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n° 07349Fiche technique40214 caractères40214
Temps de lecture estimé : 24 mn
05/06/04
Résumé:  Pourvu que Papa et Maman ne lisent pas (au fait, vends Micra).
Critères:  ff frousses volupté fsoumise fdomine exhib odeurs fmast intermast cunnilingu anulingus init
Auteur : Epizod  (Ne sais plus, vais y réfléchir)            Envoi mini-message
Sapho lit en moi : ses folies sur moi.


Les bouchons dans Paris, c’est de pire en pire. Et ceux du dimanche soir, des retours de week-end, semblent battre tous les records. Il tombe des cordes, en plus. En fait, je suis idiote d’avoir pris ma voiture, la ligne qui aurait pu me ramener de chez Lisa n’est pas trop mal fréquentée, en outre il n’est pas excessivement tard, j’aurais donc pu rentrer en RER sans trop craindre de me faire ennuyer. Mais bloquée maintenant sur le périphérique, je me sens d’une bien inhabituelle sérénité et j’ai tout le loisir de laisser mon esprit vagabonder sur les évènements de ces derniers jours. Calée dans le siège de ma vieille Micra, je sens encore les doigts de Lisa sur mon ventre, dans mon ventre, sa langue douce, sa langue tiède, sa langue audacieuse sur le même itinéraire, et plus loin encore. Son souffle effleure toujours ma peau et j’ai, et ça pour quelques temps à mon avis, la marque de ses morsures sur mes épaules, mes bras, mes fesses. Ses mots résonnent encore à mes oreilles, des mots crus comme la chair qu’elle a cherché à atteindre de ses dents, des mots gourmands comme la langue qui m’a goûté, des mots goinfres comme la bouche qui m’a fouillée, aspirée, qui s’est bâfrée, des mots qui me dévorent.


Des mots que pour certains j’ai déjà entendus dans la bouche d’hommes mais qui alors, même s’ils augmentaient parfois mon excitation, suscitaient dans le même temps une certaine gêne, m’obligeaient à détourner le regard ou à fermer les yeux si je le regardais lui, celui qui me faisait l’amour, qui me baisait, qui voulait savoir si je la sentais, si je la sentais bien, si j’aimais sa bite, si ça me faisait mouiller d’être exhibée comme ça, écartelée par sa bonne queue, si j’aimais ça moi petite salope, "sa" petite salope – nuance subtile qui limite le champ de ma perversité aux cochonneries que je fais avec lui et sensée donc éviter que je m’offusque d’être traitée ainsi parce que sinon, or des cochonneries que je fais avec lui, je suis une fille bien n’est-ce-pas – Sa petite salope donc que j’étais. Oui j’aime et alors ? Ce n’est pas spécialement original et je ne trouve pas pour autant toujours utile ni opportun ni ne me sens toujours assez intime avec le truc en question ni le bavard qui se trouve au bout pour disserter sur le sujet. Toutefois il faut assez souvent, ai-je constaté, masturber copieusement l’ego du type qui s’agite au-dessus, en dessous ou derrière soi, rassurer le petit garçon qui joue à touche pipi avec cette fois une vraie cramouille avec des poils et tout et qui se demande s’il s’en sort bien, que peut-être tout cela impressionne encore. D’accord, ils ne sont pas tous comme ça, mais ceux là ont tendance à croître ou je me fais une idée, à moins que je ne les attire ? Et bon, ça peut être touchant, mais ça peut aussi devenir lassant. C’est pourtant pour eux que je me sens faite, pour ces clichés sur pieds qui n’en sont pas toujours, leur mâle assurance à deux francs, leurs poils sur le torse, leurs gestes ou tentatives de gestes tendres, maladroits, leur amitié indéfectible pour leur meilleur pote, leur sexe au repos, ce truc risible et si mignon qui leur pend mollement entre les cuisses, ou qu’ils brandissent comme un étendard quand il hisse les couleurs nationales, leur mauvaise foi, leur incompréhension de moi, de nous et tout ce qui les rends si craquants, et insupportables. Voilà pourquoi, alors que Lisa a pompé pendant deux heures tous mes fluides, s’en est nourrie, m’a vidée de toute mon énergie par toutes les brèches qu’elle est allée débusquer comme une braconnière vicelarde, je me refuse encore à m’admettre gouine. Et pourtant. Alors qu’autour de moi ça klaxonne à tout va, que je n’avance pas et n’y vois rien tant mes vieux essuie-glaces peinent à suivre le rythme du véritable déluge qui s’abat sur la capitale, je me sens bien, paisible, détendue, gentiment étourdie, même si j’ai conscience que, quand les bénéfices des talents de Lisa vont s’atténuer, je serai probablement, une ixième fois depuis deux semaines, taraudée par de vieux relents de morale judéo-chrétienne, éducation oblige. On verra, je gèrerai. Pour l’instant, alors que je viens de la quitter, j’ai hâte oui j’ai hâte déjà de revoir cette jolie rouquine. Je ne peux m’empêcher d’imaginer la tête de mon cher papa droit comme un i et de maman chérie, bonne épouse et si bonne mère, s’ils apprenaient que leur fille adorée, la benjamine, pas encore qu’attends-tu mariée à 28 ans, qu’un grand amour déçu a tellement fait souffrir, vient d’aller se faire lécher tout ce qui peut se lécher et au milieu de tout cela les doigts de pieds, les aisselles, la chatte et le trou du cul n’est-ce-pas Lisa, pardon papa maman le vagin et l’anus, par une jolie garce, vulgaire, chienne, salope, adorable.


Je ne sais pas si je veux, avais-je dit à Lisa. Et j’avais prétexté un double appel pour écourter la conversation, lui demandant de me rappeler plus tard. J’espérais gagner un peu de temps pour faire le point, m’éclaircir les idées. Mais. Mais je savais que je voulais. Et de fait, si j’en avais douté, la montée d’adrénaline, la moiteur soudaine dans mes mains et la petite goutte de sueur que j’ai sentie couler de mon aisselle dès après que j’ai décroché le téléphone et entendu sa voix auraient fini de m’en convaincre. Je voulais, je voulais, je voulais, la revoir, qu’elle m’ouvre sa porte, qu’elle m’embrasse, dégrafe mon chemisier, ma jupe, m’asseye sur son canapé rouge, me caresse les seins, qu’elle écarte mes cuisses, plonge, explore, fouille. Et me parle. Je voulais me laisser aller, ouvrir, exhiber, offrir. Je voulais l’entendre. Me dire que j’étais une petite salope, pas sa petite salope, une salope, une garce, que mon odeur, mon goût l’affolaient, qu’elle allait me dévorer. Les seins. La chatte. Et le cul, comme elle me l’avait promis.


Lisa m’est tombée dessus au cours d’une gentille petite bouffe entre copines au cours de laquelle, outre des salades, des tartes salées concoctées par nos soins et du vin blanc, on a fait le sort des mecs qui vraiment sont tous des connards d’égoïstes, approuvions-nous en chœur derrière Julie, notre hôte, qui venait de se faire plaquer. C’est un peu sa spécialité, à Julie, se faire plaquer. Lisa, une nouvelle collègue de Nathalie, était pour la première fois du groupe. C’est une fille souriante, d’évidence ouverte, avec un agréable sens de l’humour, sociable. Et entreprenante. Dès les présentations, j’ai droit à une remarque sur mes yeux noirs, selon elle très beaux et expressifs et plus tard à une observation flatteuse sur mon chemisier, joli oui, mais certainement pas autant que les reliefs qu’il recèle et met si bien en valeur. Si le ton se veut à chaque fois anodin, le regard est appuyé, insistant. Bon, pourquoi pas, entre nous on se fait des compliments voire des papouilles qui ne portent pas à conséquence, j’ai donc dit merci, je suis polie. Mais les œillades appuyées de cette jolie rousse aux cheveux mi-longs et bouclés, au visage constellé de charmantes taches de rousseurs d’où ressortent de beaux yeux verts, et à plusieurs reprises une main qui s’attarde plus longtemps que nécessaire sur mon bras confirment le trouble. Car trouble il y a pour moi et je ne suis pas loin de me sentir intimidée voire rougissante sous le regard soutenu de cette inconnue. De fait, ce qu’elle dégage, son naturel, sa vivacité, son charisme, ne me laisse pas indifférente. Je donne le change comme je peux, cependant les autres filles ont repéré le manège et à une remarque sur un ton qui se veut humoristique mais quand même, de Julie, Lisa confirme sur un ton qui se veut innocent mais quand même, qu’elle apprécie autant les jolies filles que les beaux garçons. Ce qui jette un léger froid, aucune n’osant l’interroger plus avant sur l’ambiguïté du mot apprécier et parce que, si nous ne nous privons pas pour déblatérer sur nos - éventuelles - conquêtes masculines et leurs - éventuelles - performances, aucune d’entre nous, pour autant que nous le sachions sur les autres, n’a jusqu’à présent manifesté ce genre de penchant, ni encore moins fait quoi que ce soit dans ce registre, filles de bonne éducation et classiques et prévisibles que nous sommes. Je suis, moi, non pas choquée par l’attitude de Lisa mais déstabilisée et intriguée. C’est la première fois qu’une femme me fait gentiment du gringue. Je suis aussi plutôt admirative du cran, ou de l’inconscience, de cette fille, qui a fait cette confidence devant sa collègue Nathalie, cette dernière adepte de l’ironique mais tellement réaliste adage selon lequel un secret est une chose qu’on ne répète qu’à une personne à la fois.


Lisa qui, dans la conversation a, outre sa possible bisexualité, laissé transparaître qu’elle n’est pas sotte, calme le jeu et reste très sobre sur le sujet pour le reste de la soirée. Qui se déroule très agréablement.


Et à l’issue de laquelle j’accepte de la ramener chez elle, puisque je suis en voiture et qu’elle n’a qu’une envie relative de s’engouffrer dans les transports en commun. En outre, Vincennes, où elle habite, n’est pas excessivement loin de mon 13ème arrondissement d’adoption et de mon avenue des Gobelins adorée. J’intime le silence à la petite voix qui, au fond de moi, me dit que je fais une bêtise et que tous ces arguments ne sont que prétextes. Je suis une grande fille quand même, je sais ce que je fais.


Dans la voiture, Lisa se montre charmante, amusante. Et ne me drague pas. Très étrangement, j’en suis presque contrariée, inquiète d’avoir perdu mon attrait flatteur. En fait, cette fille me plait et je m’évertue à me convaincre que c’est son esprit, son sens de l’humour et de la répartie, sa gentillesse aussi et pas autre chose, que je trouve attirants.


C’est certainement sous l’emprise de cette autosuggestion que j’accepte de monter chez elle. Bon sang, le coup du dernier verre, gros comme le nez au milieu du visage, et je fonce tête baissée, la main légèrement fébrile quand je verrouille ma vieille Nissan que personne ne voudrait de toute façon me piquer, me surprenant alors que je la suis dans l’escalier qui mène vers son appartement au deuxième étage, à regarder d’une manière peu innocente, si j’en juge à ce qui me traverse l’esprit, les fesses qui me précèdent. Qu’est-ce qui m’arrive ?


L’appartement est joli, cosy. Lisa a du goût, et apparemment les moyens de l’exprimer. Je m’assoie comme une godiche un peu raide sur un joli canapé en cuir rouge pendant qu’elle part à la cuisine chercher à boire. J’admire le magnifique tapis, la décoration moderne, les meubles design, la bibliothèque copieusement garnie. C’est l’intérieur que je voudrais, si je pouvais me le permettre.


Elle me gratifie de son sourire resplendissant à son retour et me tend un verre de vin blanc. C’est vraiment une belle fille, elle a une élégance naturelle et un charme et une assurance incontestables. Ce qui m’ennuie, c’est que je sens bien que ce constat que j’ai déjà fait sur d’autres filles sans arrières pensées si ce n’est un peu de jalousie, agit ici plus profondément sur moi, dans mon bas ventre. J’ai la chair de poule. Lisa s’assoit à côté de moi, toujours aussi guindée, sur le canapé. Je devrais partir. Je devrais partir. Je ne pars pas. Elle pose sa main sur mon bras.



Ah. Des filles disent ça ? Mon verre tremble dans ma main. Je le repose parce que c’est trop flagrant et que je crains pour son cuir.



Si je comprends bien le sens qu’elle donne au mot toucher - je crois que je le comprends bien - et si je fais donc abstraction de quelques explorations envieuses mais finalement innocentes d’Emeline entre mes jambes maigrichonnes pour voir mes premiers poils quand les siens refusaient obstinément d’apparaître, non. On avait 11-12 ans.


La main de Lisa caresse mon bras, remonte vers mon épaule. "Tu es très belle". Je suis étrangement flattée.


Elle se penche vers moi et approche son visage. Il faut que je m’en aille. Ses lèvres s’approchent des miennes. Elle dépose un baiser léger, doux, que je reçois sans y répondre. Elle se recule et me sourit. Elle revient et cette fois sa langue effleure mes lèvres. Elle est tiède et, mutine, s’égare vers mon menton, mon cou, retrouve mes lèvres closes, repart vers mon oreille. J’y vais, il est tard, je travaille demain, mon dieu comme c’est bon. Sa langue se glisse dans le pavillon et je dois bien avouer qu’au lieu de me lever et de me défiler avant qu’il ne soit trop tard, j’incline légèrement la tête pour lui faciliter la tâche. Un petit animal tiède et spongieux darde mon oreille, se glisse dans les sinuosités, la salive produit un très ténu clapotis, je frémis, je ne suis plus qu’une chair de poule, je sens une chaleur dans mon ventre et une humidité plus loin encore. Par intermittences, au gré des initiatives de sa langue, de petites décharges électriques courent de l’organe qu’elle assaille jusqu’à ma nuque. Lisa me rend mon oreille, mordille mon cou, une main s’égare sur ma poitrine, soupèse mes seins lourds à travers mon chemisier.



C’est sans transition, comme dirait un célèbre présentateur de JT. Limite brutal. Je dois être écarlate, mes racines de cheveux s’enflamment. Elle n’attend pas ma réponse, qui ne viendra pas et qu’elle connaît d’évidence, et se lève. Debout devant moi, me fixant, elle pose son pied droit sur le canapé, soulève sa jupette de sa main gauche, dévoilant un string blanc d’où s’échappent quelques poils. Elle fléchit légèrement les jambes et se faisait, offre à mon regard en contrebas une vue sur les renflements de son sexe, de part et d’autre de la ridicule ficelle. Mes joues me brûlent. Lisa glisse sa main droite sous le minuscule bout de tissu et entreprend de se caresser. Je suis tétanisée, hypnotisée, toute en zée. Elle retire sa main et approche ses doigts humides de ma bouche. Je ne bouge pas, n’ouvre pas la bouche, je sais ce qu’elle veut, pas question. Papa maman j’arrive je vous salue Marie dernière chance. Mais Lisa me colle les doigts sous le nez et son odeur m’assaille. Elle les promène sur mes lèvres verrouillées. Horreur, par pur réflexe, du genre qui vise à se débarrasser d’un bout d’aliment qu’on sent s’accrocher ici, je passe ma langue sur celles-ci. Je suis damnée. Lisa repart un instant s’enduire les doigts puis revient à la charge et cette fois, sans brutalité mais fermement, force ma bouche, glisse les membres mouillés sur ma langue. Je ne peux plus résister, je les lèche, ils jouent avec ma langue. La belle rousse, pendant ce temps, se masturbe doucement de la main gauche, je regarde sa main descendre entre ses jambes derrière le petit triangle de tissu, ses doigts décrire un mouvement circulaire puis s’enfoncer plus profondément. Je rêve de m’offrir le même plaisir, d’aller attiser le feu qui couve entre mes cuisses mais je n’ose pas et me venge sur les doigts dans ma bouche.



Je n’acquiesce pas mais je tourne de plus belle ma langue autour des petits membres fins. J’ai un instant la pensée d’un sexe d’homme dans ma bouche mais le spectacle de Lisa se caressant en ondulant du bassin chasse cette pensée contre-nature.


Lisa récupère ses doigts et s’agenouille devant moi. Les très vagues velléités de replis que j’ai encore ne me trompent pas, je sais que j’ai rendu les armes. Et que c’est certainement au fond de moi ce que je voulais, depuis que je m’étais laissée prendre dans ses rets : me livrer à cette jolie fille, lui laisser faire ce qu’elle veut de moi, et à mon tour, si seulement j’ose, essayer, partir explorer ses recoins les plus secrets, jouir avec mon double, jouir avec une femme.



Elle relève ma jupe, je décolle légèrement le bassin du cuir pour lui faciliter la tâche et me retrouve en culotte devant cette fille que je ne connais que depuis quelques heures. D’une légère pression, Lisa m’enjoint d’écarter plus les cuisses. Soumise, j’obtempère.


Le premier geste de la belle devant ce que je dévoile est de remonter son visage jusqu’à mon sexe, d’approcher son nez au plus près de ma culotte humide et de la renifler. Comme un petit chiot. Elle inspire, flaire, hume. Le bout de son nez effleure par moment très légèrement le tissu mais à part ce contact ténu, elle ne me touche pas. Elle me sent. Je devrais avoir honte mais c’est seulement une faible gène que je ressens, je suis surtout très excitée par cette approche animale. Elle prend son temps, se délectant semble-t-il, les yeux fermés, les rouvrant par moment pour me regarder fixement.



Sa main se glisse entre mes jambes jusqu’à ma culotte en soie, et avec une extrême délicatesse, elle repousse la bande de tissu qui cache mon sexe. J’ai un sentiment de quasi-soulagement à sentir ma chatte ainsi libérée de toute contrainte et son souffle l’atteindre. Une fois de plus, sans me toucher plus que le doux contact à l’intérieur de ma cuisse du dos de la main qui tient écarté le bout de tissu, les yeux clos, elle se remplit les narines de mon odeur, lentement, par longues inspirations. Totalement passive, je ne sais quelle attitude adopter, fermer les yeux serait la plus convenable, mais je suis interloquée, fascinée par le spectacle de ce qui m’arrive, je suis presque nue, les cuisses écartées, le sexe exhibée et derrière ma toison brune, j’aperçois le haut du visage d’une jolie fille rousse qui sent ma cramouille. Son exploration terminée, elle rabat la soie. J’en hurlerais presque tant j’ai eu envie d’être touchée, d’accueillir les doigts que plus tôt j’avais dans la bouche, de sentir se poser sur mon nid le petit animal qui clapotait un peu il y a quelques instants dans mon oreille.


Lisa maintenant tire sur ma culotte et à nouveau je participe en relevant le bassin puis les jambes l’une après l’autre. Et immédiatement, en les maintenant écartée, elle relève mes jambes vers ma poitrine. Je l’y aide, les retenant en glissant mes bras sous mes genoux, même si je sais qu’ainsi c’est non seulement ma chatte trempée que j’exhibe mais aussi mon anus.



Comment lui avouer ? Je me tais. Entre mes jambes toujours ouvertes, en contrebas, elle me décoche son magnifique sourire.



Tout aussi impossible et la garce, c’est bien ce qu’elle est à me piéger ainsi, le sait. Je suis allée trop loin, j’ai trop envie de me laisser faire, j’ai trop envie qu’elle ait envie de moi, je le veux, j’accepte. Mais je lui oppose toujours mon mutisme.



Devant mon entêtement, Lisa, toujours souriante, ravie apparemment de la situation, se lève et, accompagnant son geste d’un déhanchement très magazine de mode, pose ses mains sur ses hanches, me fixe d’un air grondeur :



Ben heu et alors que je suppose qu’elle me propose une pause, une collation qui me distraira du trouble dans lequel je patauge, imaginant spontanément fraises, kiwis, ananas dont je raffole, qu’enfin voilà une innocente question à laquelle je peux répondre, Lisa, qui envoie valdinguer son malheureux string, grimpe sur le canapé et debout maintenant au-dessus de moi, vient placer son bassin devant mon visage.



Je me sens surtout pauvre poire. Le fruit juteux et odorant qui ondule devant mon nez sollicite mes sens, m’attire irrésistiblement. Son pubis dessine un régulier triangle de poils roux, denses. Elle vient se placer juste au-dessus de moi, ouvre en même temps qu’elle les fléchit légèrement les jambes, pour accentuer son invite. Son sexe au parfum entêtant tangue à quelques centimètres de mon visage. L’ai-je décidé ? Ma bouche vient se coller à sa fente, j’y dépose d’abord un simple baiser, je sens son humidité sur mon nez, mes lèvres, j’embrasse encore son sexe, son odeur m’emplit, elle m’affole, c’est doux, spongieux, écœurant, moite, chaud, fort. C’est tout cela, et surtout irrésistible. Ma langue, ou est-ce moi, veut mettre un goût sur ce parfum, sur cette moiteur, elle se hasarde vers les chairs roses.



Et oui c’est bon. Ses lèvres douces, malléables et souples sous ma langue, les poils chatouilleurs, la saveur de sa mouille. Et alors que Lisa, qui a glissé ses doigts sous mes cheveux, me caressant le crâne, m’incite dans le même temps à aller plus avant vers sa source, ma langue jusqu’alors timide s’enhardit, écarte les lèvres, s’égare sur les soyeuses parois internes, pénètre maintenant sa fente. J’aspire les tendres muqueuses.



Elle poursuit sa litanie. Ces mots, le "petite salope" particulièrement, loin de me bloquer, me galvanisent. Accroché à ces cuisses fermes, je pousse le plus loin possible ma langue, je la lape, c’est l’impression que c’est maintenant presque tout mon visage qui est souillé de sa mouille, j’ai du mal à respirer.


Au bout de quelques minutes encore de ce traitement, et alors qu’à la pousser plus avant je commence à ressentir une crampe douloureuse à la base de la langue, Lisa dont le souffle s’est accéléré progressivement et dont les gémissements se sont amplifiés, est secouée de spasmes, elle me tire les cheveux, me griffe le crâne. Le rythme de ma langue scande ses gémissements. Finalement, en même temps qu’un mouvement de bassin un peu plus violent m’écrase, aïe, le nez, un long cri, ponctué de mots pour le moins évocateurs, obscènes, excitants, s’élève de la gorge de Lisa. Elle coule abondamment. J’étanche ma soif de son sexe, de sa mouille.


Toujours debout, en appui sur le dossier du canapé, Lisa récupère maintenant lentement son souffle pendant que par une discrète gymnastique buccale je tente de me détendre la langue.


La belle s’effondre sur le canapé à mon côté. D’un seul coup désœuvrée, l’ampleur de ce que je viens de faire m’assaille : J’ai léché une femme, je lui ai donné du plaisir, je l’ai fait jouir. Et j’ai aimé ça. Des sentiments contradictoires se bousculent, mais ceux qui penchent du côté du désir, de la convoitise, aussi d’une certaine fierté de lui avoir prodigué ce plaisir que, dans mon cas, peu d’hommes ont jusqu’alors réussi à me provoquer avec la même pratique, l’emportent sur la honte et le remord.


Lisa prend appui sur l’accoudoir du canapé et, une jambe étendue sur moi l’autre au sol, se masturbe doucement en me regardant. Ses joues empourprées, ses yeux pleins de vie, ses cheveux ébouriffés, tout concourt à me la rendre désirable. J’admire son désir assumé, son insolente provocation.



Je ne sais trop quelle contenance prendre ni que répondre et quand je m’entends lâcher un merci balbutiant, je me sens terriblement ridicule.


Lisa se contorsionne pour se débarrasser du petit haut que jusqu’alors elle avait gardé. Elle n’a pas de soutien-gorge, comme je l’avais constaté. Ses seins sont de taille moyenne. Fermes, ils pointent fièrement, d’arrogants petits tétons roses érigés aux avant-postes.


Nue maintenant devant moi, cette fille semble n’avoir aucune inhibition. Je l’envie pour cela en même temps que je lui en veux car je n’en parais que plus coincée.


Elle attrape ma main, la porte à ses lèvres, y dépose un baiser, y passe doucement sa langue. Puis elle la dépose sur mon pubis.



J’en ai très envie, oui, mais c’est une étape infranchissable. C’est déjà un plaisir que je m’accorde rarement. Me masturber devant elle me paraît plus obscène que ce que nous venons de faire. Lisa ne se décourage pas.



Je le fais. Nous sommes face à face, les jambes ouvertes, nos sexes exposés.



Mes doigts glissent finalement, hésitants, jusqu’à ma fente. Je suis trempée, en feu. Comme Lisa face à moi, je décris sur ma chatte de doux et lents mouvements circulaires.



Je lui tends les doigts qui trituraient mes chairs. Elle s’en délecte un à un, puis ensemble. Le contact de la langue qui court autour d’eux me provoque des frissons dans le bas du dos. La gourmande suce, nettoie mes doigts qui s’abandonnent dans ce nid humide, tout en continuant à se branler.


Maintenant, les ayant libéré, prenant appui sur ses bras, Lisa se glisse vers moi, son bassin se rapproche du mien. Je comprends ce qu’elle désire, je le veux aussi et, au pris de quelques efforts, nos chattes brûlantes, luisantes de mouille, viennent se poser l’une sur l’autre. Le contact est fascinant, il produit de légers bruits mouillés.



Cet aveu lapidaire semble ravir ma compagne, comme si l’usage que je venais d’en faire n’avait pas suffit à la convaincre que j’avais une langue.



Nos pilosités rousse et brune se mêlent. Les mouvements de nos bassins viennent à intervalles réguliers solliciter, agacer mon clito. Nos ondulations sont lentes, puis plus rapides, nos chattes parfois s’effleurent seulement, il semble que seuls nos poils se frôlent puis les chairs humides se rejoignent. Mon cœur s’accélère, Lisa donne maintenant de petits coups de butoirs secs, comme pour me pénétrer, elle écrase sa chatte sur la mienne, elle marmonne au milieu de ses gémissements, ses plaintifs "Baise-moi petite salope, donne-moi ta chatte, c’est bon oui oui oui" m’éperonnent. Je pousse moi aussi de plus belle vers son sexe, au point d’en ressentir parfois, au milieu du plaisir, une douleur, on lutte, Lisa ne sourit plus, un voile de sueur à la racine des cheveux, les joues rouges, le regard concentré sur l’épicentre de notre combat "Putain c’est bon, salope, tu me fais jouir, vas-y, continue, frotte ma douce" elle se mordille la lèvre inférieure, souffle, ahane, merde je la veux moi aussi cette garce, je veux la posséder, je veux sa chatte, ses petits seins, c’est trop bon, je veux la dévorer, tout, elle, je le lui dirais si j’osais, je lui dirais que c’est elle aussi une salope et que je l’aime, que je la veux, que je veux qu’elle me baise, que je la lèche, qu’on se mange, que…


Nous avons jouit ensemble. Au grand soulagement de mes bras douloureux de l’appui inconfortable que je leur avais imposé, je m’effondre sur le cuir.


Lisa, comme un petit chat, vient se lover contre moi. Je sens son cœur contre ma poitrine. Mes mains glissent vers son dos, le caresse. Sa peau est douce, satinée d’un voile de sueur. Elle dépose un baiser dans mon cou puis son souffle, qui peu à peu s’apaise, effleure celui-ci. Je sens la moiteur de son sexe, ses jambes enlaçant l’une des miennes.



Et nous nous assoupissons.


C’est sa langue courant sur mes lèvres qui me réveille. Alanguie, vaincue, je livre cette fois le passage. Son baiser était tendre, doux, nos langues s’apprivoisent.


Je pars quelques minutes plus tard, après que Lisa se soit un peu amusée avec mes seins, mordillant, agaçant, tétant. Sans que j’aie vu le temps passer, il est plus de deux heures du matin. Personne n’a voulu de ma vieille voiture.


Lisa m’a préalablement soutiré mon numéro de téléphone. Elle n’a pas eu beaucoup de mal, et si je me suis un temps fait prier, pour la forme, j’espérais en mon fort intérieur qu’elle ne me laisserait pas repartir sans cet échange de coordonnées, qui m’aurait laissée bien penaude. Et la parodie de petite fille capricieuse, nue, tapant du pied, à laquelle elle s’est livrée jusqu’à obtenir ce qu’elle désirait, n’a pas été décisive dans mon choix, mais contribua à la rendre encore plus délicieuse à mes yeux. Sur le pas de sa porte, s’écartant légèrement de ma joue où elle vient de déposer un baiser, ses derniers mots, chuchotés à mon oreille, sont : "La prochaine fois, je te mange le cul mon cœur".


Et c’est ainsi que, après mes remords de conscience, mes hésitations, après que Lisa m’ait rappelé, après que j’ai fini par admettre que oui, je voulais la revoir, oui oui oui, je me retrouve à quatre pattes sur son lit, ses dents marquant la peau de mes fesses, sa langue tournant autour de mon anus, le titillant, le lapant, moi la suppliant de continuer, de me baiser le petit trou, d’aller plus loin, de me faire jouir. Totale capitulation.


Lisa me reçoit en milieu d’après-midi ce dimanche, avec ce sourire resplendissant qui semblait presque un trait caractéristique de son visage tant il y est souvent affiché. Je suis splendide, me dit-elle et de fait, j’ai soigné mon look, bottines en cuir noir à talons hauts, joli collant sombre imposé par l’hiver qui s’attarde, jupe crème ajustée, petit haut noir qui met parfaitement en valeur ma poitrine, maquillage discret. Je n’étais pas mécontente, en me préparant devant ma glace, de l’image que je renvoyais, élégante et sexy.


Elle écoutait un disque de Paolo Conté. Elle fond, me dit-elle, devant sa voix de crooner et tout ce qu’il évoque de l’Italie qu’elle adore


Elle m’installe dans le salon, me demande des nouvelles de ma semaine. On papote. On pourrait certainement penser avoir à faire à de simples copines mais le désir, réciproque, est palpable.


Très vite nos langues se mêlent. Au milieu de ses baisers mouillés, avides, elle me dit qu’elle n’a cessé de penser à moi, qu’elle n’en pouvait plus d’attendre. Mon petit haut, aussi charmant soit-il, est vite évacué par Lisa, qui saisit mes seins lourds, elle s’en dit jalouse avec une moue boudeuse, elle les soupèse, pince les pointes, les tire puis sa langue s’en va tourner autour des tétons, elle les saisit entre ses dents, les mordille, la langue darde, les taquine, c’est à la fois délicieux et douloureux, je gémis de ce plaisir complexe. S’étant elle aussi débarrassée de son chemisier, elle appuie ses seins contre les miens. Elle m’embrasse à nouveau, mordille mes lèvres, sa langue court sur mon visage, mon nez, mes joues, mes paupières, explore une oreille, joue avec le lobe. Mes mains se sont glissées sous sa jupe et saisies de ses fesses fermes, je les caresse, les malaxe, un doigt se faufile entre ses jambes, rencontre les poils doux, leur territoire humide.



Mes doigts s’insinuent. Novice, j’ai peur d’être maladroite, de lui faire mal alors que je veux encore, surtout, je ne veux que ça, lui faire du bien, la faire jouir, l’entendre psalmodier ses cochonneries et gémir à cause, grâce à moi. Mais mes craintes semblent bien futiles car si j’essaie d’être douce, prévenante, Lisa de son côté appuie violemment son bassin à la rencontre de mes doigts, pousse, ondule, se masturbe frénétiquement sur eux. Les ayant joints, je la pilonne donc maintenant avec, les utilisant comme un sexe d’homme, comme une bite sur laquelle elle se déchaîne.


Une fois encore nous nous retrouvons comme en lutte, le souffle rapide, les joues rouges, je sens un filet de sueur couler de mes aisselles.


Après quelques minutes à ce rythme débridé, Lisa, de manière inattendue, écarte la main qui la fouille, puis, prestement, dégrafe la jupe que je porte toujours, me l’arrache plus qu’elle ne l’ôte et s’agenouille entre mes jambes. Seuls mes collants font maintenant obstacle à sa bouche. Elle ne s’embarrasse pas de plus de manières, elle se saisit à deux mains du voile léger au niveau de l’entrejambe et, les écartant d’un coup sec, le déchire.


La vorace écarte la culotte et se jette sans douceur sur ma chatte, elle s’attaque à ma fente, boit ma mouille, fouille les replis, aspire, elle se goinfre. Je relève les jambes, les ouvre largement pour me livrer plus encore, j’appuie sur sa tête pour l’inciter à aller plus loin, pour que sa langue audacieuse me pénètre plus avant. Je geins, je l’encourage c’est bon, continue, lèche-moi lèche ma mouille, mange ma chatte, je ne me reconnais pas, jamais, jamais je n’ai utilisé de tels mots, moi en général pudique, j’ai envie de la cravacher avec mes mots, je veux qu’elle me baise, je le lui dis, qu’elle me baise encore et plus loin. Sa langue parfois quitte ma fente, ce qui me frustre, pour rejoindre et taquiner mon petit trou, ce qui m’excite. Mais cette jolie salope en veut à ma chatte, et les répits sont de courte durée, elle l’assaille à nouveau. Elle se montre plus douce dès qu’elle s’approche de mon clito, informé par mes mouvements révélateurs de mon extrême sensibilité à cet endroit. Elle le débusque, le roule sous ses doigts légers, le titille d’une langue avertie, le caresse d’un souffle régulier. Mon bas ventre brûle, une volière s’ébat dans mes entrailles, mes aisselles coulent, ma chatte est dégoulinante, ma raie suinte, je n’en peux plus, j’en veux encore, je me résume à mon clito, mon centre, les doigts de Lisa me fouillent, sa bouche asservit mon petit bouton, je pousse mon bassin vers sa bouche, j’appuie sur sa tête, tout mon sang converge vers ma chatte, une onde s’y développe, s’amplifie, gagne mon ventre, mon dos, mes cuisses, plus loin encore, je mords mes lèvres, je souffle, je geins, je crie, je crie, je jouis, je jouis, je jouis.


Lisa s’accorde, nous accorde, un petit moment de répit, elle affalée entre mes cuisses, moi cherchant l’air. À bout de quelques minutes silencieuses, elle se hisse jusqu’à moi, s’installe à califourchon. Sou souffle est chaud contre moi, elle m’embrasse. Puis elle lève mes bras, joint mes mains derrière ma nuque et commence à me lécher longuement, doucement les aisselles. Nos cœurs l’un contre l’autre se calment peu à peu.


Plus tard, après un long moment temps passé alanguies sur le canapé, nous caressant silencieusement les cheveux, le ventre, les bras, Lisa m’entraînera vers sa chambre.


Là, elle me rappellera avec un clin d’œil coquin sa promesse de me "manger le cul" et le souvenir de ma frustration lorsque sa langue s’y était trop brièvement posée lors de notre première rencontre suffira à lever mes quelques réticences. Je n’ai en effet jamais laissé un homme s’aventurer vers ce terrain. Elle m’installera à quatre pattes sur son lit. Soumise, consentante, je prendrai la position qu’elle me dicte. Lisa, après l’avoir abordé tendrement, l’avoir apprivoisé, me lèchera longuement l’anus, l’assouplissant, y aventurera un doigt, et moi qui ais toujours refusé la sodomie, j’accepterai de me faire baiser par ce doigt, que Lisa fera coulisser longuement dans mon trou étroit. Et j’y trouverai un plaisir que je ne soupçonnais pas, physique oui mais dans une mesure moindre que cérébrale, ce plaisir d’exhiber mes parties les plus intimes, de savoir scruté mon cul ouvert, de transgresser cet interdit, de laisser toucher mon petit trou, toucher, lécher, pénétrer. Et c’est avec une intense curiosité que j’irai plus tard rendre la pareille à Lisa, fascinée par l’œillet qu’elle s’amuse à faire vivre par une sollicitation experte de ses petits muscles, que j’en approcherai d’abord un doigt timide mais curieux, que je testerai sa souplesse, l’extrême douceur du contact, que j’en approcherai ma langue, qui s’y posera timidement puis s’enhardira sous les injonctions de Lisa, "lèche mon cul, vas-y promène ta langue, petite salope, tu aimes je suis sûr, tu sens comme il est doux mon trou du cul, c’est bon, pousse un peu avec ta langue, rentre, fais-moi du bien avec ta langue, oui continue mets moi un doigt vas-y doigte-moi" et que je m’exciterai de la pression de l’étroit canal sur mon doigt, sur mon doigt qui va-et-vient, sur mon doigt qui la baise.


Lisa s’endormira avant moi, je m’assoupirai un peu plus tard, attendant le sommeil en la regardant, repue, belle, le souffle régulier, les cheveux roux épars sur l’oreiller, son joli corps blanc et, encore, un soupçon de sourire sur les lèvres et surprise de ressentir pour elle une bouffée de tendresse, puis me blottissant contre elle et de la rejoignant.


Je la quitterai au milieu de la nuit, après que j’ai refusé sa proposition de rester dormir avec elle, de finir la nuit ensemble. J’ai besoin de me retrouver seule, pour gérer le flots d’émotions qui m’envahit, même si je dois pour cela m’arracher plus que partir. J’attendrai avec impatience la prochaine nuit qui nous réunira, j’attendrai retrouver cette adorable salope, son beau sourire, nos jeux, ceux que je connais maintenant et ceux qu’elle me fera encore, c’est sa promesse, découvrir