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Temps de lecture estimé : 5 mn
02/09/04
Résumé:  Découverte du point G
Critères:  fh -articles
Auteur : Fred et Sophie      
A la découverte du point G

Mariés depuis maintenant plus de 10 ans, Sophie et moi sommes un couple que je qualifierais de sexuellement épanoui. En effet, même si nous n’avons pas encore réalisé le plus grand nombre de nos fantasmes tels que l’échangisme, l’exhibitionnisme et certaines pratiques que l’on dit parfois « extrêmes », nous sommes très ouvert à tout ce qui touche à la sexualité. Internet, avec tous ses sites, ses forums nous permet d’avoir de nouvelles idées et surtout d’entrer en contact avec d’autres couples avides de partager leurs expériences. C’est ainsi qu’il y a un ou deux ans nous avons entendu parler du point G. Quoi ? Un point qui permettrait à ma douce épouse de prendre son pied différemment ? Une nouvelle exploration des profondeurs de son magnifique corps ?

A partir de ce moment là nous n’avons eu de cesse pendant les jours qui ont suivi de trouver le plus de renseignements possibles sur ce fameux « Point G ». Et là, croyez moi, nous avons eu le droit à tout. Le nombre de sites traitants du sujet est astronomique, mais le sérieux est souvent absent. Nous sommes même allés jusqu ’à commander un livre traitant de ce sujet sur plus de 100 pages et à traduire des articles médicaux anglais. Mais, l’expérience fut réjouissante au plus haut point non seulement pour Sophie mais pour moi également. Nous vous proposons donc une simple compilation ou un résumé de tout ce que nous avons trouvé mais aussi une partie de notre expérience personnelle.

Le premier paragraphe traitera de manière brève de l’historique de ce fameux point G. Les suivants auront pour thèmes la description anatomique et les différentes manières de stimuler ce dernier.



HISTOIRE DU POINT G



Vous n’êtes pas sans savoir que déjà Freud à l’époque s’évertuait de crier à qui voulait bien l’entendre que l’orgasme clitoridien était l’orgasme de l’immaturité et que l’orgasme vaginal était celui des femmes mures. Certaines comme Marie Bonaparte seraient même allé jusqu’à l’excision du clitoris. Heureusement pour vous mesdames mais aussi pour nous, l’évolution des mœurs a rétabli la place du grand plaisir que vous apporte la stimulation de ce bouton d’amour. De ce fait, pendant de nombreuses années, nous pensions que l’orgasme était toujours le fruit de la stimulation du clitoris.

C’est en 1950 que Graffenberg publie un travail sur l’existence d’une zone érogène sur la paroi antérieure du vagin, source d’un plaisir intense et différent . C’est le début de l’ère du point G (G comme Graffenberg). Son travail est le condensé de témoignages de femmes mais aussi d’un certains nombre d’explorations anatomiques. À partir de ce moment, deux clans vont se former dans le milieu de la sexologie, les pour et les contres.

Le sujet reviendra au-devant de la scène dans les années 80-90 avec l’ouvrage publié par Perry et Whipple. L’existence de cette zone érogène ne fait aucun doute pour les auteurs et ils précisent en outre comment le stimuler.



ANATOMIE DU POINT G



Le point G se situe sur la paroi antérieure du vagin, à une distance de 2.5 à 7 cm de l’entrée, juste derrière l’os pubien. Il se situe à proximité du trajet interne de l’urètre. Il est insensible et impalpable en dehors de toute excitation sexuelle. Son engorgement nécessite un temps et une excitation plus ou moins importante en fonction des femmes. Pour certains, il s’agit des glandes de Skene (autrement appelées la prostate de la femme) alors que pour d’autres, il s’agit de la partie immergé du clitoris et donc tout simplement d’un prolongement de ce dernier.

En ce qui concerne Sophie, il se trouve assez profond, puisqu’il faut que j’introduise mon index en totalité pour pouvoir le stimuler.



COMMENT LE STIMULER ?



Tout d’abord, il faut absolument que votre partenaire soit très excitée. Cela prend parfois de longues minutes, et il n’y a rien de mieux pour mon épouse qu’un bon cunnilingus pour la mettre dans tous ces états. Nous nous sommes amusés en plusieurs étapes a voir combien de temps était nécessaire avant de pouvoir jouer avec, et il faut au bas mots vingt minutes dans notre cas. En deçà, non seulement je ne sens rien, mais en outre les sensations sont désagréables pour elle.

Le mieux est alors de laisser votre complice sur le dos, les jambes écartées, toute ouverte à vous. Vous introduisez un doigt dans son vagin et vous allez explorer centimètre par centimètre la paroi antérieure de son vagin. Votre partenaire doit vous guidez, vous dire si elle ressent quelque chose de particulier. La première sensation est souvent celle d’une envie impérative d’uriner. Si c’est le cas, surtout ne bougez plus, vous y êtes en plein. Le plus dur est alors de pouvoir continuer car souvent cette envie et la peur d’uriner fait tout arrêter à de nombreux couples. N’ayez pas peur, sachez qu’il s’agit uniquement de la pression sur l’urètre qui est responsable de cela, et pour preuve, c’est que vous pourrez recommencer plus tard juste après que votre compagne est vidée sa vessie, la sensation sera la même. Si vous arrivez à passer le cap d’environ trente secondes, alors la sensation va devenir petit à petit totalement différente et extrêmement agréable. De votre coté, vous sentirez sous vos doigts apparaître une zone gonflée, légèrement granuleuse, dont la taille avoisine celle d’une pièce de monnaie. Continuez à la stimulant en alternant des mouvements circulaires ou d’avant en arrière. Sachez que c’est surtout la pression qui est le plus efficace et non pas le frottement contrairement au clitoris. Dites lui de vous guider dans vos mouvements. La stimulation dure parfois longtemps, jusqu’à 15 minutes pour nous et la pression que me demande Sophie est parfois extrêmement importante puisque je la soulève parfois du lit et qu’elle me demande encore « plus fort ! ! ». Les sensations deviennent alors de plus en plus profondes, et ma compagne compare celles-ci à une vague de chaleur très intense partant du bas ventre et se diffusant à tout le corps. Elle dit qu’elle perd parfois tout contact avec la réalité pendant plusieurs minutes. Il est vrai qu’elle a un orgasme clitoridien très violent, qui dure quelques secondes pendant lesquelles elle ne peut s’empêcher de crier alors que son corps est parcouru de soubresauts plus ou moins violents. Alors que là, tout son corps se tend, ses yeux se ferment, sa respiration s’accélère entre quelques gémissements. Cela peut durer jusqu’à 5 minutes alors que les ondes de plaisir se suivent les unes après les autres.

Si vous sentez le vagin de votre partenaire se contracter et vouloir expulser votre ou vos doigts, résistez, le plaisir n’en sera que plus grand pour elle.

La première fois ou nous avons connu cette expérience, c’est à dire à la suite de 2 ou 3 tentatives, ma femme en a pleuré de plaisir en me disant : « je ne pensais pas que l’on pouvez avoir autant de plaisir ». Imaginez ma joie.



Voilà, j’espère que mes explications vous ont donné envie d’essayer et nous aimerions beaucoup avoir votre avis ou vos différentes sensations.


A bientôt . Sophie et Fred