n° 07428 | Fiche technique | 41822 caractères | 41822Temps de lecture estimé : 24 mn | 01/08/04 |
Résumé: Nadja est le récit de ma première nuit d'amour avec la femme de ma vie. Je sortais d'une rupture, elle est entrée dans ma vie. Parmi ses nombreux attraits : son cul de déesse... | ||||
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Auteur : Kenny (Gentil garçon de 29 ans, éperdu d'amour et d'érotisme) Envoi mini-message |
Nadja dort dans la chambre d’à côté. Mon ordinateur ronronne doucement, soucieux de ne pas la réveiller. Je porte un simple caleçon, et je me caresse tranquillement à l’évocation de certains souvenirs. Le récit qui suit est celui de la première nuit que nous avons passée ensemble.
J’ai toujours été un garçon très timide. Au sortir de l’adolescence, les filles m’impressionnaient encore beaucoup et me faisaient perdre tous mes moyens. L’une d’entre elles, pourtant, a réussi là où toutes avaient échoué. L’opulente Nadja, sirène d’Orient aux rondeurs généreuses, déesse de chair aux fesses assassines, a eu raison de mes inhibitions, le plus naturellement du monde. Avec ses seins qu’on aurait dit modelés en terre cuite telles deux amphores façonnées par le meilleur des artisans, avec son ventre-coussin chargé d’érotisme, avec ses yeux sans fond où se lisaient une infinie tendresse, avec son sexe, fruit mûr à la chair fondante, et avec son cul de reine, avec Nadja en somme, avec son corps et son âme, je me suis enfin éveillé à la vie.
J’avais vingt ans. Je sortais avec Manu, une petite brunette, depuis bientôt six mois, une étudiante de ma promotion. Notre relation battait de l’aile, pour de multiples raisons. Je crois qu’Emmanuelle ne m’aimait pas vraiment. Ses sentiments pour moi relevaient plus du désir brut, de l’impérieuse nécessité pour cette fille de la campagne de soulager une montée de sève insistante. Quant à moi, je croyais l’aimer sincèrement, et je l’ai sans doute aimée, mais en elle, c’est sans doute le symbole que je chérissais. Emmanuelle était en effet ma première petite amie.
Notre problème, au demeurant, était avant tout d’ordre sexuel. Après six mois de fréquentation et de flirts de plus en plus poussés, nous étions en effet tous deux encore vierges.
Ce n’est pourtant pas faute d’avoir essayé. De baisers appuyés en caresses chaque jour plus osées, nous avons franchi sans hâte les étapes. Durant cette phase d’apprentissage, durant laquelle nous nous frottions de plus en plus hardiment, je confesse avoir éjaculé maintes fois dans mon pantalon, parfois à son insu. Puis, tout naturellement, nous sommes passés à autre chose, apprenant à découvrir et à comprendre nos corps dénudés. Chez elle, j’aimais par-dessus tout ses gros seins, impressionnants pour sa petite taille – elle mesurait à peine un mètre cinquante – et son sexe délicat bordé de poils frisés et soyeux. Emmanuelle n’avait pas plus d’expérience que moi, mais il ne lui fallut pas longtemps pour apprécier certaines caresses. Elle adorait en particulier que je la fasse jouir avec la langue. Pour moi, c’était une aubaine : lécher le sexe d’une femme est sans doute l’acte le plus doux, le plus intime et le plus agréable que je connaisse. Je ne me privais donc pas de la combler sur ce plan. Je la dévorais goulûment, l’amenant progressivement à l’orgasme sous mes doigts, mes lèvres et ma langue, unis dans le seul but de la faire jouir.
En général, une fois apaisée, elle me masturbait sans passion, pressée d’en finir. Emmanuelle ne me suçait pas. Par pudeur, par manque d’intérêt ou par dégoût, je l’ignore. Je n’y accordait du reste que peu d’importance : lécher sa chatte était infiniment plus gratifiant.
Tout s’est gâté lorsque nous avons essayé de faire l’amour. Nous étions si tendus qu’elle se crispait de douleur dès que mon pénis commençait à pousser sur son hymen. Et moi, sans doute trop immature, malhabile aussi, j’étais paralysé à l’idée de lui faire mal. Nous avons renoncé. Nous avions le temps. Nous avons renouvelé plusieurs fois la tentative, mais à force d’accumuler les échecs, nous avons fini par abandonner, nous contentant de frotter nos sexes l’un contre l’autre. Le contact de sa vulve sur mon pénis était très excitant, mais il ne pouvait s’agir que d’un ersatz de rapport sexuel – qui n pouvait durer éternellement. Peu à peu, cette situation creusa un vide dans notre relation. Emmanuelle avait besoin d’être remplie ; mon sexe réclamait un vagin. Notre quotidien était de plus en plus tendu, les disputes constituant désormais notre loisir numéro un.
Nous en étions là, au crépuscule de notre liaison – qui ne tenait plus, je le réalise aujourd’hui, qu’à notre dépendance au cunnilingus – lorsque Nadja entra dans ma vie.
Nadja était une amie d’Emmanuelle. Un peu plus âgée (elle en avait vingt-quatre, nous en avions vingt), très brune, de taille moyenne et d’origine algérienne, elle dégageait à la fois une aura d’amour presque palpable et une assurance, une indépendance qui en faisaient pour moi une fille inaccessible. Bien qu’elle ne fût pas grosse, ses hanches larges et son ventre brioché lui donnaient une allure généreuse de déesse de la fécondité, maternelle et sensuelle. Mais la partie de son corps qui me fascinait le plus était son cul, ample et ondulant, aussi profond que l’univers.
Lors des premiers cours, c’est vrai, j’avais été davantage attiré par cette petite peste d’Emmanuelle – j’ai toujours eu un faible pour les filles espiègles. Nadja, je la trouvais jolie, elle incarnait la maturité, une plénitude féminine qui ne cadrait pas, croyais-je alors, avec mon inexpérience. À mes yeux, Manu était une fille tandis Nadja était déjà une femme, inaccessible. Mais quand l’orage a éclaté entre Emmanuelle et moi, je commençai à la regarder autrement.
Cette première aventure avec Manu m’avait-elle malgré tout aidé à me sentir plus homme, enfin capable de séduire ? Toujours est-il que je me pris à désirer Nadja physiquement, en même temps que j’en tombai éperduement amoureux.
J’en pris conscience à la fin des vacances scolaires, avant la rentrée en seconde année. Nadja m’avait en effet envoyé une carte postale d’une gentillesse qui me toucha profondément. Elle connaissait pertinemment nos déboires sentimentaux, à Manu et moi, et m’apportait un soutien moral inattendu autant que réconfortant.
Vint la rentrée, peu propice aux marivaudages. Manu et Nadja étaient toujours dans ma promotion, aussi la situation stagnait-elle dans des eaux de plus en plus opaques. Je m’enlisais.
Tandis que d’orageuse, ma relation avec Emmanuelle devenait carrément explosive, je passais pas mal de temps avec Nadja. Les premières semaines de cours furent difficiles. Manu était tiraillée par des sentiments contradictoires. Elle voulait en finir avec moi, mais conçut à l’égard de son amie Nadja une jalousie terrible, si bien qu’en quelques jours épiques, en deux scènes dignes des pires mélodrames, elle me quitta et cracha tout son venin sur nous.
Nadja en fut blessée. Néanmoins, les coups d’éclat d’Emmanuelle eurent le mérite insoupçonné de rendre possible ce que je n’osais pas même espérer quelques mois plus tôt : Nadja serait bientôt mienne.
Durant les premiers temps, nous avons passé beaucoup de temps ensemble, en simples amis. Nous étions bien ensemble. Mais ma timidité demeurait, et j’aurais été incapable de faire le premier pas. Je me contentais donc, en marge de notre amitié de plus en plus proche, de la désirer en secret. Je la dévorais des yeux dès que j’en avais l’occasion, à l’université ou en dehors. J’étais ébloui par sa pureté. Je savais que si par miracle elle venait à tomber amoureuse de moi – ce que je commençais à croire possible –, notre amour serait touché par la grâce.
Le soir venu en revanche, mes pensées délaissaient parfois les cimes métaphysique de l’amour absolu pour celles, ô combien séduisantes, du désir physique. Bref, je fantasmais comme un fou.
Seul dans la pénombre de ma chambre, je fomentais mille stratagèmes pour m’attirer les faveurs de Nadja. Je passais sa silhouette en revue, conquis par tant de sensualité. En attendant de les découvrir de mes propres yeux, je recréais ses formes à ma seule intention. De ses seins, dont je n’avais jamais eu qu’un aperçu (elle ne portait jamais de vêtements assez décolletés), j’entrevoyais cependant la beauté. De ses fesses, que je ne n’avais jamais vues que moulées par de sages et épaisses paires de jeans, je devinais le potentiel érotique. Quand à son sexe, je le recréais à partir de celui d’Emmanuelle, le seul que j’avais connu.
Une image en particulier m’obsédait, que j’espérais bien concrétiser : en pensée, je glisse un doigt dans le sillon de ses fesses – que j’imaginais poilues – je caresse un instant son anus, et je plonge entre ses lèvres, un peu plus bas, pour me perdre dans les recoins idylliques de son sexe.
Emmanuelle m’avait quitté, mais son envie de se faire bouffer la chatte était trop forte. Plusieurs fois, je me retrouvai chez elle. Nos étreintes – frottements, caresses et cunnilingus –, portées par la rage, par la tristesse de voir s’éteindre nos sentiments, et sous-tendues par l’influence extérieure de Nadja, avaient l’énergie du désespoir. Nos orgasmes furent violents, mais nous avions l’âme triste. Quant à moi, penser à Nadja me rendait désagréables ces brèves jouissances.
Lors de l’une de ces tristes escapades, alors que nous nous remettions de nos caresses, je parlai à Emmanuelle de mes sentiments naissants pour Nadja. Bien qu’elle fût déjà très jalouse à son encontre – elle n’avait évidemment pas été aveugle à notre intimité croissante –, elle réagit de façon ambiguë, à la fois par la colère et par une sorte de provocation qui cachait peut-être une certaine excitation.
« Et bien vas-y si elle te plaît ! fit-elle. Qu’est-ce que tu attends ? En tout cas, elle, elle n’attend que ça. »
J’étais aux anges. Je décidai cependant de jouer un peu, histoire de lui faire payer sa conduite.
« Qu’est-ce que tu racontes, dis-je.
A ces mots, j’étais rouge de confusion. Entendre se confirmer mes impressions de la bouche d’Emmanuelle me comblait de bonheur. Mes espoirs allaient-ils se révéler fondés ?
« Non, fis-je, à moitié pour me convaincre. Nadja est inaccessible.
Elle rit. Ce soir-là, en la quittant, je savais que le moment était venu de concrétiser enfin mes rêves amoureux. Enfin, j’avais fait le deuil de ma relation avec Manu. Et Nadja, j’en étais convaincu, était faite pour moi. Je n’imaginais pas qu’un autre homme puisse ressentir autant d’attirance pour elle. Elle était mon idéal. Elle était tout.
Nous échangeâmes notre premier baiser dans sa petite chambre de banlieue, deux jours plus tard. Nadja vivait chez l’habitant. Elle disposait donc de cette chambre coquette et d’une salle de bains avec toilettes, le tout situé au rez-de-chaussée, les propriétaires occupant les deux étages.
Il faisait beau, nous avons écouté de la musique, nous nous sommes moqués de certains profs, nous avons pris le thé. Je m’en souviens comme si c’était hier. Le thé, ainsi que l’émotion, eurent un effet cocasse sur moi : je dus me lever toutes les dix minutes pour aller soulager ma vessie. Je me sentais ridicule au possible, mais en même temps je me sentais vraiment bien en sa compagnie. Nadja aussi avait l’air d’apprécier ma compagnie. À un moment donné, alors qu’un disque venait de s’arrêter pour laisser place à un silence apaisant, nous nous sommes regardés sans mot dire, les yeux dans les yeux. Je crois que le premier, j’ai baissé le regard. Je ne savais pas ce qu’il fallait faire dans ces cas-là. J’étais vraiment empoté…
Heureusement pour moi, Nadja était bien plus dégourdie. C’est elle qui brisa la glace :
« Je crois que je suis amoureuse.
Mon pouls s’était soudain accéléré. Le moment était arrivé.
« Moi aussi je suis amoureux. dis-je, à bout de souffle.
Elle s’approche alors de moi et m’embrasse sur la bouche. Son contact est doux, différent de celui d’Emmanuelle. C’était comme si la peau de Nadja exsudait l’amour qu’elle me portait. Immense était son amour.
Avec une fougue d’adolescents, nos langues s’entremêlèrent, se happèrent, entamèrent une folle sarabande. Nous étions enlacés sur le lit, moi sur le dos, elle penchée sur moi. Nos baisers m’avaient échaudés plus que de raison, et mon sexe se tendait à tout rompre dans mon pantalon. Pendant que nos bouches s’entredévoraient, nos mains arpentaient de nouveaux territoires. J’explorai d’abord son dos, large et doux, y dessinant des arabesques avec les doigts. Puis je laissai glisser mes mains sur les hanches, puis sur les fesses. Enfin, je pouvais saisir à pleine main ce cul divin que mille et une fois j’avais contemplé ! Ses fesses étaient fermes et confortables, exactement comme je les avais imaginées. J’avais hâte de les rencontrer nues. Je fis remonter mes mains sous son T-shirt, mais son cul demeurait pour l’heure mon obsession majeure, aussi y reportai-je mon attention.
Profitant que nos lèvres s’étaient un instant dessoudées, Nadja me murmura à l’oreille : « J’ai envie de sentir tes mains partout sur moi… »
A ces mots, je crus défaillir. Il s’en est fallu de peu que j’éjacule dans l’instant. Je demeurai silencieux, de peur de briser cette réalité qui échappait à mon contrôle. Plutôt que de parler, je préférai continuer de plus belle à lui peloter les fesses. Je déposai un baiser humide dans son cou, humant longuement son parfum capiteux.
J’avais acquis avec Emmanuelle une solide expérience en matière de soutien-gorge. Je dégrafai donc celui de Nadja d’un geste précis, à l’aveugle. Nous étions toujours habillés. J’étais sur le dos, Nadja était à quatre pattes au-dessus de moi. Plusieurs fois, tandis que nous nous embrassions avec appétit, ses fesses effleuraient mon entrejambe. Ces contacts, aussi brefs et furtifs fussent-ils, m’électrisaient au point de me rapprocher dangereusement du point de non-retour. Mais Dieu sait comment, je réussis à grader un minimum de self-control.
Nadja se redressa pour ôter le soutien-gorge, qu’elle glissa par une manche de son T-shirt. Il était en dentelle blanche.
Je savais ce que je devais faire, mais j’étais un peu pétrifié par l’émotion. Nadja devait donc me montrer la voie.
« Caresse mes seins », me susurra-t-elle entre deux baisers. Je parvins à glisser mes mains entre nos corps enlacés. Son ventre était chaud. Ses seins, à présent libres sous son T-shirt, effleuraient ma poitrine. Je les pris doucement en coupe, les soupesant, les jaugeant au toucher. Ils étaient assez gros, un peu lourds. Ses tétons, stimulés par ces caresses, pointaient au creux de mes paumes. Je les tripotai d’abord avec douceur, puis plus vivement. Ses gros seins m’excitaient. Je voulais les goûter.
Nadja était maintenant carrément assise sur mon ventre. Mon sexe, à l’étroit dans mon pantalon, pressait son cul de façon de plus en plus insistante.
J’ôtai son T-shirt. Ses seins étaient magnifiques. Le gauche était légèrement plus gros que le droit, du moins tombait-il plus bas. Cette dissymétrie ajoutait encore à l’érotisme qu’elle dégageait.
Tout en les pelotant, je pris l’un des mamelons dans ma bouche. D’abord je l’embrassai délicatement, le titillant par de légers effleurements. Puis, n’y tenant plus, je me mis à le lécher, à le sucer, à le lui dévorer, puis l’autre. Nadja respirait très fort. Lui tripoter ainsi la poitrine m’arrache des grognements d’excitation.
Nous roulons sur le lit. Cette fois, c’est moi qui la chevauche. J’étais peut-être puceau, mais je comptais bien lui faire valoir mon expérience dans l’art de donner du plaisir aux femmes. N’avoir jamais su déflorer Emmanuelle m’avait au moins permis d’être plus attentif à ses besoins. Je n’avais pu la faire jouir en la pénétrant, j’avais donc appris à la faire fondre par d’autres moyens.
Je fais entreprendre à mes lèvres un long parcours semé d’embûches. Elles s’attardent ici sur son menton rougi par ma barbe de trois jours, là au creux de son aisselle épilée, où la peau est si tendre. Ma langue agace les tétons avant de tracer un lent sillon, depuis la gorge de Nadja jusqu’au milieu du ventre, où ces satanés jeans m’empêchent de continuer.
Je brûle de les lui ôter, mais je préfère prendre mon temps. Je pose mes mains sur ses cuisses. La chaleur de Nadja est perceptible à travers l’épais tissu. Je touche son entrejambe. Nadja, surprise, lâche un petit cri avant de me rouler un patin de tous les diables. Elle aspire ma langue dans sa bouche. Je commence à masser son entrejambe, où le jeans est humide. Bon sang, qu’il me tarde de découvrir cette chatte !
Je porte mes doigts à mes narines. Nadja plisse le nez. L’odeur qui m’assaille est puissante. Une odeur de désir. Une odeur de sexe, brute, sauvage, autoritaire. Comprimé dans mon pantalon, je suis au bord de l’explosion. Mais une fois encore, l’alerte est écartée.
Ecartées également sont à présent les cuisses de Nadja. J’ai repris mon petit massage à travers le jean. Sous mes caresses, Nadja s’est mise à onduler du bassin. Ses yeux sont mi-clos, sa bouche ouverte. Elle halète.
A nouveau, je renifle mes doigts. Je veux me pénétrer de cette odeur entêtante. Je veux devenir cette odeur.
« Arrête, dit-elle. C’est gênant !
Et d’ajouter, en un murmure à peine audible : « Je suis sûr que tu es aussi délicieuse à manger. »
Je ponctue ma demande implicite en introduisant la pointe de ma langue dans le pavillon de son oreille, lui arrachant un nouveau petit cri aigu ainsi qu’un frisson qui parcourt son corps dans sa totalité.
Défaire le bouton du jeans n’est pas aussi aisé que prévu. Le pantalon est serré sur la brioche de Nadja, le bouton coincé dans le pli qui sépare le haut du ventre, déjà découvert, et le bas-ventre, toujours dissimulé sous le jeans.
Voyant mes difficultés, Nadja a pitié de moi et défait le bouton en un instant. « Et voilà ! » fait-elle, souriant de toutes ses dents. Je lui sait gré de m’avoir laissé le plaisir de baisser sa fermeture éclair.
A mesure que la glissière descend, le ventre de Nadja reprend ses aises, chaud, doux, moelleux. Un peu plus bas, sous le ventre, apparaît le liseré d’une culotte de dentelle blanche. Je devine, sous les motifs, une forte et sombre pilosité.
Avant de continuer plus avant mon exploration de son corps, je veux profiter de ce nouveau ventre. Libéré de sa gangue, ce dernier est moins ferme qu’il n’en avait l’air. Les hommes rebutés par les rondeurs ne savent pas combien il est excitant de peloter un ventre comme celui de Nadja. Sous la main, il se comporte comme un sein, le nombril – ici réduit à un pli horizontal – faisant office de téton concave. Je pétris la brioche de Nadja, à pleines mains, lentement. Le ventre est doré et tout lisse. Quelques centimètres plus bas, le pubis paraît abondamment fourni, mais le ventre en est exempt.
Sous mes lèvres, le ventre de Nadja a un goût d’épices. Tandis que je l’embrasse et que je le lèche, je glisse une main dans le jeans. L’intérieur de ses cuisses est moite et brûlant. Ma main reste cinq secondes en apesanteur à quelques millimètres seulement de la culotte, comme pour recueillir l’énergie vitale du trésor qu’elle renferme, avant de la recouvrir lentement, comme au ralenti. Nadja exhale bruyamment. Elle paraît au comble de l’excitation. Mon majeur et mon index se sont placés d’instinct le long de sa fente, sur la bande renforcée. À travers la culotte, ils écartent les lèvres d’une simple pression. La culotte est toute mouillée. Mes doigts glissent sur le fin tissu où perle le désir de Nadja. Je commence à la caresser, appuyant mes caresses un peu plus à chaque passage. Mes doigts sont trempés. Je leur imprime un mouvement circulaire, massant maintenant la chatte de Nadja de tous mes doigts. Nadja gémit, faisant écho à mes caresses.
La culotte n’a plus aucune utilité. Mes doigts se faufilent sous le liseré de dentelle et viennent enfin au contact de la vulve tant désirée, sans plus aucun obstacle.
Nadja est dégoulinante de désir. Je reprends mon massage, traçant d’invisibles cercles sur son sexe. Sur le dos de ma main, je sens la culotte mouillée refroidir. Je la déshabille donc entièrement. D’abord le jeans. Puis la culotte, qui résiste un instant, coincée entre ses fesses et collée à une touffe de poils.
Nadja est nue devant moi, allongée sur son dessus de lit, les cuisses écartés, le regard plein de tendresse. Entre ses fesses – ses fesses, enfin ! – apparaît une fine ligne sombre. Ainsi, comme dans mes fantasmes, Nadja avait la raie des fesses poilue !
Pour nous placer sur un pied d’égalité, j’ôtai également mon T-shirt. Le pantalon, je voulais que ce soit elle qui me l’enlève.
Je reviens me placer au-dessus d’elle, reprenant la gigue de mes lèvres sur son ventre. Peu à peu, je me rapproche du fruit défendu. Son pubis est recouvert d’une épaisse toison, très sombre. De nombreux poils entourent également ses lèvres, jusqu’entre ses fesses. Sa chatte est si large, ainsi offerte au regard, si obscène, ouverture pourpre sur un corps doré ! Je me redresse pour en contempler les mystérieux replis charnels, m’abîmant dans ses nombreuses nuances de brun et de rose. J’y porte à nouveau les doigts, tout doucement. Je la caresse ainsi un court moment, puis mon pouce prend le relais. Il taquine la zone où est censé se trouver le clitoris – que je ne parviens pas à distinguer – avant de glisser imperceptiblement à l’orée du vagin. Nadja respire très fort, elle paraît chercher son souffle. Alors, tout doucement mais sans hésitation, j’introduis mon pouce dans le vagin inondé de mouille. Nadja pousse un « Oh ! » presque comique tant il correspond à l’image d’Epinal du plaisir féminin. Elle écarte les cuisses un peu plus. Mon pouce est aspiré à l’intérieur, gobé par son sexe. Je commence un mouvement de va-et-vient, préparant la merveilleuse chatte à son futur occupant. Nadja semble particulièrement apprécier cette caresse. Plus tard, elle me demandera où je l’ai apprise. En fait, je n’en sais rien. Cela m’est venu comme ça, naturellement. Son sexe, pourrait-on dire, appelait mon pouce de ses vœux.
Ma main, évidemment trempée, était par ailleurs couverte d’une sécrétion blanche et épaisse. Nadja est ainsi.
De la chatte grande ouverte me parvient un parfum exquis, âcre, musqué, excitant. Je goûte le pouce qui l’a pénétrée. Le goût est pareil à l’odeur, divin, quoiqu’un peu plus fade. Les pertes blanches sont plus amères, quoique pas désagréables. Les amateurs de cunnilingus savent que chaque sexe féminin est unique. Les chattes ont toutes un goût différent. Du dessin de ses lèvres ourlées à la saveur de sa mouillure vaginale, de la douceur incomparable de sa vulve à son odeur reconnaissable entre mille, la chatte de Nadja est absolument fantastique.
Je saisis les cuisses de Nadja et les lui remonte le long du corps, du moins autant que le lui permet sa corpulence. Elle résiste un peu.
« Qu’est-ce que tu fais ? demande-t-elle, sans doute gênée de se présenter à moi en une telle posture, indécente au possible.
C’est vrai qu’elle était belle. Obscène, certainement. Impudique, sans aucun doute. Et si belle.
Dans cette position, Nadja me dévoilait son anus, pli délicat planté entre deux fesses imposantes.
Je relevai ses cuisses, ses genoux touchant presque sa poitrine. La vue était imprenable. J’embrassai la chatte ainsi offerte. À nouveau, un petit cri. Je déposai aussi un baiser sur son anus, puis je me mis à le lécher avidement. J’en aimais l’odeur, ténue mais caractéristique, et le goût, plus âcre que celui de la chatte. De son petit trou, je remontai jusqu’à sa vulve et commençai à la lécher. Pour ça, je m’y entendais, et les gémissements excités de Nadja étaient une preuve suffisante de mon savoir-faire en la matière.
Ma langue a ceci de particulier que je peux lui donner une forme évasée, élargie à l’extrême. Je savais quels avantages je pouvais tirer de ce talent a priori inutile… D’abord je léchai la chatte de Nadja de toute la largeur de ma langue distendue, doucement, en veillant bien à recouvrir la chatte dans son intégralité. Cette première approche eût un effet immédiat ! Nadja me saisit la tête à pleines mains et s’agrippa à mes cheveux. J’enchaînai avec de petits coups de la pointe de la langue aux alentours du clitoris – toujours indétectable à l’œil nu –, arrachant de nouveaux cris à ma partenaire, moins aigus que les premiers, plus rauques, plus animaux. Nadja l’ignorait, mais rien ne m’excite autant que d’entendre une femme grogner de plaisir comme une bête sous mes caresses. Je crois n’être pas le seul homme à bander pour des femmes qui se lâchent complètement.
Ses mains plaquaient mon visage de plus en plus contre sa chatte, au point que mes petits coups de langue se muèrent en une cascade de mouille sur mon visage. Abandonnant toute retenue, encouragé par le plaisir de Nadja, je me vautrai tout entier dans les replis de sa chatte détrempée. Ma langue glissait partout, de son anus à sa vulve, de sa vulve à son anus, mon nez la pénétrait tant qu’il pouvait, mes doigts fouaillaient ce sexe obscène offert à mon désir.
Nadja, grognait de plus en plus fort, agitant son bassin frénétiquement, maintenant toujours fermement ma tête contre sa chatte. Ivre de mouille, j’entendis la voix de Nadja hésiter entre cris et chuchotements :
« Je vais jouir ! Je vais jouir ! Je vais jouir ! »
Entendant cela, je bouffai sa chatte de plus belle, à m’en décrocher la mâchoire. J’en avais plein le visage, plein les narines, plein la bouche. Soudain son corps se cambra, traversé d’un tremblement d’extase.
« Oh je jouis ! OH JE JOUIS ! OH OUI JE JOUIS ! »
Après de longues secondes de convulsions, apaisée, Nadja me repoussa doucement. Elle ne dit rien. Le moment était trop intense pour le gâcher avec de simples paroles.
Lorsqu’elle eût suffisamment repris son souffle et ses esprits, Nadja se redressa. Elle était bien consciente que je bandais comme un âne dans mon pantalon. Comme pour ébaucher une rime de nos ébats précédents, elle commença par explorer mon torse de ses mains – qu’elle avait très douces – et de ses lèvres charnues et sensuelles. Ses caresses étaient à la fois relaxantes et électrisantes.
Quand elle posa sa main sur la bosse qui déformait mon pantalon, je remerciai secrètement la Providence de m’avoir laissé le temps de décompresser après son orgasme. Deux minutes plus tôt, j’aurais joui instantanément au contact de sa main, fût-ce à travers d’un boxer et d’un pantalon de toile.
Elle ne poursuivit pas longtemps la manœuvre, comprenant rapidement que plus tôt ma bite serait libérée, plus grand serait notre plaisir. Elle défit donc la boucle de ma ceinture et déboutonna le pantalon – sans aucun problème, ce qui nous fit sourire tous deux – avant de me l’enlever prestement. Penchée sur moi, elle s’approcha alors de mon boxer et le souleva avec une lenteur extrême. Mon sexe en jaillit, tendu à m’en faire mal. Mon gland était tellement dilaté qu’il en brillait. Ma queue s’élançait en une courbe élégante, prête à décoller pour l’inconnu.
Nadja m’ôta le boxer. J’étais nu à présent. C’était son tour de contempler mes couilles gonflées d’excitation, mes fesses rondes et poilues, et surtout ma bite qui palpitait sur mon ventre jusqu’au nombril.
Ma belle Arabe devait sentir que le moindre contact me ferait jouir, aussi se garda-t-elle de toucher ma queue. Elle rapprocha son visage de mon entrejambe. Je redoutais les odeurs qu’elle pouvait en recevoir, mais l’une d’elle dominait entre toute : celle de mes couilles, qui depuis des heures transpiraient dans mes vêtements. Nadja sembla apprécier puisqu’elle s’en approcha encore. Une lueur espiègle dans le regard – à moins qu’il ne s’agisse de gourmandise –, elle donna de légers coups de langue entre mes bourses, me faisait tressaillir.
« Tu vas me faire jouir tout de suite, la prévins-je. Je ne tiendrai pas cinq secondes…
Et, remontant un peu, elle approcha ses lèvres de mon gland. Elle me faisait face. Voir son beau visage entre mes jambes, sur le point de toucher mon sexe, me plaisait au plus haut point. Soudain, sans cesser de me regarder dans les yeux, elle se mit à caresser ma queue avec sa lèvre inférieure. Quand elle m’embrassa malicieusement au niveau du frein, à la limite du gland et de la hampe, en laissant pointer sa langue sur ma peau, je ne pus me retenir. Je fus secoué de violents spasmes tandis que mon foutre se déversait sur mon ventre, emplissant mon nombril à ras bord, à quelques centimètres seulement de sa bouche. Nadja, pendant ce temps, n’avait pas cessé de suçoter le petit bout de peau.
Elle me passa un mouchoir en papier pour que j’essuie le sperme inondant mon ventre. Une fois nettoyé, je bandais toujours, dur comme au premier instant. Nadja avait l’air ravie, signe qu’elle aussi devait être encore excitée. J’en eus la preuve rapidement, quand elle saisit ma queue de sa main droite et qu’elle commença à me branler doucement, timidement.
« Tu as des préservatifs ? lui demandai-je, un peu gêné.
Elle s’assit au bord du lit et ouvrit le tiroir de sa table de nuit. Elle en sortit une boîte de capotes lubrifiées, avec réservoir, et en sortit une dans son étui protecteur, qu’elle me tendit avec un sourire.
Une fois la capote bien en place, je me rallongeai sur le dos. « Viens », dis-je. Nadja s’installa au-dessus de moi et m’embrassa tendrement. Passant une main entre ses cuisses, elle guida ma queue dressée et baissa légèrement le bassin, caressant sa chatte avec mon gland avant de le faire pénétrer dans le vagin. Puis elle le lâcha et s’empala doucement avec maints soupirs. Je pris ses fesses dans mes mains et les écartai. « Oh oui ! » souffla-t-elle entre ses dents.
Elle remonta le bassin, pour ne conserver en elle que mon gland. Après une courte pause, elle commença son va-et-vient. Au début je la laissai faire, me contentant de lui pétrir les fesses.
« Oh, Nadja, fis-je, tu es la plus belle, j’aime ton corps, j’aime ta langue, j’aime tes mains, tes seins, ton ventre, j’aime ta chatte j’aime ton cul ! »
Au bout d’un moment, je me mis à bouger du bassin, la baisant autant qu’elle me baisait. Nadja ne tarda pas à jouir à nouveau dans mes bras. Il n’en fallait pas plus pour me faire craquer à mon tour. J’éjaculai longuement en elle, seulement séparé du fond de son vagin par la fine membrane du préservatif. Ma jouissance était totale. J’étais heureux.
Nous avons passé une nuit blanche, à nous bécoter, à parler, à nous faire l’amour.
Vers deux heures du matin, alors que nous nous embrassions paresseusement, nus sous les draps, sa main rencontra à nouveau ma bite à moitié gonflée. Je me mis à bander instantanément entre ses doigts. L’obscurité était totale. Je pensais que cela faciliterait les choses pour ce que j’avais en tête.
« J’ai envie que tu me prennes dans ta bouche » ai-je glissé à son oreille.
Comme elle restait muette, je crus qu’elle n’en avait pas envie. Mais je me trompais. Elle se glissa sous les couvertures et se mit à embrasser mon ventre, jusqu’à rencontrer mon sexe. Elle commença alors à en sucer le gland, tout doucement, avant de l’introduit plus avant entre ses lèvres.
C’était la première fois que je me faisais sucer. C’était fantastique.
Impression de fondre, de se dissoudre dans la bouche de mon amante.
Nadja ne suçait pas de façon ostensible, énergique, à la manière des actrices porno. Elle suçait délicatement, tendrement, avec un amour et une douceur infinis. Je découvrais, médusé, qu’une femme pouvait sucer son partenaire avec plaisir sans la moindre obscénité. C’était simple comme l’air qu’on respire. Je bandais, elle suçait.
Quand sa main rejoignit ses lèvres, les aidant d’une lente masturbation de ma queue, je ne pus me retenir.
Pour la première fois, je me répandis dans sa bouche. Je crois qu’elle en fut un peu surprise – du moins est-ce ainsi que j’interprétai son imperceptible mouvement de recul. Quand je me retirai de ses lèvres, la bite gonflée, luisante de salive et de sperme, Nadja sourit et dit : « Tu es sucré. ».
Quelques heures plus tard, tandis que l’aube commençait à pointer son nez, je me sentis de nouveau gagné par le désir. Nadja s’était levée pour nous servir à boire. De la voir ainsi penchée en avant, vêtue d’une simple nuisette en satin, me faisait bander comme un phoque. Sous la courte nuisette, j’apercevais son cul épanoui. C’en était trop pour ma virilité trop longtemps rabrouée. Nos ébats de la nuit ne m’avaient pas encore rassasié.
Je me levai donc à sa suite et vint l’enlacer par derrière. Je pris ses seins dans mes paumes et collai mon sexe dressé contre ses fesses, le calant dans sa raie.
« Y a un truc bizarre dans mon dos, dit-elle.
Elle entreprit de me le prouver sur le champ. Elle referma la porte du frigo et prit appui sur lui. Puis elle se cambra légèrement et se mit à remuer doucement son cul.
J’étais aussi excité que si j’avais été abstinent depuis dix ans, or j’avais déjà joui plusieurs fois les heures précédentes ! L’amour des premiers temps fait des miracles, semble-t-il.
Je me laissai tomber à genoux et lui écartai les fesses à pleines mains. Et sans lui laisser le temps de protester, je plongeai mon visage dans sa raie et commençai à la lui lécher. Le cul de Nadja avait un goût unique, poivré, musqué, piquant, presque acide et néanmoins succulant. Bien sûr, pour notre première nuit ensemble, je ne pouvais envisager de l’enculer, mais j’avoue en avoir eu la secrète envie. Je me voyais lui enfoncer un doigt dans l’anus, préparer le terrain, avant d’y introduire ma grosse queue.
Mais cela restait pur fantasme. Je ne suis d’ailleurs pas certain de vouloir vraiment sodomiser Nadja. J’en ai le désir, indubitablement. Mais le veux-je vraiment ? Je ne crois pas.
Cependant, je résolus de la prendre par derrière. Maintenant que j’avais déjà jouis plusieurs fois, je risquai moins l’éjaculation précoce.
« Mets-toi à quatre pattes sur le lit », lui dis-je à l’oreille. Elle m’obéit. Qu’elle était belle, dans cette position offerte, soumise à mon mâle désir, les fesses à l’air, magnifiée par cette nuisette satinée !
Qu’elle était excitante, aussi. J’enfilai une capote et vins m’accroupir sur le lit derrière elle. D’une main, je m’arrimai à sa hanche. De l’autre, je guidai mon sexe vers sa chatte. Je la trouvai sans problème – elle était béante de désir – et commençai à m’y enfoncer. Bien qu’elle fût très excitée elle aussi, Nadja mouillait un peu moins que plus tôt dans la nuit. Largement assez toutefois pour ce que nous nous apprêtions à faire. Le souvenir immédiat du goût aigre-doux de son anus me monta à la tête. Je me mis à la baiser, comme ça, accroupi derrière elle, les mains sur ses hanches. J’allai doucement, pour ne pas lui faire mal mais aussi pour éprouver ma résistance. Je compris alors que contrairement à ce que je m’étais plu à espérer, je ne tiendrais pas longtemps dans cette position. Je délaissai donc toute retenue ; c’était très sauvage, très animal, et cependant très doux. Je ne l’avilissais pas : je la bénissais de mon amour. Mes mains cherchèrent ses gros seins qui ballottaient dans sa nuisette. Je me mis à les peloter frénétiquement. Nadja gémissait sous mes coups de reins. La baiser en levrette était divin. Après trente secondes de coït frénétique, je jouis longuement, inondant la capote de mon sperme chaud. Un jour, c’est son vagin que j’éclabousserais. Nadja ne jouit pas, mon plaisir lui suffisait.
Cette nuit très chaude, c’était il y a dix ans. Aujourd’hui, Nadja et moi avons deux enfants. Nous ne sommes pas mariés mais nous vivons toujours ensemble. La routine s’est installée, mais notre entente sexuelle est encore au beau fixe. Certes, il est rare que nous fassions l’amour plusieurs fois de suite. Mais notre désir est encore puissant, notre plaisir encore intense. Elle me suce très souvent, nous baisons dans toutes les positions, dans tous les lieux de la maison. Il n’est pas un meuble, pas un mètre carré qui n’ait supporté nos ébats. Je commence même à entrevoir la possibilité de l’enculer. Nadja s’est laissé introduire un doigt dans l’anus, et elle semble avoir apprécié. En tout cas, lui titiller le petit trou quand nous faisons l’amour accélère sa jouissance de façon systématique.
Son corps s’est un peu épaissi, sa silhouette alourdie, mais elle est plus belle qu’au premier jour. La voir nue est un spectacle dont je ne me lasserai sans doute jamais. À trente ans, elle est dans la fleur de l’âge, mûre et encore jeune.
J’aime la regarder. La voir uriner m’excite beaucoup. C’est trivial, c’est bizarre, mais je me mets à bander dès que je la vois sur la cuvette.
Ce matin, nous avons fait l’amour. Nous ne nous étions pas vus depuis quinze jours – elle avait passé ces deux semaines chez ses parents avec les enfants –, aussi étions-nous tous deux très excités. Nous avons quelque peu expédié les préliminaires. Je l’ai léchée deux minutes à peine. Puis elle m’a demandé de m’allonger sur le dos avant de venir me chevaucher. Elle jouit très vite, trop vite pour moi. Je pouvais déclencher mon orgasme quand bon me semblait, mais j’étais si bien que je voulais prolonger le plaisir. Après qu’elle eut joui, Nadja s’est allongée mon côté. Je me suis alors redressé. Je me suis installé à genoux au-dessus d’elle, brandissant mon sexe au-dessus de son visage, mes fesses reposant sur son ventre. Je me suis alors branlé avec énergie tandis qu’elle me caressait les couilles et le torse. Je ne mis pas longtemps à venir.
« Je vais jouir sur toi », dis-je.
A peine avais-je achevé ma phrase que mon sperme a jailli, éclaboussant le visage de Nadja. Je voulais lui en mettre partout. Je ne sais pas si elle a apprécié, mais moi, ça m’a beaucoup plu. La prochaine fois, je nettoierai son visage avec ma langue.
Je l’aime.
Nadja sait que ce texte va figurer sur Internet. Elle sait donc que notre première nuit d’amour, sera désormais connue de nombreuses personnes. Je crois qu’elle en est un peu troublée. Moi aussi du reste. Vous deviner derrière votre écran, une main sur la souris, l’autre entre vos cuisses ou sur votre sexe, nous émeut profondément. J’espère qu’en me lisant, messieurs, vous avez bandé. Et vous, mesdames, que vous avez mouillé. Et surtout, j’espère que vous vous êtes caressés !
Kenny, juillet 2004.