n° 07261 | Fiche technique | 59143 caractères | 59143Temps de lecture estimé : 35 mn | 13/04/04 |
Résumé: Ultra moderne solitude, vous connaissez ce titre d'Alain Souchon ? Nous sommes jeudi et depuis lundi, je me morfonds un peu, en fait, beaucoup ! | ||||
Critères: fh hplusag humour | ||||
Auteur : Karynn et Patrik (Carpe Diem Diemque) |
Karynn est une délicieuse jeune femme particulièrement lutine, un rêve vivant et troublant pour bon nombre d’hommes qui adoreraient obtenir son numéro de téléphone (et plus…). Comme elle est ludique, elle m’a proposé d’écrire une petite histoire à deux, hélas par emails et non sur mes genoux. Comme nous sommes très imaginatifs, nous avons laissé nos prénoms. Bonne lecture, Patrik 8)
[Lui]
Ultra moderne solitude, vous connaissez ce titre d’Alain Souchon ? Il résume bien la triste condition de l’homme masculin moderne dans nos belles villes et maisons bourrées de technologies diverses et onéreuses. Et j’ai entendu parler de la même chose, côté féminin. Alors j’en viens à rêver d’une solitude féminine associée à ma solitude masculine pour enfin faire un couple non solitaire. Mais j’hésite à franchir le seuil d’une agence matrimoniale, sans doute une méfiance atavique.
[Elle]
On est jeudi et depuis lundi je me morfonds un peu, en fait, beaucoup ! Ca va faire 3 mois que je recherche l’homme qui me complétera, et vu que j’ai mauvais caractère, ce n’est pas facile. Ma meilleure amie, Lisa, me parle sans cesse d’aller voir un club de rencontre. Mais franchement, j’ai un peu peur de ce que je vais trouver… En fait, je n’aime pas trop provoquer les choses, dans une certaine manière, mais disons que je ne suis pas le genre à aller exprès dans un club pour célibataire ! Oh et pis zut pour finir !! Pourquoi pas tenter sa chance, on verra déjà bien ce qu’il se passera, après tout je peux passer une bonne soirée sans pour autant tomber sur mon idéal ?!
[Lui]
Mon email est rempli de publicités incongrues. En général, je vire tout à la corbeille mais, là, un club de rencontre a attiré mon attention. Par lassitude, je vais voir le site en question et je suis agréablement surpris par le look et le sérieux qui semble se dégager des pages visitées. Je sais bien que la charte graphique est une façon de maquiller un site nul mais je n’ai pas envie de cogiter aujourd’hui : donc je m’inscris. On verra bien; qu’ai-je à perdre ?
[Elle]
Je décide donc de m’inscrire dans le dit-club que Lisa me propose depuis un moment! Je n’ai aucune idée comment ça va se dérouler ! Je n’ai jamais fait ça auparavant. Je m’inscris depuis Internet, ils vont sûrement me répondre vite fait, vu que je suis une nana. En tout cas, leur site est bien fait, mais bon, ça ne veut rien dire.
[Lui]
C’est un site de rendez-vous en « blind date ». Pour qui ignoreraient la chose : un club dans lequel les gens se rencontrent selon des critères soi-disant scientifiques et en réalité, on laisse faire le hasard. Toujours est-il qu’on y rencontre des gens qui ont la même optique que vous, c’est-à-dire trouver quelqu’un ou quelqu’une…
Je remplis ma fiche d’inscription en essayant de ne pas trop en rajouter. Je réponds le plus pragmatiquement aux diverses questions et je me trouve un beau texte qui me décrit bien, sans faire trop frimeur ou désespéré. Comme j’ai une photo récente de moi en pas trop moche, j’en profite pour la joindre. Voilà, je suis fin prêt, pas de regret, je clique sur le bouton Envoyer. Puis je passe à autre chose, j’irais voir ce site d’ici une heure ou deux. Entre temps, je me plais à songer de trouver cette charmante dame ou demoiselle… Je suis incorrigible !
[Elle]
J’ai passé toute ma journée avec Lisa, et elle n’arrêtait pas de m’embêter au sujet de mon inscription ; c’est vrai que je me réjouis ; oui et non. J’ai de l’appréhension, c’est normal. Je me demande si le genre de mec qui fréquente ce genre de club, si ce ne sont pas des vieux branleurs tout moches… Beurkk!! Non, je pense, j’espère, que je vais tomber sur un homme sympa. J’arrive à l’instant chez moi, je regarde vite mon mail et … j’ai reçu une réponse du club ; ils me convient à une rencontre ce soir!! Je n’y crois pas trop au début et à force de relire, j’y suis bien obligée! Ils mentionnent l’endroit où j’ai rendez-vous et quel genre de gars je vais trouver. Ouais, pas mal… on verra ! Je décide d’y aller. De toute façon, je ne ferais rien ce soir… Alors autant profiter !
[Lui]
J’ouvre mon email ; une surprise m’attend : une bind date est prévue pour ce soir ! Eh bien, ils ne perdent pas de temps !! Il y a même la fiche signalétique complète de la demoiselle à rencontrer : mignonne, c’est le moins que je puisse dire ! Et il est vrai que décidément cette jeune femme a tout ou presque pour me plaire quand je détaille sa fiche. Je vais finir par y croire à cette démarche scientifique ! Bon, problème crucial : j’y vais comment ? Avec ou sans bouquet de fleurs ? Bien habillé ? Je me tâte…
Je relis la fiche : cette demoiselle est décidément très attirante…J’en viendrais même à regretter de ne l’avoir connue que maintenant ! C’est décidé, j’y vais, je confirme ma venue au rendez-vous. Peut-être qu’elle ne sera pas là… J’aurais tenté.
[Elle]
Vu l’heure qu’il est déjà et celle où tu as rendez-vous, il faudrait te mettre à la tâche ! Je décide à prendre une douche, fraîche ! Cela me rendra les idées plus claires! Je finis ma douche, me couvre de lait pour la peau et je pars dans ma chambre. Que vais-je bien pouvoir mettre ? Une jupe, un tailleur, un pantalon ? Bon, je ne sais pas trop. J’opte pour un élégant tailleur jupe noire lignée blanc. Au risque de passer pour une bourge, je m’en fous complètement !
Je choisis aussi un ensemble soutien-gorge et string en satin violet et des bas auto-fixants. Un chemisier et une fine ceinture "genre collier" autour de la taille ! Voilà je suis prête. Je me coiffe en pagaille, les cheveux dans tous les sens (ma coupe est faite pour), je me maquille un peu, pas trop, juste ce qu’il faut. Je mets mes talons, me parfume et je pars !
[Lui]
J’attends.
Comme je suis arrivé en avance, j’attends dans cette cafétéria qui fait office actuellement de salon de thé, un terrain neutre dans tous les sens du terme. D’autres personnes sont là dans un autre coin mais pas la fille du dossier. Je regarde ces autres personnes : 2 filles pas trop mal mais pas du tout mon genre et 2 hommes qui ne semblent pas être de dangereux concurrents ! Tant mieux, ça me simplifiera la tâche… Je suis venu avec un sac afin d’y mettre un mini bouquet de fleurs : mon côté Vieille France !
Donc j’attends.
[Elle]
Je gare ma voiture juste devant la cafétéria, bien que maintenant, ce soir comme ils disent sur leur site, c’est devenu "un lieu de rencontre" et je rentre. Il n’y a pas grand monde, faut dire que j’ai 5 min. d’avance. Un monsieur m’approche et me demande mon manteau, je le lui donne, et vu que je suis nouvelle, il m’explique où je peux aller boire un verre, en attendant le déroulement de la soirée. J’entre alors dans une zone où il n’y a que 4 personne, elles se sont toutes retournées et j’ai dit : « Bonjour » timidement. Les nanas (elles sont 2) me regardent avec un de ses airs !! Faut dire que comme je suis habillée, je ne passe pas inaperçue !
[Lui]
Nom de nom, c’est elle ! Elle éclipse totalement les autres femmes. J’en profite pour bien la détailler : elle est décidément bien agréable à regarder ; quelque chose de volontaire dans la démarche me plait bien. Par contre, je distingue quelque chose de sombre sous le chemisier blanc, visiblement son soutien-gorge, ce qui met ses formes encore plus en valeur. Si je suis pour l’instant le seul homme correct, hors organisateur, il va falloir que je prenne les devants. J’y pense, pourquoi je n’ai pas reçu les fiches des autres femmes ?
Ce serait déjà planifié ? Si c’est le cas, j’ai décidément décroché le gros lot. Pardon pour la demoiselle !
[Elle]
Je me suis dit : « mais Dieu sait où tu es tombée ! »
Je change de direction et j’aperçois un homme d’une quarantaine d’année. Un bel homme ! Tiens, il me sourit ? Je réponds aussitôt par un magnifique sourire, faut dire que je ne me fais pas prier pour répondre à ce genre d’invitation …
Je pense qu’il doit faire partie du Staff de l’organisation, ce n’est pas possible autrement ! Un aussi bel homme ne viendrait pas chercher la perle rare dans ce genre d’endroit !?
[Lui]
Soyons clair, je balise un max. Une jeune femme de cette envergure n’a rien à faire ici. Quoique, je me suis posé aussi la question sur ma présence.
Ouhlà, comme elle me sourit ! Je me sens tout chose, comme un collégien ! Il ne manquait plus que ça !
Je me ressaisis, je m’approche encore plus d’elle, son parfum m’envahit. Dommage qu’il y ait plein de monde autour ou encore heureux, sinon… je craquerais. Je ne me savais pas si bestial !!!
[Elle]
Mmmhh… Quel parfum il a… ça me fout la chair de poule !
Je le regarde longuement jusqu’à qu’il arrive à ma hauteur et là, je lui dis :
Je rougis comme une pivoine et lui dit :
Je le regarde toujours avec ce regard qui ne trahit aucune envie…
Mmmh… quel homme poli et respectueux…
Pas mal, cet homme qui me dévore des yeux. Je sens que…
[Lui]
Il faut que je trouve une échappatoire, je ne vais pas me contenter d’attendre bien patiemment qu’on fasse tous ensembles connaissance. Les deux filles ont chacune leur contact et moi, j’ai trouvé le mien. Et je ne vais pas risquer d’avoir d’autres hommes dans les pattes !
Je me conduis impulsivement, cette femme me fait un effet fou. Pris d’une pulsion subite, je m’éloigne à regret d’elle pour aller voir l’organisateur qui est au fond de la salle.
[Elle]
Il me fait quoi, là ? Il me laisse tomber ou quoi ? Ah non ! Il vient de se retourner et vu le regard qu’il me lance… Houlà, ma fille, je crois que tu as fait une touche ! Mais je ne comprends pas ce qu’il fait avec l’organisateur qui a l’air très étonné et qui me regarde à son tour. Qu’est ce qu’ils font dans leur coin ? Ils me magouillent quoi ? Ah, c’est fini ! L’organisateur vient de mettre quelque chose dans la poche intérieure de sa veste et mon bel homme de 40 ans revient d’un pas décidé vers moi. Waow, d’un pas très décidé, j’en aurais la chair de poule !
[Lui]
Je ne sais pas si ce que j’ai envie de faire est raisonnable, c’est irrationnel mais cette fille me flanque dans un état primaire et la phrase ultra classique « Moi Tarzan, toi Jane » tourne en boucle dans mon cerveau lessivé. C’est con, c’est dingue mais au moins je l’aurais fait une fois dans ma vie !
[Elle]
Houlala, il est terriblement… comment dire… excité et excitant. On dirait qu’il y a des flammes dans ses yeux ! Je me sens toute chose. Si ça commence déjà comme ça, je ne sais pas où ça va finir, à ce tarif-là !!
Il est très…
Eeeeeh !? Il me fait quoi, là !???
[Lui]
Moi Tarzan, toi Jane !
Avec une facilité déconcertante, je la soulève du sol pour la caler dans mes bras. Il faut dire qu’elle n’est pas bien lourde et que je ne suis pas un gringalet. Elle est totalement interloquée, le feu aux joues, tandis que d’un pas décidé, avec mon précieux fardeau dans les bras, je me dirige vers la sortie. La tête des autres participants va de totalement ahurie à franchement hilare. Je m’en fiche, je n’ai d’yeux que pour elle !
Un bon point pour moi, elle ne se débat pas, enfin, pas encore ! Elle se contente de me regarder dans les yeux, la bouche ouverte. J’en une envie folle d’aller croquer ses lèvres…
[Elle]
Ah ben merde alors ! C’est bien la première fois qu’on me fait le coup de l’enlèvement ! Il est gonflé, mon homme mûr !! Mais, faut reconnaître que ce n’est pas désagréable !
Je me laisserai bien aller dans ses bras d’homme fort. Ça fait du bien de se sentir une petite chose protégée par un mec puissant… Là, je fantasme un peu beaucoup sur les bords. Il ne faudrait pas non plus qu’il se croie tout permis avec moi ! Non mais !
[Lui]
Je suis presque à la sortie. Même s’il est assez tard, je me demande si ça serait intelligent de me balader dans la rue avec cette charmante personne dans mes bras. Je pourrais toujours prétexter que ma femme, pardon, que cette femme s’est tordu la cheville. Un peu bateau comme argument mais ça devrait passer ! Ah, elle s’agite un peu… Je crois qu’il va falloir que je lui demande si elle désire prendre pied au sol… Ou si je la garde précieusement contre moi…
[Elle]
Je me débat un peu, faut dire que ça ne me dérangerait pas de rester dans ses bras, il a vraiment un parfum très enivrant ! Je le regarde : Ses yeux… sa bouche… son cou… mmh, je me sens tout bizarre!
Ah! Voilà, il me repose à terre, il me regarde dans les yeux, il m’attire contre lui et il me donne un doux baiser au creux de mon cou…
[Lui]
Voilà! Je la repose à terre. Elle est trop craquante, elle me regarde interloquée. Je la prends contre moi, je la serre doucement et je lui donne un doux baiser dans son cou. Brrrrr… Quel effet ! Cette femme me rend fou ! Elle se recule un peu et elle me dit :
Alea jacta est, le sort en est jeté ! Je la tiens tout contre moi, je sens, ses seins menus contre ma poitrine qui se soulèvent au rythme d’une respiration saccadée. Je ne serais pas étonné de recevoir une claque en pleine figure ; c’est vrai que j’ai un peu abusé de la situation mais cette femme me rend fou…
Je reprends le fil de la conversation :
Comme je la tiens toujours serrée contre moi, profitant ignoblement de ses courbes et de son parfum, je réalise que je ne risque pas de recevoir cette claque en question. Sauf si je desserre mon étreinte. J’hésite à le faire.
Je me contente de la regarder droit des les yeux, de me noyer dedans. Je profite de ces instants magiques et silencieux, de ce moment frêle où tout peut basculer, devenir possible, réalisable, un instant fragile, impalpable qui décidera du reste de ma vie : avec ou sans elle.
[Elle]
Purée, l’effet qu’il me fait, cet homme! J’adore son tempérament ; il a quand même un sacré culot de me faire ça…
Je lui dis alors :
Et il me serre à lui pour m’effleurer le bout du nez de ses lèvres chaudes. Je me laisse faire. Un frisson m’assaille. Je lui dis alors :
Je lui souris :
Je le lui décris rapidement, je lui ajoute que j’ai un peu honte de retourner à l’intérieur, surtout après ce qu’il m’a fait ! Il sourit, dépose un baiser délicat sur mon front puis s’engouffre dans la cafétéria. Il revient bien vite avec mon manteau qu’il dépose sur mes épaules.
Bon, pas de problème… Je lui indique un petit restau tranquille, assez romantique où on est pas sans arrêt dérangé par le serveur… Mon choix le satisfait pleinement, on dirait même un enfant heureux. Il m’embrasse délicatement sur le front et me dit simplement :
Puis il se ravise pour m’embrasser, fugacement mais posément, sur les lèvres et ajoute d’une voix un peu fêlée et cassée :
L’atmosphère est légère, vaporeuse, je plane sur un petit nuage. Jouant de mon regard qui fait si bien chavirer les cœurs masculins, je lance mon attaque perfide, le bas de mon visage caché derrière mon verre, ne lui laissant que mes yeux en point de mire et j’enfonce le clou en beauté :
Il soutient mon regard, l’expérience de l’âge, peut-être ou bien un sacré self-control !
Il s’empare de son verre, me renvoyant la balle, d’un sourire un peu narquois. Il semble détaché, peu influencé, mais je sens qu’au fond de lui, ça bouillonne et que j’ai marqué des points ! Néanmoins, de par sa phrase, il n’a pas dit non, loin s’en faut ! Je veux en savoir plus et je lui demande alors :
Calmement, il repose son verre, pose ses coudes sur la table, croise ses doigts et met son menton dessus. Nos regards sont plantés l’un dans l’autre. Son regard brille étrangement, je me pose des questions, surtout celle de n’avoir pas été un peu trop loin. Je sais que nous sommes en société dans un restaurant, qu’il sait être gentilhomme mais j’ai la nette impression que dans d’autres circonstances, il serait peut-être en train de me faire subir les derniers, non, les premiers outrages…
Je pique un léger fard sous ce compliment dit avec une évidente sincérité. Il se contente de me regarder, ses yeux toujours brillants comme deux flammes qui dansent. Je sens que je suis en train de jouer avec le feu.
Me voilà bien ! Je ne sais plus quoi dire, plus aligner deux mots corrects l’un après l’autre ! Ce qui me sidère un peu, c’est sa façon de me faire cette déclaration enflammée tout en restant calme, tout au moins en façade. Je devine que, derrière, ça bouillonne terriblement. Il poursuit :
Il pousse un soupir et incline un peu la tête.
[Elle]
Dans la catégorie pragmatique, il se pose là… Cet homme a le chic de me mettre dans une situation étrange : il me veut et en même temps, il a peur de ne pas être à la hauteur. C’est ce qu’il dit car la flamme de ses yeux dément sa soit-disante peur. J’ai la nette impression qu’il ne faudrait pas grand-chose pour qu’il me prenne toute à lui et que je me laisse faire avec ravissement !
Mais j’ai envie de le taquiner un peu…
Et sur ces paroles définitives, je bois une gorgée pour me donner une contenance. Je lui jette un petit regard à travers le verre : il a l’air déboussolé ; chacun son tour ! C’est vrai que je n’y ai pas été de main morte, je me demande comment mon kidnappeur va faire pour s’en sortir et me prouver en même temps sa bonne foi, comme il dit !
[Lui]
Là, elle a marqué des points ! Je crois qu’on va passer aux choses sérieuses, cette femme me rend dingue !
Je bouge ma jambe et je touche la sienne sans mot dire, je la regarde dans les yeux et je vois nettement le trouble qui l’envahit ! Elle prend son verre à deux mains, et tout en me fixant, elle soupir légèrement en bombant sa poitrine!
Houlà !! Faut que je me retienne ! Il en faut peu pour que j’aille la conquérir, là, tout de suite devant une foule de gens !! Oui, oui… Elle aime bien me chercher, alors elle ne sera pas déçue avec moi !
Il faut que je trouve une ouverture. Non, ce n’est pas comme ça que je dois raisonner. Il faut que je trouve un moyen d’être avec elle, de la garder. Pour l’instant, j’ai ma jambe contre la sienne. J’aime ce contact, j’aime la sentir proche de moi, l’avoir contre moi. Et comme, elle ne retire pas sa jambe, j’en conclus que…
J’en conclus que son genou peut être à moi…
Comme elle est en jupe, noire pour être précis, avec des collants ou des bas car je n’ai pas été vérifié, enfin, pas encore, je sens que ça va être périlleux, aussi bien pour moi que pour elle. Je risque la baffe en pleine figure, quoique c’est tout de même moins périlleux que l’enlèvement. Je prends mon air concentré, celui des grandes réponses définitives, elle me regarde intriguée et avec un naturel qui me surprend moi-même, je pose une main fébrile sur un genou tout doux…
[Elle]
Tiens ! Il ose… Mmhhhh, ça me donne la chair de poule! Je sais bien que ce n’est que sa jambe, mais ça a le don de m’électriser ! Je n’en reviens pas comme il est toujours aussi calme ! En tout cas, il le paraît ! Moi je suis toute excitée et je n’attends rien d’autre de lui, que ses caresses ! Mmmhh, je rêve un peu, je ferme les yeux et je m’imagine nue dans ses bras, ses mains qui vont, qui viennent partout sur mon corps…
Eeeeh !? Mais qu’est-ce qu’il me fait là !?
J’ouvre les yeux d’un coup! Patrik me regarde, je vois la flamme dans son regard et je sens sa main posée sur mon genou, qui me caresse manifestement ! Je lui accorde un petit sourire, je lève un sourcil et je dis :
Il a un de ces regards qui veut tout dire ! Il prend son verre, le lève et fait mine de faire "A votre santé". J’en fais de même, tout en le fixant. Nous buvons en même temps, sans quitter nos regards d’une seconde !
Patrik a toujours sa main posée sur mon genou et il le masse gentiment. Soudain le serveur arrive. Il voit nettement sa main sous la table, ce qui m’embarrasse un peu ! Patrik l’enlève immédiatement et demande au garçon ce qu’il désire.
[Lui]
La commande faite, je me focalise à nouveau sur ma partenaire, ma très tentante partenaire et sur son genou tout doux. Elle se laisse faire, souriante, peu farouche. J’ose m’aventurer un peu plus loin le long de sa cuisse toute aussi douce et chaude. Le temps est comme suspendu, les plats arrivent sans que j’en ai réellement conscience, j’ignore même le goût qu’ils puissent avoir, je suis entièrement voué à cette jeune femme dont je connais petit à petit toute l’histoire, les moindres détails qu’elle m’offre, les allusions que je perçois, les sous-entendus que j’entrevois…
[Elle]
Je suis émoustillée comme rarement je ne l’ai été. Je suis un peu stressée de sa main sur mon genou, sur ma cuisse, de son regard brûlant. J’ai un peu peur qu’il ne découvre que je porte des bas auto-fixants, qu’il discerne la chair nue du haut de ma cuisse, à l’orée de mon string.
En reposant mon verre, je m’aperçois que je lui ai pratiquement tout dit de moi, qu’il a entièrement orienté la conversation sur ma petite personne, qu’il s’y est pris sans que je ne m’en rende compte et que finalement, je ne sais rien de lui ou si peu…
Je me suis laissée téléguidée par lui, manœuvrée. Le plus curieux est que ça ne me révolte pas, que je me sois laissée faire et que je me laisse toujours faire, avec plaisir, consentante.
Le repas fini, les cafés bus, il me propose tout naturellement de me ramener chez moi, à moins que je n’accepte un dernier verre chez lui.
L’art et la manière d’inverser la situation. Je pouffe.
Il me regarde, ses yeux me transpercent, j’en frémis.
Quelques minutes plus tard, je me retrouve dans sa voiture. Je me traite de folle d’avoir accepter de me fourrer dans une telle situation. Le temps de traverser la ville, de remonter diverses rues que nous arrivons le long d’un quai devant le grand portail d’une bâtisse qui ressemble à une ancienne usine. Je suis inquiète tandis qu’il descend ouvrir la grande porte. Il le voit bien que je balise alors qu’il s’apprête à rentrer la voiture dans une sorte de cour totalement fermée. Il se penche sur moi et me dit tendrement :
Je le regarde au fond des yeux. Je n’y vois rien de dangereux, sauf peut-être son évident désir de moi. Je me laisse intérieurement convaincre.
Il se contente de sourire et rentre la voiture dans la cour fermée. Tandis qu’il referme le portail, je découvre les alentours : des tas de sacs de ciment et de plâtre dorment sous une remise ouverte. Un hall fait office de garage parmi les monts de sable et les ustensiles divers de bâtiment. Je me retourne pour découvrir une grande façade rénovée.
Purée ! Un loft hyper spacieux sur deux, non, trois niveaux, tout en design moderne et un tantinet étrange. Un mélange curieux mais assez réussi entre une charpente, une structure industrielle et un intérieur néanmoins douillet. Vraiment curieux.
De grands canapés nous attendent sur ce vaste plateau de plus de cent mètres carrés, si ce n’est plus. Pas beaucoup de fenêtre… Je lève la tête pour constater que le plafond semble translucide, la lumière doit provenir en journée du plafond perché à six ou sept mètres au-dessus de ma tête.
Me voici dans l’antre du fauve ! Je me sens petite dedans, comme perdue et j’ai la curieuse pensée de vouloir me blottir contre lui pour qu’il me protège…
[Lui]
Je crois que je l’ai épatée ! En tout cas, on dirait une collégienne, le premier jour des cours ! Je lui prends son manteau et dit :
Je la regarde dans les yeux, elle est vraiment magnifique !
Je passe à côté de Karynn, je la frôle volontairement et je pose une main sur sa taille, je la fais glisser sur son ventre tout en la regardant dans les yeux ! Elle sourit coquinement, elle me fait craquer ! Je mets un CD dans la chaîne hi fi et je m’éloigne d’elle pour aller chercher le vin. J’arrive dans la cave, je choisis une bonne bouteille et je remonte.
Karynn regarde avec admiration les tableaux que j’ai aux murs, elle les scrute la bouche grande ouverte ! Je la regarde, elle ne m’a pas entendu remonter. J’essaie de comprendre ce qu’elle ressent ; Cette femme est éblouissante !
Je m’approche d’elle doucement, pose la bouteille sur la table et vient tendrement derrière elle. Je pose délicatement mes deux mains sur sa taille. Je sens qu’elle frémit. Elle décroise ses bras et je l’enlace complètement…
Je suis collé contre elle, mon visage dans le creux de son cou et elle me dit :
Et elle pose sa tête en arrière contre mon épaule ! Je la serre encore plus fort et je viens déposer un doux baiser sur la peau douce de son coup !
[Elle]
Mmmhhh… Alors là, je me laisserais prendre tout de suite ! Heuu… Non mais reprends-toi, ma fille !!
De sentir ses lèvres sur ma peau, de sentir ses mains, ses bras puissants m’envelopper et me serrer tendrement, je veux que ça dure toute ma vie !
Le CD que Patrik a mis, est un CD de slow romantique, d’ailleurs, tout en me caressant le ventre, Patrik entame un petit mouvement de gauche à droite.
Je me laisse aller…
Je me retourne, lui fait face, je le regarde dans les yeux, mes bras autours de son cou et je dis doucement :
Sans se faire prier, Patrik me serre encore plus à lui, il me caresse tout le dos et me donne de doux baisers dans mon cou. Nous entamons une danse lente et sensuelle, soit lui, soit moi, nous nous embrassons mutuellement dans le cou !
Il me caresse toujours aussi amoureusement !
Patrik ôte la veste de mon tailleur. Il me touche, me caresse, me presse le dos ! Mon souffle commence à se faire de plus en plus entendre. Je dandine mes hanches, Patrik descend avec ses mains sur ma taille, il arrive dans le creux de mes reins, continue doucement et passe sans bouger sur mes fesses, pour remonter aussi lentement sur le devant de mes cuisses, il contourne mon bas ventre, monte, monte encore. Il a sa main droit sur mon flanc, je la sens qui monte à la recherche de mon sein ! Puis il la referme rapidement pour passer juste entre mes seins !
Il continue sa monté sur mon cou, mes joues ! Il me prend le menton délicatement, me met face à son visage. Je respire fort ! J’entrouvre même un peu mes lèvres…
Nous nous regardons dans les yeux ! Nous dansons toujours, sa deuxième main, posée dans le creux de mes reins, qui me serre contre lui !
Mes mains à moi sont littéralement collées contre sa poitrine, que je touche imperceptiblement ! Ça a le don de m’exciter encore plus !
Il approche doucement son visage, je le sens anxieux, mais convaincant ! Il s’approche encore, je ferme les yeux et il dépose un doux et long baiser sur mes lèvres ! Mon cœur fait un 360° !! Je respire vraiment fort, je me sens toute bizarre, comme prisonnière, comme une victime ! Une victime qui se laisse aller dans les bras de son agresseur. Je sors timidement ma langue et lentement, je touche la sienne. Nos langues s’entremêlent avec une telle délicatesse, nos baisers sont tellement passionnés, que Patrik n’eut aucun mal à prendre en main un de mes seins ! Mmmhhhh… ! Il le serre… le malaxe, il s’amuse avec. Je me suis arrêtée de danser, mes mains sont descendues dans le creux de ses reins et je touche le début de ses fesses par-dessus son pantalon, tout en le pressant contre moi !
[Lui]
Je me laisse complètement aller, ou je me retiens !? Non, je ne vais pas la laisser comme ça !? Elle est terriblement excitée et excitante !! À en croire la déformation de mon jeans…
Je l’embrasse toujours amoureusement, ma main est sur le devant de sa cuisse, je descends et je m’arrête à la bordure de sa jupe. Je remonte ma main, cette fois sous sa jupe… je sens ses bas lisses et soyeux et je monte toujours…
Karynn a cessé de m’embrasser, elle me regarde dans les yeux et je vois dans les siens, que j’ai toutes les clés en main pour la faire monter au septième ciel avec son consentement.
Ma main passe derrière sa cuisse, je sens la fin de son bas, et… enfin… je touche et caresse sa peau à elle. Ma main est désormais sur sa fesse ! Je la presse, je la triture ! Karynn a relevé sa jambe à ma taille et je la touche, dessous, dessus, entre ses fesses, dans le sillon tant convoité, tant désiré ! Quand soudain, je sens une main sur mon sexe qui me caresse, qui me presse. Elle n’en peut plus ! Et de par son regard, comme pour me dire oui, je la soulève d’un coup, je la prends violemment autour de ma taille et je la dépose sur un petit meuble.
Elle a ses jambes autour de moi. Sa jupe est remontée jusqu’à la lisière de son string et tout en la couvrant de baisers, j’emprisonne un sein, dur, que je sens pointer à travers son soutien-gorge et sa fine chemise.
Ce soutien-gorge est décidément de trop. Hâtivement, je déboutonne sa chemise par le bas, tout en l’embrassant de plus belle. J’adore son parfum, j’adore le goût de sa peau. Enfin, j’entrevois l’arrondi d’un sein entre les tissus sombres de sa lingerie. Un mignon arrondi plein de promesses, de convoitises dans lequel j’irai croquer sous peu.
Avide, n’attendant plus, je plonge mes lèvres dans le sillon de ses seins tandis que mes doigts rapaces se glissent sans vergogne sous le soutien-gorge malmené. J’en perds littéralement la tête, le temps s’évapore et sans avoir bien compris ce qui s’est passé, elle est offerte, seins nus, à ma convoitise. Ses adorables seins sont tentants à dévorer avec leurs fines pointes dressées. Il n’en faut pas plus pour que ma bouche aille les lécher, les mordiller. Mes mains capturent la base de sa poitrine afin d’en soupeser toute la masse délicate. Ses seins sont si doux, si voluptueux, si excitants que la bosse de mon pantalon en devient douloureuse et la main de Karynn qui la flatte n’arrange rien. D’ailleurs, ses gestes deviennent plus précis, elle se doute bien de ce qui se passe dans mon slip…
Je n’ai pas envie de m’éterniser sur ce petit meuble pas très confortable. D’office, sans lui demander son avis, je lui capture posément les fesses, la plaque contre moi, ses jambes enserrent mes reins et mon sexe cogne le sien à travers les tissus tendus et moites. Ses seins plaqués contre moi, sa bouche rivée à la mienne, je la soulève et elle se niche contre moi, épousant mon corps dans de fins frissons de désir.
Refreinant une envie furieuse de la jeter sur le canapé pour ensuite lui arracher les vêtements, tant mon désir est fort, puissant, avide, je la couche dessus afin de mieux profiter de son abandon. Pris de furie, je couvre son corps de baisers ardents, je marque son doux corps de marques acérées, je suis pris d’une frénésie que jamais je n’avais connue auparavant.
Il n’y a plus qu’elle, cette femme sublime que je veux, que je désire, par delà tout ce que j’aurais pu imaginer. Une femme bien présente, absolument pas virtuelle, qui s’offre à moi et que je garderais à jamais.
[Elle]
C’est complètement dingue, j’en perds les pédales et il n’y a pas que moi. Il est comme fou, avide, empressé. Il me fait même un peu peur mais je sens, je sais qu’il ne me fera pas mal, qu’il s’y refusera. Mais c’est bien la première fois que je rends dingue de cette façon un homme, je suppose, un peu expérimenté. Ça me flatte beaucoup !
C’est délicieux d’être désirée ainsi, j’en ai des frissons partout sur mon corps qui en devient presque douloureux. Mes seins me font mal, gonflés comme ils sont, mes pointes tendues à vif. Mon ventre est chaud, une sorte de tourbillon vrille en lui. Quant à mon sexe… Je n’ose y songer : il est en feu, et j’aspire qu’il plonge en moi afin d’éteindre le feu qui me brûle !
Enfin, il passe à la vitesse supérieure. Pourtant, j’adore faire traîner les prémisses mais pas aujourd’hui, pas maintenant ! Mon buste est nu, ma chemise a valsé dans la grande pièce. Ses mains m’explorent, sa bouche mordille, lèche, découvre mes rondeurs. Je secoue mon bassin, écarte les jambes, afin de remonter un peu plus le long du canapé. Je pense qu’il a compris le message puisqu’il s’attaque alors à ma jupe qui glisse d’un trait le long de mes jambes que je soulève pour lui facilité la tâche.
Il attend quoi là ?
[Lui]
Nom de… Je ne sais pas quoi mais nom de tout ce que je veux ! La découvrir quasiment nue, en bas sombres et en string est totalement jouissif ! Je n’en peux plus, mon pantalon va craquer sous la tension intense ! D’autant que son string humide épouse parfaitement les reliefs de son sexe pêchu, comme un fruit à savourer. J’admire la bande de chair douce et fraîche qui borde le noir des bas sombres, le contraste est saisissant, affolant. Je plonge mes lèvres assoiffées sur la peau délicate de ses cuisses et insidieusement, je remonte vers sa chatte odorante. Ma langue vient frôler le tissu tendu du string, capturant ses saveurs, mes mains caressent ses jambes, son ventre ses seins, lentement, délicatement, passionnément.
Ma langue avide se glisse alors sous le string et explore ce monde interdit et lisse qui se cache encore à ma convoitise. Je découvre alors sa douceur, sa fente délicatement arrondie, sa moiteur troublante.
[Elle]
Houlà, comme ça me fait frémir ! Il en profite ignoblement, sa langue me fait des tas de choses, ses mains douces sur mes cuisses, sur mon ventre, sur mes seins, sur mon corps qui en redemande encore et encore ! Qu’il se dépêche de m’enlever ce string, je n’attends que ça, vite ! Je n’aurais jamais cru vouloir hâter tant les choses !!
Mon corps se tend, s’arque, il ne se décide pas, il va falloir que je m’en mêle. Ça me rend un peu honteuse mais tant pis ! Je lui murmure :
Ah, s’il joue ce petit jeu, je sens que je vais devenir folle ! Il continue toujours à s’activer par-dessous le fin tissu, à l’orée de mon sexe détrempé.
Oh la vache ! Il vient de me donner un coup de langue particulièrement vicieux autour de mon clitoris en fusion, ça me lance, j’en ai des palpitations sur tout le corps, mon ventre est chaud, mes mains moites…
[Lui]
C’est amusant de faire traîner les choses, c’est dur, mais c’est amusant. Ma Karynn craque et moi, je n’en suis pas loin non plus mais je veux garder l’avantage ! Mon côté sadique en la matière…
Et puis, c’est particulièrement troublant de découvrir du bout de la langue ses secrets cachés. Très excitant de ne rien voir et de tout goûter. De plus, j’adore ses effluves, ses senteurs et son goût légèrement salé. Je la dégusterais bien ainsi tous les jours !
Le son de sa voix est pressant, elle me veut, tout comme je la veux. Mais pas ici ! Dans ma chambre, nous serons mieux. Alors je sa soulève dans mes bras, elle se blottit contre moi, elle devine la suite, elle désire la suite. Elle est adorable, toute menue dans mes bras, à croquer dans sa nudité. Je sens que si je ne me dépêche pas, je vais finir par tout lâcher dans mon slip. D’habitude, j’ai nettement plus de contrôle sur moi-même mais cette femme me flanque dans un état pas possible !
Je la couche tout doucement sur le grand lit. Tandis que j’ôte en vitesse le peu de tissu qu’il reste sur moi, je la contemple, nue et gémissante, posée sur les draps. Elle est décidément sublime, ses jambes gainées de noir ajoutent un côté canaille à son corps magnifique et son visage angélique.
Alors que mon dernier vêtement va gésir au sol, elle ôte d’elle-même le dernier rempart, celui de son string en des gestes prestes mais néanmoins gracieux et son sexe glabre m’apparaît dans toute sa splendeur veloutée.
Je sais que je vais prendre un plaisir extraordinaire à plonger en lui, à m’immiscer entre ses jambes gainées de noir, millimètre par millimètre jusqu’à ce que je sois au plus profond d’elle. Mais avant, je veux encore goûter à ce fruit si délicieux.
Je plaque ma bouche avide contre son sexe, j’en épouse toutes les formes, ma langue s’introduit en lui, mes lèvres s’engagent de même à la recherche de ses tendres chairs, de son bouton rosé que je capture voluptueusement. J’ai envie de la faire jouir ainsi puis de la refaire jouir de mon sexe en elle. Elle se cabre, résiste, gémit mais ma langue est plus forte, elle pousse un premier petit cri suivi d’une sorte de hoquet. J’accentue ma pression, elle se cabre encore une fois pour résister. Une dernière torture et elle jouit dans une cascade de petits cris, ses mains sur ses seins. Je sens distinctement ses contractions internes du bout de ma langue.
Je la laisse se reposer de sa petite mort, tout en lui donnant des baisers furtifs ci et là sur son corps frissonnant. Elle soupire :
Et je l’embrasse passionnément tout en me couchant délicatement sur elle. En peu de temps, de je suis allongé sur elle, mes jambes entre les siennes, mon sexe tendu sur son pubis, nos ventres plaqués et ses tétons noyés dans le fouillis de mon torse. Je suis en appuis sur mes coudes afin de ne pas la faire suffoquer sous mon poids. Mes bras sous les siens, sa tête entre mes mains, ses ongles dans mon dos, nous nous embrassons furieusement. Je quitte sa bouche pour noyer ses paupières de doux baisers puis je descends vers son oreille dont je mordille délicatement le lobe. Elle se trémousse, cherche à m’offrir une ouverture en elle. Je n’en peux plus, je suis à la limite de ma résistance !
Mon gland cogne alors à l’orée de ses lèvres glissantes. En peu de temps, il se fait happer par un sexe exigeant. Elle soupire de soulagement, je sers les dents afin de ne pas exploser tout de suite. Ma tige coulisse avec facilité en elle, sa longueur est vite absorbée dans son antre chaud et interdit. Mes poils bouclés s’aplatissent sur sa peau nue. Karynn capture mes jambes en nouant les siennes, ses doigts empreignent ma peau, ses ongles me font des petites griffures.
Je capture délicatement son visage entre mes mains, je plonge mon regard dans le sien et j’y vois tout son abandon, je distingue des tas d’éclats lumineux dans l’iris de ses yeux noisette, comme un nouveau ciel étoilé qui ne serait que rien qu’à moi.
Alors j’entame un lent mouvement de va-et-vient, me frottant sur son corps offert, je plonge et replonge en elle, cherchant à tout découvrir de son intimité. Elle m’accompagne dans ce mouvement qui devient de plus en plus frénétique, emporté. Nos cris se mélangent, nos bras se convulsent, nos sueurs s’emmêlent. Le temps est comme figé, inexistant, je ne vois plus qu’elle et mon désir qui arrive. C’est un petit cri rauque qu’elle pousse qui fait céder le barrage, la vague déferle en moi, je pousse mon bassin en avant pour mieux me river en elle, pour mieux la tapisser de mon sperme qui jaillit en longs jets dans son intimité surchauffée et si accueillante. J’exulte dans ses cris de jouissante, son orgasme se mêle au mien. Je sombre dans un tourbillon.
[Elle]
Un flash m’envahit, mon ventre explose, je sens ses moindres salves en moi, sa semence qui m’envahit. Je perds pied, c’est trop bon, c’est trop fou comme sensation ! Et c’est la deuxième fois en peu de temps. Mon amant s’affaisse sur moi, me couvrant de son corps chaud et large. Il propulse une dernière fois son bassin, sa queue plonge en moi et une nouvelle vague ravage tout. Je sombre, je m’engloutis dans des ténèbres réconfortantes et douillettes…
[Lui]
Je sens que quelque chose ne va plus, une absence. Elle n’est plus à côté de moi, sa présence apaisant est diffuse. J’ouvre les yeux et le la distingue dans la faible lueur qui baigne la chambre. Elle est debout, nue, ses vêtements en main.
Je me redresse d’un coup, je suis à présent agenouillé sur les draps défaits, à sa place encore chaude. J’essaye de distinguer son visage. Elle ne répond pas.
Elle me sidère, à moins que je ne sois en train de rêver… Elle me sourit, enfin, je le crois.
Elle s’approche du lit ; je distingue mieux son visage un peu mélancolique.
Je la saisis par le bras et je l’attire férocement à moi, sans beaucoup de ménagement, il est vrai. Je plante mon regard dans le sien :
[Elle]
Et il chasse mes vêtements qui tombent au pied du lit. S’agrippant toujours à mon bras, il passe son autre main dans mon dos, sur ma chute de reins et il m’attire à lui pour presser son corps tout chaud et robuste contre le mien.
Je suis complètement plaquée contre lui, à bras le corps ; il se met à sourire, amusé :
[Lui]
Je tente de l’embrasser, elle se recule légèrement mais elle ne peut s’échapper de ma solide étreinte. Nos ventres sont collés l’un à l’autre, ils oscillent en un lent mouvement circulaire, très doux et très possessif. Ses seins sont dardés, ses pointes sont acérées, brûlantes. Les lèvres humides de son sexe glabre épousent l’arrondi de ma queue durcie par le désir. Quant à ses mains, elles empreignent ma peau, ses ongles commençant à me marquer.
Son visage affirme nettement le contraire de ce qu’elle vient de me dire, son souffle est court, ses lèvres tremblent légèrement et ses yeux brillent de mille feux, comme tout à l’heure, quand je me suis enfoncé en elle, pour fusionner avec son corps, pour tout lui prendre.
Elle sait ce qu’il va se passer, elle sait que je vais lui refaire l’amour à ne plus vouloir en finir, à ce qu’elle se fonde en moi, à ce que je la possède entièrement. De toutes les femmes que j’ai pu connaître, elle est la seule de laquelle je veux tout. Elle est devenue en peu de temps mon axe du monde. Cette idée est peut-être surannée mais c’est la seule qui définit à peu près ce que je ressens en sa présence.
Mes mains se plaquent sur elle. Sans vergogne, l’une d’elles descend vers ses fesses tandis que l’autre se glisse près de son cou. Du bout de la langue, je contourne ses lèvres entrouvertes, elle ferme les yeux, elle s’abandonne doucement.
Mes doigts caressent avidement une fesse ronde, ils en recherchent toute la masse, la chair. Ils s’insinuent même dans sa fente, frôlant des lèvres pulpeuses, se chargeant d’humidité au passage. Nos corps ondulent l’un contre l’autre, nos bouches se rivent, nos langues se nouent. Nos sens décollent, s’exacerbent, la nuit de folie peut continuer, Karynn sera mienne, je le sais.
Je me laisse choir sur le dos, l’entraînant avec moi. Ses seins aux pointes dures s’aplatissent sur ma poitrine, je sens son corps épouser le mien, nos chairs fusionner. Je plonge mes doigts dans ses cheveux, je joue avec leurs mèches, je les entortille. Elle se frotte sur mon sexe tendu à mort, le décalottant à la limite de la rupture du frein. Je ne vais pas résister longtemps à pareil traitement, d’autant plus que mon autre main s’aventure dangereusement dans son sillon tout ouvert. Elle se frotte, ondule lascivement sur ma peau, décuplant mes sensations. J’ai trop envie d’elle !!
[Elle]
Hummm, oh oui que j’aime me servir ainsi sur un homme, l’avoir rien qu’à moi. Si j’en crois son machin et ses tressaillements, il ne va plus tenir très longtemps, mon Patrik ! Moi, non plus ! J’en trop envie de l’avoir en moi, qu’il me prenne !
Alors, lâchant son cou, du bout des doigts tandis que je me soulève légèrement, je dirige sa queue gonflée vers mon entrée qui l’attend avec impatience. Quand il entre en moi, c’est comme une explosion, un feu d’artifice de sensations vrillantes, j’en pousse des petits cris tant la perception est forte. Très vite, sa queue se cale au fin fond de mon vagin détrempé. Je lui mordille les lèvres, laisse des traces de salive sur son visage. Puis je me redresse pour m’empaler définitivement sur son mandrin qui semble encore grossir en moi. Je veux contrôler cette intrusion en moi, ce corps étranger mais combien délicieux qui jaillira pour m’en mettre partout. Mais avant, je veux autre chose de mon amant : je capture une de ses mains et je la porte à ma poitrine. L’instant d’après, je suis enfichée sur lui, donnant des petits coups de bassin pour bien le ressentir au plus profond de moi tandis qu’il s’accapare de mes seins, les triturant à loisir. Je plonge mes doigts à l’orée de ma chatte pour masser mon clitoris en feu. J’en perds la tête, je cris, je me débats, je tends la tête vers le plafond comme pour mieux décoller, pour mieux partir dans ma jouissance. Patrik pousse des sourds grognements, devient de plus en plus exigeant avec mes seins. Un dernier mouvement de bassin, une dernière tension et un orgasme violent irradie mon corps tel un tsunami, une haute vague déferlante qui me laisse hagarde et essoufflée mais heureuse.
Patrik a les bras en croix, il est comme vidé. C’est alors que je réalise qu’il a jailli en moi et que son foutre s’échappe lentement de moi, le long de mes lèvres sensibles. Je me soulève afin de me dégager. Sa queue qui se fléchit lentement est luisante de sperme et de cyprine. Moi aussi, je dégouline. Cette queue luisante me fascine, elle est attendrissante dans son abandon. Alors, je glisse sur les jambes de mon amant et je pose délibérément ma poitrine dessus, emprisonnant ainsi sa tige poisseuse entre mes petits seins. Patrik apprécie la manœuvre, il se laisse faire avec ravissement. Je coince son mandrin entre mes deux masses molles et je fais coulisser le tout délicatement. Je continue ce petit manège une bonne minute puis je me redresse fièrement, la poitrine luisante et poisseuse.
Agenouillée entre ses jambes, je me masse les seins avec ce baume improvisé. Je joue avec mes pointes que je titille sous l’œil intéressé de mon amant. Patrik se redresse sur ses bras et happe un de mes seins qu’il tête comme un nouveau-né, aspirant fortement mon mamelon. Je me laisse faire, ravie de cette fine torture. Je pousse un soupir de soulagement quand il abandonne mon sein avant de cueillir l’autre. Je pousse un nouveau soupir, de contentement cette fois, quand il s’attaque à mon aréole de la même manière.
Nous sommes à présents allongés l’un contre l’autre. Il me caresse, me dorlote. Je me niche contre lui, contre sa large poitrine. J’ai envie de dormir contre lui, qu’il me protège, qu’il veille sur moi tandis que je m’endors. Il avait raison : ce serait idiot de partir dans la nuit et de ne pas se réveiller auprès de lui !
Au petit matin, je me sens bien. Je suis au chaud, blottie contre un corps accueillant et aimant. La seule note désagréable est que nous sommes vendredi et que ce n’est pas encore le week-end, sinon je pense bien que je serais restée toute la matinée dans ses bras…
Mais j’ai la flemme d’oser ouvrir un œil, d’autant plus que maintenant, une main douce me caresse amoureusement, voluptueusement. Des réveils comme ça, j’en reprendrais bien tous les jours !