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Plaisir au sauna

De temps en temps j’aime bien me faire une petite séance au sauna. D’abord c’est une ambiance qui me plaît beaucoup : chaleur, éclairage, aménagement, tout respire une certaine sensualité, sans oublier le contraste de température entre l’extérieur et l’intérieur, surtout dans une région comme la Haute-Savoie où j’habite. J’en besoin également de ces séances quand sexuellement je n’en peux plus de contenir le trop plein de sexualité que mon épouse ne me permet pas d’assouvir. Et oui comme pas mal d’hommes mariés, ma sexualité n’est pas à la hauteur de mes besoins.

Alors je me débrouille, plutôt mal d’ailleurs, puisque malgré une dépense d’énergie considérable, j’ai eu peu de maîtresses. Je ne pense pourtant faire peur à la gent féminine, dans la vie quotidienne ma compagnie serait même plutôt recherchée, mais dans ce domaine je dois certainement ne pas avoir tout compris…

Bref, ce jeudi soir-là, profitant lâchement de l’absence de ma femme, je filais à la sortie du boulot, au complexe de sauna que je fréquente habituellement. Le jeudi les séances sont mixtes mais les présences féminines sont rares. Comme la plupart des hommes présents, ma présence dans les lieux n’est pas innocente. Je suis à la recherche d’un contact physique. On peut rêver à une rencontre hétéro, mais la densité masculine étant ce qu’elle est, jusqu’à ce jour, je n’ai eu l’occasion qu’à des contacts homos.

Ce soir-là, j’étais dans les lieux depuis au moins trois heures et j’avais pas mal profité des bienfaits du sauna et du hammam. Côté drague le résultat était totalement négatif. Il faut reconnaître que je suis plutôt passif et que j’ai plutôt tendance à attendre une opportunité.

Bref je commençais à être pal mal éteint par tout ce temps passé dans la chaleur des lieux, et je me décidais à passer un bon moment dans le jacuzzi. Deux types s’y trouvaient déjà. Quelques minutes plus tard, un couple s’est joint à nous, suivi rapidement par deux autres gars, qui visiblement suivaient de près les évolutions du couple. La femme avait un regard assez lubrique. Le couple s’embrassait langoureusement, et les mains de l’homme semblaient se balader sur le corps de sa compagne. À un moment, il l’a allongée sur lui, et visiblement les esprits des occupants du jacuzzi s’échauffaient. Mes deux voisins de gauche se rapprochaient du couple et leurs mains partaient à la conquête d’un contact charnel. Moi-même je ne restais pas de marbre. Le couple était en face de moi, et depuis que la femme était allongée, ses jambes et ses pieds étaient à portée de main, et je lançais ma main au contact de ses jambes, finissant même par atteindre ses fesses. Hélas, devant tant d’empressement le couple décidait de sortir du jacuzzi, invitant en partant le plus jeune des hommes présents à les accompagner dans une des cabines de repos.

Aussitôt suivant mes compagnons d’infortune nous leur emboîtions le pas pour bénéficier d’une éventuelle invitation. Hélas ils s’enfermaient tous les trois pour un moment de plaisir qu’il ne nous reste qu’à imaginer. Nous restions cinq ou six à guetter leur sortie.

« L’invité » ressortait une vingtaine de minutes plus tard, le sexe encore émoustillé des minutes passées en présence du couple, filant sous une douche réparatrice. Un moment après, le couple suivait le même chemin, et à la sortie de la douche gagnait la cabine de sauna, où je les accompagnais. Bientôt rejoints par deux hommes. Le couple ne tardait pas à ressortir et à se diriger dans une autre cabine de repos, dont la particularité était d’être fermée par une cloison ajourée de nombreux trous, et éclairée d’un abat-jour mural alors que le couloir restait dans la pénombre. Le couple se coucha sur la banquette de la cabine et l’homme commença à embrasser sa compagne. Tous deux étaient « habillés » par leur serviette de toilette.

Bien entendu, Nous étions cinq ou six à les avoir suivis et debout devant la cloison, nous ne perdions pas une miette de leurs ébats. Rapidement nos deux amants « perdirent leurs serviettes » et nous pûmes profiter à loisir des caresses qu’ils se prodiguaient. La tension était palpable et les esprits de l’autre côté de la cloison s’échauffaient. À un moment, l’homme s’est relevé en regardant dans notre direction. Il invita sa compagne à le rejoindre et à nous observer. Je glissai mon sexe par un des trous de la cloison, peut-être imité par d’autres, je n’en sais rien. Mon voisin de gauche avait passé ses doigts par un trou et s’énervait à essayer d’ouvrir le simple verrou qui fermait la porte. L’homme s’est rapproché de l’ouverture et il se trouve que je me trouvais juste derrière. D’une main il m’a caressé furtivement le sexe, tout en ouvrant le verrou. Je suis alors pénétré dans la cabine. Mon voisin a tenté de me suivre, mais l’homme lui a demandé de rester dans le couloir et a refermé le verrou.

J’avais rejoins la femme et nous nous sommes allongés sur la banquette bientôt suivis par son compagnon.

J’atteins bientôt la cinquantaine et je vivais pour la première fois une situation imaginée et espérée tant de fois : avoir une relation avec plus d’un partenaire, dont une femme, et ce dans une situation d’exhibitionnisme. À ce niveau là j’ai fait complète abstraction de tous ceux qui nous regardaient. J’étais conscient du cadeau que m’offrait ce couple inconnu et mon seul souci était de les remercier en étant le plus doux et le plus sensuel possible dans mes caresses. De son côté l’homme embrassait sa femme en lui caressant la poitrine. J’étais comme fou, j’avais envie de la dévorer. Ma langue courait sur sa peau. Je la caressais jusqu’entre les orteils, pendant ce temps j’effleurais son corps avec mes doigts, remontant le plus lentement possible le long de ses cuisses en évitant soigneusement son sexe. Je sentais son excitation dans les vibrations de son corps. Puis avec la langue je suis venu me poser sur sa fente, sans bouger, appuyant seulement sur son clitoris. Je sentais son impatience à être pénétrée, mais je voulais faire durer son plaisir, mais aussi mon plaisir. Je remontais, délaissant le sexe et les jambes pour partir à la découverte du haut de son corps, caressant des mains et de la bouche ses seins, puis son cou et son visage. Je sentais sa respiration s’accélérer et ses soupirs s’amplifier. J’étais maintenant allongé à ses côtés, je voyais les doigts de son compagnon lui pénétrer le sexe. Nos bouches se sont jointes et nos langues se poursuivaient. Je sentais que la tendresse que je lui témoignais la touchait et que nous étions en harmonie. Avec ma langue je suis allé lui caresser le creux de l’oreille, alors que ma main s’était posée sur son sein gauche, le droit étant empaumé par son compagnon.

C’est à ce moment qu’elle me chuchota si je voulais mettre un préservatif pour la pénétrer. Je lui demandai de me l’enfiler. Son compagnon lui en tendit alors un et je lui présentais mon sexe. Combien de fois j’avais pu rêver ou imaginer de tels moments ! Alors que j’étais en train de vivre ce qui n’avait été qu’un phantasme, mon sexe, malgré la situation torride que je vivais n’était que dans un état d’érection « molle ». J’espérais qu’elle m’aiderait à retrouver plus de vigueur pour l’honorer, mais elle se contenta d’essayer de l’introduire en l’état, ce qui hélas ne fut pas concluant. Je payais là mes trop longues séances de sauna et de hammam… Le couple se redressa pour arrêter nos ébats. Je glissai à l’oreille de ma complice d’un soir des remerciements en souhaitant ne pas l’avoir déçue.

Nous sortîmes de la cabine entourés par le groupe de voyeurs. L’un d’eux remercia la femme pour le beau spectacle qui leur avait été offert. Je pris une part du compliment pour moi, malgré le final catastrophe.

Je filai sous la douche puis regagnais le vestiaire. Aussitôt arrivé chez moi je me couchais et ne pouvais m’empêcher de me masturber en repensant à tout ce que je venais de vivre. Je suis bien entendu frustré de n’avoir pas pu conclure, mais d’un autre côté j’ai découvert le plaisir charnel à plusieurs, et mon seul désir est de pouvoir connaître cette situation le plus vite possible.

Si mes partenaires d’un soir se reconnaissent, je serai très heureux de les revoir, où si d’autres désirent me faire partager des moments de plaisir je ne demande pas mieux…