n° 07281 | Fiche technique | 16236 caractères | 16236Temps de lecture estimé : 10 mn | 19/04/04 |
Résumé: D'habitude, à être galant, on ne s'attend à rien en retour. | ||||
Critères: fh hplusag voyage train volupté voir exhib | ||||
Auteur : Olivier1 (Olivier) |
A la perspective de ce voyage d’affaire en province pour cette mission d’ingénierie financière assez banale, j’avais d’abord grogné sur le coût d’opportunité que représentait le temps perdu à déplacement quant les priorités commandait de se concentrer sur des opportunités plus significatives tant par leur montant que leur dimension internationale.
Mais bon, l’année était bonne, les objectifs remplis dès le mois de Juin. Le staff avait trop insisté pour que j’y aille en personne pour m’empêcher de réaliser qu’ils exprimaient, en fait, le besoin d’un peu moins de pression de la part du boss. En effet, le Printemps s’était installé sur Paris et on pouvait enfin prendre le temps de déjeuner, s’installer en terrasse et rêver aux silhouettes des passantes.
J’avais compris le message et avais organisé le voyage à l’unisson. Après tout Marseille était une ville que j’avais bien connue et partir la veille était une occasion de me décontracter pour le rendez-vous du lendemain. C’était l’occasion de prendre du recul, de profiter de la vie tout simplement. Ne pas porter de cravate pour ce voyage en train était d’ailleurs un premier plaisir.
A mon tour, je prenais conscience des premiers beaux jours, de la lumière cristalline et de la température qui m’autorisait à fumer une cigarette sur le quai de la gare, sans manteau ni imperméable. Enfin, le temps de ne penser à rien. Juste goûter un rayon de soleil.
A l’annonce du départ imminent, je m’apprêtais à escalader les marches du wagon quand une jeune femme approcha, arrivant d’un pas pressé et tirant derrière elle un sac imposant sur ses roulettes. Son regard cherchait le numéro de la voiture.
"Montez vite", lui dis-je "même si ce n’est pas votre voiture, le train va partir d’une seconde à l’autre".
"Je ne suis pas aveugle", dis la petite brune, manifestement énervée, "c’est ma voiture et je sais ce que je fais"
Le ton de la réponse ne se prêtait pas à la répartie. Je la laissais monter dans le wagon. Son sac était lourd et je la voyais s’escrimer sans succès à le hisser en haut des marches. Tant par galanterie, pourtant échaudée, que par désir de ne pas rester moi-même sur le quai, je finis par saisir son sac par-dessous, et d’un coup d’un seul, le souleva à l’intérieur du wagon.
Le train partait et j’avais grimpé in extremis. Mon interlocutrice exprima sur son visage un réel sentiment de soulagement. Je voyais ses épaules se relâcher et sa respiration se calmer. Elle virevolta pour repérer le couloir marquant l’emplacement de son fauteuil. L’exiguïté de la plate forme du wagon me permit de reconnaître son parfum. J’hésitais pourtant: Private Collection d’Estée Lauder ou Paris de Chanel? Des parfums un peu lourds, très sensuels, chauds, que je reconnaissais facilement tant ils évoquaient pour moi le souvenir de deux anciennes petites amies avec qui j’avais entretenu une relation torride et incroyablement physique. Je laissais ma rencontre se diriger vers son fauteuil en choisissant, pour ma part de rejoindre le wagon-restaurant pour aller me chercher un café.
De retour à ma place, je constatais que le hasard m’avait placé pile en face de cette jeune femme. Se croyant sans doute seule dans ce wagon de première classe matinal, elle avait choisi d’installer son gros sac sur la banquette qui m’était destinée.
Comprenant la situation, elle se pencha au-dessus de la tablette qui séparait les sièges en vis à vis pour essayer d’attraper les poignées de son sac. Je pris comme un choc la surprise de la vue que m’offrait cette position penchée en avant. Ayant eu le temps de se mettre plus à l’aise, elle avait quitté son gros imperméable pour ne garder qu’un cardigan sur un chemisier blanc dont les trois boutons supérieurs étaient défaits et me permirent l’espace d’une seconde de bénéficier d’une vue imprenable sur ses deux seins qu’emprisonnait un soutien-gorge en dentelle blanc. Je saisis le sac d’une main ferme et le plaça d’autorité au-dessus des sièges dans les emplacements réservés à cet effet.
Le sac pesait une tonne et sur cet effort, je m’écroulais un peu lourdement sur mon siège.
"Merci. J’ai finalement eu de la chance de tomber sur vous"
"Avec plaisir", répondis-je, satisfait enfin d’être récompensé d’un joli sourire.
"C’est lourd, c’est vrai, le sac est rempli de livres" conclue-t-elle.
Mon interlocutrice en tenait d’ailleurs un entre les mains et se plongea dans sa lecture.
En sirotant mon café, je la regardais.
Etonnant comme cette fille, qui m’avait laissé l’impression la plus désagréable sur le quai, réunissait un certain nombre de caractéristiques qui lui conférait un charme certain.
Ses cheveux d’abord: mi-longs, d’un beau volume, ils tombaient en cascade sur ses épaules dans un mouvement que le noir profond de leur couleur amplifiait. Ses lèvres rouges vifs apparaissaient en contraste. En fait, cette fille avait un joli teint frais et sa peau respirait la santé. Cette impression provenait peut être aussi de son physique tout en courbes, que la vue plongeante de son décolleté avait déjà dévoilée.
Cette rencontre était à l’image de cette matinée qui commençait: fraîcheur, lumière, naturel.
A la regarder lire, je finis par remarquer son air concentré. Elle avait les yeux aussi sombres que les cheveux et le dessin de ses sourcils attira mon attention. D’une épaisseur idéale, ses sourcils formaient un mouvement qui donnaient à son visage un air déterminé et témoignait d’une nature cérébrale, sinon intellectuelle.
On était sorti de la région parisienne Je regardais par la fenêtre un paysage déjà campagnard en rêvant à d’autres modes de vies que le mien. La jeune femme se leva soudain de son fauteuil. Je n’avais pas particulièrement fais attention à sa tenue jusque là. Elle portait des vêtements amples, d’inspiration asiatique, japonais sûrement. Elle s’extirpait de son fauteuil et la longue jupe noire qui prenait bien sa taille colla à sa peau. Cela dévoilait les formes arrondis de son ventre et de ses hanches que le choix de tels vêtements n’avait donc pas réussi à dissimuler.
Elle cherchait à attraper quelque chose dans son sac. Toujours assis à ma place, je la voyais lever les bras trop hauts pour elle, se hissant sur la pointe de ses petits pieds que je découvrais. Les bras haut perchés, son chemisier blanc était plaqué sur sa poitrine. Il révélait le dessin de la dentelle du soutien-gorge. Mieux encore, il soulignait le volume et la tache sombre de ses aréoles qui apparaissaient d’autant mieux qu’elle était à contre jour.
Je sentais une érection monter. Rien ne me fait plus d’effet que ces images furtives, inattendues.
Immanquablement le sac tomba et la jeune femme manqua de le prendre sur la tête. Je finis par éclater de rire.
"Mais enfin, demandez donc, je n’ai que cela à faire. Je vous assure que pour moi, ce n’est rien du tout"
"Je ne voulais pas vous déranger, une fois encore" répondis-t-elle un peu gênée.
Je lui décochais mon sourire le plus décontracté et lui dit::
"On va la jouer simple: Je m’appelle Olivier et je vous attrape tout ce que vous voulez"
"Hélène." Dit-elle. "Je veux bien que vous descendiez tout le sac".
Je m’exécutais. Le sac posé à terre, elle farfouilla dedans et sorti deux ouvrages et un cahier. Une fois encore, je profitais du spectacle. Elle dut sentir le poids de mon regard. Elle leva les yeux, lut dans mon regard l’intérêt que je portai à son décolleté et replongea aussitôt dans son bagage avec un léger sourire.
Je comprends que je peux à loisir vous demander ce petit service" annonça-t-elle le regard brusquement rieur, sur un ton clairement ironique.
"Serviteur", rétorquais-je "et j’irai plus loin en allant de ce pas vous chercher de quoi boire"
"Si vous trouvez un peu de vin blanc frais, vous auriez toute ma reconnaissance" répondit-elle, en reprenant, amusée, le même ton que celui des formules d’une galanterie exagérée que j’avais employées jusqu’alors.
Le choix de la boisson m’avait étonné compte tenu de l’heure matinale. Je revenais du wagon-restaurant avec deux petites bouteilles, opportunément glacées.
"A votre santé", dis en m’asseyant. Je lui servis à boire.
"A la surprise des rencontres et aux services rendus", répondit-elle en levant son verre.
Le temps de mon absence, elle s’était déchaussée et avait remonté sa jambe pour poser son talon à même son fauteuil. Elle posait son visage sur son genou replié au niveau de son épaule et me regardait désormais fixement.
J’hésitais à quitter son regard pour regarder plus bas ce qui immanquablement m’attirait. Face à elle, je pressentais que je pouvais avoir une vue imprenable sur l’arrière et l’intérieur de sa cuisse relevée, que sa longue jupe ne pouvait plus cacher dans cette position. Son regard me fixait en forme de défi de regarder ailleurs.
Elle posa son verre sans me quitter des yeux et, négligemment, déboutonna un bouton supplémentaire de son chemisier. Le geste avait été discret, nonchalant, naturel. Je voyais maintenant, de face, le partage de ses seins.
Je bus un peu dans le silence qui s’était installé. Elle tourna la tête et regarda par la fenêtre. Son visage, légèrement penché en arrière évoquait un signe négligé d’abandon. Elle marqua un temps d’arrêt et, tout en regardant à l’extérieur, remonta son autre jambe au niveau de la première. Les deux genoux relevés, les talons posés sur le bord de son fauteuil, elle m’offrait maintenant le pur spectacle de son entrejambe.
Sa jupe ne couvrait plus que ses genoux et le haut de ses tibias. À peu près seul dans le wagon, personne ne pouvait deviner la vue merveilleuse que j’avais sur le contraste de son vêtement noir et la clarté de ses cuisses légèrement écartées, réunies en contrebas par le triangle blanc de tissu qui recouvrait son sexe.
Sa culotte était assortie au soutien-gorge. Toute de dentelle blanche, elle arrondissait le volume de son sexe que je devinais charnu. Ses lèvres généreuses étaient enveloppées par le tissu tandis que la dentelle dévoilait la pénombre de la toison épaisse de son pubis.
Le temps s’était arrêté. Dans le silence total du wagon, au bénéfice du consentement total d’Hélène, je passais un moment unique d’une tension sexuelle inouïe. Généralement ce genre de spectacle est furtif. Ici, je disposais de tout mon temps.
Je sentais mon sexe devenir énorme, à l’étroit dans mon boxer. J’ajustais mon assise et dû constater que mon érection était très visible. La nouvelle position n’était pas plus confortable.
Hélène fixait maintenant la bosse proéminente de mon pantalon. Elle sourit comme une gamine qui est en train de jouer un bon tour; toute amusée du malaise et de l’excitation qui m’avaient gagnée. Je ne savais plus où me mettre.
"Vous sentez vous remercié pour m’avoir aidé à manipuler mon sac?" Dit-elle en brisant le silence. Tout en parlant et sans attendre ma réponse, sa jambe gauche s’était écartée sur le côté pour se poser, toujours pliée, à l’horizontale du siège de sorte à former un angle à 90° avec la jambe droite.
Je voyais maintenant sa culotte dans son intégralité, du pli de son ventre jusqu’à la disparition du tissu entre ses deux fesses. Le triangle de la dentelle sur son mont de vénus était bombé du volume de sa toison noire que je voyais distinctement. Ainsi écartée, sa culotte ne retenait plus les poils extérieurs de son pubis dont on devinait cependant qu’elle en entretenait parfaitement les bords.
"Pas exactement" répondis-je, "Venez"
Je me levais soudainement, lui tendit la main qu’elle pris doucement. Je la guidai jusqu’aux toilettes à l’extrémité du compartiment. Je l’y engageai la première. J’entrais à mon tour et, fermant la porte d’une main placée dans mon dos, je sentis la sienne se poser sur la bosse de mon pantalon pour saisir fermement mon sexe.
De l’autre main, face à moi, elle releva le devant de sa jupe, me fixa du regard et me dit "Tu es chaud et dur, je te veux en moi"
La simplicité et la rareté de ses mots participaient à l’intensité et à l’étrangeté du moment.
Je n’en pouvais plus. En soulevant sa jambe pour la poser sur cuvette, toujours face à elle, je dégageais mon sexe tendu de mon pantalon que j’avais rapidement défait. Je l’approchais de son ventre et de la main gauche, j’écartais le devant de sa culotte. Fléchissant un peu les jambes, mon gland était maintenant posé à l’interstice de ses lèvres charnues, qui l’enveloppèrent sous la pression.
Elle était trempée. Je relevais à peine les hanches que je sentis tout mon membre glisser au travers de ses petites lèvres vers l’entrée de son vagin. Je la pénétrais partiellement. Son visage était écarlate. Les yeux fermés, je sentais ses mains agripper et serrer fort mes épaules. À moitié en elle, je la soulevais de mes deux bras pour effectuer lentement un quart de tour qui me permettait de m’asseoir.
Je bandais encore plus fort. Assis et plus à l’aise, je résolus de la faire descendre doucement. Elle était moins lubrifiée au fond d’elle-même et je sentais mon sexe forcer et vaincre ses parois. Un rictus passa sur son visage: "Bon Dieu, que tu es gros" dit-elle. Mes mains saisirent ses hanches et appuyèrent vers le bas. J’étais maintenant au plus profond d’elle-même. Je sentais mes bourses au contact de ses fesses charnues. Je la voyais maintenant remplie d’un sentiment de plénitude.
De mes mains, j’imprimai t sur ses hanches un mouvement d’avant en arrière cherchant à ce que le frottement de son clitoris sur la base de mon pubis fasse monter son plaisir.
La tête légèrement en arrière, sa bouche entrouverte, son souffle s’accélérait. Les yeux toujours fermés elle accentua le mouvement de plus en plus vite. Mon gland frottait au fond de son vagin et si mon plaisir n’était pas aussi intense, je me régalais du spectacle du sien. Je voulais la conduire jusqu’au bout de son désir.
Au moment où son extase approchait, elle m’attrapa le visage de ses deux mains et m’embrassa à pleine bouche. La chaleur et la passion de son baiser m’étonna. Je sentis à ce moment que son orgasme était là. Je sentis mon sexe comprimé dans le sien qui fut envahit de spasmes.
Le train ralentit brusquement.
"Merde! Avignon!" Dit-elle "Il faut que j’y aille".
A peine remis de mes émotions, toujours assis, je la vis se dégager, rabattre sa jupe et sortir en trombe.
Ca allait trop vite.
Elle courait dans l’allée centrale du wagon quand le train s’arrêta. L’ayant rejoint, je saisis son sac et la suivi. Je posais son bagage sur le quai. Elle était là, face à moi. Nous avions trois minutes. Pas un mot pourtant.
Elle tendit la main vers mon visage et m’embrassa tendrement sur la joue.
"Tu m’as fait jouir, salaud, et je ne t’ai rien donné. Tu ne perds rien pour attendre" me glissa-t-elle dans l’oreille.
Je lui tendis une carte de visite, conscient que je prenais aussi alors la décision de donner plus de poids à la mission qui m’emmenait à Marseille. Il fallait définitivement que je revienne.
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