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n° 07439Fiche technique21479 caractères21479
Temps de lecture estimé : 13 mn
11/08/04
Résumé:  Parfois les choses les plus évidentes sont celles que l'on remarque le moins. La vie défile d'heures en heures, il n'y a pas de temps à perdre...
Critères:  ff jeunes école amour init
Auteur : Toology  (Je ne pense pas que cela intérresse beaucoup de monde...)      Envoi mini-message
D'heures en heures...



La vie défile d’heures en heures

Les malheurs aussi

Nos yeux n’ont pas le temps de voir

Que déjà tout est finis

La vie défile d’heures en heures

A grande vitesse

Nos yeux n’ont pas le temps de voir

Mais il ne faut pas que cela cesse

La vie défile d’heures en heures

Apprenons à les apprécier……….




7 heures du matin :


Déjà, les premiers rayons de soleil perçaient à travers les volets et illuminaient le sol. Le calme envahissait la pièce et n’était interrompu que par de légères et douces respirations. Ces faibles déplacements d’air produisaient une si fine mélodie que même les oiseaux s’étaient tuent pour ne pas la perturber (enfin, c’était ce qu’on aurait pût penser).


Le réveil commença son vacarme habituel en tremblant sur le bord de la commode. Laetitia écarquilla lentement ses grands yeux verts et apposa sa main sur le bouton salvateur qui pouvais d’une simple pression arrêter le bruit assourdissant et vraiment stressant, il faut l’avouer, qui retentissait dans la chambre.

Poussant un soupir de soulagement Laetitia se tourna sur le côté et dirigea son regard vers le lit voisin au sien. Julie était là, à quelques mètres, endormie paisiblement malgré le vacarme causé par le réveil. Son visage éclairé par les rayons du soleil resplendissait sous les quelques mèches de sa chevelure blonde qui venaient caresser sa joue. Ses mains étaient jointes et sa tête déposée légèrement dessus. Devant le spectacle de cet ange endormie paisiblement Laetitia ne pût s’empêcher de soupirer, elle sentie son cœur battre dans sa poitrine. Elle avait pourtant l’habitude ; depuis quelques mois déjà, son regard se posait chaque matin sur ce magnifique tableau. La vue était certes très agréable mais un point la gênait un peu. Elle ne pouvait en effet dire pourquoi cette vision la troublait tant et pourquoi, chaque matin, elle espérait pouvoir y avoir droit de nouveau..


Quand on lui avait dis qu’elle devrait partager sa chambre avec une autre, Laetitia s’était indignée. Elle avait l’habitude de vivre seule et ne voulait en aucun cas être dérangée, et encore moins par une fille comme Julie. Cette dernière était son opposé pur et simple. Laetitia ne connaissait pas vraiment ce qu’était que l’amitié contrairement à Julie qui passait comme étant probablement la fille la plus populaire de sa section, et même de l’école. Elle était constamment entourée de monde et attirait le regard de la plupart des garçons ; de plus, elle connaissait toutes les personnes de son age, toutes sauf Laetitia. Cette dernière n’était pourtant pas désagréable à regarder, mais passait inaperçue, du moins c’est ce qu’elle pensait. Cette cohabitation était donc pour elle très gênante, voir humiliante.

Comme elle regrettait son attitude aujourd’hui ! Julie ne lui parlait, et ne la regardait certes pas, mais elle lui apportait un grand réconfort chaque matin (en même temps qu’un grand trouble il faut l’avouer).



Reprenant ses esprits, Laetitia se rendit compte qu’elle contemplait Julie depuis déjà 10 bonnes minutes. Elle se sentie honteuse de l’espionner ainsi et décida de se lever. Une fois debout elle se dirigea vers la salle de bains, ferma la porte, enleva son t-shirt qui lui servait de pyjama, et entra dans la douche. La caresse de l’eau chaude parcourant son visage lui procura le plus grand bien. Pendant quelques minutes elle oublia tous ses problèmes, toutes ses déceptions, pour partir dans le monde de l’imaginaire, son seul refuge. En sortant Laetitia se regarda dans le grand miroir en face d’elle. Elle n’avait jamais prit le temps de s’observer. Ses longs cheveux noirs tombaient sur ses épaules tandis que des gouttes d’eau coulaient le long de ses bras ou contournaient la rondeur de ses seins fermes pour continuaient à ruisseler sur son ventre. Son visage fin, son petit nez légèrement remonté, et ses lèvres minces lui donnait un air innocent. Elle prit le temps d’examiner chaque partie de son corps en se disant que finalement elle avait un certain charme. Son regard s’arrêta sur sa poitrine. Jamais auparavant elle n’avait pris le temps d’y faire attention. En voyant ses seins fièrement pointés en l’air une irrésistible envie de les toucher s’empara d’elle. Mais avant d’avoir excisé un geste elle se sentie honteuse et se ravisa. Elle enfila une culotte et un jean remonté aux mollets et se rendit compte qu’elle avait oubliée de prendre un haut. Elle sortit de la salle de bain torse nu et se dirigea vers son armoire d’un pas mal assuré. Arrivée devant, elle se retourna et vit Julie ouvrir les yeux et bloquer son regard sur elle. Elle se sentie défaillir, son cœur martela sa poitrine, elle se sentit rougir, et son souffle s’accéléra. Ses yeux se perdirent dans ceux de Julie, et quand elle se rendit compte que le regard de cette dernière descendait vers ses épaules elle plaqua ses mains sur sa poitrine, morte de honte. Julie haussa les sourcils : « Ca va Laetitia ?! ». Laetitia ! Elle l’avait appelée Laetitia ! Ainsi elle connaissait son nom…….. Laetitia était là, bouche-bée tremblante, et voyant le visage interrogateur de Julie elle parvint à articuler :



Julie lui lança un large sourire, se leva et alla dans la salle de bains. Laetitia restait debout ahurie par ce qui venait de se passer. « J’espère que je ne lui ai pas donné une trop mauvaise image de moi et qu’elle ne va pas s’imaginer des choses ! Mais pourquoi je pense à ça ! J’m’en fous après tout ! ». Elle prit un débardeur noir, l’enfila, se coiffa, prit son sac et sortit de la chambre à toute vitesse.



***


10 heures et demi du matin :


Les coudes sur le bureau, la tête dans les mains (la position de travail habituelle quoi !), Laetitia était perdue dans ses pensées. Le spectacle du profs tentant désespérément de rendre son cours sur les maladies virales chez les mammifères intéressant l’avait amusée au début mais maintenant elle n’en pouvait plus. Mais pourquoi a-t-il fallut qu’elle veuille faire des études supérieures de médecine ?! Elle se mit a regarder autours d’elle. Voir la tête des étudiants morts d’ennuis et affalés sur les tables de l’emphithêatre était un spectacle qui la faisait toujours pouffer de rire. C’est alors qu’elle vit que quelqu’un la regardait en souriant. C’était Jérôme, un des types « cool » de sa section. Laetitia lui soutint son regard, et se rendit compte qu’il ne la regardait pas directement mais avait les yeux fixés sur ses seins qui pointaient fièrement sous son débardeur. Jérôme releva la tête montra son torse du doigt et lui fit un clin d’œil. Laetitia fronça les sourcils et se retourna d’un coup sec. « Ces mecs ! Tous les mêmes ! Quand-est-ce qu’ils se rendront compte qu’il y a autre chose ! C’est des vrais beaufs ! On a eu droit à des millénaires d’évolution pour au final en revenir au même esprit primitif qui gouvernait au temps des hommes préhistoriques ! C’est vraiment….. » Laetitia stoppa net ses pensés, elle ne bougeait plus ; elle oublia même de respirer pendant un cours instant. Julie la regardait à travers ses fines lunettes un peu plus bas dans les gradins. Elle lui fit un signe de la main, et Laetitia, dont le sang martelait les tempes, dut faire un effort colossale pour empêcher sa main de trembler lorsqu’elle le lui rendit. Julie pencha sa tête sur le côté ses yeux toujours plongés dans ceux de Laetitia et esquissa un large sourire avant de se retourner. Laetitia ne savait plus quoi penser. « Pourquoi elle m’a sourie ? Et d’ailleurs pourquoi elle m’a fait un signe de la main ? Elle voie donc pas que ça me gène ? Et pourquoi ça me gène au fait ? C’est stupide ! »



***


5 heures moins le quart de l’après midi :


Laetitia déambulait d’un pas chancelant dans le couloir menant à l’extérieur de l’établissement. Elle porta un main à sa poitrine et sentie son cœur battre à tout rompre. Le nœud de son estomac ne s’était toujours pas relâché et ses jambes avaient du mal à la porter. Elle atteignit la porte l’ouvrit et alla s’allonger dans le premier coin d’herbe qu’elle trouva. Un léger vent soufflait sur son visage et secouait ses cheveux. Elle commençait à retrouver une respiration normale. « Ouf ! J’en avait besoins ! ». Quand Julie avait posée une fois de plus son regard sur elle 10 minutes auparavant elle avait sentie son estomac se noué, son cœur faire un bond dans sa poitrine, et sa respiration s’accélérer. Elle était dans un tel état de trouble qu ’elle était sortie de la grande salle pour prendre l’air.

« Qu’est-ce qui m’arrive ? Ca devient vraiment inquiétant, il va falloir que je prenne des calmants ! »

La porte de l’école s’ouvrit avec fracas, et Julie en sortie l’air affolée, regardant dans toutes les directions. Elle portait une longue robe bleue qui lui tombait jusqu’en dessous des genoux. Ses cheveux ondulés s’arrêtaient sur ses épaules et caressaient son cou. Laetitia se raidit ; en l’apercevant Julie dévala les quelques marches devant elle et se mit à genoux dans l’herbe à ses cotés, et réajusta ses lunettes sur son petit nez fin. Elle était essoufflée.



Julie posa délicatement sa main sur le front de Laetitia. Ce contact la surprit tout d’abord, puis lui procura une sensation de réconfort. Elle se calma.



Julie lui adressa son beau sourire et s’allongea a côté d’elle. Laetitia ne comprenait plus, elle était à la fois affolée et toute excitée. Elle décida de se calmer et de se laisser aller.

Au bout d’un certain moment (20 minutes au plus), Julie rompit le silence :



Toutes deux se relevèrent et se dirigèrent vers le bâtiment des chambres étudiantes. Elle contournèrent l’école et s’engagèrent sur le petit chemin de dalles qui traversait la pelouse.

En chemin, Julie s’arrêta les yeux fixés vers le sol. « Julie ? » Laetitia se rapprocha d’elle et vit des larmes couler le long de ses joues roses. « Elle va bien ?…… Bien sur que non idiote ! Sinon elle pleurerait pas ! » Julie releva la tête, passa ses bras autours des épaules de Laetitia et posa sa tête contre son cou. Cette dernière ne savait plus quoi faire, elle était là, immobile, tremblante. Elle sentie la poitrine de Julie se blottir contre la sienne et fut parcourue de frissons. Elle passa ses mains autours de la taille de Julie.

« Oh temps ! Suspend ton vol ! ». Laetitia se sentit rougir ; elle n’avait pas voulue dire cela à haute voix. Comme une réponse à sa phrase Julie la regarda de ses yeux mouillés de larmes, accentués par le reflet du soleil sur les verres de ses lunettes, avec une expression d’étonnement. « Qu’est-ce qu’elle est en train de penser ? Elle a…. » Laetitia n’avait rien vu venir, Julie avait approchée son visage, fermée ses yeux et déjà sa bouche chaude se posait tendrement sur celle de Laetitia. Ce baiser fut long et délicat. En retirant doucement sa bouche Julie sourit et prit Laetitia par la main. « Suis moi ! » Elle s’élança à travers le chemin, les couloirs, les escaliers ; Laetitia était prête à la suivre n’importe où, elle était certes très choquée par ce qui venait de se passer mais à la fois très heureuse.



***


5 heures et demi de l’après midi :


Arrivée dans la chambre Julie jeta ses lunettes sur le lit, plaqua Laetitia contre le mur, prit ses mains dans les siennes, et lui sourit. En voyant le sourire que lui rendait celle-ci elle s’approcha et l’embrassa. Ce baiser était différent de celui échangé plus tôt, tout de suite elles ouvrirent leurs bouches et se caressèrent leurs langues mutuellement dans un tourbillon de désir incontrôlable. Leurs langues s’emmêlèrent et s’entortillèrent dans ce long baiser passionné. Les mains de Julie vinrent caresser les hanches de Laetitia qui se sentait parcourue de frissons. Leurs deux corps se frottaient amoureusement dans une étreinte torride et leurs langues ne cessaient de s’entrelacer. Laetitia retira sa bouche de celle de Julie et posa son front contre le sien. Elles avaient toutes deux une respiration haletante.



Julie prit le débardeur de Laetitia et le remonta. Cette dernière leva les bras pour l’aider et se retrouva torse nu. Sa poitrine pointée fièrement à l’air libre devant le regard envieux de Julie qui, la prit dans ses mains et commença à caresser chacun de ses sein lentement. Voyant les légers soupirs poussait par Laetitia elle continua, et lui embrassa le cou par de petits baiser successifs et tendres. Ses caresses s’accentuèrent en même temps que ses baisers et bientôt les seins de Laetitia étaient soumis à de grand mouvement amples et circulaires de la part de Julie. Sous l’effet de ce massage Laetitia ne put réprimer un petit crie. Elle ne comprenait pas ce qui lui arrivait, elle avait envie de se dévoiler entièrement, de se livrer à Julie corps et âme ; alors que le fait de se regarder nue l’avait toujours gênée, elle voulait maintenant se déshabiller devant sa partenaire le plus vite possible. Elle entreprit d’enlever ses baskets, de débouter son jean et de le faire glisser le long de ses fines jambes jusqu’à ses pieds. Voyant cela, Julie fit glisser sa langue entre ses seins, vers son bas ventre. Elle s’arrêtât un instant pour sucer la pointe de ses mamelons qui se durcirent sous sa bouche, contourna ses aréoles fins et resserrés de sa langue puis reprit sa lente descente vers son intimité, cachée derrière une simple culotte blanche. Julie fit des va-et-vient sous le nombril de Laetitia avec sa langue puis posa sa bouche sur la culotte déjà légèrement humide. Sa langue suivit le fin tissu de bas en haut très lentement, et avec une grande tendresse. Laetitia se sentie défaillir, c’était comme si son bas ventre venait d’éclater ; elle sentie une grande chaleur la remplir et la parcourir de tout son corps. Julie mit ses mains tremblantes sur les deux extrémités de la culotte et posa un regard interrogateur et inquiet sur Laetitia. Cette dernière lui sourie, mit ses mains sur celles de Julie et l’aida à pousser le sous-vêtement vers le bas. « Ne t’inquiètes pas, je te fais confiance. »

Une fois nue, Laetitia écarta légèrement les cuisses dévoilant ainsi son fin pubis jonché de quelques poils noirs et court. Son intimité ainsi dévoilée elle ne put s’empêcher de rougir, mais apposa sa tête contre le mur et se laissa faire. Julie parcourue de sa langue les fines cuisses de Laetitia avant de se poser sur ses lèvres humides et sucrées. Elle huma cette saveur qu’elle avait toujours voulue connaître et, sans plus attendre, introduisit sa langue dans ce jardin secret et inexploré. Ses mains caressait les cuisses de sa compagne tendit que sa bouche faisait de amples va-et-vient ponctués par de petits cris étouffés. Laetitia était dans un état d’excitation qu’elle n’avait jamais connue, si bien qu’elle mit sa main entre ses cuisses afin d’accentuer le plaisir et de faciliter la tâche à Julie. Celle-ci sentait le désir grandissant de Laetitia, et découvrant son clitoris gonflé, elle entreprit de le sucer et de l’aspirer de tout son souffle. Laetitia ne pouvais plus empêcher ses gémissements de sortir de sa bouche, elle sentait son orgasme monter en elle et ne pouvais lutter contre. Julie, voyant que la masturbation de Laetitia s’accélérait, accentua les caresses de sa langue sur son clitoris, elle le mordilla légèrement avant de reprendre ses va-et-vient de plus en plus rapide. Laetitia était parcourue de tremblements, elle sentie qu’elle allait exploser et accentua encore ses caresses entre ses cuisses. Son autre main parcourait ses seins gonflés et durcis. Julie enfonça sa langue le plus profondément possible dans l’intimité de sa partenaire. C’en était fait, Laetitia sentie son bas ventre exploser, elle agrippa sa poitrine de sa main, elle allait jouir, jouir dans la bouche de Julie, jouir sans retenue et sans contrôle. Son orgasme arriva enfin, lui arrachant un ultime cri et une contraction de tous ses muscles dans une vague déferlante de plaisir.

Parcourue de spasmes elle avait du mal à rester debout, elle en avait les larmes aux yeux. Julie se releva, léchant ses lèvres pour en écumer les traces de l’orgasme qu’elle venait de savourer, et prit Laetitia dans ses bras lui arrachant au passage un baiser passionné et humide.

Elles restèrent ainsi enlacées un long moment pendant lequel Laetitia reprenait son souffle et Julie se délectait de la chaleur du corps de son amoureuse contre le sien.



***


7 heures moins le quart du matin :


Laetitia ouvrit lentement ses yeux. La pièce baignée de lumière respirait l’harmonie et le parfait silence. Elle regarda le lit voisin, Julie n’y était pas. Bien sur que non, elle était dans ses bras depuis la folle nuit qu’elles avaient passées, faite de confessions et d’actes amoureux. Le magnifique tableau qu’elle avait toujours eu peur de ne plus pouvoir voir un jours lui était désormais réservé à jamais, elle le savait. Elle sentie Julie remuer, relever la tête et lui adresser un sourire en plissant ses petits yeux malicieux.



Laetitia se rapprocha et lui adressa un large baiser sur les lèvres. Cela l’étonna un peu d’elle, elle n’avait jamais fait le premier pas pour quoi que ce soit. Julie, elle, paraissait enchantée de cet élan d’initiative et frotta ses jambes contre les siennes. Elles restèrent ainsi enlacées pendant un long moment.

Le réveil commençait son carnage habituel en faisant trembler toute la commode comme s’il se sentait oublié dans l’histoire. Julie l’arrêta et se remit dans les bras de Laetitia en ajoutant :