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n° 07327Fiche technique30982 caractères30982
Temps de lecture estimé : 18 mn
24/05/04
Résumé:  Un homme passe la soirée à l'hotel et se retrouve en compagnie d'une charmante dame.
Critères:  f h fh fplusag inconnu hotel cérébral fetiche fmast hmast
Auteur : Jippy35      
Une charmante compagnie : Rencontre au Novotel



Cette histoire m’est arrivée en juin dernier alors que j’étais en déplacement à LYON. Habitant Bordeaux,


J’avais pris un vol au départ de l’aéroport de Mérignac pour atterrir à LYON St-exupéry 45 mn après. Je venais pour 2 jours afin de donner une formation sur un logiciel que notre groupe avait écrit. Pour être prêt assez tôt le premier jour, je préfère toujours arriver la veille au soir. Je récupère donc mes bagages à St-exupéry et saute dans la première navette disponible qui me conduit à mon hôtel habituel qu’est le Novotel part-dieu. J’aime bien cet hôtel car j’y ai mes habitudes. Il est en plein centre ville proche de la gare TGV, ce qui est très pratique lorsque parfois je continue ma tournée vers Paris ou Marseille.


De plus, le chef cuisinier vous fait de bonnes spécialités Lyonnaises ce qui n’est pas désagréable non plus.

Ce soir-là, je trouve que la réception est plus bruyante que d’habitude. L’hôtesse d’accueil me dit que j’ai bien fait de réserver longtemps à l’avance car l’hôtel est plein. En effet, je croise beaucoup d’asiatiques car c’est la coupe des confédérations de football et les Japonais jouent à GERLAND ces jours-ci.


Je monte mes affaires dans ma chambre, ’appelle mon adorable femme au téléphone pour lui dire que j’ai fait bon voyage et pour avoir des nouvelles de sa journée ainsi que celle de nos 2 enfants.

Je raccroche le combiné serein et décide de regarder le journal de 20h et je descendrai manger à la fin de celui-ci. Le journal terminé, je sors de ma chambre et descends à la salle de restaurant. Et là c’est la première fois que ça m’arrive, la salle est pleine. Je ne vois pas une table de libre. Christelle, la responsable de la salle que je connais bien vient au-devant de moi pour m’annoncer ce dont je me doutais.



Et je la vois qui se dirige vers une table au fond de la salle où se trouve une femme seule. Peu de temps après, Christelle revient et me dit d’un air ravi:



Et elle m’introduit auprès de cette si généreuse dame.

Au premier abord, ma bienfaitrice est une femme d’une cinquantaine d’années, très distinguée aux cheveux poivre et sel coupés très courts.



Je m’assoie sur la chaise que Christelle me recule et je m’adresse à la cliente pour la remercier à mon tour.



Et Christelle repart au bar chercher notre commande.


Je dévisage ma nouvelle voisine de table et je me surprends à penser que malgré ses cheveux poivre et sel, son visage est très joli et surtout bien maquillé. Ses lèvres sont dessinées d’un rouge vif, mais sans excès.

Ses yeux verts sont mis en valeur par un léger rimmel et ses rides naissantes sont gommées par un fond de teint discret. Elle est vêtue d’un tailleur gris sur un chemisier blanc avec 2 boutons ouverts. Ce n’est pas un décolleté provoquant, mais celui-ci met son cou et le haut de sa poitrine en valeur sans laisser apparaître le haut de ses seins. Sa peau bien bronzée contraste à merveille avec la blancheur de son chemisier.


Les ongles de ses mains vernis à la couleur de ses lèvres terminent de jolis doigts longs où quelques bagues magnifiques laissent éclater leurs brillants.

Franchement, tout en cette femme laisse penser au raffinement et suite à ma longue contemplation, je ne peux m’empêcher de lui adresser ce compliment.



Madame K rougit légèrement et me répond un peu gênée.



Et vous Catherine, vous êtes là pour combien de temps ?"



Décidément, tout doit donc être parfait pour faire ce métier me dis-je.

Là dessus, Christelle interrompt notre conversation en apportant nos consommations.



Christelle passe ensuite la commande de nos plats et notre conversation peut reprendre.

Elle m’apprend qu’elle a 51 ans et qu’elle fait ce métier depuis 30 ans. Elle a commencé comme modèle chez Lancôme.

Pas étonnant quand on voit comment elle est conservée aujourd’hui. Elle est divorcée depuis 15 ans d’un ancien mannequin. Elle n’a pas eu d’enfant avec lui. Elle est aujourd’hui reconvertie dans les cosmétiques Bourgeois où elle présente notamment les nouveaux rouges à lèvres, crayons et autres ustensiles de maquillage.



Je m’aperçois que finalement, j’aime beaucoup mon dîner avec cette femme qui n’est pas coincée du tout. J’ai l’impression que l’on se parle comme de vieux amis qui ne se sont pas vus depuis longtemps.

A ce moment là, une chose qui ne m’arrive jamais interrompt notre discussion. En effet mon portable sonne alors que je l’éteins tout le temps dans les lieux publics.



Finalement, je décroche.



Et je raccroche.



Juste après ce petit épisode, Christelle nous apporte nos plats, et en déposant mon assiette, elle fait tomber ma serviette.



Je me baisse pour ramasser ma serviette, et je tombe nez à nez sous la table avec les superbes jambes de Catherine, qu’elle tient bien serrées l’une contre l’autre. Elle porte de magnifiques escarpins vernis à hauts talons avec des bas noirs.

Sa jupe grise est un peu remontée et je peux voir le liseré de ses bas, vision qui m’a toujours fasciné chez une femme. J’ai toujours commencé à regarder une femme par ses jambes pour passer ensuite à son visage. Les belles jambes m’attirent. Suis-je fétichiste des jambes bien gainées aux escarpins ? Je ne le pense pas mais j’aime les femmes qui ont de la classe et celle-ci en a.


Je me relève et Christelle après s’être encore excusée, nous souhaite bon appétit.

La sublime vision qui vient de m’être offerte doit me laisser tout drôle car Catherine me dit:



C’est toi la diablesse me dis-je en moi-même. Je décide d’être franc et de lui avouer les causes de mon émoi.



Ses yeux verts me fixent, et j’aime ce regard franc qu’elle porte sur moi.



Et nous continuons ainsi notre dîner en bavardant très ouvertement de choses et d’autres. Franchement sa présence me plait, et je ne remercierai jamais assez Christelle de m’avoir introduit à sa table. Moi, qui d’habitude connais les traditionnels repas solitaires des déplacements, je ne regrette pas que les Japonais aient pris toutes les tables.

A la fin du repas, je demande à Catherine si elle désire prendre un dernier verre de courtoisie au salon.


Elle accepte ma proposition et passe par les toilettes avant de me rejoindre au salon. Nous commandons tous les deux un cognac pour faire glisser la délicieuse cuisine lyonnaise. Nous sommes assis face à face chacun dans un fauteuil très confortable et j’ai maintenant le loisir de voir les superbes jambes que j’avais entrevues tout à l’heure.

Elle me gratifie d’un sourire complice en me disant:



Mais une cigarette peut être un plaisir, du moment que cela ne devient pas une dépendance. Le danger est là".



Et là-dessus, je prends une boite d’allumettes de l’hôtel sur la table basse qui nous sépare et je lui tends la flamme pour qu’elle allume sa cigarette. Elle tire dessus et rejette la fumée avec l’élégance d’une reine. Entre ses doigts, ce poison devient une vraie baguette magique. Je suis sous le charme. Ses longs doigts aux ongles vernis avec cette cigarette qui fume entre ceux-ci est d’un érotisme torride. Catherine croise et décroise ses jambes devant moi et là je ne tiens plus.


Je suis obligé de prendre mon verre de cognac pour avaler une gorgée. Ma gorge devient sèche à la vision de cette femme et je me surprends à avoir un début d’érection. Heureusement, je suis en jean et j’espère qu’elle ne s’aperçoit de rien.

Mais son regard me laisse penser le contraire. Elle aussi s’empare de son verre et la cigarette entre les doigts, le porte à ses lèvres pour prendre une gorgée.



Son œil est brillant de malice et comme pour enfoncer le clou, elle rejette la fumée de sa cigarette en me regardant droit dans les yeux.



Et elle se met à rire de bon cœur de l’embarras dans lequel je me trouve.

Heureusement, nous sommes seuls dans notre coin de salon car les Japonais festoient encore dans la salle à manger.

Elle ouvre lentement les jambes et me dit:



Je suis aux anges et je lui dis.



Je viens de dire cela comme pour me donner bonne conscience.

Nous nous levons et nous dirigeons vers l’ascenseur. Je la raccompagne jusqu’à sa chambre et arrivés devant sa porte nous nous regardons droits dans les yeux.



Et la mort dans l’âme, je retourne vers l’ascenseur pour regagner ma chambre.

Catherine referme la porte de la sienne et voilà, c’est fini, je ne la reverrai plus.

Je suis partagé entre deux sentiments. Celui de frustration de n’avoir pas pu passer une nuit mémorable avec une si belle femme, et celui de satisfaction d’être resté un homme loyal envers sa femme pour préserver ses relations familiales.


Il faut dire que Catherine m’a mis dans un état d’excitation extrême. Une pensée d’enfance me revient à l’esprit. Je me revois en train de lire les bandes dessinées de Tintin et Milou dans lesquelles Milou ou le Capitaine Haddock sont confrontés au même genre de dilemme que moi. Haddock avec son whisky et Milou avec son os.

Je regagne ma chambre, me déshabille et me brosse les dents avant d’aller me coucher. Devant la glace de la salle de bain, je me regarde et me dis que finalement, c’est bien mieux comme cela. Je dois me lever tôt. Je ne prends pas le temps de regarder le dernier journal à la télé.


Il fait tellement chaud que je décide de dormir nu. J’éteins la lumière et me glisse sous le drap, ne pouvant pas supporter la couverture malgré la climatisation de la chambre. J’espère que le sommeil va me gagner vite pour oublier cette soirée. J’essaie de penser à ce qui m’attend demain, à ma femme, à mes enfants, aux prochaines vacances. Je tourne et vire dans mon lit. La tension qui était en moi n’est pas redescendue.


La chaleur m’empêche de fermer l’œil et surtout malgré mes efforts, les images de cette femme écartant les jambes pour me montrer sa culotte me reviennent à l’esprit. Son regard provocateur, sa tenue, ses escarpins, sa bouche sensuelle tirant sur sa cigarette ou se délectant de son cognac, tout est encore frais dans ma mémoire et j’ai à nouveau une érection d’enfer. Je ne sais plus quoi faire. Je ne vais quand même pas me soulager comme un collégien en pensionnat. Au bout de 3/4 d’heure, ne tenant plus en place, je rallume la lumière et m’empare du combiné téléphonique. Le fais-je, le fais-je pas ? Toujours ce cruel dilemme. Et finalement je craque et compose le Numéro de sa chambre.



Ces mots dits de la sorte de la bouche de cette femme n’ont pas la vulgarité qu’ils auraient dans la bouche d’une autre.

Je suis aux anges de l’entendre me dire cela et je lui dis.



Que m’arrive-t-il ? Je parle avec cette femme comme si c’était ma maîtresse.



Au même moment sous mon mouvement de la main, un grand jet de sperme vient gicler sur ma poitrine.



Et pendant les secondes qui suivent, nous nous laissons aller à notre jouissance jusqu’à ce que ni l’un ni l’autre ne puissions dire quoi que ce soit.

L’extase passée, j’arrive à lui dire au combiné.



Et là-dessus, nous raccrochons tous les deux. Je passé une bonne nuit avec la satisfaction de ne pas avoir trompé ma femme que j’adore.

Le lendemain, je me lève tôt. Je ne croise pas Catherine dans la salle du petit déjeuner et je pars effectuer ma formation.

J’ai du mal à me concentrer sur ce que j’enseigne mais je ne pense pas que mes stagiaires s’en aperçoivent. Je réponds correctement à leurs interrogations.

Vers 11 heures, mon téléphone émet un bip me signalant l’arrivée d’un texto, ce qui m’étonne fort car j’en reçois très rarement.


Je m’excuse auprès des stagiaires pour le regarder et là, j’espère qu’ils ne me voient pas rougir. En effet, je lis ces mots : "Encore merci pour hier soir et cette nuit. C’était excellent !" Et c’est signé Catherine.

Comment a-t-elle fait pour avoir mon numéro ? Je ne l’ai pas laissé à la réception de l’hôtel puisque c’est notre agence de voyages qui effectue toutes les formalités de réservation. C’est bien chagrinant car si elle se met à m’appeler lorsque ma femme est là et que c’est elle qui décroche.


Je me sens pris au piège. Et soudain j’y repense. Je sais comment elle a eu mon numéro. Elle doit être dotée d’une mémoire incroyable. Elle a dû le retenir lorsque je l’ai donné à Henri hier soir à table. Je me sens tout petit dans mes souliers. Va-t-elle me faire chanter ?

En tous les cas, je décide de ne pas répondre au texto et que j’aviserai plus tard pour demander un changement de numéro. Je me suis collé dans la m….