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Temps de lecture estimé : 19 mn
14/04/04
Résumé:  Une jeune femme se propulse dans les liaisons saphiques en croyant ne rembourser que le plaisir provoqué à son futur mari.
Critères:  #policier fh ff fbi jeunes piscine caférestau amour lingerie facial fellation cunnilingu 69 fsodo
Auteur : Incubus

Série : Danger sentimental

Chapitre 05 / 06
Danger consommé


Cathy se réveilla en miaulant comme un chat et en se trémoussant pour sortir de la couette. Elle était nue en dessous et se rappela qu’après avoir fait l’amour une première fois sur le canapé le soir précédent, ils étaient montés dans la chambre avaient recommencé. Cette nuit, Fred avait été d’une douceur tellement sublime ! C’était la première fois qu’il lui faisait l’amour d’une façon aussi consciencieuse et appliquée, il avait cherché à lui offrir tous les plaisirs en caressant toutes les zones érogènes de son corps en feu. Cathy était ce matin dans sa petite bulle de plaisir, il n’y en avait que pour Fred.

C’est alors que le téléphone sonna et, la voix brisa cette bulle d’un coup.



Le visage de Sandra remplaça celui de Fred dans les pensées de Cathy. Sa voix était si sensuelle ! Cathy manqua de gémir sous la caresse auditive.



Cathy repensa au contrat et répondit :



Elle lui communiqua l’adresse.



Elle raccrocha, mais les mots restaient collés à ses lèvres. Oui, elle avait envie d’elle, à chaque fois qu’elle pensait à Sandra. Elle avait failli dire ce qu’elle n’avait dit franchement qu’une seule fois, à Fred. Elle avait failli rompre son serment. Elle avait tellement envie de Sandra.


Midi ? Cela ne lui laissait pas plus d’une heure et demie pour s’habiller et traverser la ville. Elle sauta dans la douche et fit sa toilette rapidement et sans douceur, histoire de se réveiller un peu. Puis, elle remonta dans sa chambre et s’empara d’un porte-jarretelles, de bas et d’un string noir. Elle passa un peu de temps à lisser son petit string, pour s’assurer qu’il la couvrait bien et pour se soulager un peu. Puis, elle jeta son dévolu sur une jupe bleu nuit et un haut à décolleté bateau noir, assez bas pour dévoiler les prémices de la rondeur de sa poitrine. Elle se coiffa en quatrième vitesse et faillit oublier son maillot de bain, qu’elle embarqua dans son sac à main. De toutes façons, il ne prenait guère de place.


Elle monta dans le bus bondé et dut subir les regards et, parfois, les contacts prolongés des hommes présents, avant de pouvoir échapper à la foule. Elle sauta du bus et fut rattrapée au vol par Sandra. Comment avait-elle su qu’elle descendrait à cet arrêt ? Elle était si surprenante, parfois !


Sans gêne, Sandra lui prit la main et l’emmena à travers les rues. Cathy en profita pour observer la silhouette de son amante, merveilleusement moulée dans une robe courte ivoire, dont les bretelles dissimulaient mal celle d’un soutien-gorge argenté. Ce petit détail excita Cathy, qui se colla un peu plus à Sandra. Tout à coup, celle-ci obliqua et se dirigea vers une terrasse de restaurant. Elle vint se pencher auprès d’une belle blonde et l’embrassa sur la bouche.



Sandra tira Cathy à elle. La blonde se leva et Cathy contempla sa silhouette bien formée moulée dans une robe orangée. Elles se firent la bise, et, au passage, Cathy nota la taille imposante de la poitrine de Cécilia.

Elles s’assirent toutes autour de la table et commencèrent à discuter de tout et de rien. Une serveuse arriva.



La serveuse embrassa Cathy sur la joue et continua :



C’est alors que Cathy se rendit compte qu’il s’agissait d’un bar de lesbiennes, et que la plupart des couples présents s’embrassaient sans la moindre retenue.

Au début, Cathy fut un peu gênée, puis elle s’habitua et trouva très sympathique la blonde qui lui faisait face. Soudain, elle sentit un pied frotter le sien, puis remonter le long de son mollet. Cathy regarda Cécilia, qui continuait à discuter avec Sandra, puis sentit le pied nu venir caresser son genou, sa cuisse… Elle retint sa respiration un peu trop bruyamment et Sandra lâcha :



Cécilia retira son pied et haussa les épaules avec un sourire.



Cathy était d’accord. Elle aurait voulu que la caresse continue, et elle était très mouillée. Cécilia paya l’addition et prit la tête de la marche pour se rendre chez elle. Elle n’habitait pas loin, dans une petite résidence de riches propriétaires. La maison de Cécilia était un petit palace, et Cathy avisa tout de suite la piscine. Mais le groupe monta un escalier et entra dans une vaste chambre. Avant d’entrer, Sandra retint Cathy et l’embrassa langoureusement, allant chercher sa langue et jouant longuement avec. Puis, elle lui murmura :



Elle avait tellement envie de faire plaisir à Sandra ! Et puis Cécilia était plutôt mignonne, lui rappelant par moment ses premières expériences lesbiennes avec Marilyn.


Sandra abandonna Cathy et alla s’asseoir sur un fauteuil profond, s’y asseyant sans ignorer qu’elle dévoilait ainsi la beauté de ses cuisses moulées par des bas et un porte-jarretelles argenté comme son soutien-gorge. Ce dernier détail mit la volonté de Cathy à genou et elle se laissa faire lorsque Cécilia s’empara de son bras pour l’amener plus près d’elle. Cathy sentit les lèvres charnues de Cécilia se poser sur les siennes, puis une langue habituée aux caresses venir s’infiltrer dans sa bouche, y rencontrant la sienne. Cathy répondit à ce premier baiser avec un abandon franc et posa ses mains sur les hanches de son amante. Cécilia l’imita et elles se serrèrent l’une contre l’autre.


La poitrine imposante de la blonde sembla gonfler en s’écrasant contre celle de Cathy, et Cécilia, entre deux baisers, émit un gémissement de contentement face à cette compression féminine. La blonde fit glisser ses baisers dans le cou de Cathy, puis sur ses épaules et les prémices de ses seins, si ronds et si vulnérables sous ce haut à décolleté bateau. Les mains de Cécilia lui firent bien comprendre qu’elle devait le retirer. Ensemble, elles ôtèrent le haut si étroit et pourtant si gênant. La poitrine arrogante et déjà excitée de Cathy se dressa à l’air libre et fut recueillie par la bouche avide de Cécilia. La blonde suçotait avec frénésie ses tétons fièrement dressés et envoyait ainsi à Cathy des ondes de plaisir douloureux. C’était une petite violence délicieuse et séduisante, qui la faisait fondre. Les mains de Cécilia n’étaient pas restées inactives et s’étaient glissées sous la jupe bleue, lissant les bas noirs, tirant sur les attaches du porte-jarretelles, puis frottant doucement l’entrejambe de Cathy, à peine dissimulée derrière un fin string noir.


Cette masturbation régulière arracha à Cathy ses premières accélérations respiratoires et, pour se donner bonne tenue, la brune se mit en quête de mordiller l’oreille de son amante. Cécilia fut un peu surprise, mais miaula son plaisir et accéléra sa pression sur l’entrejambe de Cathy. De leurs mains libres, elles firent tomber la jupe de la brune, puis s’attaquèrent ensemble aux attaches de la robe orangée. En un instant, Cécilia se retrouva en guêpière blanche, son sexe protégé par un fin string blanc mouillé et ses jambes par des bas blancs séducteurs. Cathy embrassa à pleine bouche la blonde, puis la poussa sur le grand lit qui trônait au milieu de la pièce, juste en face du siège de Sandra. Mais Cathy ne regardait pas Sandra, elle n’avait d’yeux que pour Cécilia qui, d’un accord muet, écartait les jambes avec sensualité. Cathy s’agenouilla entre ses belles cuisses et embrassa une jambe sur toute son étendue : D’abord la cheville, puis le mollet, le genou, le derrière du genou, la cuisse et, arrivé à l’aine, elle hasarda sa langue contre les bordures du string blanc. Cécilia lui murmura d’en haut :



Il n’en fallut pas plus pour que Cathy fasse glisser ses doigts sous le tissu et l’écarte. Elle écarta le pan de tissu blanc et plongea sa langue dans sa fente irriguée. Au premier coup de langue, Cécilia poussa un délicieux gémissement et se tortilla légèrement. Cathy en profita pour coller davantage ses lèvres à l’intimité blonde et pour s’en abreuver avec frénésie. Cécilia posa les mains sur la tête de son amante et la pressa encore plus contre elle en la priant de continuer. Cathy buvait avec avidité le plaisir de la blonde. Celle-ci la redressa soudain et, se penchant vers l’avant, l’embrassa violemment, goûtant sa propre mouille dans la bouche de la brune. Elle lui glissa à l’oreille :



Cette fois, ce fut Cécilia qui poussa Cathy sur le lit. La brune se retrouva allongée complètement, mais elle redressa la tête et vit la blonde se diriger vers Sandra. Cathy s’étonna de ne pas l’avoir regardé avant, et s’aperçut que Sandra n’avait rien perdu de leurs ébats. Elle avait retroussé sa jupe ivoire et avait glissé une main dans son string. Trois doigts en émergeait, les deux autres étaient repliés et devaient la masturber avec franchise, tant les mouvements de la main déformaient le string. L’autre main de Sandra avait fait tomber l’une des bretelles de la robe et du soutien-gorge, dévoilant un sein qu’elle massait assez violemment. Lorsque Cécilia s’approcha d’elle, Sandra retira la main malaxant son sein et saisit la blonde par les fesses, la forçant à se pencher. Sandra lécha rapidement les deux globes à peine contenus dans la guêpière puis, comprenant les désirs de Cécilia, elle lui retira son string blanc, maintenant inutile et gênant.


Son sexe libéré, Cécilia quitta Sandra et se retourna vers Cathy, qui l’attendait, allongée, vulnérable et excitée. La blonde abaissa les bonnets de sa lingerie et vint s’allonger sur Cathy, lui écartant les bras d’une main impérieuse. L’autre se posa entre elles, entre leurs deux sexes, recommençant à frotter celui de Cathy. Celle-ci ne cessait de soupirer sous la caresse de ces doigts agiles dans l’amour lesbien et tendait avec difficulté sa langue pour s’emparer des seins nus de Cécilia. La blonde lui posait sur le visage quelques baisers humides et désireux, tout en cambrant les reins, excitée par le contact prolongé du dos de sa propre main, posé sur le string trempé de Cathy. La brune, concentrée sur son plaisir et celui qu’elle donnait en léchant les seins à moitié nus de Cécilia, entendait à peine les gémissements de Sandra, vautrée dans sa masturbation. Elle était presque nue, désormais, ne gardant sur elle que ses sous-vêtements déformés par ses propres mouvements.


Cécilia relâcha bientôt Cathy et, ce faisant, lui retira délicatement son string, dévoilant son sexe en eau. La blonde s’assit en face de la brune et, croisant leurs jambes, leurs sexes vinrent s’embrasser au rythme de leurs mouvements de bassin. Prise d’une frénésie sexuelle, Cathy s’agrippa sans douceur au sein massif et délicieux de la blonde, lui arrachant un gémissement qui se fondit dans la montée de leur orgasme mutuel. Ce fut alors que des mains qui n’étaient pas les leurs vinrent caresser leurs sexes et leurs seins. Sandra avait rejoint le couple et s’associait à leur plaisir. Elle s’était positionnée à quatre pattes du côté de Cathy, et celle-ci en profita pour glisser sa main libre dans l’entrejambe de son amante brune, lissant sa toison de jais, inspectant avec une précision maligne les moindres replis de ses chairs intimes. Finalement, Sandra remplaça ses doigts baladeurs par sa langue tout aussi pernicieuse et mena le couple imbriqué vers un orgasme fulgurant qui les plaqua sur le lit. Sandra jouit peu après, la main de Cathy entre les jambes, ses doigts pinçant ses tétons endoloris de plaisir. Elles s’écroulèrent ensemble sur les draps maculés de plaisir, s’embrassèrent avant de se pelotonner les unes contre les autres.


Cathy se réveilla, seule sur le grand lit. Elle se redressa et découvrit les vêtements et sous-vêtements soigneusement pliés des deux autres femmes. Les siens avaient été déposés sur une chaise, mais on n’avait pas du vouloir la réveiller en lui ôtant son porte-jarretelles et ses bas. Cathy tendit l’oreille et s’approcha d’une fenêtre. En bas, Cécilia était en train de nager, alors que Sandra se dorait au soleil.

Cathy trouva son sac et retira ses derniers sous-vêtements pour enfiler son bikini. Elle le trouva bien mince, et ce n’était pas pour lui déplaire. Elle se prit même à espérer qu’il plairait non seulement à Sandra, mais aussi à Cécilia. Devenait-elle lesbienne ?


Elle repensa à Frédéric et fronça les sourcils. Elle se dit qu’elle était déraisonnable, mais elle en avait tellement envie ! Elle sortit de la chambre et descendit rejoindre ses amantes autour de la piscine. Sandra l’accueillit avec un - « Ah, la voilà ! » Et se retourna sur le transat qu’elle occupait, exposant à Cathy son ventre plat et ses seins nus. Son petit bas de maillot de bain jaune ne dissimulait rien du galbe parfait de ses cuisses. Cécilia se rapprocha d’un battement de pied jusqu’au bord de la piscine et se remit à la verticale. L’effet loupe de l’eau fit gonfler sa poitrine, jusqu’à faire croire qu’elle sortait du carcan de son petit maillot vert. La blonde lui sourit.



Sandra fit la même remarque, puis se leva. Elle se pencha pour ramasser son haut de maillot de bain et prit Cathy par le bras, la tirant à l’intérieur de la maison alors que Cécilia reprenait ses longueurs.



Cathy rougit et baissa les yeux, mais Sandra la prit par le menton et déposa un baiser sur le bout de son nez.



Cathy fronça les sourcils.



Cathy soupira :



Elles s’embrassèrent et, d’une petite claque aux fesses, Sandra poussa Cathy vers la terrasse. Avec un dernier regard vers la brune qui se préparait à se changer, Cathy sortit au grand jour et plongea dans la piscine pour rejoindre Cécilia.


Fred faillit pousser un cri de joie lorsqu’il comprit que son interlocutrice était Sandra. Toute la journée, il n’avait pensé qu’à elle une fois la maison et Cathy quittées. Il n’avait pu s’empêcher d’imaginer sa longue crinière noire, ses fesses magnifiques, ses seins vaillants, son parfum enivrant, ses cuisses musclées, son fourreau délicieux et sa langue si adroite. Il l’aurait voulu maintenant et tout de suite. Et la voilà qui l’appelait, en plein après-midi.



Fred sursauta.



Avant d’avoir réfléchi, il prit son manteau et sortit en trombe. Il avala en quelques secondes le trajet pour atteindre l’hôtel et y retrouva Sandra. Elle portait un simple pantalon noir qui contrastait avec un petit top rose sans bretelles. Il la trouva merveilleuse et resta ébahi pendant une minute, la déshabillant du regard. Elle lui sourit en réponse et, toujours sans rien dire, le laissa louer une chambre, d’une voix où se mélangeaient désir, honte, hésitation et confusion.


Ils montèrent quatre à quatre les marches jusqu’à la chambre, flanquèrent la porte derrière eux et se vautrèrent l’un contre l’autre avec l’ardeur de bêtes sauvages. Leurs lèvres se collèrent et leurs langues vinrent se frotter avec une frénésie humide. Ils se caressaient comme pour se redécouvrir, se serraient l’un contre l’autre comme s’ils voulaient ne faire plus qu’un. Puis, leurs habits devinrent des obstacles pour cette fusion et Fred tomba à genou, les mains glissant sur les hanches, les cuisses et l’entrejambe de Sandra, jusqu’à tirer sur l’ouverture, faisant céder les boutons qui scellaient l’entrée de la peau de son ventre. Le pantalon noir tomba, révélant un string rose, un obstacle qui aiguillonna à nouveau le désir de Fred. Mais Sandra tirait déjà sur sa chemise, et il leva les bras pour la faire passer par-dessus sa tête. Torse nu, il posa alors sa bouche contre le string et embrassa la fente dissimulée, tout en faisant peser ses mains sur les seins de son amante.


Sandra gémit et ajouta le poids de ses mains à la pression exercée sur ses seins, puis fit jouer ses doigts dans la tignasse ébouriffée de Fred. Il décala le string et fit glisser sa langue en elle, lui arrachant de nouveaux soupirs de plaisir. Il but son désir, il sentit son bonheur, il lécha son plaisir. Il sentit à peine le haut de Sandra tomber à côté de lui, pas plus qu’il ne sentit les deux mains de son amante se poser sur ses épaules. Il était accroupi, concentré sur le plaisir qu’il pouvait lui donner, et, soudain, Sandra le repoussa et il tomba à la renverse sur le sol, sans vraiment comprendre. La brune, à peine vêtue de son string rose qui ne dissimulait plus grand-chose de son intimité, plongea alors sur lui, l’embrassa fougueusement, puis fit descendre sa langue sur son menton, son cou, sa poitrine, son ventre. Ses doigts agiles firent sauter les dernières barrières vestimentaires et elle s’empara de son sexe dur. Fred était si excité qu’elle eut du mal à le prendre en bouche, et elle ne le garda pas longtemps en main : l’excitation était trop forte.


Elle se releva, fit tomber son string et vint s’empaler sur son membre dressé. Elle cria son plaisir en jouant de son bassin, elle s’agrippa à ses épaules en le chevauchant et ne cessait de lui donner des coups de langue sur le visage. Fred l’avait saisie par les fesses et entrait au plus profond de ses entrailles avec abandon, il ne pensait qu’au plaisir et au parfum de la chevelure de jais qui caressait sa poitrine en sueur. Il lui mordit le sein lorsqu’il jouit, et elle le serra contre sa poitrine en criant son plaisir à son tour. Ils s’écroulèrent tous les deux à même le sol et se lovèrent l’un contre l’autre, le sexe de Fred battant encore contre sa hanche brûlante.


Ils se réveillèrent, refirent l’amour, cette fois sur le lit, puis prirent une douche, avant de refaire l’amour entre les draps déjà maculés. Lorsque Fred se réveilla, Sandra était en string et tirait le long de ses jambes son pantalon. La brune n’eut pas à se retourner pour savoir que son amant était réveillé.



Fred se leva et vint se glisser derrière elle, lui embrassant l’épaule.



Fred se sentit mal à l’aise. Il n’avait pas pensé à Cathy depuis plus de quatre heures, il n’avait même pas commencé à mettre en relation son envie de Sandra et ses projets avec Cathy. Il commençait seulement à voir s’ouvrir devant lui un gouffre vertigineux, et il voulut fuir. Il se rhabilla et, pour changer de sujet, lâcha :



Sandra, qui lui tournait le dos, ne put retenir un sourire acide. L’heure sonnait.



Avec un tel appât, Fred mordit à l’hameçon aussitôt.



Sandra poussa un profond soupir et, dissimulant son sourire, se retourna.



Fred enfila sa chemise et conclut :



Elle lui laissa un baiser sur la bouche et partit avec un petit sourire de coin, laissant Fred anéanti.


Tout son esprit refusait cette éventualité, mais le doute est un poison hautement toxique pour l’esprit. Fred ne savait plus quoi penser alors qu’il rentrait. Même une autre douche, froide, ne lui avait pas permis de faire le point et tout s’embrouillait en lui. Elle l’aimait, il en était sûr ce matin, mais ce soir, il doutait. C’est vrai, il n’était pas là toute la journée : avait-elle un amant, une amante, des amantes ? Peut-être passait-elle plus de temps avec elles qu’avec lui. Peut-être n’était-il qu’une couverture. Et il se rappelait trop bien cette lueur de désir, lorsque Cathy embrassait Sandra…


Il rentra chez lui et embrassa distraitement Cathy. Ils passèrent la soirée en silence et sans s’exciter l’un l’autre. Dans sa nuisette violacée, Cathy s’endormit contre son épaule devant un film sans attrait, et ils montèrent se coucher. Elle était fatiguée, mais pourquoi ? Avait-elle trop fait l’amour avec ses amantes ? Fred ne parvenait pas à dormir et se leva en pleine nuit. Il alla dans la salle de bain et trouva un petit maillot de bain en train de sécher. Il le huma et sentit un parfum très féminin qui n’était pas celui de Cathy. Il avala difficilement sa salive et son esprit s’effondra devant cette certitude : Cathy le trompait, avec une autre femme, et ce n’était pas la première fois. Il s’allongea sur le canapé et ne dormit pas de la nuit. Il partit au travail avec l’air sombre, sans laisser le moindre signe de son départ à sa fiancée qui dormait.


Puis, après manger, il prit sa voiture et revint devant chez lui. Il attendit une heure, puis vit Sandra dans son rétroviseur. La brune s’approcha et lui jeta un coup d’œil avant de s’engouffrer dans l’immeuble. Fred la regarda le plus longtemps possible. Dieu qu’elle était belle ! Elle portait une veste et un pantalon blancs. La veste n’était fermée que par un bouton et, contrastant avec la peau bronzée, émergeaient quelques touches blanches issues d’un soutien-gorge. Fred sut qu’il avait envie d’elle. Le mur qu’avait constitué Cathy se disloquait peu à peu. Pourtant, il ne parvenait pas à se décider. Il ne sortit de sa voiture qu’après un bon quart d’heure et monta chez lui sans volonté : quoi de plus triste que de se hâter vers une trahison ? Il poussa la porte de son appartement en silence et monta les escaliers jusqu’à la chambre avec la même discrétion. Sur le palier étaient éparpillés les sous-vêtements blancs de Sandra, et ceux, d’un rouge provocateur, de Cathy. Il jeta un coup d’œil dans la chambre et les trouva toutes deux les jambes croisées, leurs sexes se caressant au rythme de leurs coups de bassin et de leurs cris. Les bas de Cathy s’étaient filés sous les ongles de Sandra, et son porte-jarretelles ne tenait plus grand-chose. Cathy menait les ébats, guidant l’entrejambe de son amante et agrémentant de ses doigts la communion de leurs intimités. Elle s’abandonnait à ces plaisirs saphiques avec une fougue incroyable, se retenant avec peine au sein de Sandra, criant son plaisir à gorge déployée. Et Sandra lui lançait :



Elles criaient leur plaisir et hurlèrent en chœur leur orgasme en s’embrassant frénétiquement. Leurs corps en sueur semblaient morts de fatigue, mais Cathy était déjà remontée sur Sandra et lui léchait la fente, avalant le jus de son intimité. Sandra ne bougeait plus, le visage grave, secouée par des tremblements de plaisir mal contenu.

Quelque chose se brisa en Fred et il retint ses larmes avec difficulté. Il sortit de son appartement et prit la voiture. Il roula au hasard et s’arrêta sur une aire de repos, où il se retrouva enfin seul avec lui-même.


Lorsque le soleil commença à se coucher, il appela Cathy. Il lui dit qu’il ne rentrerait pas ce soir, qu’il avait du travail et qu’il dormirait chez son ami Marc. Il ne lui répondit pas quand elle lui dit qu’elle l’aimait et raccrocha. Il s’installa dans sa voiture et tenta de faire le point. Mais il n’y avait qu’une idée, qu’une image, qu’un visage qui s’imposait à lui : Sandra.