Cette histoire m’est arrivée en juin dernier alors que j’étais en déplacement à LYON. Habitant Bordeaux,
J’avais pris un vol au départ de l’aéroport de Mérignac pour atterrir à LYON St-exupéry 45 mn après. Je venais pour 2 jours afin de donner une formation sur un logiciel que notre groupe avait écrit. Pour être prêt assez tôt le premier jour, je préfère toujours arriver la veille au soir. Je récupère donc mes bagages à St-exupéry et saute dans la première navette disponible qui me conduit à mon hôtel habituel qu’est le Novotel part-dieu. J’aime bien cet hôtel car j’y ai mes habitudes. Il est en plein centre ville proche de la gare TGV, ce qui est très pratique lorsque parfois je continue ma tournée vers Paris ou Marseille.
De plus, le chef cuisinier vous fait de bonnes spécialités Lyonnaises ce qui n’est pas désagréable non plus.
Ce soir-là, je trouve que la réception est plus bruyante que d’habitude. L’hôtesse d’accueil me dit que j’ai bien fait de réserver longtemps à l’avance car l’hôtel est plein. En effet, je croise beaucoup d’asiatiques car c’est la coupe des confédérations de football et les Japonais jouent à GERLAND ces jours-ci.
Je monte mes affaires dans ma chambre, ’appelle mon adorable femme au téléphone pour lui dire que j’ai fait bon voyage et pour avoir des nouvelles de sa journée ainsi que celle de nos 2 enfants.
Je raccroche le combiné serein et décide de regarder le journal de 20h et je descendrai manger à la fin de celui-ci. Le journal terminé, je sors de ma chambre et descends à la salle de restaurant. Et là c’est la première fois que ça m’arrive, la salle est pleine. Je ne vois pas une table de libre. Christelle, la responsable de la salle que je connais bien vient au-devant de moi pour m’annoncer ce dont je me doutais.
- — « Bonsoir Monsieur C. Comme vous pouvez le constater, la salle est pleine. Si vous voulez patienter avec un verre au salon, il y aura de la place vers 22h00-22h30. Les Japonais font la fête avant le match de demain".
- — « Ca ne m’arrange pas Christelle, je comptais me coucher tôt car je commence de bonheur demain".
- — « Attendez-moi ici, je vais voir si je peux arranger les choses".
Et je la vois qui se dirige vers une table au fond de la salle où se trouve une femme seule. Peu de temps après, Christelle revient et me dit d’un air ravi:
- — « J’ai expliqué votre problème à une cliente qui est seule à sa table et elle accepte que vous dîniez en sa compagnie. Si cela ne vous dérange pas.".
- — « Merci Christelle, que ferai-je sans vous ?"
Et elle m’introduit auprès de cette si généreuse dame.
Au premier abord, ma bienfaitrice est une femme d’une cinquantaine d’années, très distinguée aux cheveux poivre et sel coupés très courts.
- — « Monsieur C. vous remercie de bien vouloir accepter sa compagnie durant votre dîner Madame k."
- — « Mais je vous en prie Christelle, c’est tout naturel", lui répond la dame.
Je m’assoie sur la chaise que Christelle me recule et je m’adresse à la cliente pour la remercier à mon tour.
- — « Merci beaucoup Madame, sans vous, je ne sais pas à quelle heure j’aurai pu dîner. Puis-je me faire pardonner mon intrusion en vous offrant un apéritif ?"
- — « Volontiers Monsieur C. Je prendrai bien une Margarita Christelle".
- — « Sans problème Madame k. Et vous Monsieur C ?"
- — « Apportez-moi une leffe Christelle. J’ai bien soif après ce voyage et cette canicule".
- — « C’est noté Monsieur C."
Et Christelle repart au bar chercher notre commande.
Je dévisage ma nouvelle voisine de table et je me surprends à penser que malgré ses cheveux poivre et sel, son visage est très joli et surtout bien maquillé. Ses lèvres sont dessinées d’un rouge vif, mais sans excès.
Ses yeux verts sont mis en valeur par un léger rimmel et ses rides naissantes sont gommées par un fond de teint discret. Elle est vêtue d’un tailleur gris sur un chemisier blanc avec 2 boutons ouverts. Ce n’est pas un décolleté provoquant, mais celui-ci met son cou et le haut de sa poitrine en valeur sans laisser apparaître le haut de ses seins. Sa peau bien bronzée contraste à merveille avec la blancheur de son chemisier.
Les ongles de ses mains vernis à la couleur de ses lèvres terminent de jolis doigts longs où quelques bagues magnifiques laissent éclater leurs brillants.
Franchement, tout en cette femme laisse penser au raffinement et suite à ma longue contemplation, je ne peux m’empêcher de lui adresser ce compliment.
- — « C’est tout un honneur pour moi, Madame k, de dîner en compagnie d’une femme d’une si grande beauté !".
Madame K rougit légèrement et me répond un peu gênée.
- — « C’est trop d’honneur que vous me faites Monsieur C. Je ne suis plus de toute première jeunesse. Vous me flattez".
- — « Mais non, pas du tout. Vous êtes très élégante, je vous assure. Ne dites pas de bêtises".
- — « C’est normal que vous me trouviez élégante. J’y suis un peu obligée. Je me présente, je m’appelle Catherine K. et je suis représentante en produits cosmétiques et je suis venue ici pour faire la promotion de nouveautés au centre commercial de la Part-Dieu, notamment aux galeries lafayettes.".
- — « C’est très intéressant Catherine, si vous me permettez de vous appeler Catherine."
- — « Mais je vous en prie".
- — « Je m’appelle Jean-Pierre C. et j’écris des logiciels informatiques et j’en assure après la hot-line et la formation auprès des utilisateurs. Je suis descendu ici pour 2 jours pour justement effectuer une formation.
Et vous Catherine, vous êtes là pour combien de temps ?"
- — « J’étais déjà là aujourd’hui. Je suis arrivée hier. Je retourne à la galerie commerciale demain et je reprends le TGV le soir pour Paris".
- — « Vous en êtes donc à la moitié de votre périple et moi je commence le mien" lui dis-je en souriant.
- — « Tout à fait" dit-elle en me rendant mon sourire et sa bouche laisse apparaître une rangée de dents blanches parfaitement alignées.
Décidément, tout doit donc être parfait pour faire ce métier me dis-je.
Là dessus, Christelle interrompt notre conversation en apportant nos consommations.
- — « Je vous remercie Jean-Pierre pour cette Margarita."
- — « C’est tout naturel Catherine".
Christelle passe ensuite la commande de nos plats et notre conversation peut reprendre.
Elle m’apprend qu’elle a 51 ans et qu’elle fait ce métier depuis 30 ans. Elle a commencé comme modèle chez Lancôme.
Pas étonnant quand on voit comment elle est conservée aujourd’hui. Elle est divorcée depuis 15 ans d’un ancien mannequin. Elle n’a pas eu d’enfant avec lui. Elle est aujourd’hui reconvertie dans les cosmétiques Bourgeois où elle présente notamment les nouveaux rouges à lèvres, crayons et autres ustensiles de maquillage.
- — « Personnellement, j’ai 39 ans, je suis marié depuis 14 ans. J’adore ma femme qui m’a donné 2 enfants admirables".
- — « Mes compliments".
- — « Je ne peux m’empêcher de penser à elle lorsque je me trouve avec une aussi belle femme que vous. Que penserait-elle dis-je en plaisantant ?"
- — « Arrêtez Jean-pierre, vous allez me faire rougir"
- — « Ne vous en faites pas, je l’aime trop pour la tromper".
- — « Un mari fidèle, c’est bien ça !!".
- — « Pour l’instant, je tiens le coup" continue-je sur le ton de la plaisanterie.
Je m’aperçois que finalement, j’aime beaucoup mon dîner avec cette femme qui n’est pas coincée du tout. J’ai l’impression que l’on se parle comme de vieux amis qui ne se sont pas vus depuis longtemps.
A ce moment là, une chose qui ne m’arrive jamais interrompt notre discussion. En effet mon portable sonne alors que je l’éteins tout le temps dans les lieux publics.
- — « Excusez-moi Catherine, je vous quitte pour aller répondre au bar pour ne pas vous déranger".
- — « N’en faites rien. Restez-là à moins que votre conversation ne soit trop privée".
- — « Non, je ne crois pas, c’est un collègue de travail".
Finalement, je décroche.
- — « Salut Henri,…. Oui…. Ok… Dis-lui de me rappeler demain sur mon portable au 06…. Etc…".
Et je raccroche.
- — « Excusez-moi de ce désagrément Catherine."
- — « Je vous en prie. Ça peut arriver".
Juste après ce petit épisode, Christelle nous apporte nos plats, et en déposant mon assiette, elle fait tomber ma serviette.
- — « Excusez-moi Monsieur C. Je vais la ramasser".
- — « Pas la peine Christelle, vous êtes assez chargée comme cela".
Je me baisse pour ramasser ma serviette, et je tombe nez à nez sous la table avec les superbes jambes de Catherine, qu’elle tient bien serrées l’une contre l’autre. Elle porte de magnifiques escarpins vernis à hauts talons avec des bas noirs.
Sa jupe grise est un peu remontée et je peux voir le liseré de ses bas, vision qui m’a toujours fasciné chez une femme. J’ai toujours commencé à regarder une femme par ses jambes pour passer ensuite à son visage. Les belles jambes m’attirent. Suis-je fétichiste des jambes bien gainées aux escarpins ? Je ne le pense pas mais j’aime les femmes qui ont de la classe et celle-ci en a.
Je me relève et Christelle après s’être encore excusée, nous souhaite bon appétit.
La sublime vision qui vient de m’être offerte doit me laisser tout drôle car Catherine me dit:
- — « Quelque chose ne va pas Jean-Pierre ? On dirait que vous venez de voir le diable".
C’est toi la diablesse me dis-je en moi-même. Je décide d’être franc et de lui avouer les causes de mon émoi.
- — « C’est vous la cause de mon état. En me baissant, j’ai découvert vos superbes jambes et je dois avouer que c’est un côté de la gente féminine qui ne m’est pas indifférent".
- — « Décidément, je vais devenir rouge comme une pivoine avec vous Jean-Pierre".
Ses yeux verts me fixent, et j’aime ce regard franc qu’elle porte sur moi.
- — « Je suis sincère dans mes compliments Catherine. Si je n’étais marié, vous seriez le genre de femme que j’aime regarder. Vos vêtements, votre genre très coquette ne me laisse pas insensible. Les femmes ne savent plus se mettre en valeur aujourd’hui".
- — « Tout à fait d’accord avec vous. Je ne sais pas si c’est mon métier qui m’a habitué à mon "look" comme disent les jeunes, mais je dois avouer que j’aime bien m’habiller de la sorte, même si comme aujourd’hui, c’est la canicule".
- — « Et ça vous va à ravir…"
- — « Si vous ne m’aviez pas avoué votre amour pour votre femme, je pourrai croire que vous me faites la cour" dit-elle d’un air malicieux…"mais j’ai 12 ans de plus que vous…"
- — « En ce qui concerne ma femme, vous avez tout à fait raison, quant à votre âge, vous vous trompez. Je préfère une femme de votre âge avec votre "look" qu’une femme plus jeune au "look" de la mode actuelle".
- — « Dans ce cas, nous sommes d’accord…"
Et nous continuons ainsi notre dîner en bavardant très ouvertement de choses et d’autres. Franchement sa présence me plait, et je ne remercierai jamais assez Christelle de m’avoir introduit à sa table. Moi, qui d’habitude connais les traditionnels repas solitaires des déplacements, je ne regrette pas que les Japonais aient pris toutes les tables.
A la fin du repas, je demande à Catherine si elle désire prendre un dernier verre de courtoisie au salon.
Elle accepte ma proposition et passe par les toilettes avant de me rejoindre au salon. Nous commandons tous les deux un cognac pour faire glisser la délicieuse cuisine lyonnaise. Nous sommes assis face à face chacun dans un fauteuil très confortable et j’ai maintenant le loisir de voir les superbes jambes que j’avais entrevues tout à l’heure.
Elle me gratifie d’un sourire complice en me disant:
- — « Toujours admiratif de mes jambes cher Jean-Pierre ?"
- — « Toujours Catherine, toujours. Je ne me lasse pas de les regarder, comme votre visage d’ailleurs".
- — « Vous exagérez !"
- — « Mais non, je vous assure".
- — « Est-ce que cela vous dérange que je fume une cigarette Jean-Pierre ?"
- — « Du tout Catherine, faites. Je dois vous avouer que je ne fume pas et que je suis même souvent intransigeant là-dessus.
Mais une cigarette peut être un plaisir, du moment que cela ne devient pas une dépendance. Le danger est là".
- — « Tout à fait d’accord. C’est pour cela que j’en fume une avec mon café le midi et parfois comme ce soir pour accompagner un bon digestif".
- — « Décidément, je pense exactement comme vous. Nous étions faits pour nous rencontrer on dirait."
Et là-dessus, je prends une boite d’allumettes de l’hôtel sur la table basse qui nous sépare et je lui tends la flamme pour qu’elle allume sa cigarette. Elle tire dessus et rejette la fumée avec l’élégance d’une reine. Entre ses doigts, ce poison devient une vraie baguette magique. Je suis sous le charme. Ses longs doigts aux ongles vernis avec cette cigarette qui fume entre ceux-ci est d’un érotisme torride. Catherine croise et décroise ses jambes devant moi et là je ne tiens plus.
Je suis obligé de prendre mon verre de cognac pour avaler une gorgée. Ma gorge devient sèche à la vision de cette femme et je me surprends à avoir un début d’érection. Heureusement, je suis en jean et j’espère qu’elle ne s’aperçoit de rien.
Mais son regard me laisse penser le contraire. Elle aussi s’empare de son verre et la cigarette entre les doigts, le porte à ses lèvres pour prendre une gorgée.
- — « Vous semblez troublé très cher…"
- — « Oui, Catherine je le suis. Vous me faites du Sharon Stone dans Basic Instinct et je ne peux pas rester indifférent. Je vois vos jambes qui se croisent et se décroisent, et vous êtes tellement belle quand vous fumez. Je n’ose plus relever la tête si j’aperçois votre culotte quand vous décroisez vos jambes. Déjà, le liseré de vos bas sur vos jambes, c’est déjà très fort pour moi Catherine".
- — « Et vous voulez la voir mon ami", me dit-elle d’un œil malicieux.
- — « Vous me charriez Catherine, vous vous amusez de moi" continuais-je gêné.
- — « Vous voyez, tout à l’heure, c’était moi qui était gênée à vos propos à table, et maintenant c’est vous".
Son œil est brillant de malice et comme pour enfoncer le clou, elle rejette la fumée de sa cigarette en me regardant droit dans les yeux.
- — « Peut-être me plaisez-vous aussi me fit-elle".
- — « Arrêtez, je me sens tout petit garçon. Je n’assure plus auprès de vous".
Et elle se met à rire de bon cœur de l’embarras dans lequel je me trouve.
Heureusement, nous sommes seuls dans notre coin de salon car les Japonais festoient encore dans la salle à manger.
Elle ouvre lentement les jambes et me dit:
- — « Regardez Jean-Pierre, c’est pour vous." Et là je vois un magnifique morceau de dentelle noire qui cache sa toison.
Je suis aux anges et je lui dis.
- — « C’est magnifique Catherine. Votre culotte est splendide".
- — « Elle vous plait ?"
- — « Oui Catherine. Elle va vraiment avec le reste de votre garde robe. Vos bas, vos escarpins noirs, votre tailleur gris et votre chemisier".
- — « En fait, c’est un string mon cher, et j’avoue que de vous le montrer comme cela m’excite au plus au point. Et avec cette chaleur torride, je ne suis pas fâchée d’aérer mon entre-jambes. La ficelle commence même à me coller".
- — « Vous êtes exhibitionniste Catherine ?"
- — « Pas du tout. Je ne le pensais pas jusqu’à maintenant. Et attiser votre petit côté voyeurisme me plait beaucoup".
- — « Evidement, un homme est un homme Catherine, et beaucoup craquerait aussi".
- — « Oui, mais si je le fais c’est que je suis bien avec vous".
- — « Merci Catherine".
- — « Voulez-vous ma culotte Jean-Pierre ?"
- — « Non Catherine, je ne peux pas. J’aime ma femme, vous le savez".
- — « Oui, c’était juste en souvenir".
- — « C’est gentil, mais c’est trop imprudent. En tous les cas, je ne vous oublierai pas Catherine".
- — « Moi non plus Jean-Pierre".
- — « Je vais aller me coucher avant de faire une bêtise, et puis demain, je commence tôt".
Je viens de dire cela comme pour me donner bonne conscience.
Nous nous levons et nous dirigeons vers l’ascenseur. Je la raccompagne jusqu’à sa chambre et arrivés devant sa porte nous nous regardons droits dans les yeux.
- — « C’est vrai que je ne vous oublierai pas Catherine. Mais est-ce raisonnable une aventure sans lendemain. Et je ne voudrais pas que ma vie bascule sur une nuit de folie, vous comprenez ?"
- — « Oui, je comprends, mais c’est rare de voir un homme qui pense comme cela".
- — « Oui, j’aime ma femme Catherine. Ah si j’étais libre, je ne dirai pas non. Je ne vous verrai certainement pas demain matin au petit déjeuner car je dois y aller de bonne heure. Mieux vaut en rester là. Au revoir Catherine".
- — « Au revoir Jean-Pierre".
Et la mort dans l’âme, je retourne vers l’ascenseur pour regagner ma chambre.
Catherine referme la porte de la sienne et voilà, c’est fini, je ne la reverrai plus.
Je suis partagé entre deux sentiments. Celui de frustration de n’avoir pas pu passer une nuit mémorable avec une si belle femme, et celui de satisfaction d’être resté un homme loyal envers sa femme pour préserver ses relations familiales.
Il faut dire que Catherine m’a mis dans un état d’excitation extrême. Une pensée d’enfance me revient à l’esprit. Je me revois en train de lire les bandes dessinées de Tintin et Milou dans lesquelles Milou ou le Capitaine Haddock sont confrontés au même genre de dilemme que moi. Haddock avec son whisky et Milou avec son os.
Je regagne ma chambre, me déshabille et me brosse les dents avant d’aller me coucher. Devant la glace de la salle de bain, je me regarde et me dis que finalement, c’est bien mieux comme cela. Je dois me lever tôt. Je ne prends pas le temps de regarder le dernier journal à la télé.
Il fait tellement chaud que je décide de dormir nu. J’éteins la lumière et me glisse sous le drap, ne pouvant pas supporter la couverture malgré la climatisation de la chambre. J’espère que le sommeil va me gagner vite pour oublier cette soirée. J’essaie de penser à ce qui m’attend demain, à ma femme, à mes enfants, aux prochaines vacances. Je tourne et vire dans mon lit. La tension qui était en moi n’est pas redescendue.
La chaleur m’empêche de fermer l’œil et surtout malgré mes efforts, les images de cette femme écartant les jambes pour me montrer sa culotte me reviennent à l’esprit. Son regard provocateur, sa tenue, ses escarpins, sa bouche sensuelle tirant sur sa cigarette ou se délectant de son cognac, tout est encore frais dans ma mémoire et j’ai à nouveau une érection d’enfer. Je ne sais plus quoi faire. Je ne vais quand même pas me soulager comme un collégien en pensionnat. Au bout de 3/4 d’heure, ne tenant plus en place, je rallume la lumière et m’empare du combiné téléphonique. Le fais-je, le fais-je pas ? Toujours ce cruel dilemme. Et finalement je craque et compose le Numéro de sa chambre.
- — « Oui, allô ?"
- — « C’est moi Catherine, Jean-Pierre, je vous ai réveillé ?"
- — « Non, très cher, je n’arrivai pas à dormir".
- — « Cela ne m’étonne pas avec cette chaleur."
- — « Croyez-vous vraiment qu’il n’y ait que cela ?" Me demande-t-elle directement.
- — « Vous pensez à quoi exactement Catherine ?"
- — « Vous le savez très bien. Ne faites pas l’innocent Jean-Pierre ?"
- — « Je sais bien Catherine, mais j’aimerai tellement l’entendre de votre voix".
- — « Que désiriez-vous entendre ? Que j’avais envie de faire l’amour avec vous ?"
- — « Et bien oui Catherine, c’est cela même que j’aimerai entendre de votre belle voix".
- — « Oui, j’avais envie de faire l’amour avec vous, voilà vous êtes content. Et j’ai encore envie d’ailleurs. J’aurai tant aimé que l’on baise ensemble".
Ces mots dits de la sorte de la bouche de cette femme n’ont pas la vulgarité qu’ils auraient dans la bouche d’une autre.
Je suis aux anges de l’entendre me dire cela et je lui dis.
- — « C’est fou l’effet que vous me faites. Ces mots dans votre bouche me mettent dans un état second".
- — « Et moi alors. Je suis rentrée dans ma chambre tout excitée et frustrée. Je vous en ai voulu. Je n’ai pas pris la peine de me rafraîchir sous la douche. J’ai juste enfilé une nuisette légère et j’ai gardé mon string pour conserver la moiteur de l’excitation dans laquelle vous m’avez mise. J’ai pris un livre pour essayer de me changer les idées, mais rien à faire. La ficelle de mon string tendue dans ma raie fessière me rappelle les bons moments passés avec vous au salon".
- — « Arrêtez Catherine, je n’arrête pas de bander en écoutant vos paroles. J’ai juste le drap sur le corps et je ne vous parle pas du monticule qu’il forme au-dessus de ma verge".
- — « C’est bien fait pour vous vilain garçon. Vous ne méritez que ce que vous avez."
- — « Et vous Catherine, comment êtes-vous en ce moment ?"
- — « Je suis comme je vous l’ai dit en nuisette et en string. J’ai les jambes écartées tellement j’ai chaud et la soie de ma nuisette qui commence sérieusement à me coller à la peau".
- — « Que vous devez être belle ! J’aimerai être une caméra posée au pied de votre lit".
- — « Vous auriez pu venir constater vous-même tout à l’heure".
- — « Vous avez raison, mais tant pis pour moi, j’ai laissé passer ma chance. Vos pointes de seins sont elles dures ?".
- — « Oui, elles me font mal. J’aurai besoin de votre bouche dessus".
- — « Mais je suis 2 étages au-dessus de vous. Je ne peux vous rejoindre à cette heure là Catherine. Carressez vos pointes. Ça va vous soulager."
- — « Vous avez raison. C’est bon !" Et je sens que sa respiration commence à s’accélérer.
- — « Vous vous caressez souvent Catherine ?"
Que m’arrive-t-il ? Je parle avec cette femme comme si c’était ma maîtresse.
- — « Que croyez-vous Jean-Pierre ? Je suis une femme, j’ai des envies, ça m’arrive. Je n’ai plus de relations suivies, alors oui, je me caresse".
- — « Vous le faites souvent ?"
- — « Environ 2 fois la semaine, mais selon les circonstances, je me suis déjà masturbée plusieurs jours de suite, voir plusieurs fois dans la journée lorsque je suis vraiment en manque".
- — « Et là vous êtes en manque Catherine ?"
- — « Ouiiiiiii, j’ai envie d’une bonne queue entre les jambes !!!"
- — « Ohh Catherine, la mienne devient de plus en plus dure à vous entendre !!!"
- — « Oui, Jean-Pierre, je pense à vous et je me caresse les pointes de sein sur ma nuisette. C’est bon."
- — « Et votre chatte Catherine, commencez à caresser votre chatte en même temps…".
- — « Oui petit cochon, je le fais pour vous… Et vous, caressez-vous Jean-Pierre !"
- — « Pardonnez-moi Catherine, mais je n’ai pas attendu que vous me le demandiez pour commencer à le faire ".
- — « Ouii, je la devine qui grossit sous vos caresses expertes…".
- — « Elle grossit pour vous Caherine, pour votre belle chatte luisante que vos doigts furtifs excitent.".
- — « Ouiii, vous avez raison Jean-Pierre. Je me branle par-dessus mon string… J’écarte la ficelle pour écarter mes lèvres et atteindre mon clitoris".
- — « Oh oui Catherine, racontez-moi !". Et j’entends sa respiration saccadée. Que m’arrive t’il, je fais l’amour virtuellement avec une inconnue au téléphone. Je suis dans un état second à fantasmer sur son corps et sa chatte que je devine trempée par ses caresses et la chaleur ambiante.
- — « Oh Jean-Pierre, ma chatte est trempée. Je passe un doigt sur mon petit bouton gonflé de désir. Que c’est bon !!"
- — « Et quand vous ne vous branlez pas, avez-vous des amants Catherine ?"
- — « Ouii, de temps en temps, des collègues de travail lors de séminaires ou des rencontres comme vous mon chéri !!"
- — « Et souvent ?". Je n’en reviens pas. Elle m’appelle "mon chéri" comme si nous étions amants attitrés.
- — « Non, évidemment. Le dernier remonte à il y a un an. Voyez pourquoi je suis en manque et que je me caresse le clito comme une folle !".
- — « Oui, j’imagine Catherine !! Ma queue est en train de grossir pour vous".
- — « Oh oui, que j’aimerai l’avoir dans le ventre !"
- — « Entrez-vous un doigt ou deux dans la chatte Catherine. Imaginez-vous que c’est mon gland que je pose à l’entrée de votre grotte…"
- — « Oh oui mon chéri, je le sens qui commence à me pénétrer. Oh que c’est bon mon amour !!".
- — « Oui Catherine, je force l’entrée de votre vagin et je suis maintenant à fond dans votre ventre".
- — « Ouiii, mes doigts simulent votre bite mon chéri. Je les enfonce bien à fond de mon vagin. Ils sont pleins de ma cyprine. Oh Jean-Pierre, je coule comme une fontaine !!".
- — « J’effectue des va et viens dans votre fourreau bien chaud Catherine. Je sens l’excitation qui monte. Je ne vais pas tarder à jouir en vous mon amour.".
- — « Oui, moi aussi, votre bite vient cogner au fond de mon ventre mon amour…. Ahhh ! Ahhhh ! Ahhhhhhhh! Je jouis Jean-Pierre !!! Je Jooouuuiiisss!!!!"
Au même moment sous mon mouvement de la main, un grand jet de sperme vient gicler sur ma poitrine.
- — « Ahh moi aussi Catherine, c’est bon !!! Je jouis en vous, je vous aime ma chérie !!!!".
Et pendant les secondes qui suivent, nous nous laissons aller à notre jouissance jusqu’à ce que ni l’un ni l’autre ne puissions dire quoi que ce soit.
L’extase passée, j’arrive à lui dire au combiné.
- — « Merci Catherine, c’était très bon."
- — « Oui Jean-Pierre, moi aussi vous m’avez bien fait jouir. C’est dommage, ce n’était que du virtuel, mais c’est mieux que rien".
- — « Je suis content que vous le preniez comme cela. Mais je pense que c’est peut-être mieux comme cela".
- — « Si vous le pensez, je m’incline Jean-Pierre".
- — « Merci Catherine, je vais vous souhaiter une bonne nuit et vous dire au revoir car je ne sais pas si nous nous reverrons un jour ?"
- — « Qui sait l’avenir le dira. Alors au revoir Jean-Pierre".
Et là-dessus, nous raccrochons tous les deux. Je passé une bonne nuit avec la satisfaction de ne pas avoir trompé ma femme que j’adore.
Le lendemain, je me lève tôt. Je ne croise pas Catherine dans la salle du petit déjeuner et je pars effectuer ma formation.
J’ai du mal à me concentrer sur ce que j’enseigne mais je ne pense pas que mes stagiaires s’en aperçoivent. Je réponds correctement à leurs interrogations.
Vers 11 heures, mon téléphone émet un bip me signalant l’arrivée d’un texto, ce qui m’étonne fort car j’en reçois très rarement.
Je m’excuse auprès des stagiaires pour le regarder et là, j’espère qu’ils ne me voient pas rougir. En effet, je lis ces mots : "Encore merci pour hier soir et cette nuit. C’était excellent !" Et c’est signé Catherine.
Comment a-t-elle fait pour avoir mon numéro ? Je ne l’ai pas laissé à la réception de l’hôtel puisque c’est notre agence de voyages qui effectue toutes les formalités de réservation. C’est bien chagrinant car si elle se met à m’appeler lorsque ma femme est là et que c’est elle qui décroche.
Je me sens pris au piège. Et soudain j’y repense. Je sais comment elle a eu mon numéro. Elle doit être dotée d’une mémoire incroyable. Elle a dû le retenir lorsque je l’ai donné à Henri hier soir à table. Je me sens tout petit dans mes souliers. Va-t-elle me faire chanter ?
En tous les cas, je décide de ne pas répondre au texto et que j’aviserai plus tard pour demander un changement de numéro. Je me suis collé dans la m….