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n° 07302Fiche technique16741 caractères16741
Temps de lecture estimé : 10 mn
16/05/04
Résumé:  A partir de ma propre expérience, très épanouie, je prodigue quelques conseils aux hommes tentés par la bisexualité.
Critères:  hh hbi volupté cérébral init méthode -articles
Auteur : Prof bi  (Homme 40 ans marié bisexuel)
Réussir sa première fois bi




Voici, de la part d’un amoureux du sexe sous toutes ses formes, quelques conseils à un jeune homme, ou un homme moins jeune, ou même carrément vieux, pour réussir sa première expérience bisexuelle.

Ayant moi-même vécu la chose à 20 ans (j’en ai le double actuellement), et plusieurs autres fois par la suite, je me permets ces quelques pages.

Il est plus facile pour un jeune homme, souvent en pleine ambiguïté sexuelle, d’essayer l’amour entre hommes, et là, je parle d’amour complet, c’est-à-dire avec pénétration, qu’en étant plus mûr. C’est ce qui m’est arrivé. On se pose des questions, on fait des expériences, on est ouvert à tout, du meilleur au pire.


Dans le cas d’une première fois bi, pour quelqu’un qui ne culpabilise pas trop, il est important de prendre un amant tendre, décoincé, compréhensif. Evitez le «coup d’un soir» avec un pro de la chose. Un ami qui ressent le même désir peut faire l’affaire, cela ne gâche rien. Combien d’hommes se sont essayés à la sodomie avec un proche!. On a l’avantage de se connaître, d’être en terrain connu, même si une première sodomie est souvent traumatique. Et ce, à plus d’un titre: Physiquement, bien sûr, il n’est pas aisé de sentir pour la première fois un pénis dur entrer en soi, par le fondement. Psychologiquement, c’est peut-être encore moins facile. Lorsqu’on est hétéro, et pas encore bi, on a « peur de devenir homo», angoisse très répandue chez ceux qui veulent passer à l’acte mais qui n’osent pas. Or, je peux le dire, se faire sodomiser ne fait pas de soi un homosexuel à plein temps! Le goût de la variété sexuelle, de cette transgression avec le semblable, est dans l’ordre des choses. Fantasmer sur l’amour entre hommes, si l’on est sensuel, si l’on a de l’imagination, quoi de plus normal ? Dans les douches collectives, à la piscine, à la plage, à poil ou en slip, on aime regarder, jauger, imaginer… Les hommes sont comme les femmes, ils aiment deviner une nudité, une façon de faire l’amour.


L’avantage de passer à l’acte assez rapidement, est d’effacer l’angoisse. Si l’on se sent en sécurité, et en désir, avec son premier partenaire, alors il n’y a d’autre obstacle que physique, à la sodomie. Si regarder, apprécier, caresser, branler, voire sucer un autre homme nu est légitime, l’acte de sodomie l’est moins. Même si, reconnaissons-le, c’est le clou de l’amour physique entre hommes! Une source de plaisir ou une source de douleur, physique et psychologique, ou les deux. C’est là qu’interviennent mes petits conseils.


Pour réduire la douleur de la première pénétration anale, il s’agit d’abord d’en avoir très envie. Lorsque l’esprit veut, le corps suit. Ou au moins facilite l’intrusion. Une grande excitation est nécessaire avant, les caresses ciblées, l’attrait de la nouveauté, tout concourt à ouvrir le corps du passif, à lui détendre le cul. L’actif ne doit pas être pressé, et prendre sauvagement un cul vierge. Avant d’enduire l’œillet de lubrifiant, il est bon de jouer avec. Caresses, coups de langue, doigtés, sont toujours les bienvenus avant le pénis. De plus, la pénétration est facilitée par la docilité du passif, qui ne doit pas bander pendant. L’érection serrant en effet le muscle anal. Une relation entre queue et anus connue de tous les habitués, qui bandent d’autant moins que la pénétration est grosse. On peut entretenir une érection par des contractions de son anus, mais si ce dernier est trop dilaté, impossible. Donc que le passif ne cherche pas à bander, cela ne facilitera pas la poussée. Il doit accepter d’apparaître en mauvaise posture -on conseille la levrette, pour la première fois- et dans un état flaccide, alors que l’actif, lui, domine la situation de par sa position et son érection, membre triomphant. Il faut passer ce cap de la «féminisation», qui est obligatoire pour bien profiter de cet acte. S’accepter femme, c’est-à-dire s’offrir, s’adoucir, vouloir faire bander «son homme», parce qu’il s’agit de ça. Il y a un réel plaisir à passer, en quelques instants, d’homme bandant à femme offerte. Lorsque l’on accepte cette transformation fondamentale mais provisoire (c’est aussi un jeu), les choses sont plus faciles, et encore plus excitantes: La voix change, devient plus douce, plus sensuelle, on gémit, on encourage son mâle. Et si l’on ressent de la honte, c’est normal! Nous ne sommes pas socialement programmés pour ces changements de genres… En tout cas, dans un lit, avec un homme doux et bandant, qui nous désire, c’est un vrai bonheur que de s’offrir ainsi.


La pénétration anale n’en reste pas moins traumatique: Si l’actif est bien membré, il faudra redoubler de douceur et de patience, mais pas d’ardeur, surtout pas! Ma première sodomie, à cet égard, avait mal commencé: Trop pressé, parce que trop excité, mon amant a forcé mon entrée, blessant d’un seul coup le premier muscle anal (externe), qu’on appelle communément «rondelle». Or c’est justement ce muscle qu’il faut détendre, afin d’avoir une chance de passer le gland, puis la hampe, sans encombres. Car ensuite, c’est pas gagné! Il reste le deuxième muscle, encore plus dur à détendre que le précédent. Et c’est en jouant avec le premier, que le second se détendra. L’actif doit donc jouer avec son gland contre la rondelle, et ne pousser que si la rondelle est assez ramollie. Il doit ensuite attendre que la deuxième porte s’ouvre et ce, par des petites poussées. Car il faut bien pousser! Ayant eu, pour ma première fois, un partenaire fortement membré (je n’avais même pas pensé à ce détail!), J’ai compris dans la douleur qu’il fallait respecter toutes ces étapes. Tout est alors question de contrôle de son désir par l’actif.


Un paragraphe de prévention que vous pouvez oublier si l’actif est finement monté. Notez bien, cela n’enlève rien au plaisir, bien au contraire! Chaque pénis apporte sa propre excitation. Une queue fine permet de limer plus vite un anus, et peut porter le plaisir rapidement à des sommets insoupçonnés! Un gros pénis, en revanche, apportera plus de plaisir dans le remplissage, la dilatation, que dans le limage. Se sentir rempli par un gros membre, une fois les muscles détendus, provoque une béatitude sans pareille. L’actif, s’il tient son érection, peut alors caresser le corps entier de son partenaire, car sa prise centrale est solide. Dans ce cas, pas la peine d’entrer et sortir, de tous petits coups de bite suffisent à faire monter le plaisir.

Donc, pour la première fois, tous les pénis sont bons, mais prime à la queue normale, de taille raisonnable, qui pourra jouer les deux rôles précédents. Assez épaisse pour dilater, assez fine pour limer; La conjonction des deux étant un vrai bonheur. Pour les hommes qui aiment les queues, ou qui fantasment dessus, ce qui est normal, pour un bisexuel, si l’on a le choix (par exemple si l’on passe par un chat ou un réseau de rencontres), prendre un homme dont le pénis ne dépasse pas 4cm de diamètre et 16 de longueur. Au-delà, on s’oblige à une préparation plus méticuleuse!


C’est seulement avec de l’expérience, et un anus plus ouvert, qu’on peut alors réaliser ses fantasmes, et de faire ouvrir, dilater davantage (rassurez-vous, ça se referme). J’ai, malgré moi, et par pure ignorance, commencé par un gros morceau. Mon amant avait beau être doux et obéir à mes injonctions (Arrête! Doucement! Stop! Tu me fais mal!), Il me faisait mal. Mais, miracle du sexe, l’excitation provoquée par cette pénétration effaçait presque ses effets nocifs. Sans compter l’esprit, qui ne sait plus trop où il est, les sensations se mélangeant aux désirs, envies, peurs… La première fois est toujours très confuse, à cause de ces tamponnages corps-esprit.


Plus tard, quand on est plus apaisé, qu’on le fait sans appréhension, la sensation physique devient plus pure, et la jouissance anale peut survenir. C’est ce qui m’est arrivé, une fois que j’en avais très très envie: Je me suis donné à mon amant, qui m’a sodomisé à la salive, naturellement, et très profondément. Allongé sur le dos, nu, excité, je l’ai laissé me prendre, les jambes relevées, comme une femelle, les pieds sur ses épaules, et il m’a pénétré d’un coup, de toute sa longueur, sans me faire crier de douleur. Et là, miracle logique, au bout d’une dizaine de minutes, mon sexe s’est érigé, malgré le gros pénis de mon amant en moi, et j’ai joui comme jamais je ne l’aurais imaginé!

Lui, a eu l’élégance de se retirer, me laissant goûter ce plaisir nouveau, les spasmes ouvrant et refermant mon anus béant. Je me sentais bien, totalement épanoui, et après cela, sans forcément jouir à chaque fois, j’ai toujours eu du plaisir avec lui.

Un petit laïus sur les positions, en passant: Pendant une sodomie, une fois que l’anus est bien ouvert, que le pénis peut aller et venir sans douleur pour le passif, on peut alors jouer avec les positions, goûter le plaisir de chaque. Si la levrette est la plus animale, la position sur le dos la plus profonde et aussi la plus troublante, car on voit de très près le visage de celui qui nous pénètre, nous fait gémir, ou crier, il est des variantes délicieuses. Je pense particulièrement à la position assise sur l’actif, qui permet de découvrir des sensations nouvelles. Si son pénis est assez solide, on peut moduler soi-même la pénétration, sa vitesse, sa profondeur, et ainsi accéder à un plaisir plus contrôlé. Chaque position, en fait, est induite par les deux amants, et le rapport entre la taille du pénis de l’actif et l’ouverture anale du passif. Un grand pénis, par exemple, de plus de 18cm, sera plus aisément englouti dans la position assise, qui permet parfois de profondes pénétrations, jusque dans le colon. Il faut faire alors très attention, seul le passif peut régler cette étonnante mais jouissive sodomie. J’ai ainsi pu «avaler» une longue et épaisse verge de 23 cm, en entier, sans douleur, mais lentement et avec d’infinies précautions; Car il n’existe qu’un seul angle qui permette de tout rentrer. L’impasse anale se prolonge en effet dans le colon, qui se termine dans le rectum. Si le gland du partenaire n’est pas trop gros, ou rond, une tête chercheuse pointue pourra ouvrir cette espèce de second anus, et la grande hampe entière s’épanouir encore plus profondément. Une profondeur de pénétration impossible autrement, en tout cas, en ce qui me concerne. J’ai eu alors l’impression d’être littéralement transpercé par cette épée. On sent le sexe dans son ventre, c’est inoubliable.


Plus on a l’expérience de la sodomie, plus les possibilités de positions ou de plaisir augmentent. On peut alors goûter à des coups de reins plus puissants, et jouir d’une certaine brutalité. Si l’on est bien ouvert, bien lubrifié, et que l’excitation est à son comble, alors on peut demander à son «mâle» d’y aller plus fort. Si l’on se connaît bien, et que personne ne recèle de MST, la défonce anale fait monter la pression, jusqu’à l’explosion, et le liquide chaud se répand dans le corps au milieu des cris des deux hommes. J’ai pu ainsi ressentir ce que sentent les femmes lorsque le sperme de leur amant coule le long de leurs cuisses, même des heures après! Un sperme qui peut alors servir de lubrifiant, si le mâle se prend à rebander… Dans son propre jus! Une relation très intime s’instaure alors entre le mâle et la «femelle»: Si ce n’est pas de l’amour, ça y ressemble, jouir et faire jouir l’autre rapprochant les corps et les esprits.


En passant, les habitués de la sodomie passive n’ignorent pas que le corps secrète son propre lubrifiant dans le rectum. Ainsi, lorsqu’un corps étranger dilate l’anus, remplit le rectum, se déclenche une lubrification naturelle, très grasse, qui permet habituellement de dessécher les parois internes de cet orifice. Cette graisse est alors merveilleuse pour la pénétration, qu’elle facilite, entretient. Le lubrifiant artificiel, type gel, plus ou moins liquide, ne sert en fait qu’aux premières fois, ou en cas de pénis trop large. Normalement, entre deux amants, qui se connaissent et se désirent, la salive et l’excitation suffisent à ouvrir le passif à la taille de son actif. Les femmes connaissent naturellement ce phénomène, puisqu’elles mouillent à la mesure du pénis qui va les remplir. Si les femmes ne disent pas aimer les grosses verges, elles avouent être excitées en les voyant.

La nature fait bien les choses, et de nombreux maris seraient surpris du surcroît de lubrification naturelle observé chez leur épouse en cas d’accouplement avec un homme beaucoup mieux monté qu’eux! Les femmes parlent avec beaucoup de pudeur de ce genre de détails, qu’elles épargnent en général aux hommes fragiles, peu sûrs d’eux, modestement membrés ou trop jaloux. Mais revenons à nos moutons: Entre hommes, la lubrification naturelle ne suffit pas, surtout la première fois!

Si le «mâle» sait travailler la rondelle, lécher et ouvrir avec sa langue le trou de sa «femelle», c’est non seulement nécessaire, mais encore meilleur.

Il faut évidemment être irréprochable d’un point de vue propreté. Personnellement, en 15 ans d’activités bisexuelles passives, j’ai toujours été très propre, et mes amants y voient là une raison de plus de me combler!


En conclusion, je conseillerai donc à un homme qui veut goûter aux joies de la sodomie passive, de choisir quelqu’un de tendre, désirant, membré moyennement, et d’éviter le plan d’un soir, qui ne permet pas d’accéder tranquillement au plaisir. Un plaisir qui ne vient jamais d’un coup, automatiquement, parce qu’on se fait enfiler. Cela peut combler quelque phantasme, celui du viol, par exemple, ou de la soumission, que les bisexuels passifs connaissent forcément, mais dans la réalité, on prend vraiment plus de plaisir en toute sécurité affective. C’est ensuite, lorsque le sujet domine son désir, et devient assez ouvert analement, qu’il peut jouer de ces phantasmes, se faire par exemple prendre par deux hommes, ou faire l’amour avec un amant très endurant, essayer «une grosse queue»…


Chez moi, n’ayant eu aucun a priori lors de ma première fois, et ayant laissé mon corps à la fantaisie de mon amant, l’anus est devenu une zone érogène à part entière. J’aime la sodomie passive, ce qui ne m’empêche pas de prendre ma femme avec fougue, la dominant sexuellement. Mais il est bon d’inverser les rôles, avec un amant actif, en mettant ou non son épouse dans la confidence. Certaines seront horrifiées que vous puissiez aimer «ça», d’autres très excitées. Avec les premières, dialogue et patience sont de rigueur, tandis qu’avec les autres, tout est possible! Par exemple, les jeux de godes, ou le trio bi, qui permet de varier positions et enfilades, pour le plus grand bonheur de tous.


J’ajouterai, pour les hommes «vierges» mais désireux de pratiquer, que rien ne remplace le vrai pénis d’un homme: Si l’autopénétration par un gode plus ou moins improvisé (bougie, légume, gode en latex) permet de goûter à un certain plaisir, il reste masturbatoire. Rien à voir avec une levrette, où vous sentez la prise forte de votre amant, son membre profondément fiché en vous, qui vous lime et vous fait gémir. Le contact d’une vraie bite, de sa peau, de sa chaleur, de sa souplesse, de son odeur, de ses changements de durceur, est irremplaçable. Bien détendu, bien limé, bien ouvert, on peut alors se laisser aller au plaisir, de façon absolument passive. Je dois avouer qu’il m’est arrivé de perdre la tête, et presque conscience, tellement le bonheur de me faire sodomiser était grand!

Dernière chose: Je ne voudrais pas présenter mon cas comme une généralité, ni tricher sur mon expérience. Si ma sexualité bi est épanouie, il est des moments où j’aimerais mais ne peux pratiquer, et je connais alors une authentique frustration. Et puis, tous les hommes tentés ou approchés pour un accouplement ou plus ne sont pas forcément adéquats…