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Temps de lecture estimé : 10 mn
02/09/04
Résumé:  Un évènement professionnel, une plage, une suite de Palace et de la merveilleuse lingerie. Joli décor, Moteur!
Critères:  fh inconnu hotel volupté lingerie
Auteur : Hyppocrate      
Comment je l'ai rencontrée?


Début d’après midi, le printemps est installé depuis plus d’une semaine, cela se voit dans la végétation, dans les rues et sur les tenues que nous portons chaque jour et qui pour les dames dévoilent des parties du corps jusque là masquées à notre regard.

Au terme d’un déjeuner professionnel à la terrasse d’un bistrot, avec vue sur la plage, je quitte mon interlocuteur en prévoyant de reprendre notre conversation avant la fin de la semaine.


Nous partons à pied chacun dans sa direction, lui rejoint sa voiture, sûrement écrasée par le soleil au zénith, moi je flane le long de la plage sur cette magnifique promenade, qui permet d’avoir la sensation de marcher sur le sable tout en étant sur une allée pavée, pratiquement au contact des surfeurs et autres naïades qui profitent de la pause déjeuner pour préparer leur bronzage.


Justement, lors du repas, j’étais assis face à la mer, mon regard fût attiré à maintes reprises par une silhouette féminine, ce dont mon client avait du s’apercevoir car je lui ai fait répéter plusieurs fois certaines phrases. C’est pourquoi nous devons nous revoir.


Cette silhouette était à 150 mètres de notre table, tantôt allongée sur un paréo, tantôt assise le regard plongé dans les vagues de l’Atlantique. Elle était seule, à proximité d’un groupe de surfeurs, elle portait un string de bain et n’a pas bougé de sa place durant le temps de notre déjeuner !


Avant de quitter le font de mer, je regarde une dernière fois dans sa direction.

Elle n’est plus là !

Je scrute plus largement l’ensemble de la plage, rien à faire, elle est sortie de mon champs de vision, la place qu’elle occupait est vide.

Je ne vois personne quitter le sable, aucun baigneur dans l’eau encore froide, à cette saison !


Dommage me dis-je ! La voir de plus près aurait été une satisfaction, et l’après midi n’en aurait été que plus agréable.


Résigné j’accélère le pas pour rejoindre le centre de congrès où quelques rendez-vous m’attendent.


Mais cette silhouette hante mon esprit au point que je ne regarde même pas où je marche et manque de renverser un présentoir de journaux se trouvant devant moi.

Confus je prie le buraliste de bien vouloir m’excuser et reprends ma route.


J’y suis, la climatisation du centre de congrès est bien appréciable, je descends les quelques marches de l’entrée et regagne mon stand.


Depuis la veille, je participe à un salon de la franchise.

Je suis Directeur Commercial d’une société assez florissante, dont la principale activité consiste à mettre en relation des candidats à la franchise et des entreprises qui souhaitent étendre leur réseau de distribution par ce moyen.


Pas moins d’une dizaine de clients dans divers domaines, m’ont confié la tâche de les représenter sur cet événement majeur de l’activité.

Mon carnet de rendez-vous est plein, y compris pour le dîner, au cours duquel je rencontre pour la première fois mon meilleur fournisseur, le PDG d’un atelier de corsetterie et lingerie ou devrais je dire la Présidente Directrice Générale de la Société fondée par son Grand père au début du siècle dernier.


Madame V, a pris en mains les destinées de l’entreprise familiale rappelée par son père, alors qu’elle se destinait plutôt à la haute finance dans un groupe, côté à Wall Street, installé au cœur du New York des affaires.

Divorcée, sans enfant, elle a privilégié sa carrière au détriment de sa vie familiale et personnelle.


Elle n’a eu aucun regret à quitter le pays de l’Oncle Sam, six mois auparavant, pour retrouver ses racines du nord de la France, et prendre la Direction de l’entreprise à la suite de son père contraint de laisser son fauteuil pour raisons de santé.


L’entreprise tourne parfaitement bien, tous les indicateurs sont au vert, la seule préoccupation de ma cliente est de dynamiser les ventes, en couvrant un plus grand territoire, donc en augmentant le nombre de distributeurs exclusifs, en ayant recours à la franchise.


C’est là que j’interviens, non pas en tant que spécialiste en lingerie, bien que j’apprécie de contempler le corps de mes partenaires, paré des tissus et dentelles les plus délicats, les plus aguichants, les plus sensuels. J’aime les couleurs, les formes, les transparences. Je m’arrête volontiers devant les campagnes de communications des fabricants, je ne suis pas insensible à la forme d’un string subrepticement aperçu, dépassant d’une jupe ou d’un pantalon…


Mais bon là je m’égare !


Non, je suis depuis mon Master de Droit Commercial international, obtenu dans une Université californienne, chargé de développer des réseaux de distribution pour des entreprises qui créent, qui innovent par leur savoir-faire, celles pour qui le mot qualité est primordial, celles qui savent répondre à la demande du moment.


Toute médaille a son revers, il arrive souvent que les créateurs les plus géniaux ne sachent pas communiquer et surtout mettre en marché leur produit.

C’est mon job.


J’ai crée cette activité à partir de mon expérience américaine, persuadé que la franchise pourrait se développer en France et en Europe, et je ne me suis pas trompé.

Mon chiffre d’affaire est inscrit en millions d’Euros, mes clients, en nombre volontairement limité, rémunèrent très confortablement mes interventions, mon train de vie de célibataire est à la hauteur de mes revenus annuels.


Tout va parfaitement bien, pour ma « petite entreprise » et ses 10 collaborateurs.


Mais, pas pour moi, j’ai encore des apparitions de cette silhouette, ce corps parfait légèrement halé, offert aux rayons du soleil printanier.


Mais qui es-tu ?

Pourquoi as tu quittée la plage sans m’adresser un signe ?

Pourquoi ne me suis-je pas levé plus tôt, et ne suis je pas allé t’aborder ?


Quel con je fais !


L’après midi défile doucement au rythme de mes entretiens de clientèle, candidats à la franchise ou fournisseurs me proposant de les représenter, rien de bien original.


Et puis, alors que j’étais en pleine explication avec un couple de futurs commerçants, sur les écueils à éviter quand on se lance, j’ai cru apercevoir à nouveau la silhouette de la plage, marchant dans une allée du salon. Je ne pouvais pas laisser ces pauvres gens comme ça.

La mort dans l’âme je suis resté sur mon fauteuil à continuer de prodiguer, gratuitement, mes conseils.


Mon dernier entretien c’est terminé à 18h00, j’ai rangé mon stand, suis passé au commissariat général du salon, récupérer un colis livré à mon attention, ainsi que quelques messages.

J’ai ensuite repris le chemin de la plage, afin de regagner mon hôtel et me préparer pour le dîner prévu à 21h00.


Le Hall de cet hôtel est vraiment somptueux, le marbre, les meubles, la lumière, le fond musical, tout est là pour vous rappeler les grandes heures de l’aristocratie européenne qui y accourait, au début du XX siècle, mais aussi pour vous détendre et vous apaiser à l’issue d’une longue journée de travail.


En prenant ma clé, le concierge me tend un message, que je lis rapidement.


« Monsieur, il serait plus agréable de ne pas occuper notre dîner à parler commerce, distribution, pourcentages… Si vous en êtes d’accord, pouvons nous commencer notre séance de travail dans ma suite ? R SVP Chambre 136, signé Caroline V….. »

Je demande au concierge de composer le numéro de téléphone de la chambre, il me transmet la communication dans la cabine qui jouxte son office.



Une douche rapide mais oh combien agréable, une tenue plus adaptée au dîner, et me voilà devant la porte de la suite de Caroline V, que je vais rencontrer pour la première fois !


Je sonne, des pas décidés se font entendre de l’autre côté de la porte impériale, la poignée tourne, la porte s’ouvre.


Je reste là comme un imbécile, la bouche entrouverte, prêt à dire quelques chose, mais aucun son ne parvient à s’extraire de ma gorge.

Elle est devant moi dans une jolie robe d’été rouge, c’est elle, la naïade de la plage, en chair et en os, qui m’invite à entrer dans sa chambre, et moi pauvre c.., je ne bouge plus, je suis en arrêt devant mon apparition de la journée, devant celle qui a hanté mon après midi.

Je ne dis rien, mais j’ai les yeux qui travaillent, je la contemple de la tête aux pieds; la longueur et la blondeur de ses cheveux, c’est elle.

La morphologie, le corps parfait aperçu sur la plage, c’est elle.

Les yeux aussi bleus et clairs que l’horizon, la bouche soulignée d’un rouge couleur de sang. Le sourire qui dévoile des dents d’une blancheur immaculée, le cou fin et harmonieux, la poitrine fièrement mise en avant sous le voile léger d’une lingerie assortie à la robe.

La robe cintrée, mettant en valeur les hanches et la taille pour s’arrêter juste au-dessus des genoux, est fendue sur le devant comme pour indiquer où le regard doit se porter.

Le tout est ponctué par une paire d’escarpins du même rouge.



Si elle savait, j’y suis avec elle, au contact, je suis même en elle, à l’instant précis ou mon rêve éveillé est interrompu par sa question.



Sa suite est vaste elle me fait entrer dans un immense salon meublé Napoléon au milieu duquel trône un bureau, et trois fauteuils de la même époque. Deux portes permettent d’aller, pour l’une dans ce que je suppose être la chambre, pour l’autre, entrouverte dans le dressing duquel je vois une valise déborder de lingerie fine..

Elle me présente l’un des fauteuils et me propose de boire quelques chose tout en commençant à travailler.



Elle est radieuse, son physique ne colle absolument avec sa réputation de femme d’affaires intransigeante, sûre de son jugement, on m’avait dit qu’elle frisait la quarantaine, mais je ne peux pas le croire, cette femme ne fait pas trente ans. Elle règne sur une entreprise en pointe de la lingerie élégante, et visiblement elle en porte les plus belles parures.




Moi aussi j’ai de grandes ambitions pour elle, je vais commencer par la toucher, j’ai envie de la toucher, d’effleurer son grain de peau, ses bras, pour remonter vers ses épaules et me glisser derrière elle, lui masser la nuque, admirer sa chute de reins, épouser du regard le galbe de son fessier, poursuivre jusqu’à ses jambes interminables…



Moi-même j’envisage d’accroître le volume de vos seins en y apposant doucement les mains, pour respecter ces trésors ainsi que la finesse du tulle qui les recouvre, en épousant la forme de votre soutien-gorge richement brodé, en y communiquant mes ondes positives afin que vous vous laissiez aller à mes caresses…



C’est autre chose que je vais ouvrir, la fermeture de votre robe ne peut résister plus longtemps, elle s’arrête au bas de vos reins très légèrement couverts par un string assorti au soutien-gorge. Lui aussi ne cache que le minimum, tout comme son compère de l’étage supérieur, il est fait de légèreté, de finesse, de délicatesse, de sensualité, d’élégance la broderie est harmonieuse et vient opacifier le tulle, juste là où c’est nécessaire.

La robe vient de tomber à vos pieds et par la même occasion a dévoilé la lisière de dentelle d’une paire de bas auto-fixant de couleur chair.

Mon Dieu quel corps et quelle lingerie, c’est Divin….


De nouvelles opportunités se présentent à nous, avec la future Europe à 25 pays, nous devons la saisir…


C’est votre corps que je vais saisir, en commençant par dégrafer ce soutien-gorge que vous portez merveilleusement bien, dont la transparence de la dentelle cerise rebrodée, donne, sans fioritures, une idée de la fermeté de votre poitrine qui doit être un bon 95D…



Les moindres recoins, c’est bien ce que je compte faire. Tout d’abord contempler, toucher des yeux le string que vous offrez à mon regard, puis vous entraîner hors de cette pièce, aller à côté, dans le dressing procéder à une séance d’essayage. Observer les coupes, les modèles, les assortiments de balconnets, de pigeonnants, les strings, les tangas, les shorts, sans oublier les porte-jarretelles et autres bodys et bustiers merveilleusement glamour.

Oui mademoiselle V… je veux explorer les moindres recoins de vous-même et de vos collections de lingerie. En vous connaissant mieux je n’aurai aucun mal à développer les ventes de votre entreprise.



sures, je veux parler du Top 5 des ventes, que chacun peut consulter sur notre site Internet…


Venez vous appuyer sur mes genoux que je m’imprègne de vos valeurs et que nous allions ensemble au Top de votre malice, de votre sensualité exacerbée par les parures de lingerie élégantes et raffinées qui m’empêchent de me concentrer sur vos paroles.




Voilà, c’est comme cela que je l’ai rencontrée, en même temps que j’ai découvert en privé l’intégralité de sa nouvelle collection.

C’était il y à quelques semaines, depuis je ne peux plus m’en passer.