n° 07294 | Fiche technique | 19596 caractères | 19596Temps de lecture estimé : 11 mn | 22/04/04 |
Résumé: Suite à une aventure parvenue en février (une soumission inattendue), j'ai téléphoné à Karine | ||||
Critères: ff toilettes cunnilingu fdanus ecriv_f | ||||
Auteur : Marjoriebp |
J’ai été surprise du nombre de mails parvenus sur ma BAL après le récit "une soumission inattendue".
J’ai été aussi amusée d’être notée comme à l’école et que certains mettaient en cause la véracité du récit. Je ne peux leur en vouloir.
Si je ne l’avais pas vécu et écrit, je douterai moi-même qu’il me soit advenu une telle aventure.
Je remercie une lectrice qui m’a poussé involontairement à appeler la fameuse Karine.
Elle ne l’aurait pas fait. Moi, libre, piquée par le jeu, je l’ai fait et ne regrette rien. C’était deux mois après le fameux soir.
Une voix féminine, douce, répondit.
Je pris presque malgré moi un ton hautain voire autoritaire.
Surprise de cette entame de conversation, mon interlocutrice marqua un temps de silence puis se ressaisit presque immédiatement.
Puis, elle ajouta :
J’ai eu peur qu’elle raccroche, je continuais :
La présentation n’était pas flatteuse mais réelle.
J’étais stupéfaite, abasourdie. Il avait tout raconté à cette fille. Je perdais toute mon assurance.
Il m’a dit que vous appelleriez.
A distance encore, Pierre me manipulait. Mais, la voix chaude et sensuelle de mon interlocutrice n’avait rien à voir avec le timbre troublant de la sienne. Allais-je continuer la conversation ?
Je m’aperçus qu’une onde de plaisir s’immisçait dans tout mon corps.
Je saisis la première idée qui passait par ma tête.
que je le cite pour rencontrer cette inconnue. Sans m’en rendre compte, j’étais dans un sentiment de trouble semblable à celui qui me traversa lors de la visite de Pierre. Je me faisais honte et m’inondais de frissons. C’est elle qui me ramena sur terre.
J’étais toujours ailleurs lorsqu’elle raccrocha.
Journée sans travail ! J’ai été chercher ma fille à l’école. Nous avons dîné ensemble. C’est elle qui m’a dit "Tu as l’air heureuse maman". Je l’ai prise dans mes bras et serrée contre ma poitrine, moment de bonheur intense et gratuit.
Après, nous avons joué comme des gamines. À seize heures, je l’ai envoyée chez mes parents. J’ai prétexté être de garde.
A dix sept heures, après avoir parler de la pluie et du beau temps avec ma mère, j’étais dehors.
Dans une librairie du quartier, j’ai acheté "Histoire de l’œil" de Bataille. J’ai flâné un peu. À dix sept heures trente, j’étais dans le bar devant mon premier verre de bière.
Je n’ai jamais eu d’attirance pour les filles et les amours saphiques. Je n’ai jamais touché voire imaginer toucher une femme. Pourtant là, sans que je puisse le contrôler, j’étais aussi impatiente qu’une collégienne à son premier rendez-vous amoureux. Pire, le plaisir montait en moi incontrôlable, créant une confusion entre ma chair et ma pensée. J’étais entré comme par inadvertance dans un scénario de film que je me refusais à quitter. Il n’y aura rien entre cette fille et moi que l’imaginaire fertile de ma liberté !
Deux ou trois blondes rentrèrent dans le bar. Un homme de cette beauté physique froide, me matait comme un maquignon. Je fronçai les sourcils comme pour bien lui faire comprendre que les étalons sots n’étaient pas mon genre. Une fille vint le rejoindre. Il me regardait toujours. Je le toisai effrontément. Il baissa les yeux et quitta le bistrot. Je mis à lire. Je vis une blonde style "pétasse" pénétrer dans l’établissement. Ouf, elle ne portait ni foulard, ni béret.
Je plongeai le nez dans ma lecture. Elle me fit tomber dans un état de trouble. Il y était question de sexe, de Marcelle urinant, de vit levé, de plaisir. Je ne la vis pas arriver. J’étais trop absorbée par le texte. Elle me sortit brusquement de mon roman voluptueux et fascinant.
Je levai la tête. Devant moi, se tenait, habillé en tailleur, une ravissante blonde, aux cheveux mi-longs dépassant le béret, une frange au milieu du front. Elle retira immédiatement son béret et le posa sur la table.
Elle s’assit. Il y a comme un silence gêné entre toutes les deux. Elle le rompit en sortant de son sac une enveloppe de photographies qu’elle posa devant moi.
Je saisissais le document et je pris connaissance de son contenu. Je devins rouge écarlate. C’était les photos prises par Michel, l’inconnu de la première soirée. On m’y voyait nue, dévoilant mon intimité, comme une vulgaire prostituée.
Je rangeais les photos compromettantes à l’intérieur de ma veste. Elle voyait mon trouble, n’en tirait aucun avantage.
Elle me parla d’elle d’abord. Elle ne s’appelait pas Karine mais Pascale (le premier étant un code pour le plaisir avec Pierre.
Elle avait vingt quatre ans. Elle connaissait Pierre depuis douze ans; C’était un ami de sa mère. Elle fit de lui un portrait presque idyllique. Il était poète, musicien, érudit. Il connaissait des pans par cœur de la littérature.
Certes, il n’avait pas un physique avenant mais il n’était pas laid et tout en lui défendait et ajoutait à son charme.
"La lumière vient de ses yeux et perce les défenses les plus secrètes" ajouta-t-elle. J’eus à ce moment là distinctement ces beaux yeux verts qui m’avaient fait fondre la première fois.
J’étais sous le charme de sa litanie mais je ne pus m’empêcher de lui que je l’avais connu sous d’autres traits, vulgaires et proprement infects.
J’avais pourtant succombée. Elle ne se déchargea pas de son rôle d’avocate : Il avait joué ce jeu pour sortir plus vite de l’hôpital. Mince et fausse excuse, pensai-je. Elle héla le serveur et commanda deux pressions sans me demander mon avis.
Elle se retourna vers moi et dit sa phrase décisive.
Qu’avais à répondre à cet argument imparable ?
Elle eut un sourire plein de malice.
L’information n’était pas rassurante.
Elle venait de vider son verre.
J’eus la bêtise de répondre oui.
J’avalais d’un trait ma seconde bière Elle avait déjà commandé deux autres consommations.
Nous parlâmes de tout, de musique, de littérature, et même de politique. Je n’avais pas l’habitude de l’alcool. Il me faisait un effet doucereux. Le temps passait. Elle gagnait ma confiance. Nous avons même ri ensemble.
J’appris qu’elle était orpheline. Pierre était son meilleur ami et naturellement son amant. Elle poursuivait ses études qu’il payait sans sourciller. Elle parlait de lui comme un disciple de son gourou. J’appris aussi qu’elle complétait son ordinaire par la photographie.
Je me laissais convaincre.
Au quatrième verre, je me sentais pompette. Il était presque vingt heures. Elle photographiait, oui, je le savais. Elle approchait ses doigts des miens, je le voyais.
Entre alcool et trouble, je susurrais un "oui" presque inaudible qu’elle comprit tout à fait.
Ses doigts touchaient les miens. Ils étaient glacés.
Presque malgré moi, j’opinais de la tête pour dire oui.
Je me levais grisée. J’allais vers les toilettes, lucide que j’étais prête à passer un palier que je n’aurais pas imaginé.
Ma culotte mouillait. Je me retournais avant d’entrer dans les WC. Elle était encore là et m’encourageait du regard. J’entrais. J’attendis que les toilettes de droite se libèrent. Au bout de quelques secondes, sortit une femme d’une cinquantaine d’années. Elle me jeta un regard bizarre. Les autres toilettes étaient inoccupées.
Je rougis de confusion. J’entrai et fermai le verrou derrière moi. J’attendais dans un état d’excitation extrême. Que faisais-je là avec mon désir entre les jambes ? Allais-je devoir me caresser ici ? Je pris honte entre lucidité et alcool. J’essayais de me convaincre que je lui dirais non lorsqu’elle frappera à ma porte.
Le temps me parut interminable. J’entendis le bruit d’une chasse d’eau. Une main essaya d’ouvrir ma porte et un pas s’éloigna. Je ressentais un vertige me prendre le corps et l’âme. Enfin, j’attendis sa voix.
Fiévreuse et inquiète, j’ouvrais la porte. Elle rentra aussitôt, refermant le verrou derrière elle. J’avais mon "non" dans la bouche. Je n’eus pas le temps de l’émettre. Elle colla contre la paroi, me prit par la taille, et prit mes lèvres dans ses lèvres. Elle força ma modeste résistance en immisçant sa langue dans ma bouche. Nos langues se croisèrent, se léchèrent, se mêlèrent, dans la cadence d’une volupté inouïe. Je sentis, tout à coup, ses doigts froids contre ma chair.
J’étais électrifiée. Ses mains étaient passées sous ma chemise, caressant et griffant mon ventre puis mon dos.
Et pourtant en même temps, je me dégageais du mur pour qu’elle puisse atteindre l’élastique de mon soutien-gorge. Experte, avec une dextérité féminine, elle parvient à ses fins. Je me laissais caresser, sans résistance, pantelante du désir et du dégoût sur ce que j’étais en train de subir.
Elle m’ôta avec délicatesse mon pull. Puis, avec la même attention, me défit de ma chemise. Elle posa mes effets sur le trône des WC. Enfin, elle arracha mon soutien-gorge. Mes seins jaillirent hors de leur habitacle.
Elle soupesa chacun dans ses doigts. Puis, elle se mit à sucer mes mamelons qui s’étaient érigés fièrement sans mon consentement. Elle les palpait, les caressait, me redonnait un baiser fougueux lorsqu’elle me sentait moins présente entre ses mains.
J’atteignais les rives de la jouissance. Elle décolla ses lèvres de mes lèvres. Elle croqua le lobe de mon oreille. Je suffoquais sous un frisson incroyable. Elle lécha ma nuque et fit de même à mon épaule, et s’en alla capter à nouveaux mes seins dans sa bouche. Je sentais l’orgasme venir.
Un moment, elle quitta ma poitrine pour baiser chastement mon ventre. Je compris.
Trop tard, elle avait dégrafé mon jean. Elle baissa mon pantalon et ma culotte en même temps jusqu’aux chevilles.
Je pris conscience que j’étais maintenant presque entièrement nue dans les toilettes d’un café avec une fille presque inconnue. Mais, à ce moment, avide de plaisir, je voulais aller jusqu’au bout de cette étrange jouissance.
J’avais ma main mêlée à ses cheveux blonds. Elle était entre mes jambes et passait son index sur mon sexe recueillant un peu de ma mouille. Mon bas ventre n’était plus qu’un lac de cyprine. Elle trifouillait la chatte avec une frénésie qui faisait cabrer tout mon corps. Elle me léchait maintenant l’abricot et branlait mon bouton avec une habilité déconcertante. J’étais en rupture avec moi-même. Elle introduisit deux doigts dans mon anus. Mon corps était en feu. Je fus prise d’un orgasme puis d’un second. Je m’accrochais à ses cheveux. Elle ne lâchait pas prise et fouillait avec sa langue les recoins les plus intimes de mon intimité. Elle se remit debout et m’envoya un de ses baisers qui me rendait folle. Elle mit son index devant mes lèvres. Je l’aspirais. J’étais en train de laper ma propre mouille ! J’étais à nouveau dans le gouffre insensé du désir.
Le pantalon et la culotte aux chevilles, il m’était difficile de bouger.
Je m’exécutai en me libérant d’une partie de l’entrave. Elle me fit lever le pied gauche et me défit de mes chaussettes. J’étais entièrement NUE devant elle !
Stupéfaite, je me tournai, lui offrant une vue imparable sur mes fesses qu’elle venait déjà de caresser, triturer, sans jamais les avoir réellement vues. Le compliment ne se fit pas attendre.
Cet éloge grossier me fit rosier les joues de gêne et de contentement. Mon corps se consumait. Elle me prit les fesses à pleines mains puis comme un petit chat me mordit la fesse gauche.
Docile, je me penchais en avant. Je m’offrais sans vergogne. Tout à coup, je sentis un froid métallique sur mes fesses, n’ayant rien à voir avec ses doigts. Je compris immédiatement. Le quelque chose qu’elle soit partie chercher tout à l’heure était un petit gode. Je murmurai sans me convaincre, ni la convaincre.
Dans un état second, entre plaisir et attente, je dis le mot. Elle me prit mes deux mains pour que je maintienne mon œillet bien ouvert. Elle lécha mon anus par petits coups de langues savants qui me firent défaillir. Jamais aucun être humain, ne m’avait excitée par cet endroit. Je trouvais cela affreux et délicieux. Elle fit passer l’objet le long de ma raie culière. J’étais surexcitée. Un peu de mouille descendait le long de mes cuisses. Elle passa ses doigts sur mes seins et pinça mes tétons. Je ne savais plus où j’étais, je voulais le plaisir jusqu’à son paroxysme. J’aspirais à ce flot de jouissance.
A ma surprise, je sentis le gode entrer dans mon minou. Experte, elle mania l’objet en deux ou trois mouvements, m’arrachant encore un orgasme. J’étais inondée de luxure. Jamais, je n’avais senti la vie plus profondément qu’à ce moment là.
Elle me caressa encore un peu et m’aida à me rhabiller.
Quand nous sortîmes des toilettes, je la vis retirer un placard adhésif où il était marqué "Toilettes indisponibles" . Je trouvais l’audace inimaginable;
Je la suivis jusqu’au bar. J’avais l’impression que tout le monde était au courant de ce que nous venions de faire. Je devais avoir l’air bizarre.
Plus que l’amour saphique, c’est sa présence animale, ces doigts glacés que j’avais aimé. Je n’étais pas plus lesbienne qu’en rentrant. D’ailleurs, dans nos étreintes, je n’avais cherché à la voir nue. J’avais simplement goûter un plaisir que j’ignorais et qui maintenant me fascinait. Au comptoir, je reconnus tout de suite Pierre avec sa dégaine insignifiante et son embonpoint.
Une jeune fille, rousse, d’une beauté stupéfiante lui tenait la main.
Nous arrivâmes à leur hauteur.
Passerons-nous la soirée ensemble.
J’avais dû mal à répondre mais je savais que c’était oui, je voulais encore aller plus loin.
La blonde, la rousse, moi la brune, étrange aréopage de jolies filles autour de cet être étrange et fascinant.
La soirée ne faisait que commencer et j’avais déréglé tous mes sens.