n° 07652 | Fiche technique | 12136 caractères | 12136Temps de lecture estimé : 7 mn | 16/09/04 |
Résumé: Audrey, étudiante dans sa vie insouciante | ||||
Critères: fh jeunes inconnu magasin essayage facial fellation pénétratio | ||||
Auteur : C Bobin (J'aime écrire, tout simplement) |
DEBUT de la série | Série : Cabine Chapitre 01 / 03 | Épisode suivant |
J’adore faire les boutiques, en tout genre, aller de grands magasins en petites échoppes pour la plus grande satisfaction de ma frénésie d’achats, et au grand désarroi de mon banquier. Tant pis pour lui, j’ai bien vérifié et il n’est mentionné nulle part que mon crédit étudiant ne doit payer que des livres ou autres blocs notes… Aujourd’hui je suis partie en quête d’un maillot de bain. L’été approche et j’ai rendez-vous à la plage le week-end prochain avec une bande de copains et de copines, eh oui fin mai c’est déjà possible. L’emplette devenait inévitable. Après avoir vu quelques maillots sublimes mais hors de prix pour mon budget dans les boutiques chères pour bourgeoises établies aux seins refaits, je me suis dirigée vers un centre commercial où une enseigne sportive spécialisée m’offrirait tous les modèles à meilleur prix pour mettre en valeur ma plastique naturelle.
Je me suis garée sur le parking avec ma vielle caisse. Elle sent l’essence, vibre beaucoup mais elle roule, et en plus il y a un miroir de courtoisie pour que je rajuste mes cheveux, le bonheur pour moi. Ils sont longs et blonds et volent toujours partout si je ne les recoiffe pas. J’en ai aussi profité pour remettre un trait de crayon sous les yeux, du marron un peu sombre pour mettre en valeur le marron plus clair de l’iris. Ensuite en un bond je me suis extraite de mon tas de rouille, énergie toujours débordante que je crois être un reste des années de souffrance dans la piscine du club local, qui ont aussi eut pour effet d’affiner et muscler ma silhouette élancée, sans nuire à ma poitrine, bénie soit la natation.
Je déambulais dans les rayons, entre les palmes, combinaisons de plongée et draps de bain à l’affût de mon carré de tissu magique. En cette fin d’après-midi et bien sûr un vendredi, c’était bondé. Beaucoup de clients, une musique de fond pas terrible et un peu trop forte, et la blancheur des néons. Un brouhaha ambiant assourdissant. J’ai choisi quelques modèles assez variés, des deux pièces uniquement, dont un string un peu coquin pour le délire. Mes seules hésitations portaient sur le choix cornélien entre du 90B pour laisser mes seins tendre le tissu et déborder sous les bonnets comme c’est la mode, ou bien du 95C, plus ample mais peut être moins sexy. Je pris le tout et je me suis dirigée vers les cabines situées au carrefour de plusieurs rayons. En arrivant vers les cabines d’essayage, je vis rapidement le manège d’un vendeur, un grand brun, style sportif, halé et plutôt séduisant malgré son polo gris réglementaire. Il avait pour rôle d’attribuer les tickets pour l’accès aux cabines, peur irrépressible du vol oblige… En fait il tournait surtout autour des alvéoles, l’air de surveiller tranquillement pour éviter les vols, mais mon intuition me dit qu’il devait surtout chercher à capturer quelques images de culottes ou de soutiens-gorge dans les cabines pour femmes.
Je pris une place libre tout au fond de la rangée, bizarrement dans un angle à l’écart, plutôt bien placée pour regarder, et curieuse, me demandant s’il matait ou surveillait, je me suis mise à l’observer à quelques distances, le long de la porte de la cabine entrouverte. Très discrètement certainement, puisqu’il piqua directement vers moi au bout de deux minutes à peine.
Découverte, je ne pus m’empêcher d’en être vexée. Très naturellement, il écarta légèrement la porte et me demanda s’il pouvait m’aider. Par provocation instinctive, mes yeux marrons plantés dans son regard bleuté je lui ai répondu au tac au tac que oui, bien sûr, à dégrafer mon soutien-gorge, car c’est ce que je m’apprêtais à faire, le petit haut que j’avais mis ce matin se balançait déjà tranquillement sur un cintre. Il est ainsi entré dans la cabine avec moi, et il referma la porte derrière lui. Sans me laisser le temps de réagir et comme s’il s’agissait d’un geste des plus naturel, il entreprit d’enlever l’agrafe. Gênée de son audace, sous la surprise, mais excitée par sa riposte à ma provocation je me laissais faire, il l’ôta délicatement, le laissant glisser doucement, très longuement, le long de mon ventre nu. Le laissant poursuivre, ce beau male commença à m’embrasser le cou, en me caressant doucement le dos d’une main, accrochant son trophée à mon petit haut sur le cintre de l’autre main.
Ainsi à moitié nue, j’hésitais sur ma conduite, sa main passant sous mon bras en entourant mon sein m’électrisa, me fis perdre le contrôle et oublier les questions qui se bousculaient. L’envoyer balader ou pas… un peu tard. Une bonne séance d’allumage, voilà ce qu’il me fallait, maintenant, tout de suite, avec ce beau garçon aventureux et audacieux. Je sentais déjà ma vulve réagir à cette poussée d’excitation soudaine par une humidité naissante.
Je restais de dos, il me caressait les seins, fermes et ronds, pleins de l’arrogance de mes 19 ans. Il cernait le contour clair des aréoles, massait la chair tendue des globes charnus avant de titiller la pointe érigée qui est très sensible chez moi. L’excitation finissait d’humecter mon sexe maintenant bien humide. Il joua quelques instants avec mes seins, les soupesant, les caressant, doucement puis plus fermement mais toujours avec douceur, titillant de temps en temps les pointes tendues, sentant mon désir. Les caresses sur les seins m’ont toujours fait perdre tout contrôle. Un truc à savoir pour briser mes dernières résistances avant de me pousser dans un lit, mais ne le répétez pas.
Puis ses mains descendirent vers mes fesses et mon ventre, contournant mon nombril. Je m’appuyais des deux mains face à la paroi de la cabine, me cambrant légèrement, les seins en avant, mes cheveux blonds recouvrant mon dos, les jambes légèrement écartées, mon jean clair tendu par ma position d’attente. Il comprit l’invite et défit la boucle de ma ceinture et la fermeture éclair pour faire glisser mon jean d’abord et ma culotte blanche ensuite. Blanche mais si peu sage par son échancrure et sa dentelle. Il accompagna ma culotte à mes pieds et je l’enjambais, me retrouvant nue, cambrée et mouillée avec cet inconnu derrière moi, plein de désir, qui contre mes fesses nues me faisait sentir une érection prometteuse. Impatiente maintenant, j’enlevai une main du mur pour, sans me retourner, défaire un bouton de son pantalon, il m’aida tant il était excité et bientôt son caleçon sur les chevilles, il frotta son sexe entre mes fesses, puis l’abaissant il vint au contact de ma toison blonde et courte, effleurant au passage mes grandes lèvres impatientes.
Je dégoulinais, il n’eut pas à forcer pour me pénétrer, mon vagin avalant son membre. Je sentais son sexe planté dans toute sa longueur. Il m’agrippa aux hanches, moi penchée en avant, cambrée, déjà haletante, et je me cambrais plus encore, le visage entre les coudes. La peau bronzée et mes longs cheveux blonds balayant mon dos j’étais dans une position que je sais affriolante par la vue qu’elle procure et qui stimule en plus mon côté vaginal. Ses mouvements étaient simples et efficaces, de long va-et-vient en me caressant les seins, de la paume de la main, en s’attardant sur les mamelons dardés. Plein de contrôle et sans heurts. J’aime.
Ses mouvements se sont peu à peu accélérés, mon souffle était court et ses hanches venaient taper contre mes fesses. Pas trop fort. Mon vagin distendu par son membre absorbait autant que possible le plaisir de se sentir stimulé, baisée. Heureusement la musique du magasin couvrait un peu nos ébats. J’ai des orgasmes où mes cris sont rauques en général, pouvant être relativement forts, si le voisinage m’y autorise, mais là bien que totalement partie, j’essayais de contrôler, quoique je crois que je ne saurais jamais vraiment si les cabines voisines ou les passants furent dupes de cette oasis de sexe, j’étais trop prise ailleurs…
J’étais trempée, mes genoux flageolants, sa main devant ma bouche pour couvrir mes gémissements, son marteau pilon me défonçait maintenant littéralement, de grands mouvements rapides et puissants, mes fesses partant à sa rencontre à chaque mouvement, dans l’attente du tison brutal et brûlant qui me faisait monter si haut. Sur le point de jouir, et pour le faire venir, j’ai passé ma main entre mes cuisses et saisi ses testicules pour les caresser, du bout des doigts, en malaxant doucement, tout en appuyant sur mon clitoris. Il n’a pu s’empêcher de laisser échapper un gémissement, poussant encore plus loin son sexe en moi, et je me suis laissée aller à la jouissance totale, de multiples spasmes me secouant et contractant mon vagin autour de son sexe encore plus tendu, si c’était possible. Mes jambes se sont dérobées doucement sous moi et je me suis affalée au ralenti sur le fond de la cabine.
Dans mon mouvement descendant il n’a pu rester dans mon sexe maintenant béant. Son érection était formidable, dressée vers le plafond du magasin. Réalisant qu’il n’avait pas joui malgré mon traitement de choc, j’ai continué à glisser pour finir à genou sur le sol, et le regardant pour la deuxième fois, les yeux plantés au fond des siens, j’ai saisi son sexe et je l’ai mis à la bouche. Je l’ai gobé avec avidité, goûtant mon jus qui le recouvrait avec plaisir. Il s’est agrippé à la cabine sous la caresse. J’entourais le gland, suçais puis aspirais, lentement puis par va-et-vient. Le sentant près à venir j’ai passé une main sous ses bourses tout en le branlant de l’autre main et en gardant le gland dans la bouche, ma langue déchaînée. Il a tenté de résister, je l’ai laissé ainsi au bord de la jouissance en ralentissant puis je reprenais avidement lorsque l’influx baissait. En quelques minutes de ce traitement je savais que je le menais par son désir. Supplice de prolonger ou plaisir de jouir. Lorsqu’il a été vraiment tendu, bandé à tout rompre, alors j’ai accéléré mes mouvements suçant, aspirant, léchant tout en le masturbant plus vite et plus fort avec la bouche. Il a éjaculé au fond de mon palais, puissamment, par longues giclées de sperme chaud, je le recrachais doucement pour le laissait glisser de mes lèvres vers mon cou et mes seins, en l’étalant de mes doigts.
Après avoir reprit ses esprits, adossé à la cabine, le souffle court mais avec un sourire espiègle, il a pris un des maillots au hasard, et m’a essuyé avec, les lèvres, les seins, le nombril et le sexe aussi. Délicatement. J’aurais pu continuer quelques heures pour un peu… Mais il a remonté son pantalon et, avec le maillot souillé, il est sorti de la cabine
Accroupie par terre, encore nue, je le suivais du regard depuis la porte très légèrement entrebaîllée. Il a mis le maillot maculé dans la pile des articles laissés par les clientes dans les cabines, « retour en rayon », un peu sans gêne quand même, et il m’a ramené le même, nickel. Il m’a fait un sourire complice, m’a embrassé le bout du sein droit et a regagné son poste, un grand sourire pour la collègue qui l’avait remplacé pendant cet intense intermède. Elle n’avait pas l’air ravie et elle repartit aussitôt vers son rayon. Plutôt pimbêche mal baisée, mais bon…
Je suis sortie de la cabine après avoir retrouvé mes esprits et en ayant quand même choisi un maillot. Par acquis de conscience ? En partant, il m’a glissé son numéro de téléphone sur un bout papier chiffonné en me disant, « samedi il y une soirée chez des amis, style musique sans fin, grand jardin avec une piscine, alors, appelle-moi si tu es libre… »
A suivre…