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Temps de lecture estimé : 24 mn
16/05/04
Résumé:  Jeune homme désillusionné cherche pétasses à tringler. Rien de plus même si affinités.
Critères:  ffh fbi jeunes couleurs inconnu piscine odeurs cunnilingu préservati pénétratio uro
Auteur : Marco Makiavelik      
Jouira bien qui jouira le dernier


Tout commence par un bel après-midi d’été.


C’était il y a environ deux mois (j’écris par un moche après-midi d’automne, ceux durant lesquels on aime se remémorer les beaux après-midi d’été…). J’ai 27 ans, je suis actuellement chercheur à la faculté des sciences économiques de l’université de X. Job peinard, presque intéressant. C’était un de ces moments ou je ressentais le besoin urgent de m’aérer l’esprit. Regarder les murs de mon bureau et voir des chiffres danser sur leur surface blanche est un symptôme indubitable d’une violente crise de pétage de plombs.


Arrivé chez moi, dans mon repère de vieux mâle solitaire, puant et crasseux à souhait, je me demande ce que je pourrais bien faire des dernières heures ensoleillées qui me séparent de la nuit. J’ai peu de bons amis depuis que je suis dans cette ville (3 ans environ). J’y suis venu pour suivre Léa, sans doute la femme de ma vie. Lassée par mon cynisme et ma peur de m’engager, Léa m’a quitté voilà bientôt six mois. Pas une larme, pas un coup de fil depuis qu’elle est partie. Je me réfugie dans une indifférence feinte que je sais devoir un jour éclater sous une forme ou une autre. J’ignore la souffrance, sans ignorer qu’elle m’attend au tournant. En attendant, ma vie est errance et passivité. Je regarde les jours passer, la vaisselle sale s’amonceler dans l’évier, les taches se multiplier comme une colonie de bactéries sur ma moquette, mon frigo se remplir de choses malsaines. Mes amis ne m’appellent plus. Ils ont essayé de me soutenir dans un premier temps, mais moi je ne voulais pas de leur aide.


Pourquoi les gens ne comprennent pas qu’on puisse vouloir souffrir en paix parfois?


Mon seul hobby c’est la débauche, et c’est là que mon histoire devient intéressante pour vous. Je sors dans les boîtes de nuit toute la semaine, et fréquente cette foule de gens qui vivent en marge du plus grand nombre. Je bois et je drague froidement d’innocentes créatures. À force de pratique et de perverse errance…Euh de persévérance, je suis devenu un maître en la matière.


En un seul regard je peux analyser de quel type est ma victime, et savoir au mot près ce qu’il faut dire pour qu’elle finisse dans mon lit, ou moi dans le sien (pour autant qu’elle ne fasse pas partie de l’espèce la plus vulgaire, qu’on tringle bêtement dans les toilettes de l’établissement). Mon dédain pour la gente féminine m’offre un tel détachement que je suis capable de draguer les filles, de les baiser (après Léa je ne ferai probablement plus jamais l’amour), et de les jeter comme des kleenex usagés, ce que je fais avec d’autant plus de plaisir si la fille manifeste un désir de s’attacher. J’ai envie de croire que je suis un dur, un macho insensible, comme ceux que les filles prétendent savoir que nous sommes tous, nous, les « mecs » (à prononcer comme si vous vouliez cracher ce mot à la figure de quelqu’un).


D’accord, l’ami Sigmund dirait sans doute que c’est un report, que j’extériorise ma frustration amoureuse, mais pour l’instant, la vérité c’est que j’ai pris goût à une luxure aussi excitante que malsaine. Ce que je préfère, c’est quand la demoiselle a déjà un demoiseau. Ce dernier, qui croit encore à l’amour, se fâche, hurle et, dans le meilleur des cas, frappe. Je n’ai jamais été très violent, mais me battre me procure maintenant une satisfaction étrange, particulièrement en encaissant les coups des abrutis qui défendent leur couple comme moi je l’aurais fait il y a encore moins d’un an. Avec l’habitude, je gagne de plus en plus souvent (mais je laisse toujours à l’adversaire l’opportunité de se casser…au propre ou au figuré, à lui de choisir). Gagner ces bastons m’évite pas mal d’explications douteuses sur d’éventuelles balafres en arrivant au bureau le matin.


C’est à peu près à ça que je pensais en enfilant mon maillot de bain, ayant décidé de me rendre à la piscine. Il y a une piscine publique pas loin de chez moi. En trois ans, je n’y ai jamais mis les pieds, car j’ai une sainte horreur de l’eau. Si j’y vais, c’est uniquement pour voir si mon habileté nocturne se prête aussi bien à l’univers des corps dévêtus et huilés de la piscine. L’air est chaud, on est en pleine canicule, et le soleil qui déjà entame sa course descendante ne se lasse pas de m’écraser sous ses rayons. Peut-être bien que je vais me baigner quand même.


Arrivé à la piscine, je fais un tour des lieux pour repérer le gibier. À première vue : pas grand chose. Çà doit être le début des vacances pour les lycéens, car la piscine est bondée de jeunes ados bruyants et tapageurs. Y’a bien deux-trois p’tites nanas qui ont des corps bien faits et qui en plus me jettent des regards assez évocateurs (ça doit l’faire devant les copines de s’taper un mec plus âgé), mais moi j’aime tenir en respect la brigade des mineurs et en plus s’il faut tout leur montrer comment faire ça m’excite pas franchement. Bon, rien de rien, c’est pas grave, je me rattraperai ce soir et, en attendant, reposons-nous pour être en forme pour la grande chasse. Je m’éloigne un peu du brouhaha et m’installe à l’ombre d’un arbre. Là, j’essaie vaguement de lire un livre avant de m’endormir lamentablement, en essayant de manière presque inconsciente –tant c’est devenu une habitude- de chasser le sourire de Léa de mon esprit.


Je suis réveillé par le gazouillement féminin de deux voix qui pépient. Je ne sais pas combien de temps j’ai dormi. À travers les mailles de mon chapeau de paille que j’avais mis sur mon visage, je m’aperçois que le soleil est bien plus bas : j’ai dû m’assoupir deux bonnes heures. Immédiatement, comme par réflexe professionnel, mon attention se porte aux filles à environ cinq mètres de moi. Elles ont dû arriver il y a peu. D’âge un peu plus respectable (21-23 ans ?), Elles aussi ont probablement cherché à fuir le tumulte des jeunes pubères. À première vue, elles sont superbes. Bien sûr j’en ai tiré des physiquement plus parfaites, mais ces deux-là s’élèvent facilement au-dessus de la moyenne.


L’une, celle qui attire mon attention la première, est plutôt blonde, assez petite, d’ici je ne vois pas la couleur de ses yeux mais les traits de son visage sont fins, elle a les cheveux plaqués contre son crâne et derrière ils sont rassemblés en une queue de cheval d’une longueur moyenne qui descend le long de son dos plutôt musclé (peut-être une gymnaste ou une danseuse ?). De trois quart, assise sur sa serviette de plage, j’aperçois des seins assez bien faits et un ventre plat musclé aussi (une danseuse, je veux bien parier). Elle a un maillot de bain deux pièces bleu clair. J’ose même pas imaginer le cul d’enfer qu’elle va avoir en se levant.


L’autre est noire, mais pas des plus foncées, sa peau brun clair me fait deviner que les origines de ce bijou doivent se situer plutôt entre le Maghreb et l’Afrique équatoriale… mmh… l’Ethiopie peut-être. Environ de la même taille que moi, elle fait sûrement un peu moins attention à sa ligne que les pétasses des magazines, et ça lui va plutôt bien. Dans son maillot de bain mauve, sa poitrine est bien là, pas trop grosse quand même, et semble assez ferme (ça me changera des seins qui pendent), elle est assise aussi, mais ses fesses doivent être rebondies à l’Africaine et charnues à la Française… un mélange esthétique parfait. D’ailleurs, ensembles, elles forment un beau couple de ce que la France fait de mieux. Je suis persuadé qu’en les voyant comme ça assises dans l’herbe, riant ensemble de tout et de rien, même Jean-Marie voterait multiculturalisme (mais il prend sûrement jamais l’temps d’aller mater les filles à la piscine, ça doit être pour ça qu’il est aussi con).


Je tends l’oreille et écoute leurs voix : la blonde a la voix assez haute et l’autre a la sienne plus grave, mais les deux sont teintées de l’accent du français des cités. Je reconstitue la conversation, mais je suis un piètre traducteur çaifran-français… :


« T’sais t’crois qu’s’il te téma comme ça en cours c’est pour t’écrire des poèmes ou quoi ??? Vas-y réveille –toi ! »


« Chais pas! En même temps il essaie rien p’têt que c’est un gay qui essaie de s’faire déban en m’regardant, t’vois !? »


Et les deux partent dans un énorme éclat de rire. Ça promet d’être plutôt facile : elles ont l’air joueuses. Faut que je puisse faire leur connaissance aux deux en même temps, elles se méfieront beaucoup moins.


« T’veux un truc à boire ? J’vais au self m’chercher un coca » lance la blonde.


« Ouais vas-y ramène-moi un verre d’eau quoi »


Un instant pour réfléchir. Dans ces moments, mon cerveau calcule plus vite qu’un p.c. de la NASA : derrière elle dans la file d’attente – engager la conversation – retour aux serviettes - « tiens au fait on est assis presque à côté, ça vous dérange si on discute ? » - et le tour est joué !

Je me lève à mon tour et file la blonde (avant de l’enfiler ?) Jusqu’au self. Là, je me faufile derrière elle et établis ma stratégie. Il faut faire vite. L’inspiration ne vient pas et la caisse se rapproche. Mon Dieu ce qu’elle est bien faite, elle a duvet de poils blonds au creux des reins à peine visibles, et ses fesses ressemblent presque à celles de –non ! Pas maintenant !- trop tard. Elle est en train de payer. Je repose mon mars tout fondu et décide de retourner la queue entre les jambes à ma serviette, quand soudain intervient l’événement providentiel :


« Et mamzelle, tu prends un verre avec nous ? »

« Et ouais mon cœur tu veux pas discuter là un peu tranquille ? »


Deux mâles-frimeurs (la pire espèce) assis à une table de la terrasse se mettent à emmerder ma proie. Laissez tomber les gars, c’est moi qui l’ai vue en premier. En un coup d’œil j’analyse les spécimens : lunettes de soleil bien voyantes, chapeau bob et casquette à croco, cheveux gominés… c’est bon : tout dans l’apparence, rien dans le ventre. Un des marioles se lève pour barrer le passage à ma protégée :


« T’es sourde ou quoi ? On t’invite à notre table! »

« Ouais tu nous fais bander » ajoute subtilement son pote.


Je suis aussi cruel qu’eux dans le fond, et mes intentions sont les mêmes, mais eux n’ont aucune classe. La fille ne semble pas terrorisée. ça doit lui arriver souvent :


« Dégage ! Utilise ta main droite et arrête de m’saoûler ! »


J’ai toujours aimé les filles qui ont de la répartie.


« Comment elle me parle la tasspé !? »


Le mec lui prend violemment le bras. C’est le moment d’entrer en scène :


« Excusez-moi, il me semble que la jeune fille a été assez claire : elle ne souhaite pas être dérangée. »


J’aime bien me donner des faux airs de quelqu’un de bien éduqué, ça me donne un avantage de surprise certain sur mon adversaire qui est à mille lieux de penser que je me comporte plus en Tyson qu’en Stéphane Bern. Là, le gars est tout content de tomber sur une résistance masculine. Taper sur une femme en public ça ne se fait pas, même quand on a le QI d’un homme de Cro-Magnon :


« Kesstu-veux l’Jean-Michel ? T’as pas niqué ta femme aujourd’hui ? »


Il a à peine le temps de finir sa phrase que déjà mon poing s’abat sur son visage avec un craquement sourd. En général, je n’aime pas frapper en premier, mais ce qu’il a dit m’a trop fait penser à Léa. Cet abruti dira sans doute d’autres conneries dans sa vie, mais il le fera désormais avec une dent en moins. Son pote a essayé de se lever, mais la table devant lui, que j’ai poussé d’un coup de pied, est venu lui percuter l’abdomen avec une telle violence qu’il ne se relèvera sans doute plus avant un bon quart d’heure.

Je me retourne vers la demoiselle qui entre temps s’est reculée, et lui adresse mon premier sourire :


« Désolé, tout ce soleil m’a rendu un peu nerveux »


Elle bredouille un « merci » et j’en profite pour la prendre par l’épaule.


« Viens, il vaut mieux ne pas rester ici trop longtemps. J’m’appelle Marco.»


On marche tranquillement pour revenir à notre lieu de départ. Mon plan fonctionne à merveille. On discute de tout et de rien. J’apprends qu’elle vient souvent en fin de journée pour profiter des derniers rayons de soleil. On arrive aux serviettes. Avant d’aller se rasseoir vers l’autre fille, qui nous a vu arriver avec un sourire amusé (peut-être a-t-elle même remarqué mon petit jeu ?), elle hésite, se tourne vers moi et me fixe dans les yeux. Elle a les yeux verts. Elle est magnifique.


« Tu sais je m’en serai débarrassée toute seule du relou t’à l’heure. »


« Je sais ouais. Mais alors j’aurais pas eu de motifs pour venir te parler. »


Je lui adresse un sourire désolé, en espérant qu’ajouté à mon regard sombre il suffira à gagner l’échange.

Elle a l’air étonnée, et puis elle sourit, découvrant ses petites dentes toutes blanches et bien alignées :


« T’avais pas besoin de les défoncer pour ça, je t’avais remarqué avant… Je m’appelle Noémie. Tu viens t’asseoir avec nous ou t’attends qu’un autre fonbou le fasse avant pour nous défendre ensuite? »


Gagné.


Je ramène mes affaires près des leurs et je fais la connaissance de Soralya (la noire), qui nous fait remarquer qu’elle a entendu du grabuge du côté de la cafétéria. Je lui dis qu’on a rien vu, avant de regarder Noémie qui me jette un sourire complice.

Je fais la connaissance peu à peu des deux filles, qui en plus d’être vraiment sexys, sont amusantes et malicieuses. Elles se connaissent depuis longtemps. Soralya est en fac de psychologie et Noémie a arrêté ses études il y a quelques mois : En « dèche de thune t’vois », elle travaille à mi-temps dans un magasin de fringue pour survivre avec sa mère et le reste du temps elle le consacre à sa passion : La danse (bingo ! Mais erratum pour Soralya dont les parents viennent d’Erythrée… presque un sans faute !). Peu à peu la situation se décontracte et je décide ,après un laps de temps juste assez long pour ne pas leur faire croire que je suis un obsédé, de prendre une innocente initiative pour rediriger la discussion vers un thème un peu plus chaud.


« C’est quoi qui vous faisait pouffer de rire toute à l’heure ? Vous m’avez réveillé vous savez !? »


Elles se regardent entre elles avec un sourire qui montre qu’elles savent pas vraiment s’il est convenable de me le dire.


« Bah, des trucs de filles, t’vois ?! » lance Noémie en rougissant (bon Dieu ce qu’elle est mignonne cette fille…)


« En fait, Noé elle a un blèmepro avec les mecs. Elle est tellement canon, qu’des fois y’en a qui gèrent que dalle et qui… » lance Soralya.


«Tais-toi ! Mais qu’est-ce tu dis ? » S’exclame Noémie dont la rougeur en dit long sur la véracité des propos tenus par Soralya.


Elle se chamaille en rigolant pendant quelques instants, puis un silence d’embuscade revient. Aller, je me lance :


« Ils arrivent pas à bander parce qu’ils ont peur de planter et de laisser filer la plus belle fille qu’ils ont jamais vu ? »


Noémie ne note pas le compliment, mais répond à mon attaque par une autre pique (décidément elle me plaît vraiment) :


« Quoi, paske toi t’aurais pas peur à leur place ? »


C’est le moment clé. J’en ai foiré plein des coups à ce moment là mais aujourd’hui je suis trop entraîné. Les deux filles guettent ma réponse avec le même sourire malicieux accroché à leur visage. C’est le moment de ne pas trembler. Je la regarde dans les yeux et je plonge dans le vert des ses iris :


« C’est vrai que j’ai rarement vu des filles comme toi. Mais contrairement à tes potes de fac, j’en suis pas à ma première ou deuxième expérience… Peut-être que tu devrais laisser tomber les gamins et essayer avec quelqu’un d’un peu plus âgé, tu crois pas … ? »


Gros silence. Je suis sûr qu’en tendant l’oreille, je pourrais entendre les grincements du destin qui change de route, pour mettre le cap sur ce qui s’annonce désormais comme étant une bonne baise en perspective.

Au bout d’une minute infiniment longue, au cours de laquelle on est trois à pouvoir sentir dans l’air l’électricité d’une lubrique tension, Soralya se lève :


« Bon, je vais me baigner… qui m’aime - ou prétend pouvoir le faire- me suive… »


Noémie esquisse un sourire à la boutade de sa copine, les yeux perdus dans le vide en pensant sans doute à ce qui pourrait suivre. Elle se mordille les lèvres, me jette un petit regard qui en dit long, et se lève à son tour. Je réfléchis une seconde et les suis, malgré mon aversion pour l’eau … avouez que je serais con de rester tout seul !

En arrivant au bord de la piscine je vois que Soralya a courageusement plongé, tandis que Noémie trempe un pied frileux dans l’eau. Je m’approche d’elle précipitamment d’elle et la pousse au-dessus de l’eau. Totalement soumise à moi, elle ne tient plus au bord que par ma propre indulgence. Du moins c’est ce que je crois. Elle me regarde avec ses yeux verts et me dit :


« Si je viens, tu viens aussi ! »


Elle glisse sur le côté, s’accroche à mon poignet et se jette dans l’eau, m’entraînant fatalement à sa suite.

Nous barbotons pendant un moment dans l’eau comme des gamins. J’en profite pour toucher la marchandise. Je découvre surtout qu’elles ne se dérobent pas à mes caresses déguisées en jeux aquatiques. Soralya aussi se laisse peloter sous le regard amusé de sa copine. Finalement, Soralya sort un peu avant nous et nous laisse, sans doute à dessin, seuls Noémie et moi. J’en profite pour la coincer contre le bord de la piscine. On se regarde encore dans les yeux. Mes yeux plongés dans les siens, plus rien n’existe autour de nous. J’entends la clameur de la piscine qui me semble venir d’un autre monde. Décidément, si j’étais pas complètement désillusionné, cette histoire ressemblerait méchamment à un coup de foudre. Une petite voix me dit de faire attention. C’est vrai que la dernière fois j’en ai tellement souffert. C’était avec…


« Bon, tu vas m’emballer Ducon où t’attends qu’il me pousse des nageoires ? »


Bon, elle veut être vulgaire ? Je vais lui montrer que je peux l’être aussi. J’approche mes lèvres des siennes et on part dans un long baiser vraiment chaud. Nos langues se mélangent et je découvre qu’elle embrasse très bien, d’une manière terriblement excitante. Pour ma part j’ai glissé une de mes mains sous l’eau et je lui tiens le cul fermement. Elle m’embrasse d’une manière de plus en plus fougueuse. Elle aime ça, la salope! Je prends ça pour une invitation et je descends ma main dans la raie de ses fesses… je masse du bout des doigts sa chatte à travers le tissu de son maillot de bain.


« Heein… »elle gémit, « Attends y’a des enfants par là… Peut-être même de ceux qui ont déjà essayé de m’faire l’amour » Ajoute-t-elle en souriant.


« Désolé, c’est plus fort que moi…je vais me calmer, promis, même si mon maillot de bain va affirmer le contraire pendant les dix prochaines minutes. »


Comme elle comprend pas, je lui prends la main et la pose sur mon sexe tendu comme une barre de métal.


« Putain je sais pas si c’est la piscine ou toi qui me rends la plus mouillée. » Elle me dit avant de passer sa langue sur sa lèvre supérieure.


Je ris et l’embrasse sur la joue.


« Bon, ben, en attendant que tu t’calmes, moi je vais me chéssé. Je dois aller danser dans une heure… » me dit-elle avant de se retourner vers le bord de la piscine.


Et elle me laisse là, seul, avec pour unique compagnie une inavouable érection. « chéssé » ? c’est quoi ça ? chéché ? Ah… …« Sécher »… Le temps qu’il m’a fallu pour comprendre, elle s’est déjà hissée hors de l’eau. Heureusement que j’ai pu profiter de cet instant pour avoir une vue imprenable sur son cul d’enfer. Je me réjouis de faire plus que le toucher du bout des doigts…


Arrivé aux affaires, je trouve Noémie qui m’annonce avec un mystérieux sourire que Soralya s’est déjà rendue aux cabines pour se changer (enfin pour se « géchan » mais passons…). Elle me prend par la main et me serre contre sa poitrine bien faite, me jette le regard de la femme fatale et enfile véritablement sa langue dans ma bouche pour venir débusquer ma langue… Je la repousse avec peine pour admirer son visage sur lequel se reflète à travers le brillant de ses yeux des envies très claires : elle me veut, maintenant. Je ne peux pas cacher une grosse et rapide érection… Elle le remarque et fait une moue de p’tite fille capricieuse déçue :


« Les mecs… pfff… tellement prévisibles »


« Mmmh… Tu sais pas encore ce qui t’attend petite salope… » Pensais-je automatiquement sans toutefois avoir l’indélicatesse de le formuler à haute voix. Elle me prend par la main jusqu’aux vestiaires, apparemment mixtes. Elle avait l’air de savoir parfaitement où elle allait. Elle se dirige avec aisance dans le dédale des cabines, parvient finalement à une porte un peu plus éloignée des autres… des cabines adjacentes parviennent des petits cris dont l’origine ne fait aucun doute : cette partie des vestiaires doit servir de baisodrome improvisé pour les plus libertins des nageurs… Noémie frappe trois coups contre la porte qui s’ouvre. Elle me pousse quasiment à l’intérieur et je me retrouve directement contre le corps nu de Soralya… avant de me rendre compte de ce qui se passe, un coin de mon cerveau me signale en une fraction de seconde que cette fille a une peau d’une douceur inouïe…


« Héé mais t’es ouf ? Kessk’il fout ici lui ? » S’exclame Soralya qui a l’air véritablement outrée.


« Killtran, il a l’air cool et pis j’voulais te surprendre… Gueule pas comme ça ou un maître nageur va ramener ses seufs… »


Soralya se calme sur l’instant… en fait, elle a gueulé mais n’a même pas tenté de se cacher sa nudité derrière sa serviette. Elle porte sa nudité à la perfection. Les deux amies ont l’air d’être vraiment sur la même longueur d’ondes. Noémie passe devant moi (ou plutôt contre moi vu la taille de la cabine), prend directement un sein de Soralya dans une de ses mains, pose l’autre sur son cul et lui roule un patin d’enfer, qui dure pendant de longues secondes… J’ai l’impression qu’elles ont oublié que j’existais :


«Youhou les filles… Je crois que si vous continuez, je vais déchirer mon maillot de bain… Cà m’embêterait, c’est ma môman qui me l’a offert.» Essayais-je d’attirer l’attention.


Le petite perche tendue par ma blague est saisie comme prévu par les filles.


« Oh !… C’est-y pas mignon… Le maillot que môman lui a offert » Parodie Noémie.


Elle se tourne vers moi, tire d’un coup sec sur le maillot, qui s’accroche à mon sexe tendu. J’entends mon os du pubis craquer en même temps que l’élastique du maillot. Heureusement, le muscle principal a tenu bon.


« Nan, môman va être fâchée… » S’exclame Soralya avec un air faussement désolé.


« Pour le peu que je l’utilise, pétasse, je m’en fous royalement… Et ma mère je l’ai pas vue depuis cinq ans, grosse pute. » Encore une pensée ravalée avec diplomatie. Le spectacle peut commencer, on va enfin voir ce qu’elles ont vraiment dans le ventre ces deux joueuses.

Noémie enlève les vestiges de feu mon maillot de bain, et empoigne ma bite. Elle commence un mouvement de va-et-vient plutôt rapide, tandis que son autre main pince mes fesses (on peut pas appeler ça « serrer » tellement elle y va fort). Après quelques secondes, je lâche un bruyant soupir de satisfaction que j’aurais voulu plus discret. Quoique c’est pas si mal, je crois que Noémie est une de ses filles qui aiment mener la danse… ou croire qu’elle mène la danse… mais jouira bien qui jouira le dernier.


Soralya n’est pas restée inactive et enlève maintenant le top de Noémie. Elle lui masse les seins et promène sa langue rose sur la nuque de Noémie, qui semble apprécier. Elle soupire à son tour… la température monte dans la cabine qui nous laisse à peine assez de place pour toutes ses manœuvres plus périlleuses les unes que les autres. Soralya promène sa main noire sur le corps bronzé mais blanc en contraste de Noémie… Elle s’empare du bas de maillot de Noémie et s’apprête à le baisser…


« Attends ! » arrive à dire d’un souffle Noémie…


Elle met un pied sur le banc de la cabine. Elle a maintenant les jambes écartées. Elle prend ma bite par la base comme un vulgaire bout de bois, et elle se frotte l’entrejambe contre mon gland par-dessus le tissu de son maillot. De mon côté, je l’aide en bougeant un peu mon bassin. Elle me fixe droit dans les yeux, elle a la bouche entrouverte. Je sens la chaleur humide de son sexe à travers le tissu.


« Heein… C’est vrai que c’est pas mal un gars qui bande et qui vient pas tout de suite…Tu vas tenir longtemps comme ça ? Moi je sais pas… haa »


« Tu verras bien… Mais t’auras le temps de prendre ton pied aussi t’inquiètes. » Je lui réponds.


Au bout d’un certain temps, elle remet son pied par terre… se retourne et embrasse Soralya, qui pendant ce temps n’avait pas cessé de masser les seins de Noémie et de lui pincer les tétons. Noémie se retourne vers moi… Elle a toujours ce regard qui reflète de plus en plus la débauche. Elle tend son cul en arrière dans un mouvement de cambrure plutôt sexy.


« Sora steplaît ! » S’exclame-t-elle comme un magicien à son assistante.


Soralya s’exécute. Ça me fait de la peine de la voir comme ça laissée de côté. Je me promets de lui donner son pain quotidien (sa baguette) une prochaine fois. En attendant elle découvre le sexe de Noémie. Au-dessus de sa chatte, une seule ligne de poils, longs d’un ou deux centimètres. Je m’empresse de passer ma main droite dans son entrejambe… j’écarte ses lèvres… sa chatte ruisselle d’humidité. Son clitoris est tout dur… Elle va pas être longue à jouir, c’est moi qui vous le dis. La chaleur se fait de plus en plus pressante dans cette minuscule cabine. Nos corps sont brillants de sueurs… Le parfum de nos transpirations se mêlent maintenant à celui de la cyprine. Dans ma tête, les idées se bousculent… un lieu public, deux filles magnifiques, une blonde, une black, des yeux verts… je sens que si je n’agis pas vite, je vais jouir comme un puceau. Je m’agenouille pour embrasser le minou de Noémie. J’écarte d’un coup de langue ses lèvres et enfonce sauvagement ma langue dans la fournaise mi-salée de sa chatte. Elle mouille terriblement… où est-ce un mélange de son jus et de sa sueur ?


„ Aahhh…Nan attends !« Me supplie-t-elle en reculant.


Tiens, la jeunette serait-elle en train de perdre le contrôle ?

« T’as déjà sucé une renoi ? » Me demande-t-elle.


« Noé nan, j’peux pas, je… » Tente Soralya mystérieusement réticente à cette idée.


Serait-elle un peu trop lesbienne pour ça? Je dis non de la tête –je ne l’ai jamais fait- mais mon sourire en dit long sur mon envie de tenter l’expérience. Noémie l’a compris. Elle m’assied sur le banc. Elle défrusque Soralya. C’est elle qui nous dirige.


« Toi tu montes debout sur le banc, tu t’accroches où tu peux, tu colles ta chatte à sa bouche et je veux plus t’entendre…sauf pour crier. » Ordonne d’un ton sec Noémie à Soralya.


« Comme tu veux… » dit-elle d’un ton non pas résigné, mais d’une manière qui cache quelque chose.


Je m’assieds sur le petit banc, Soralya s’agrippe à un tuyau d’aération, et j’espère pour elle qu’il tiendra bon. En attendant de le savoir, sa chatte se colle effectivement à ma bouche. Elle est beaucoup plus poilue que Noémie. Il se dégage de son sexe une odeur musquée très forte, très attirante : son jus a un goût exceptionnel, auquel s’ajoute la bestialité de sa sueur. Je suis submergé. C’est la première fois que j’ai un sexe de « renoi » sous la main… Ou plutôt sous la langue. Je joue avec ma langue. J’essaie au mieux d’écarter ses grandes lèvres… mon visage est entièrement plongé dans l’humidité de son sexe. Le contraste entre son épiderme noir et son rose intime est vraiment inédit pour moi.


Je suis fasciné. Je pénètre entre ses grandes lèvres, dans son con, je vais chercher son jus au plus profond de son vagin. Je lape ce rose luisant avec une frénésie encouragée par ses gémissements qui sont de plus en plus bruyants. Entre temps je suis rassuré de voir que Noémie m’a mis une capote. (Faut pas déconner les mecs, faut s’habituer à la mettre même sur Revebebe!). Je la sens qui se hisse sur mes genoux. Elle est dos à moi et se penche en avant pour ne pas pousser le cul de Soralya… On est dans une position qui ferait pâlir de jalousie les adeptes du contorsionnisme. Heureusement la jeune danseuse a l’air plutôt souple.


Je sens Noémie s’empaler sur mon sexe… la chaleur de sa chatte brûlante me surprend j’entends même un « ha ! » Qui trahit son excitation. Malgré cela, sa chatte est plutôt serrée… à mon avis ces deux-là ont plus l’habitude des plaisirs saphiques (ça expliquerait leur complicité, nan ?). Elle entame des mouvements… elle monte jusqu’à faire sortir ma bite et puis s’empale bien à fond. Elle reproduit ce mouvement plusieurs fois, lentement … elle râle comme une chienne en chaleur. Soralya gémit plus fort aussi, comme si elles se répondaient l’une à l’autre dans ce moment d’extase. Noémie remonte et me masse le gland avec l’entrée de son vagin… j’adore cette caresse… elle le sent, j’en suis sûr.


Pendant ce temps, je branle le clitoris de Soralya avec mes lèvres, je le titille. Elle soupire profondément. Elle ondule du bassin et plaque sa chatte encore plus fort contre mon visage. J’en profite pour replonger ma langue dans son vagin et avale le plus de cyprine possible : c’est délicieux ! Je laisse son clitoris pour l’instant.


Je suis là, coincé dans la chaleur écrasante et totalement humide des belles cuisses ébènes de Soralya, je ne peux plus rien dire, ni faire. Ce traitement dure encore quelques minutes… ou quelques secondes ? Enfermés dans une cabine de vestiaire… combien de gens entendent nos râles en cet instant même ? Le vagin de Noémie enserre bien mon gland… C’en est trop…


Le jus de Soraya coule abondamment dans ma bouche… Je retire ma langue de son vagin, c’est l’heure du bouquet final : je presse ma langue contre son clitoris et le frotte véritablement avec ma langue. Elle gémit… Au bout de quelques secondes de ce traitement, je sens toute sa chatte vibrer… Elle est partie.


« Ooooh… » Sa voix n’est plus qu’un gémissement rauque.


Je sens que je viens… Je veux que Noémie jouisse aussi. Elle s’empale maintenant sur ma bite à une vitesse affolante. J’entends ses fesses claquer en une sorte de « flotch » contre mon bas ventre à chaque fois qu’elle m’a bien au fond, car je suis tout trempé de son jus intime et de sueur. En passant mes bras entre les jambes de Soralya j’arrive tout juste au clitoris de Noémie. Trop tard… L’excitation est trop grande… J’ai envie de lâcher ma sauce dans le con de cette salope, mon visage écrasé contre cette chatte ruisselante…


« Aaah…Je viens… »


Noémie se tourne et se penche pour chercher mon regard malgré le cul de Soralya. Son visage ne dissimule plus son excitation. Son visage est tout rouge et transpirant… un rictus de victoire passe sur son visage. C’est maintenant ma belle… :


« Si je viens, tu viens aussi ! »


En une fraction de seconde, j’ai comme la vague impression d’avoir déjà entendu cette phrase aujourd’hui… J’appuie de toutes mes forces sur son bassin, ma bite s’enfonce profondément dans son con, je sens au même moment mon sexe se contracter et ma semence qui gicle dans la chaleur de son sexe (mais en réalité dans le condom ; op). L’expression de triomphe laisse place sur le visage de Noémie à une expression crispée… sa bouche s’entrouvre et un long gémissement en sort…


« Aaaaah… aah… aah… aaah » Un peu plus et on dirait qu’elle va se mettre à pleurer.


Son sexe se crispe et se détend par intermittence de nombreuses fois autour de ma bite… elle jouit pendant quelques longues secondes. Nos sexes se crispent tour à tour dans un rythme de jouissance bestiale. Les cris rauques de Soralya qui jouit dans ma bouche, les gémissements aigus de Noémie résignée à jouir aussi… Si le maître nageur n’entend pas ça… j’économiserai mon souffle si un jour je me noie plutôt que d’appeler au secours !

L’excitation retombe peu à peu. Je commence à reprendre mes esprits… putain ce qu’on vient de faire était…

Le bassin de Soralya se remet à onduler de plus belle, je pense qu’elle a encore envie de quelques coup de langue, ce sera avec plaisir…


« J’ai essayé de vous prévenir… » me dit sa voix que j’entends venir de plus haut.


Alors que ma langue est contre sa chatte, je sens un premier jet de liquide chaud qui sort de son ventre. « De la pisse ! » La salope n’avait alors pas peur de ma langue trop masculine, mais juste une inavouable envie d’uriner… Et elle me pisse dessus cette conne. Maintenant je sens sa pisse couler sur mon visage. J’avais entendu parler de cette pratique et ça m’avait intrigué… Maintenant que son jus chaud et odorant coule sur moi ça m’excite plutôt ! Décidément, Soralya m’aura offert deux grandes nouveautés !


« Aaaaahh, ça faisait des heures que j’attendais » Dit-elle en continuant de pisser, en rigolant devant mon air surpris. Elle urine sur mon visage, et sa pisse coule sur mon corps, puis sur le sol… l’ambiance dans cette cabine est vraiment chaude et liquide ! Je m’aventure à prendre une gorgée d’urine dans la bouche… mmh plutôt bon goût…


« Pousse-toi ! T’es pas le seul à kiffer ça »


En une petite seconde, Noémie m’a rejoint… On s’embrasse tendrement… Nos deux langues se mélangent sous le flot d’urine. Imaginez ça : un baiser avec un mélange de plein de goûts : cyprine, urine, transpiration, salive… j’en bande rien que d’y repenser ! Enfin la source se tarit, Soralya a dû uriner pendant bien une minute. Elle descend de son perchoir et vient s’asseoir sur mes genoux…


« Ça pour de la baise…J’ai jamais vécu ça ! Noé je crois que cette fois on a fait une sacrée découverte » Soralya a un sourire qui dépasse ses oreilles.


Le compliment mérite bien un baiser… elle esquive ma bouche avec une mine de dégoût :


« Désolé… pas de ça pour moi ! »


Je souris devant l’évidence de sa réplique. Je me tourne vers Noémie, qui a l’air perdu dans ses réflexions, les yeux dans le vague :


« Ouais…C’est vrai qu’j’ai connu pire comme amant » lâche-t-elle sur un ton désinvolte.


J’ai pas le temps de protester que Soralya se fâche :


« T’es un peu dure !! Même moi je t’ai jamais vu jouir comme ça ! Tu t’es entendu crier comme une p’tite chienne ? »


Je me retourne vers Noémie, un sourire triomphant sur le visage. Elle lève la tête vers moi, j’aperçois à nouveau dans ses yeux une lueur de désir. Elle tend la main :


« Premier round ? »


« Premier round. » Ma main claque sur la sienne.




Okay, j’ai dit que je jetais toutes les filles au début, mais ces deux-là promettaient vraiment de chaudes aventures… Que je pourrais vous raconter ! (Si le public a apprécié). Toutefois, je dois vous avouer que rien par la suite n’a été aussi intense. J’ai essayé plein de trucs avec ces deux-là, mais la première fois reste mythique. Je suis sorti un moment avec Noémie de façon officielle… mais son esprit de compétition m’a vite énervé. J’ai concrétisé mon indifférence pour cette fille en succombant à la tentation de coucher avec sa mère, mais ça c’est une autre histoire (la femme qui a mis au monde une telle salope, rendez-vous compte !). Bref, Noémie est fâchée à vie contre moi (mon Dieu comme je m’en veux… pff !). Au moins elle m’aura permis de passer le cap de ma rupture avec Léa. Avec Soralya par contre, c’est vachement plus cool… je la croise encore souvent aujourd’hui, et on s’est offert quelques belles parties de jambes en l’air, dont une mythique avec sa petite sœur (majeure et dépucel… vaccinée). C’est une fille vraiment géniale. Simple, pétillante, intelligente… Tiens, je devrais peut-être la rappeler tantôt…