sa couche.



Dans sa cellule, comme un chat, Gwendolyne lapait ses doigts qui embaumaient les émanations, vaginales, anales et le sang de la jolie rousse. Ses yeux était couleur or, fendus comme ceux des vipères, son visage était hideux et était copie conforme de la gargouille représentant la luxure sur le clocher.


Gwendolyne avait bientôt fini de lécher ses doigts qui ne sentaient plus rien et n’avaient plus de goût. On entendait au loin des sanglots étouffés. Puis un bruit sec suivi aussitôt d’un bruit mat comme celui de la chute d’un corps. Gwendolyne se dit que son maître avait eu raison de ne pas posséder entièrement cet esprit trop faible. Puis le visage de la Bretonne retrouva son aspect normal et elle s’endormit paisiblement.



Le lendemain matin, Gwendolyne avait son teint laiteux habituel, elle pleura beaucoup lorsqu’on découvrit le corps sans vie d’Ilse, pendue à la poutre maîtresse de sa cellule.


Lorsque Gwendolyne se pencha sur le corps d’Ilse pour la vêtir de son suaire, son crucifix passa par dessus son col, elle le replaça vivement contre son sein, personne n’avait remarqué qu’elle le portait à l’envers, comme les sorcières…