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n° 07734Fiche technique7576 caractères7576
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Temps de lecture estimé : 5 mn
22/09/04
Résumé:  Une jeune anglaise s'égare dans un temple coréen un peu particulier...
Critères:  #fantastique #initiatique f asie frousses religion fépilée vacances forêt fmast fdanus
Auteur : European Sex Project      
Le temple


"Bonjour, je suis Kate Wilson."


Ce qu’elle avait toujours souhaité était donc devenu réalité : Kate allait passer une semaine dans une communauté bouddhiste sud-coréenne située sur la côte, tout près d’un petit village de pêcheurs. C’était une communauté d’une dizaine de moniales qui invitaient des étrangers à partager leur vie pendant quelque temps, laissant ainsi à de nombreuses personnes stressées par une vie privée ou professionnelle dingue l’occasion de se ressourcer quelque peu.


Kate, jeune photographe de presse anglaise, qui maniait sans problème la langue coréenne, avait été accueillie par Eun Kwon, une des plus jeunes moniales de la communauté, qui lui servirait en quelque sorte de marraine. Avec celle-ci, elle avait découvert la méditation, des exercices de relaxation, les concepts bouddhistes, une nourriture sobre et saine, un contact unique avec la nature et toute forme de vie.


L’avant-dernier jour de sa présence dans la communauté, Kate émit le désir de découvrir seule les collines boisées qui aboutissaient au pied du village de pêcheurs. Eun Kwon trouva l’idée excellente et lui indiqua un chemin en forme de boucle qui lui éviterait de se perdre en route. C’était une promenade de trois heures à peu près.


Peu avant midi, la jeune femme, vêtue d’une tenue adaptée à la marche, se mit seule en route, un petit sac à dos contenant quelques provisions.


Le sentier balisé se faisait plus modeste après une heure de route mais restait bien visible. Il sillonnait de belles forêts vides de tout monde. On n’entendait que le bruit d’un vent léger dans les arbres et le chant d’oiseaux inconnus. Une région tout simplement superbe…


Qu’est-ce qui poussa Kate, à un certain moment, à délaisser le chemin principal pour une sente qu’elle venait de découvrir sur sa gauche, sentier minuscule se perdant dans une dense forêt de conifères ? Ne risquait-elle pas de se perdre ? De faire une mauvaise rencontre, ne serait-ce qu’avec un obstacle naturel inattendu ?


Et pourtant, elle délaissa le sentier principal.


Kate n’avait pas peur, elle se sentait heureuse et en sécurité en avançant dans ce sous-bois un peu sombre.


Une clairière apparut après un quart d’heure de marche sur ce chemin non indiqué sur le plan que lui avait donné Eun Kwon.


Et là, devant elle, Kate tomba face à un temple bouddhiste, très sobre, tout en bois, bâtiment carré unique, océan de paix dans une nature apparemment inviolée.


Elle était face à l’entrée principale qu’elle atteignit en montant un large escalier de quelques marches qui grinçaient sous ses pas gracieux.


Une grande salle nue, aux murs sobres, se découvrit à elle. Trônant contre le mur du fond, un Bouddha de bronze regardait au loin, diffusant un sourire énigmatique et apaisant, plein de bonté et de tolérance.


Dans cette pièce, Kate se sentit tout d’abord très seule un court instant. Elle regardait lentement tout autour d’elle, les murs, le plafond, le sol, la statue.


Puis il y eut ce frisson dans son bas-ventre, ce désir de se déshabiller complètement, lentement, et de se retrouver entièrement nue et sans la moindre honte.


Au beau milieu de la grande salle, elle fit d’abord tomber son sac à dos sur le sol. Ensuite, tremblant légèrement des mains, elle enleva sa veste de marche, sa montre-bracelet, ses grosses chaussures canadiennes, sa chemise de trappeur qui révéla directement deux seins fermes et lourds. Ses doigts firent ensuite glisser vers le bas la braguette de son jeans. Quelques secondes plus tard, il lui restait son slip qu’elle ne tarda pas à retirer aussi, révélant deux petites fesses rondes, la gauche étant tatouée d’un minuscule idéogramme chinois.


Elle remarqua qu’elle respirait plus vite. Portant sa main droite à son sexe rasé, elle se découvrit trempée.


Elle se mit à quatre pattes, son cul bien cambré, ouvert sur l’entrée de la salle. Tandis que sa main droite labourait sa fente et courtisait son clitoris, sa main gauche malmenait ses seins. Son excitation augmentait à chaque seconde.


Elle jouit une première fois.


Couchée à plat ventre sur le sol poli de la pièce, elle récupéra quelque peu, sous l’oeil bienveillant du Sage.


Une envie d’uriner traversa son cerveau. Elle se remit debout et sortit à l’extérieur, sa longue chevelure rousse et bouclée flottant dans le vent qui s’était levé. Au pied de l’escalier, elle s’accroupit et libéra ses eaux immédiatement avalées par la terre.


Revenue dans le temple, elle vit près d’une fenêtre une pièce de bois poli d’une trentaine de centimètres de hauteur. S’en approchant, elle constata qu’il s’agissait d’un olisbos, réplique d’un pénis aux mensurations impressionnantes. Il était enduit d’une gelée à l’odeur agréable, dont elle sut sans le moindre doute qu’il devait s’agir d’un lubrifiant.


L’olisbos, fixé sur un socle, trônait maintenant au milieu de la salle. Au-dessus de lui, Kate, debout, écarta ses fesses. Lentement, elle s’accroupit et son anus effleura le sommet du gland sculpté. Petit à petit, la réplique en bois força son sphincter et progressa dans les entrailles de la jeune anglaise qui entama un lent mouvement de va-et-vient, mouvement qui s’accéléra. L’odeur de la gelée lubrifiante se mélangea aux odeurs corporelles de la jeune femme.


L’anus était maintenant béant. Kate se libérait quelquefois totalement de l’olisbos et s’y empalait à nouveau fougeusement. Elle aurait voulu que cela dure des heures.


Enfin, toujours sous le regard d’un Bouddha qui ne juge pas des faiblesses de l’être humain, Kate, dégoulinante de transpiration, ses sucs internes tapissant l’intérieur de ses cuisses, se libéra de l’organe sculpté, tomba à genoux et atteignit un orgasme d’une intensité telle qu’elle tomba évanouie.


Combien de temps est-elle restée là, nue et seule ?


Quand elle rouvrit les yeux, un vent frais la fit se rhabiller rapidement. L’olisbos était toujours au milieu de la pièce, présentant çà et là quelques traînées brunâtres qui rappelaient son incursion dans les profondeurs de Kate.


Son sac à dos enfilé, elle quitta le temple d’un pas rapide, non sans oubier de se retourner une dernière fois sur le bâtiment toujours aussi assoupi.


Elle retrouva sans difficulté le chemin principal, ne continua pas sa route mais rentra directement à la communauté.


Eun Kwon l’accueillit avec un sourire généreux.



Kate voulut regarder sa montre-bracelet. Elle se rendit compte qu’elle l’avait oubliée au temple.


Ce dernier soir-là, avant de rentrer en Angleterre, elle expliqua à Eun Kwon qu’elle s’était risquée à quitter le chemin principal, qu’elle avait découvert un temple très isolé à une heure de route du village, mais elle se garda bien de lui expliquer son expérience intime.


Eun Kwon, très calme, s’étonna.



Kate fut prise d’un frisson et regarda dans le vide.


Eun Kwon la rassura.



Peut-être…


Deux semaines après que Kate soit rentrée dans la grouillante ville de Londres, le facteur sonna un matin à la porte de son loft. C’était un petit paquet envoyé de Séoul, la grande capitale tentaculaire de Corée du sud. N’apparaissait sur ce colis que l’adresse de la jeune photographe.


Le facteur parti, Kate s’assit sur le bord de son lit, ouvrit le colis nerveusement. À l’intérieur, elle découvrit, sans un seul message d’accompagnement, sa montre-bracelet oubliée au temple.