n° 07413 | Fiche technique | 11839 caractères | 11839Temps de lecture estimé : 7 mn | 17/07/04 |
Résumé: Ma relation avec Eve est au beau fixe. Entre nous coule un torrent apparemment intarissable de tendresse, de sensualité et d'érotisme .. | ||||
Critères: fh hotel travail amour volupté odeurs fellation cunnilingu pénétratio jeu | ||||
Auteur : Pierre Lebal |
Épisode précédent | Série : Eve ou la beauté originelle Chapitre 02 / 02 | FIN de la série |
Depuis ces merveilleux instants passés avec Eve, mon humeur s’était complètement transformée. L’espacement de deux à trois jours de nos rencontres étaient certes long, mais le plaisir toujours renouvelé. C’était trois fois par semaine, le plus beau jour de ma vie. Aucune routine ressentie malgré le curieux protocole qui s’était mis en place : elle nettoyait tous les bureaux de l’étage comme un tourbillon (malgré la hâte, elle ne s’est jamais attirée de remarque sur la qualité de son travail), puis me retrouvait dans le mien. Après avoir vérifié que personne n’était dans les parages , on se précipitait dans une salle dédiée aux réunions, qui présentait l’avantage de ne pas nous exposer au risque d’être surpris par un importun, vue sa situation géographique . Elle offrait également tout un matériel stocké ici faute de place-fauteuils, coussins, tables de hauteur et d’inclinaison variable- propice à nos câlins . On faisait l’amour , sauvagement et à toute vitesse la première fois, une deuxième fois à un rythme plus maîtrisé mais avec la même ferveur. Nous terminions par prendre un pot au bistrot en face de mon boulot, à une heure où les collègues d’Eve et les miens étaient quitté le secteur depuis longtemps. C’état son dernier chantier de la journée et elle avait annoncé qu’elle rentrerait désormais chez elle par ses propres moyens. Après un long moment passé à discuter, ponctué de quelques baisers et de caresses sous la table, nous sortions du bistrot et je la raccompagnais jusqu’à l’arrêt de son bus.
Après notre premier accouplement, rentré chez moi ,je me suis branlé deux fois de suite . Les souvenirs encore tout chauds de son corps de son tempérament, de son odeur m’imprégnaient encore : comment résister ? Je lui ai d’ailleurs avoué sans détour la fois suivante. Loin de trouver ça choquant, elle a souri. Une extraordinaire confiance mutuelle nous réunissait au point que je puisse lui parler de tout y compris du goût merveilleux du jus qui coulait de son sexe. Elle n’avait aucune difficulté à parler très crûment , en m’invitant par exemple à jouir dans sa bouche. C’était la troisième fois. Après avoir échangé, encore habillés, un baiser pendant lequel je me délectais de sa langue suave et virevoltante, elle a sorti mon sexe de son étui trop étroit, et l’a regardé avec des yeux gourmands. Ses lèvres se sont posés dessus, engloutissant rapidement le gland tandis que j’inspirais profondément. Son ouvrage était délicieux , sa bouche tout aussi douce et chaude que la chair de son vagin. Souvent c’est à contre-cœur que les femmes font ce genre de choses. À la voir s’y prendre et à sentir toute l’application qu’elle y mettait, je comprenais le plaisir qu’elle prenait. Les lèvres coulissaient le long de mon manche, lubrifié de sa salive abondante. De sa main gauche, elle maintenait une forte pression au bas de mon sexe. Puis ses doigts sont descendus pour caresser l’arrière de mes boules, me chatouillant le périnée. J’ai éjaculé brutalement, déversant contre son palais des flots saccadés qui lui déclenchèrent un « humm ». Mon corps entier était parcouru de soubresauts. Elle s’est reposée sur ma cuisse pendant que je reprenais mes esprits, puis s’est levée pour aller se rincer la bouche. Elle s’est rassise , la tête sur mon épaule. Je respirais dans sa chevelure épaisse , enivré de son parfum. « J’ai joui tout seul » ai-je dit. Ça avait été un tel tremblement de chair que ma verge était au repos pour un moment. « j’ai joui aussi , m’a-t-elle répondu , j’ai joui dans ma tête, c’est très bon aussi ». Elle me parlait de lui « faire l’amour dans sa bouche ». J’étais conquis par sa sensualité et sa facilité à poser des mots simples sur le plaisir.
Je n’ai pourtant pas mis longtemps à rebander . Elle n’entendait pas terminer sur cette mise en bouche. Moi toujours assis sur le fauteuil et elle debout devant moi, elle s’est mise à onduler indécemment au-dessus de mon visage, l’effleurant de son pubis puis offrant sa vulve généreusement entrebâillée à mon regard émerveillé. Goûte-moi m’a-t-elle prié, tandis que mon sexe était à nouveau dur. Je ne me suis pas fait prié et bientôt ma langue s’est faufilé entres ses lèvres gorgées de mouille. Je ne pouvais me lasser d’honorer ainsi sa petite chatte, j’étais comme affamé. Son toison si poétique me chatouillait et répandait dans mes narines son charmant bouquet, redoublant mon appétit. J’aurais pu la dévorer jusqu’au bout si elle l’avait voulu, mais j’ai compris l’envie pressente qu’elle avait d’une intrusion plus profonde et plus ample. Elle s’est allongé sur les coussins et j’ai plongé entre ses cuisses. Cette fois-ci, j’ai longuement coulissé en elle, débordant d’énergie et de volonté de lui donner tout le plaisir imaginable.
Nos gestes n’étaient pas techniques , il étaient juste guidés par l’intuition géniale que donne le désir. Elle avait un énorme potentiel de jouissance que j’avais su réveiller. Je pressais ses seins terriblement érogènes et elle répondait par des gémissements et des « encore ». De son côté, le simple contact de sa langue me procurait des frissons incomparables.
Cette aventure a duré quelques mois. Nos habitudes étaient solidement installées, et le temps coulait si harmonieusement qu’on ressemblait à un vieux couple, au bon sens du terme. On avait l’impression de mieux se connaître que certaines personnes qui affichent trente ans de vie commune au compteur, sans parler de ceux qui ne se connaissent que trop et parviennent au mieux à se supporter. Malgré la complicité totale et le bonheur d’être ensemble, jamais l’un de nous n’a évoqué l’idée de vivre ensemble, de partager le même appartement .
C’est au cours d’un week-end prolongé que nous avons, une seule fois dormi dans le même lit, encore que nous ayons peu dormi. C’était merveilleux de disposer de tout le temps nécessaire pour faire l’amour jusqu’à l’épuisement.
A peine arrivés à l’hôtel, avant le repas, je l’ai prise de dos, elle appuyée contre le lavabo. En culotte, elle était simplement venu boire au robinet . J’avais rampé sous elle entre ses jambes ouvertes puis caressant ses mollets, j’étais remonté vers ses cuisses. Coincée entre elle et le meuble de toilette, je léchais son aine puis son sexe à travers la culotte, devinant déjà sa moiteur. À nouveau debout , je suis repassé derrière , collé contre elle, d’une main lui pétrissant un sein , et de l’ autre lui caressant la chatte . Je l’ai branlée longuement dans cette position peu confortable, attendant comme toujours son signal. Elle a fini par s’accouder au lavabo, offrant à mes assauts sa cambrure maximale. J’ai saisi brutalement ses hanches. Malgré l’angle de pénétration, mon sexe s’est rapidement fiché au plus profond d’elle. Je donnais quelques coups rapides, puis me retirait le temps d’entendre sa protestation, me suppliant de reprendre mes travaux de forage. En continuant de limer Eve, je contemplais son visage dans le miroir : un dernier rayon du soleil couchant l’illuminait, magnifiant ses traits. Dans sa quête passive du plaisir, elle fermait les yeux et se mordait les lèvres, tandis que mes dents se plantaient dans la chair odorante de son épaule.
Après une séance de douche prolongée où j’ai bu avidement l’eau qui ruisselait sur son corps, nous sommes allés dîner au restaurant. Nous étions pratiquement les seuls à table, et le serveur se faisant discret, j’ai au moment de l’apéro pu déguster sa langue aromatisée au porto blanc, son alcool favori. Un fond musical léger et d’origine inconnue embellissait l’atmosphère sereine qui régnait dans la salle. Une légère ivresse m’a permis de lui dire combien j’étais amoureux d’elle et que je ne voyais pas ce qui pouvait me rendre plus heureux que sa présence. L’instant présent était trop beau pour songer à l’avenir. La nuit fut blanche et torride. La matinée qui suivit rythmée par les caresses et les éclats de rire.
Faut-il que le belles choses aient une fin ?
Un foutu soir du Mois de Mai, alors que nos rencontres avaient la même fréquence et que l’enthousiasme des premiers jours étaient intacts, Eve n’est pas venue faire le ménage à mon travail. Une autre a fait irruption dans mon bureau à sa place. La pauvre qui n’y était sans doute pour rien a dû me juger infect, compte tenu de la mine que j’ai faite en la voyant entrer. La fois d’après, c’était encore elle.
J’étais plongé dans un profond désarroi. Tout s’était fait si vite et si naturellement que je n’avais pas une seule fois envisagé que cela puisse s’arrêter. Nous n’avions même pas échangé nos coordonnées !
Son absence était la chose la plus cruelle que j’aie jamais subie : détresse physique et misère morale.
Je me suis décidé interroger ses collègues femmes de ménages sur les raisons de sa disparition. Une gentille dame plutôt enrobée et souriante m’a appris qu’elle avait été déplacée sur un autre chantier, sans doute pour longtemps.
La fois suivante , je lui ai confié un petit billet destinée à ma bien-aimée avec juste ces 3 mots : « tu me manques ».
J’ai reçu son coup de fil au boulot le lendemain : L’émotion était très forte des deux côtés de la ligne. Je l’ai même entendue étouffer des sanglots. Mais nous n’étions pas préparés à ce genre de situation. Ayant toujours tacitement refusé de partager ensemble autre chose que ces tranches d’existence qui rendaient la vie plus belle, nous ne savions comment réagir à cette séparation forcée. Elle était persuadée comme moi que la vie commune érode les plus belles amours, et qu’on ne partage pas les fardeaux mais qu’on les additionne.
Pourtant, l’idée de ne plus la voir m’est inconcevable. Je me rends que je serais près à renoncer à presque tout pour pouvoir la sentir contre moi. Je ferais des milliers de kilomètres rien que pour recevoir un seul de ses baisers. Pour embrasser un instant son doux minou qui ronronne sous la moindre de mes caresses : « My kingdom for her pussy ! ». Mon empire pour sa chatte. C’est mon dernier prix.
Voilà plus de quinze jours que je ne l’ai pas revue. Après quelques coups de fils, on a décidé de se donner rendez-vous en ville un Samedi matin. On ira se balader en campagne, et mon sexe à cette perspective, refuse de me laisser en paix une seconde.
La journée nous laissera du temps pour envisager une suite à notre histoire. Je dois dire que j’ignore tout de cette suite. Pour la première fois de ma vie, j’aimerais qu’elle soit toute tracée devant moi, comme une évidence qui s’impose et ne laisse aucune marge de manœuvre à la fantaisie de mon « libre-arbitre ».
J’ai aimé vous raconter cette histoire, notre histoire. Elle est si belle et si touchante dans sa simplicité que la justice élémentaire voudrait qu’elle soit vécue par chacun au moins une fois. Après, quelle qu’en soit la conclusion, on peut se convaincre que la vie vaut le coup d’être vécue. Je regrette seulement que mon talent littéraire soit insuffisant pour retranscrire entièrement toute la beauté d’Eve , la femme fondamentale.
Et c’est bien à contre-cœur que je me résigne à inscrire provisoirement en bas de ces lignes le mot :
FIN