n° 07292 | Fiche technique | 18527 caractères | 18527Temps de lecture estimé : 10 mn | 22/04/04 |
Résumé: Après une nuit torride, Tonya me fait visiter les lieux.. | ||||
Critères: fh voir cunnilingu | ||||
Auteur : Ebony's lover |
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Une voix dans les ténèbres.
Très loin. Mina?
Une main sur mon épaule. Je voulus grogner.
Une voix qui m’appelle? Mais qui?
Personne ne peut me parler dans de la glace.
Je remue. Des draps! Depuis quand j’avais des draps dans la glace?
J’entrouvris un œil. Un réveil, posé devant moi. 4H51. Mais…
Dans un lit. Je suis dans un lit et quelqu’un m’appelle. Depuis combien de temps?
Je voulus me redresser, mais tout mon corps était engourdi.
Un corps nu se pressait contre le mien. La directrice!
J’ouvris les deux yeux, cette fois. Elle était là, sublime, les cheveux tombant en cascade sur ses épaules, ses adorables petits seins sous mon nez. Je voulus en suçoter un. Me redressant légèrement, j’agrippe la pointe de son mamelon entre mes lèvres et le tète.
Elle passa sa main dans mes cheveux.
Je relève la tête et lui lèche l’autre mamelon. Elle gémit doucement et s’allongea dans mes bras.
Baillant à m’en décrocher la mâchoire, je constate que nous étions dans une chambre… Sa chambre.
Tout me revint. La cassette, la glace, nos ébats dans son bureau, puis dans la baignoire…
Elle sourit, avec ce sourire si craquant.
Elle posa un doux baiser sur mon torse.
Elle se nicha au creux de mon bras. Machinalement, je lui caressa le dos du bout des doigts.
J’accompagnais la question d’une douce caresse sur ses fesses.
J’étais bien trop heureux d’être libre pour me soucier de quoi que ce soit.
Je jette un coup d’œil au réveil par-dessus son épaule.
Mes mains pelotaient toujours ses petites fesses bombées. Elle avait vraiment un corps de déesse. Longues jambes, fesses de rêve, ravissants petits seins..
Elle se mordit les lèvres.
Je donne un grand coup de langue sur sa vulve et elle frémit, s’arque dans mes bras.
Tout en parlant, Tonya la directrice longeait le long couloir rouge du 3e étage de la prison pour femmes New Hampshire. Je la suivais, jetant un coup d’œil dans chaque cellule, répondant parfois a un petit signe de la main. À quelques pas devant nous, deux infirmières faisaient rouler un petit chariot de médicaments, en distribuant ça et là. Une prisonnière, une belle noire aux cheveux bouclés, me jeta un coup d’œil intrigué, avant de glisser une main entre ses cuisses. Trois cellules plus loin, je vis deux prisonnières, installées en 69.
Je ne sus pas quoi répondre. Leurs gémissements nous poursuivirent quelques mètres, puis moururent dans l’écho des conversations du couloir. Certaines cellules étaient agréablement aménagées, avec des petits meubles, des posters, quelques plantes. Des photos. Beaucoup de photos.
Je reporte mon regard sur Tonya, sur son cul divin moulé dans un jean serré.
Elle me sourit.
Sans raison particulière, nous nous arrêtâmes devant une cellule, a priori ordinaire. Pas de meuble, mais beaucoup, beaucoup de photos punaisées aux murs.
Une jeune femme, d’origine hispanique, aux cheveux tressés, était assise sur son lit, la tête repliée dans ses genoux. Sa peau était très basanée, d’une couleur très belle.
Elle releva la tête. Ses yeux pétillaient d’une joie malsaine et effrayante.
Tonya se rapprocha des barreaux de la cellule un peu trop, à mon goût.
Kayna ne répondit pas mais sauta hors de son lit. Elle avait une belle silhouette, aux formes généreuses.
Tonya eu un air navré.
Kayna, qui m’avait ignorée jusque là, semblait s’apercevoir de ma présence.
Elle frémit rien qu’en y repensant.
Heureusement, mon séjour dans la glace n’avait pas ralenti mes réflexes. J’agrippai Tonya par la manche de son chemisier et la tirai en arrière. Kayna se jeta sur les barreaux, passant les bras pour l’attraper.
Nous reculâmes tous.
Kayna arrêta de hurler et nous fixa. Son regard me mit mal a l’aise.
Nous reprîmes notre chemin. Au bout de quelques cellules, Tonya s’arrêta et salua une autre prisonnière. Celle-ci était métissée, les cheveux teints en blonds. Elle lisait un livre, affalée sur son lit, un verre d’eau posé sur sa table de nuit.
Mais ce n’était pas vrai, parce que tous les deux nous n’avions dormis qu’une demi-heure, grand maximum.
Elle avait l’air vraiment très douce, innocente. Belle. Très belle, les traits fins, de grands yeux noirs.
Faire partie du personnel. Travailler? Je haussa les épaules. Après tout, mieux valait travailler ici qu’errer dans l’espace. En y réfléchissant bien, je n’avais jamais travaillé. Quand on m’avait envoyé dinguer dans l’espace, transformé en mister freeze, j’avais 19 ans. Et la j’avais toujours 19 ans.
Je n’avais pas pris une ride.
La glace m’avait parfaitement conservé de corps parce que de cerveau, je devais avoir 70 ans.
Moncia se replongea dans sa lecture et nous dépassâmes sa cellule.
Le souffle me manqua.
Tonya hocha la tête en grimaçant.
C’était atroce. Finalement, j’étais bien content d’avoir refroidit quelques hauts membres de la société Terrienne avant d’être congelé. Eux avaient du fric à ne plus savoir quoi en faire. Et Monica, privée de sa famille et de ses biens, incarcérée uniquement parce qu’elle ne pouvait plus assurer économiquement…
Sale société.
J’aurai voulu revoir Monica, mais nous étions trop loin.
Je dépose les assiettes sur la table du salon de Tonya.
Il était midi cinquante, l’heure du déjeuner. Nous avions visité les 3 étages, les uns après les autres. Il y avait tant de prisonnières… C’était effrayant. Certaines avaient le regard perdu, vague, dans les étoiles. D’autres s’accrochaient. Dans certains yeux brillaient une farouche détermination.
Je pose mes fesses en face d’elle et me servit un verre d’eau.
Elle avala sa cuillère et acquiesça de la tête.
Tonya hocha la tête.
Je pris une cuillère de riz. Follement bon.
Une telle idée me paraissait folle mais délicieusement excitante.
Tonya ricana.
Elle posa sa cuillère et s’essuya la bouche.
J’eus un pincement au cœur. Leur douleur me touchait sans peine. Etre seule, loin de sa famille… Je repense soudain à Mina et à cette tuerie dans le supermarché d’Okland. Elle avait tiré sur une femme, une femme qui n’avait pas plus de trente ans.
Pourriture de Mina.
Si je te retrouve, je…
Et bien quoi? Moi aussi j’avais tué. Mais pas de femmes. Juste des ordures, des violeurs, des gens haut placés qui crachaient sur le peuple. Qui méprisaient le peuple !
Je regarde Tonya et me lève.
Elle regarda sa montre.
Je m’agenouille à ses pieds et l’embrasse dans le cou. Elle gémit. Avec douceur, je lui ôte son pull et son t-shirt. Ses mains glissèrent dans mes cheveux. Ma bouche se posa sur la sienne, tendrement.
On se retrouva sur la moquette de son salon. Penché au-dessus d’elle, je laisse ma langue tracer un sillon sur son ventre, avant de se poser sur un de ses tétons et de le titiller doucement. Elle ôta son jean en gémissant, les yeux mi-clos, alors que je l’embrassai avec fougue. Sa peau était douce, si douce.
Je commence à la caresser à travers le tissu de sa culotte. Cette caresse la fit frémir, elle voulut ôter le dernier rempart à son intimité, mais je l’en empêchai. Un petit sourire crispé apparut sur son visage: elle voulait que la prenne tout de suite, et souhaitait en même temps que ce petit jeu dure.
Je caresse l’intérieur de ses cuisses, évitant soigneusement son sexe. Elle souleva son bassin et je glissa mes bras en dessous, pour ne pas qu’elle s’échappe. Alors je commence à la lécher, mais à travers sa fine culotte.
Doucement, avec une lenteur exaspérante, j’enleva sa petite culotte, la faisant glisser le long de ses jambes. Ma langue se posa sur son petit minou, et je le lécha lentement, avant de faire entrer ma langue en elle, tout en caressant son clitoris du bout du doigt.
Elle se redressa sur les coudes pour voir ce que je lui faisais.
Je la regarde dans les yeux, tout en continuant à aspirer son clitoris entre mes lèvres. Elle gémissait, des ondes de plaisir lui traversant tout le corps. Elle s’arqua, toute vibrante d’extase. Je prenais un grand plaisir à la voir comme ça. Elle était si belle.
L’après-midi passa rapidement. Les visites se poursuivirent. Tonya me fit visiter les réfectoires, les infirmeries et autres salles. C’était immense. Il y avait de quoi se perdre facilement.
Certaines salles étaient vides. Il n’y avait pas un meuble. C’était glauque.
Elle me présenta l’équipe du 3e, rapidement. 9 femmes et un homme, un petit blanc qui clignait des yeux comme une chouette.
Que de femmes, que de femmes. J’étais cerné.
Vers 17h, je pris une douche, me rasai, me lavai les cheveux et enfilai des vêtements propres que Tonya m’avait donné ce matin. Ils m’allaient à la perfection. L’image que me renvoya le miroir m’intrigua. Je suivis le contour de mes traits du doigt. Mes yeux étaient cernés. Avides de vengeance.
Il me semblait, dans mes souvenirs, que Mina voulait se faire congeler, de grés-elle. Pas de force comme moi.
Elle voulait partir dans l’espace et se réveiller aux alentours des années 2600. Si seulement je pouvais repérer son caisson… Tous ces foutus blocs de glaces ont des traceurs. C’est comme ça que Tonya m’avait repéré, alors que je passais prés du New Hampshire.
Un sourire se dessina sur mon visage.
Oui.
Retrouver Mina, la décongeler et jouer un peu avec elle.
Lui montrer qu’on ne trahit pas Jeff Atkins si facilement.
J’éclatai de rire et éteignit la lumière de la salle de bain.